Révolution dans les missions mondiales (Page 12 / 31)

Un e-book de K. P. Yohannan

« C'est un privilège »

Nous avons commencé Gospel for Asia sans aucun plan d'engagement, mais Dieu n'a pas tardé à nous en fournir un.

Au cours d'un de mes premiers voyages, je suis allé à Wheaton en Illinois, où j'ai contacté presque tous les dirigeants de missions évangéliques. Quelques-uns m'ont encouragé, mais pas un seul ne m'a offert l'argent dont nous avions désespérément besoin pour survivre une autre journée. Toutefois, l'ami chez qui j'habitais a suggéré que nous élaborions un plan de financement qui permettrait aux américains de soutenir un missionnaire natif de façon continue. C'était exactement ce qu'il nous fallait.

L'idée de mettre de côté un dollar par jour pour un évangéliste asiatique a servi de modèle pour un programme que tout le monde pourrait comprendre. Je demandais à tous les gens que je rencontrais, s'ils voulaient donner un dollar par jour pour soutenir un missionnaire. Quelques-uns ont accepté et c'est ainsi que la mission a eu ses premiers donateurs réguliers.

À ce jour, ce plan d'engagement est toujours au cœur de nos efforts de collecte de fonds. Nous envoyons la totalité de l'argent que nous recevons, soutenant ainsi chaque mois des milliers de missionnaires.

Comme j'envoyais outre-mer tous les dons que nous recevions, nous faisions maintenant face au problème de couvrir nos frais administratifs et nos besoins personnels ici aux États-Unis.

Chaque fois que nous avons atteint le point le plus bas, Dieu est intervenu miraculeusement pour nous soutenir et nous permettre de continuer.

Un certain dimanche, alors qu'il ne nous restait qu'un dollar en poche, je suis monté dans notre vieille voiture à 125 $ et je me suis rendu dans une église du voisinage pour assister au culte. Je ne connaissais personne et je me suis assis dans la dernière rangée. Au moment de l'offrande, je me suis empressé de m'excuser à Dieu pour ne pas céder mon dernier dollar.

« C'est mon dernier dollar, ai-je prié désespérément, j'en ai besoin pour acheter de l'essence pour retourner chez moi. » Mais, sachant que Dieu aime celui qui donne avec joie, j'ai cessé de me battre et j'ai remis ce dernier dollar au Seigneur.

En quittant l'église, un vieil homme, que je n'avais jamais vu auparavant, et que je n'ai jamais revu depuis, s'est approché de moi. Il m'a serré la main sans dire un mot et j'ai senti un morceau de papier dans la paume de sa main. Je savais d'instinct que c'était de l'argent. Assis dans ma voiture, j'ai ouvert ma main pour y découvrir un billet de 10 $ soigneusement plié.

Un autre jour, je boudais assis sur notre sofa à Eufaula. Gisela était occupée dans la cuisine, évitant mon regard. Elle ne disait rien, mais tous les deux nous savions qu'il n'y avait rien à manger dans la maison.

La voix moqueuse de l'ennemi me disait : « Alors, c'est ainsi que ton Dieu et toi pourvoyez aux besoins de ta famille, hein? » Je crois que je ne m'étais encore jamais senti aussi inutile qu'à ce moment-là. Nous étions au beau milieu de l'Oklahoma, même si j'avais voulu demander de l'aide à quelqu'un, je ne savais où m'adresser. Nous avions atteint un niveau tellement bas que j'avais songé à chercher du travail, mais Gisela avait refusé. Elle craignait que j'entre dans le monde des affaires et que je n'aie plus de temps à consacrer aux frères en Asie. Pour elle, nous n'avions d'autre choix que d'attendre le Seigneur. Il allait pourvoir à nos besoins.

La voix démoniaque continuait à me narguer et je subissais ses attaques sans riposter. J'avais épuisé le peu de foi qui me restait en louant Dieu et en lui confessant ma foi. Maintenant, je restais assis sur le sofa, incapable de réagir.

On a frappé à la porte et, comme je n'étais pas d'humeur à voir qui que ce soit, Gisela est allée ouvrir. Quelqu'un avait déposé deux boîtes de vivres près de la porte. Ces amis ne connaissaient rien de notre besoin, mais nous savions que Dieu était la source de cette bonté.

À cette époque, nos besoins étaient comblés au jour le jour et nous n'avons jamais eu à emprunter dans les fonds du ministère. Je suis convaincu maintenant que Dieu était au courant des nombreuses épreuves qui nous attendaient et il avait voulu nous enseigner à garder la foi et à nous appuyer sur lui seul, même quand je ne le voyais pas.

D'une certaine manière, que je ne comprends pas encore très bien, l'épreuve de notre foi tisse de la patience et de l'espérance dans l'étoffe de notre vie chrétienne. Je suis convaincu que personne ne peut suivre Jésus bien longtemps sans avoir de tribulations. C'est sa façon de nous révéler sa présence. La souffrance et les épreuves, telles que la persécution, font naturellement partie de la marche chrétienne. Il nous faut apprendre à les accepter avec joie si nous voulons grandir, et je suis d'avis que cela est vrai autant pour les ministères que pour les individus. Gospel for Asia traversait son premier désert et, durant la période où nous étions en Oklahoma, j'ai vécu les moments d'attente les plus pénibles de mon existence. Nous étions seuls dans un territoire inconnu, complètement à bout de force et désespérément dépendants de Dieu.

Les occasions de parler de notre œuvre étaient plutôt rares dans les débuts du ministère, mais c'était le seul moyen à notre disposition pour le développer. Personne ne connaissait mon nom ni celui de Gospel for Asia. J'avais encore de la difficulté à expliquer notre œuvre. Cette mission, mon cœur la connaissait, mais je ne savais pas encore comment la transmettre aux autres. En quelques mois seulement, j'avais épuisé tous mes contacts.

Il fallait des semaines d'attente, de correspondance et d'appels téléphoniques pour préparer une tournée promotionnelle. À l'hiver de 1980, j'étais prêt à entreprendre ma première grande tournée. J'ai acheté un billet d'avion en classe économique qui me permettait de voyager autant que je le désirais sur une période de 21 jours, et j'ai planifié des présentations dans 18 villes. Mon itinéraire me faisait traverser le sud-ouest des États-Unis, de Dallas à Los Angeles.

Le jour de mon départ, une terrible tempête de neige a frappé la région. Tous les autobus, y compris celui que je devais prendre pour me rendre d'Eufaula en Oklahoma à Dallas, ont été retenus en gare.

Notre Nova avait des problèmes de moteur, alors, un voisin a offert de me prêter sa vieille camionnette sans chauffage. Ce véhicule n'avait pas l'air en état de se rendre jusqu'à la ville voisine, encore moins de faire le trajet de six heures jusqu'à Dallas. Mais j'avais le choix entre la camionnette ou rien. Si je manquais mon vol, mon programme bien chargé tombait à l'eau. Il fallait que je parte immédiatement.

Faisant de mon mieux pour rester au chaud, j'ai enfilé deux paires de bas et tous les vêtements que je pouvais. Mais même avec toute cette protection supplémentaire, après quelques minutes seulement sur l'autoroute 75, j'ai réalisé que j'avais fait une grave erreur. Le pare-brise était couvert d'une neige glacée et, je n'arrivais pas à faire un kilomètre sans devoir m'arrêter pour sortir gratter les vitres. En peu de temps, mes pieds et mes gants étaient trempés et gelés. J'ai réalisé qu'il me faudrait beaucoup plus que les six heures restantes pour faire le trajet. Je m'imaginais le pire, voyant les journaux titrant à la une : « Un prédicateur meurt gelé dans une tempête de neige ». J'ai posé la tête sur le volant et j'ai imploré Dieu. « Seigneur, si tu veux que j'y aille, si tu crois en cette mission et en l'aide que je veux apporter aux évangélistes natifs, je t'en prie, fais quelque chose. » En relevant la tête, j'ai vu un miracle sur le pare-brise; la glace fondait devant mes yeux. La chaleur remplissait la camionnette. J'ai vérifié le chauffage, mais il ne fonctionnait pas. À l'extérieur, la tempête faisait toujours rage, et elle a continué jusqu'à Dallas. Mais dans la camionnette, il faisait toujours chaud et le pare-brise était toujours dégagé.

Ce départ n'était que le premier d'une série de nombreux miracles de Dieu. Au cours des 18 jours qui ont suivi, j'ai trouvé de nouveaux commanditaires et donateurs dans chaque ville. Le Seigneur m'accordait la faveur de tous ceux que je rencontrais. Le dernier jour de notre tournée, un homme en Californie est venu voir le pasteur pour lui dire que Dieu lui avait dit de me donner sa deuxième voiture. J'ai annulé mon vol et j'ai conduit ma nouvelle voiture jusque chez moi, réjoui de ce véhicule que Dieu m'avait donné. Pendant que je conduisais, Il a renouvelé ma vision et m'a donné de nouvelles directives.

J'ai fonctionné de cette façon pendant les quelques années qui ont suivi, survivant d'une rencontre à l'autre, vivant presque dans mon automobile et présentant notre mission partout où on m'invitait. Tous nos donateurs et commanditaires venaient de contacts personnels et de nos réunions. Je savais qu'il y avait d'autres moyens plus rapides et plus efficaces pour trouver de nouveaux donateurs. J'ai plus d'une fois considéré les envois postaux massifs et les émissions de télévision et de radio des autres sociétés missionnaires. Cependant, tout ce qu'ils faisaient requérait de grosses sommes d'argent que je n'avais pas, et j'ignorais même comment me les procurer.

Nous avons fini par retourner vivre à Dallas. Je voyageais maintenant régulièrement pour le ministère, et le stress se faisait sentir sur la famille et sur moi. Je commençais à m'épuiser et j'en étais presque venu à détester mon travail.

Deux facteurs m'épuisaient.

Premièrement, j'avais l'impression d'être un mendiant. C'est très dur de passer son temps à voyager et à demander de l'argent jour après jour et soir après soir. C'était presque devenu une affaire de commerce pour moi, et je n'avais plus beaucoup d'estime pour moi-même.

Deuxièmement, j'étais découragé par la faible participation, spécialement de la part des Églises et des pasteurs. Plusieurs fois, il me semblait qu'ils se sentaient menacés par ma présence. Je me demandais où était l'esprit fraternel qui devait nous inciter à unir nos efforts pour l'avancement du royaume. Je devais souvent faire des appels téléphoniques pendant plusieurs jours pour trouver seulement un ou deux nouveaux commanditaires. Des pasteurs et des comités missionnaires m'ont écouté et ont promis de me rappeler, mais je n'ai jamais eu de leurs nouvelles. Il me semblait toujours être en compétition avec les fonds de construction, des nouveaux tapis pour la salle de communion fraternelle ou le concert chrétien du samedi soir.

Malgré le message solennel de mort, de souffrance et de besoin que je présentais, les gens quittaient quand même les réunions en riant et en se racontant des potins. J'étais offusqué par l'esprit de jovialité dans les églises : cela me blessait. Souvent, nous sommes allés manger après que je leur ai partagé la tragédie des milliers de personnes qui meurent de faim chaque jour et des sans-abri qui vivent dans les rues d'Asie. Ces attitudes me portaient à la colère et au jugement. Je me sentais de plus en plus laid à l'intérieur et la dépression a fini par s'installer.

Au début de 1981, alors que je voyageais seul entre deux réunions dans une voiture empruntée près de Greensboro en Caroline du Nord, tous les sentiments du surmenage psychologique m'ont envahi. Je me suis apitoyé sur moi-même, me plaignant de mon sort et de ma vie difficile.

Tout d'un coup, je me suis mis à trembler de peur. Soudainement, j'ai senti la présence d'une autre personne et j'ai réalisé que l'Esprit du Seigneur me parlait.

« Je ne suis pas en difficulté, me dit-Il, et je n'ai pas besoin qu'on quête pour moi ou qu'on vienne à mon secours. Je n'ai pas fait de promesses que Je ne garderai pas. Ce qui compte, ce n'est pas l'ampleur du travail, mais seulement que tu fasses ce que Je te demande. Tout ce que Je demande de toi c'est que tu sois un serviteur. Pour tous ceux qui se joindront à toi dans cette œuvre, ce sera un privilège, un fardeau léger. »

Les mots résonnaient dans ma tête. Ceci est son ministère, pensai-je. Pourquoi est-ce que j'en fais le mien? Le fardeau est léger. Pourquoi est-ce que je l'alourdis? Le travail est un privilège. Pourquoi est-ce que j'en fais une obligation pénible?

Je me suis aussitôt repenti de ma mauvaise attitude. Dieu partageait son oeuvre avec moi et il me disait que d'autres se joindraient à moi. Même si je faisais le travail tout seul, c'était excitant de savoir que d'autres feraient équipe avec moi et que pour eux aussi le fardeau serait léger. Depuis ce jour, je ne me suis jamais senti écrasé sous la responsabilité de diriger Gospel for Asia. L'organisation de ce ministère est pour moi un travail plaisant et excitant. Même ma façon de prêcher a changé. Ma posture est différente. Aujourd'hui, la pression a disparu. Je ne ressens plus le besoin de quêter les gens ou de les culpabiliser.

Puisque le ministère de Gospel for Asia et tout le mouvement des missionnaires natifs est l'initiative de Dieu, il n'a pas besoin de l'inquiétude et de la direction de l'homme. Que nous ayons comme but de soutenir dix mille ou dix millions de missionnaires, que notre but soit d'œuvrer dans dix ou dans cent états, ou que je sois appelé à superviser cinq ou cinq cents employés, je peux toujours approcher le travail sans stress. Car l'œuvre est celle de Dieu et notre fardeau est léger.

À l'époque, nous étions installés dans des bureaux loués à Dallas, et la mission ne cessait de se développer. Je sentais qu'il était le temps de faire un grand pas en avant, et j'attendais une percée miraculeuse de la part de Dieu. Vers le milieu de 1981, nous avions des centaines de missionnaires natifs dans l'attente d'un soutien financier, et j'ai réalisé que nous en aurions bientôt des milliers. Je ne pouvais plus communiquer personnellement avec chaque commanditaire. Je savais que nous devions faire usage des médias de masse, mais je ne savais pas où commencer.

Puis, j'ai fait la connaissance du frère Lester Roloff.

Le frère Roloff est maintenant avec le Seigneur, mais de son vivant, il était un individu robuste, qui a prêché et servi de façon extraordinaire pendant 50 ans. Vers la fin de sa vie, je l'ai approché pour qu'il aide notre ministère. Au moment de fixer le rendez-vous, son employé m'a avisé qu'il n'avait que cinq minutes à me consacrer. Au grand étonnement de cet employé, il m'a accordé deux heures.

Lorsque j'ai parlé au frère Roloff du mouvement des missionnaires natifs, il m'a invité à participer à son émission de radio quotidienne, Family Altar. À l'époque, nous subvenions aux besoins de 100 missionnaires seulement, et le frère Roloff a annoncé en ondes qu'il allait lui-même en soutenir six de plus. Il a dit que j'étais un des plus grands missionnaires qu'il ait rencontré et il a encouragé ses auditeurs à soutenir eux aussi des missionnaires natifs. Bientôt, nous recevions du courrier de tous les coins du pays.

En lisant les cachets de la poste et les lettres, j'ai réalisé à quel point les États-Unis et le Canada étaient grands. De tous les dirigeants chrétiens que j'ai rencontrés, le frère Roloff a été le premier à faire ce que je savais nécessaire. Pendant des semaines, j'ai prié pour lui, demandant à Dieu de me montrer comment je pourrais travailler avec lui et apprendre de son exemple.

Lorsque j'ai eu la réponse, elle était très différente de tout ce que j'aurais pu imaginer. Le Seigneur m'a donné une idée qui, aujourd'hui me paraît inhabituelle, presque bizarre. Je demanderais au frère Roloff de me prêter sa liste d'envoi et de me laisser demander à ces personnes de commanditer un missionnaire en Asie.

Tremblant, j'ai téléphoné à son bureau pour demander un autre rendez-vous. Il m'a reçu une nouvelle fois, mais il était très étonné par ma requête, me disant qu'il n'avait jamais prêté sa liste à qui que ce soit, pas même à ses meilleurs amis. De nombreuses agences avaient demandé à louer sa liste, mais il avait toujours refusé. Je croyais que ma cause était perdue, mais il a dit qu'il prierait à ce sujet.

Le lendemain, il m'a téléphoné pour me dire que le Seigneur lui avait dit de nous donner sa liste. Il a également offert d'écrire une lettre de recommandation et de m'inviter à son émission de radio pour faire une nouvelle entrevue au moment d'envoyer les lettres. J'étais transporté de joie, et j'ai loué Dieu. J'ai vite appris que ce n'était que le début du miracle.

Le frère Roloff avait une longue liste de noms, et l'impression d'une brochure, de ma lettre et de la sienne, en plus des frais de poste allaient coûter plus d'argent que ce que nous avions. Il semblait n'y avoir qu'une solution possible à notre problème, il nous faudrait emprunter l'argent, cette fois seulement, à même les fonds des missionnaires. Si je faisais bien mes calculs, je pourrais envoyer l'argent aux champs avec seulement quelques semaines de retard. Mais je n'étais pas en paix avec ce plan. J'avais toujours utilisé les fonds aux fins pour lesquels ils avaient été désignés.

Quand le moment est arrivé d'envoyer l'argent aux champs missionnaires, j'ai dit à notre comptable d'attendre une journée, et j'ai prié. Toujours pas de paix. Le lendemain, je lui ai demandé d'attendre une autre journée, et je suis retourné à la prière et au jeûne. Toujours pas de paix. J'ai retardé l'envoi d'une autre journée, et Dieu ne m'a toujours pas autorisé à utiliser les fonds des missionnaires.

J'étais misérable. Finalement, j'ai décidé que je ne pouvais pas trahir la confiance de nos donateurs, même pour l'œuvre du Seigneur. J'ai dit à ma secrétaire d'envoyer l'argent.

Je réalise maintenant que cela a été une des plus grandes épreuves de foi à laquelle le ministère a eu à faire face. C'était notre première chance d'augmenter le nombre de donateurs et de revenus de façon considérable, mais il fallait le faire avec intégrité ou ne pas le faire du tout.

Une demi-heure après avoir envoyé le chèque, le téléphone a sonné. C'était un couple que j'avais rencontré une seule fois à l'un de nos banquets annuels à Dallas. Tous les deux avaient prié pour nous aider, et Dieu m'avait mis dans leur cœur. Ils ont demandé à venir me voir et ils voulaient savoir de quoi j'avais besoin.

Après leur avoir fait part de ce qu'il en coûterait pour imprimer et poster nos documents, ils ont accepté de payer le montant total, soit près de 20 000 $. Ensuite, l'imprimeur était tellement ému par le projet qu'il a tout fait gratuitement! Il est clair que Dieu avait voulu me mettre à l'épreuve. Il a miraculeusement prouvé qu'il pourvoirait à nos besoins si nous lui obéissions.

Le travail d'illustrations a été envoyé chez l'imprimeur, et peu après, les lettres étaient prêtes à envoyer au bureau de poste. J'avais préparé une émission de radio pour coïncider avec l'arrivée des envois, et les enregistrements avaient déjà été expédiés aux stations radiophoniques dans plusieurs villes du pays. Le synchronisme était important. Les envois postaux devaient partir lundi. Nous étions vendredi et il n'y avait pas d'argent dans les fonds pour couvrir les frais de poste. Cette fois, il n'était pas question d'emprunter de l'argent dans les fonds des missionnaires.

J'ai convoqué une réunion de prières spéciale, et nous nous sommes réunis le soir même chez moi. Le Seigneur m'a finalement donné la paix, nos prières seraient exaucées. Après que tous mes partenaires de prière soient retournés chez eux, le téléphone a sonné. C'était une de nos commanditaires de Chicago. Dieu lui avait parlé toute la journée pour qu'elle nous fasse un don de 5 000 $.

« Dieu soit loué! », lui ai-je dit.

L'épisode postal s'est avéré être un autre point tournant dans l'histoire de Gospel for Asia. Nous avons recruté beaucoup de nouveaux donateurs et doublé le nombre d'évangélistes que nous soutenions.

Au cours des années qui ont suivi, d'autres leaders chrétiens, comme Bob Walker de Christian Life Missions et David Mains de Chapel of the Air nous ont aidés de la même manière. Un grand nombre des personnes qui se sont associées à notre ministère à la suite de ces premiers envois postaux nous ont aidés depuis, à prendre de l'expansion, nous fournissant une base de contacts dans tous les états du pays.

Dieu nous a donné un message clair pour le corps de Christ, un appel à reprendre la mission de l'Église. Partout où j'allais, je prêchais ce même message, un appel prophétique à mes frères et sœurs en Christ, de la part des millions de personnes dans le tiers-monde. En entendant ce message, des milliers de croyants ont commencé à modifier leur style de vie et à se conformer aux exigences de l'Évangile.

Photo de K. P. Yohannan
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