Gagneurs d'âmes (Page 12 / 28)
Jésus était un gagneur d'âmes
Nous sommes des gagneurs d'âmes, parce aue Jésus l'était. La Bible dit : C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs.
Elle dit aussi :
Jésus est venu sauver les gens. C'était sa mission. Du début à la fin, Jésus était un gagneur d'âmes – le plus grand que le monde ait jamais connu !
Il dit au premier groupe qu'il choisit comme disciples :
Le dernier groupe qui le suivit jusqu'à son ascension entendit Jésus dire :
En tout premier lieu, Jésus était un gagneur d'âmes. C'est pour cela qu'il est venu, pour sauver les gens. C'est pour cela qu'il à vécu, qu'il est mort, qu'il est ressuscité et qu'Il a envoyé le Saint-Esprit à ses disciples pour les rendre capables de témoigner de lui, avec des signes, des miracles et des prodiges pour confirmer qu'Il est vivant et réel.
Le mot chrétien veut dire comme Christ. Il est venu pour sauver les gens, pour chercher les perdus. Pour être des chrétiens, nous devons être, comme lui, des gagneur d'âmes.
Christ est né en nous et il veut faire, en nous et à travers nous, les mêmes choses que lorsqu'il marchait sur cette terre. Cependant, il y a des centaines de milliers de chrétiens qui n'ont jamais connu la joie de permettre à Christ de gagner par eux une seule âme. Il y a même des prédicateurs et des enseignants de la Bible qui n'ont jamais gagné une seule âme à Christ. Des missionnaires nous ont confié qu'ils n'avaient jamais gagné une âme à Christ durant leur temps de service à l'étranger.
Si la majorité des chrétiens n'ont pas encore témoigné de Christ à des inconvertis, est-ce pour cela que l'Église n'est pas encore parvenue à attendre toute la créations ?
Contact personnel
Jésus portait Son message aux gens. Il allait partout où ils étaient – sur les places de marché, au coin des rues, aux flancs des montagnes, au bord de la mer, dans les maisons.
Il était critiqué par les chefs de la religion parce qu'Il s'identifiait aux gens, là où ils étaient. Ils murmuraient :
Il se mêlait à eux, leur témoignait, les convainquait et les gagnait. Il n'était pas du genre « plus juste que toi », ni un snob de la religion, distant et d'une piété ostentatoire.
Jésus côtoyait le commun des mortels. Ils étaient sa raison d'être dans ce monde. Son but est notre but. Sa mission est la nôtre. Son plan est notre plan. Il est venu sauver les gens, et nous sommes dans ce monde pour le même but.
Jésus à dit :
C'est pour cela que nous sommes dans ce monde. Jésus à dit :
Nous devons rendre témoignage à la vérité qui est Jésus-Christ, tout comme il est venu rendre témoignage à la vérité. Il a dit :
Le Seigneur Jésus a encourager ses disciples à aller dans les chemins et le long des haies, et à les contraindre d'entrer, afin que sa maison soit remplie. Il n'a jamais dit : «Allez sonne la cloche de l'église et priez pour que les gens y viennent.» Il a dit : Sortez de vos quatre murs, et incitez-les à entrer. Gagnez-les et amenez-les. Allez les chercher et faites-les venir, afin que ma maison soit remplie.»
Et c'est exactement ce qu'a fait chacun de ses disciples.
Après Son ascension, Ses disciples continuèrent de faire ce qu'Il avait fait. Ils témoignaient activement sur les places de marché, dans les rues, dans les maisons, autour des puits communaux ; parlant, discutant, témoignant, persuadant, prêchant, gagnant des âmes, influençant les humains à croire l'Évangile et à entrer dans le royaume de Dieu.
En fait, ils faisaient tellement penser à Christ que des critiques, par dérision, les ont surnommés Christ-iens. Ceux qui devenaient ses disciples imitaient son mode de vie. Ils enseignaient, vivaient et agissaient comme lui. Et comme lui, ils gagnaient des âmes.
C'est pour cela que nous sommes des gagneurs d'âmes : parce que Jésus l'était. Et les chrétiens du premier siècle suivaient l'exemple de leur Seigneur. La Bible dit :
Ils étaient au service de leur Seigneur tous les jours – exactement comme le monde des affaires veille chaque jour à la bonne marche de ses bars, de ses casinos, de ses champs de courses, etc.
Le témoignage de nos jours
Les chrétiens qui prennent conscience de ces principes, sont en train de retrouver le zèle et la passion de l'Église primitive, et ils découvrent de multiples moyens pour partager avec les autres la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
On rapporte qu'en ce siècle une certaine secte a multiplié ses adhérents plus qu'aucun autre organisme religieux. Alors même que beaucoup d'églises traditionnelles ont de moins en moins de membres, cette secte compte de plus en plus d'adeptes. Pourquoi ? Dès leur débuts, ils ont exploité la méthode qui réussissait si bien aux chrétiens du premier siècle. Ils ont encouragé chaque converti à témoigner de Christ de porte en porte, individuellement à chaque personne.
Pendant que les chrétiens traditionnels sont trop souvent restés sur les bancs de leurs église, les membres de cette secte entreprenante ont usé les semelles de leurs chaussures. Alors que les membres des églises traditionnelles se sont, trop souvent, calfeutrés entre leurs quatre murs, les adeptes de cette secte sont allés frapper à toutes les portes pour se faire des convertis.
Lorsqu'ils rassemblent leurs nouvelles recrues, c'est pour les former à leur technique de témoignage jusqu'à ce que chaque nouvel adhérent ait acquis assurance et savoir faire.
Lorsqu'ils sortent pour faire des convertis, ils vont là où se trouvent les gens : chez les particuliers, dans les parcs, dans les bureaux, dans les immeubles résidentiels, munis d'un appareil pour passer des cassettes audio ou vidéo, et armés d'une littérature attrayante. Ils prospectent systématiquement chaque quartier d'une ville jusqu'à ce que chaque famille ait été contactée. Puis ils recommencent le même processus – sans jamais abandonner. Ils apportent leur message aux gens. Ils n'attendent jamais que les gens viennent chez eux.
Et c'est exactement ce que faisaient les premiers Chrétiens. Ils n'envisageaient pas d'autre façon de témoigner de Christ. Lorsqu'ils avaient accepté Christ comme leur Seigneur, leur vie n'avait qu'un seul but : celui de témoigner de Son amour et de Son salut à d'autre personnes.
Le monde attend
Le grand public est dans la confusion quant aux valeurs spirituelles. Beaucoup de gens sont perdus et ils recherchent une direction ; mais ils ne savent pas à coup sûr à quelle église ils peuvent vouer leur confiance pour les guider dans leur recherche. Des flots de gens courent vers les psychologues et les psychiatres. Ils servent de cobayes pour toute nouvelle théorie qui est conçue par la vague grandissante de psychothérapeutes.
Les enfants sont dans la confusion. Les adolescents vont à la dérive. Les parents se disputent. L'insécurité et le désarroi dominent les foyers. L'alcoolisme, la brutalité, voire la perversion, remplacent l'harmonie, l'amour, la stabilité dans la vie de famille.
La maladie, les infirmités, le stresse mental et le vide spirituel ne trouvent pas de solutions. Aujourd'hui même, les existences misérables se déroulent derrière les portes de beaucoup de familles qui paraissent aisées.
Derrière ces portes se trouve un monde ouvert pour le ministère des Chrétiens, mais des millions de membres d'églises n'ont jamais passé leurs seuils. On ne leur enseigne généralement pas que la seule façon de servir Dieu est de servir les gens dans leur besoin ; ni qu'atteindre une personne, c'est atteindre Dieu, toucher une personne, c'est toucher Dieu, ni que nous exaltons Dieu lorsque nous relevons quelqu'un, ni que nous découvrons Dieu lorsque nous découvrons les gens.
Mère Térésa de Calcutta, en Inde, disait : « Parce que nous ne pouvons pas voir Christ, nous ne pouvons pas Lui exprimer notre amour personnellement. Mais nous pouvons voir nos voisins, et nous pouvons faire pour eux ce que nous aimerions faire pour Jésus s'Il était visible. Nous sommes les coouvriers de Christ, une banche qui porte du fruit dans Sa vigne. »
Beaucoup de croyants prient pour le salut des inconvertis. Mais Jésus à dit : « Allez les chercher. » Ils seront perdu si nous nous contentons de prier. Christ ne peut leur parler qu'au travers de nous. Nous sommes sa voix, son expression aujourd'hui.
La tradition nous a enseigné que les évangélistes sont les gagneurs d'âmes qualifiés ; mais que les simples croyants ne peuvent aider que ceux qui sont déjà sauvés.
D'abord chrétien
Un pasteur a dit : « Oh, je ne suis pas un gagneur d'âmes. Je ne pourrais jamais avoir affaire à des non-Chrétiens. Mon appel est d'être pasteur pour veiller sur le troupeau de Dieu.»
Qui est le plus grand des bergers ? Jésus ! C'est aussi le plus grand gagneur d'âmes. Chaque pasteur peut suivre Son exemple.
Une autre personnes m'a dit : Oh non ! Je n'invite pas les gens publiquement à accepter Christ ce n'est pas mon appel. Je suis appelé à enseigner la parole de Dieu. »
Qui est le plus grand enseignant ? Jésus ! Il est aussi le plus grand gagneur d'âmes du monde. Chaque enseignant chrétiens peut suivre Son exemple pour enseigner d'une façon qui convaincra les gens de croire en Lui.
Mon épouse Daisy et moi sommes devenus des gagneurs d'âmes parce que Jésus l'était. Paul a dit : Jésus-Christ est venu dans le monde nous sauver les pécheurs.1Tim.1:15 Il est notre exemple.
Un prédicateur m'a dit : « Oh, atteindre les inconvertis n'est pas du tout ma vocation. Mon appel est d'enseigner la prophétie. » Mais qui est le plus grand prophète ? Jésus ! Et c'est aussi un gagneur d'âmes.
Un ami ministre de Dieu a osé me dire : « J'enseigne les types et les ombres de l'Ancien Testament. Je ne suis pas un gagneur d'âmes. Je m'adresse à l'Église. » Mais qui l'a mieux fait que Jésus ? Et il gagnait des âmes lorsqu'il enseignait. Avant d'être pasteur, il faut être chrétien – comme Christ. D'abord, comme chrétien, on est appelé à gagner des âmes. Puis, on peut être appelé à être pasteur, berger du troupeau. Chaque pasteur peut être un gagneur d'âmes car c'est cela, être comme Christ.
Avant d'enseigner la Bible, il faut être un chrétien. Ensuite, on peut recevoir le don d'enseigner. Mais, avant d'avoir le don de prêcher ou d'enseigner dans l'église, on est appelé, en tant que Chrétien, à être comme Christ, à gagner des âmes à Son exemple.
Puisque Christ est venu chercher et sauver ce qui était perdu,Luc19:10 alors,être comme Lui, c'est d'abord être gagneur d'âmes. Ensuite on peut être pasteur, musicien ; on peut chanter, prophétiser, enseigner, ou exercer les dons qu'on a reçu. Mais on est toujours, AVANT TOUT, chrétien – comme Christ. La mission de Jésus ne change pas quand Il vient vivre dans un croyant ou une croyante.
Trois témoins
Soulignons un principe dans le royaume de Dieu. Voici trois témoignages à l'appui.
TÉMOIN NUMÉRO UN :
Le ciel se réjouit quand quelqu'un qui était perdu est retrouvé. Une personne gagnée procure plus de réjouissance que quatre-vingt-dixneuf déjà sauvées. Dans le royaume de Dieu, la priorité est de trouver et d'amener à la repentance ceux qui sont perdus.
TÉMOIN NUMÉRO DEUX :
Dans le royaume des cieux, nous voyons le bon berger qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf dans la bergerie et sort dans les montagnes, dans les endroits dangereux, dans le monde, pour chercher la brebis perdue. Il ne reste pas dans la bergerie, à s'occuper d'un troupeau bien en sécurité, mais Il part chercher celle qui est perdue. Christ, le bon berger fait cela au travers de nous aujourd'hui.
TÉMOIN NUMÉRO TROIS :
Jésus nous parle aussi d'une femme qui a égaré une de ses dix pièces d'argent. Il ne nous dépeint pas cette femme assise dans un fauteuil bien confortable, en train de compter et recompter les neuf précieuses pièces qui lui restent, en les polissant attentivement.
Si la pièce perdue de cette femme représente les inconvertis, la scène se passe différemment dans certains lieux aujourd'hui. Le dimanche matin, le pasteur polit les pièces qui sont bien en sécurité (les membres de l'église). Pendant la semaine, on polit de nouveau les mêmes membres. Mais on ne va pas chercher les pièces perdues.
De dimanche en dimanche, on continue de polir les pièces bien gardées. D'une semaine à l'autre, on s'adresse à ceux et celles déjà sauvés.
Un enseignant arrive et il explique la parole de Dieu aux Chrétiens. Alors le polissage est répété chaque soir pendant la série de réunions. Et cependant, il n'y a pas de ministère pour les non Chrétiens, pas d'efforts pour regagner ceux qui étaient égarés.
Puis un prophète est invité. De nouveau, aucune attention n'est accordée aux inconvertis. Après cela, quelqu'un d'autre arrive, qui fera peut-être un court symposium d'enseignement sur les dons spirituels ou sur les types et ombres de l'Ancien Testament ; mais on ne fait toujours rien pour atteindre les non-chrétiens.
Puis des chanteurs viennent divertir les chrétiens. Encore du polissage. On ne recherche toujours pas la pièce perdue. On ne va pas retrouver la brebis égarée.
Christ ne peut pas atteindre les inconvertis à moins que les chrétiens aillent les retrouver. Les pécheurs ne verront son amour et sa personne qu'au travers de vrais chrétiens. Il désire ardemment sauver les perdus mais il ne peut le faire qu'au travers de ceux et celles en qui il vit.
Dieu n'a jamais appelé personne à un ministère qui n'en soit pas un de gagneur d'âmes. La nature profonde du christianisme est : Christ en vous. Il témoigne et sert au travers de nous.
Quel que soit votre talent dans l'Église, vous êtes tout d'abord un gagneur d'âmes – un témoin de Christ. Après, vous êtes écrivain, enseignant, pasteur, prophète, ou bien vous exercez tout autre don que Dieu a pu vous donner.
Vous pouvez être un gagneur d'âmes – un vrai Christ-ien, parce que Jésus l'était.