Gagneurs d'âmes (Page 18 / 28)
Le sang des inconvertis
IL Y A DES CHRÉTIENS qui ont la vision de Dieu – une vision mondiale, une vision Jean 3:16. Ils voient l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Nord et du Sud, l'Australie, les nations insulaires – le monde entier, chaque créature. Ils ont une vision trans-mondiale. Gagner des âmes n'est pas réservé uniquement aux missionnaires, prédicateurs ou évangélistes. Vous et moi, nous pouvons le faire. C'est une priorité d'un christianisme authentique, sa raison de vivre sa passion.
Première Priorité
Nous sommes des gagneur d'âmes, Parce que nous ne voulons pas sur nos mains le sang dses inconvertis.
Tôt dans mon ministère, un passage de la Bible qui m'impressionnait vraiment se trouve au troisième chapitre d'Ézéchiel. Dieu y parle explicitement de la raison pour laquelle ceux qui le connaissent doivent partager son message avec les autres afin que tout le monde puisse recevoir ses bénédictions.
Plus loin, dans un autre chapitre du même livre, Dieu répète ce message :
Puis l'idée est réitérée pour insister sur ce point:
Voici trois témoignages qui nous signalent que nous pouvons faire quelque chose pour que les inconvertis soient sauvés plutôt que perdus.
Lisons quelques-uns de ces versets en langage courant, tels qu'ils s'appliquent aux gagneurs d'âmes d'aujourd'hui :
« Je fais de toi un guetteur. Tu écouteras ma parole et tu transmettras mon avertissement. Supposons que j'aie à prévenir un méchant qu'il va vers une mort certaine ; si tu ne l'avertis pas d'avoir à changer sa mauvaise conduite afin qu'il puisse vivre, ce méchant mourra à cause de ses fautes, mais c'est toi que je tiendrai pour responsable. Par contre, si tu l'avertis et qu'il ne renonce pas à sa méchanceté et à sa mauvaise conduite, il mourra à cause de ses fautes mais toi, tu auras préservé ta vie. » Ézé.3:16-19FC
Motivation à vie
Je te redemanderai leur sang. Chaque fois que Daisy et moi avons lu ces mots, nous avons passé en revue nos priorités. Ces versets nous ont motivés dès notre adolescence. Nous ne voulions pas que leur sang nous soit redemandé.
C'est une autre raison pour laquelle nous avons toujours été des gagneurs d'âmes, en partageant l'évangile. C'est pour cela que nous avons consacré le meilleur de notre vie à un ministère d'évangélisation et constamment fait le maximum, en utilisant chaque outil disponible pour partager Christ avec les non-atteints. C'est pour cela que nous avons soutenu tant de milliers de prédicateurs nationaux qui œuvrent comme missionnaires à plein temps parmi les villages, les tribus, les peuples du monde inconverti.
Littérature en 132 langues
Voilà pourquoi nous avons publié des centaines de tonnes de littérature biblique en 132 langues et dialectes. Les films, les cassettes audio et vidéo que nous produisons en quelque 70 langues principales servent d'outils gagneurs d'âmes et sont aussi retransmis par les médias.
C'est le pourquoi de la croissance de ce ministère. Et c'est pourquoi notre fille, Dr LaDonna, et moi continuons ces croisades de masse, ces séminaires gagneurs d'âmes, et tous nos autres efforts pour atteindre le monde.
C'est la raison de chaque initiative de ce ministère, et pourquoi nous encourageons chaque chrétien et chrétienne à participer à l'évangélisation. En ayant part à de telles actions, ils deviennent des gagneurs d'âmes parmi les oubliés et ils partageront la récompense avec ceux et celles, aux première lignes, qui portent le message de l'évangile.
À nous aussi, comme à Ézéchiel, le Seigneur a donné un ordre de mission, qui consiste à avertir notre monde, comme le faisait Jean-Baptiste, de fuir la colère à venir.
L'Apôtre Paul a écrit :
Nous ne voulons pas sur nos mains le sang des inconvertis, que ce soit ici ou à l'étranger. Nous avons donc choisi d'être des gagneurs d'âmes.
Engagement à vie
Nous ne prétendons pas, à nous seuls, pouvoir gagner le monde à Christ ; mais ma fille, Dr LaDonna Osborn et moi, nous nous donnons à l'évangélisation comme si le plan de Dieu ne reposait sur sur nous.
Si nous ne pouvons pas gagner chaque personne, nous pouvons certainement en gagner quelques-unes... et nous œuvrerons comme si la récolte ne dépendait que de nous.
Une femme d'affaire bien informée, qui visitait notre siège social, demanda à nous rencontrer. Elle était curieuse et intelligente. Nous avons répondu à ses questions pénétrantes.
Puis, elle résuma son évaluation en ces mots : « Dr Osborn, vous semblez totalement absorbé par ce que vous appelez l'évangélisation mondiale. Pensez-vous que vos seules activités gagneront le monde à Christ ? »
J'ai répondu : « Non, mais notre intention est de nous engager comme si tout ce travail dépendait de nous seuls. »
Cette réponse lui plut et elle devint une de nos partenaires pour gagner les âmes.
Nous sommes des gagneurs d'âmes parce que nous avons pris au sérieux la parole de Dieu. Nous ne voulons pas le sang des inconvertis sur nos mains. C'est aussi simple que cela !
Dans le vestibule de notre siège social de Tulsa, le contour métallique des continents recouvre presque tout un grand mur de pierres rustiques. Sur cette représentation schématique de la carte du monde figure, en lettres de métal, la devise de notre vie :
Un Seul Chemin : Jésus
Une Seule Tâche : l'Évangélisation
L'attention de tous les visiteurs est ainsi concentrée sur ce principe pour qu'ils saisissent bien qu'il s'agit d'un ministère mondial. Quand Dieu a aimé, il a aimé le monde. Lorsqu'il a donné son fils, c'était pour le monde entier. Lorsque Christ est mort, c'était pour le salut de chaque personne au monde. La vision de Dieu est une vision mondiale. La nôtre aussi.
Mesurer la vision
Beaucoup de personnes ont une vision localisée. Elles voient leur communauté. Elles pensent à leur église ou dénomination, mais n'éprouvent guère d'intérêt au delà de ses limites.
D'autres ont une vision plus large, qui s'étend à leur département, leur région, leur tribu. Elles s'intéressent à l'évangélisation dans certaines zones, mais ne réfléchissent pas plus loin.
D'autres encore considèrent leur nation toute entière, et elles donneront et prieront pour l'évangélisation de leur propre pays. Mais elles restent localisées dans leur vision. On pourrait les appeler des nationalistes quant à leur perspective de l'évangélisation.
Il y'en a d'autres qui ont la vision, encore plus vaste, d'atteindre leur continent. Elles feront n'importe quel sacrifice pour l'évangélisation à l'échelle continentale. Dans un sens, elles aussi, restent localisées dans leur optique.
Saisir l'optique de Dieu
Enfin, il y a des chrétiens qui ont la vision de Dieu – une vision mondiale, une vision Jean 3:16 Ils voient l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Nord et du Sud, l'Australie, les nations insulaires. Ils voient le monde entier, chaque créature. Ils ont une vision transmondiale.
Avec les avions long-courriers, la télévision et le courrier électronique, nous vivons sur une petite planète bondée. Le monde entier est à notre porte. Alors, n'est il pas temps que les chrétiens aient une vision mondiale ?
Bien souvent, nous sommes montés dans un avion en partance d'un grand aéroport intercontinental. Après avoir pris de l'altitude, nous avons parcouru du regard l'immense paysage que nous survolions.
De ces hauteurs vertigineuses, j'ai souvent réfléchi aux gagneurs d'âmes que nous avions rencontrés dans ces pays. Avant notre arrivée, beaucoup d'entre eux n'avaient qu'une vision localisée – limitée par leur milieu culturel et religieux.
Ces ouvriers n'avaient ni regardé ni œuvré au-delà de leur ville, de leur région ou de leurs frontières nationales. Beaucoup n'avaient jamais voyagé, et ne savaient rien du monde extérieur.
Or, après notre croisade et séminaire du suivi, ils avaient saisi l'optique de Dieu quant à leur monde. Leur vision n'était plus localisée. Ils se souciaient désormais du monde entier.
Suite à nos séminaires et congrès gagneurs d'âmes, nous avons entendu dire que des africains évangélisent activement en Chine ; des sud-américains gagnent des âmes en Alaska ; des indonésiens atteignent les non croyants d'Europe ; des asiatiques annoncent la parole aux Antilles ; des philippins proclament Christ en Inde ; des coréens suscitent des églises en France ; des brésiliens portent l'évangile en Angola, et des croyants d'autres nations font connaître le Seigneur aux quatre coins du globe.
Sonder les priorités
Une autre phrase essentielle de notre devise inscrite à l'entrée de notre siège social, est :
En tout temps – En tout lieu
Dans la plupart des cas, nos croisades de masse et nos séminaires nationaux se font à l'étranger. Notre littérature est publiée dans plus de 130 langues connues et moins connues. Nos ressources financières sont surtout employées à l'étranger. La majeur partie de nos projets d'évangélisation est conçue pour les non-atteints, et la majorité de nos films, cassettes et autres outils est destinée à gagner des âmes en pays lointain, et aux médias d'autres nations.
L'évangélisation mondiale est notre priorité suprême. C'est le ministère le plus proche du cœur de Dieu. C'est la seule chose à laquelle Christ a autorisé tous les croyants à participer. Si c'est une priorité, on y investit plus qu'à tout ; on y consacre plus de temps qu'à n'importe quoi d'autre – d'avantage d'énergie, de plans, d'efforts, de pensées, d'argent, et de toute sa vie.
Faire le maximum pour partager l'évangile de Christ, est la seule façon de nous assurer que le sang des non-croyants ne nous sera pas redemandé.
Le meilleur programme missionnaire
J'avais enseigné dans une certaine église sur le sujet de donner pour les missions. Après quoi, le pasteur me prit à part pour me dire : « Dr Osborn, vous m'avez transformé aujourd'hui. Je n'avais jamais perçu les missions de l'évangile à l'étranger comme une belle occasion pour ma vie. Je n'avais jamais perçu les missions de l'évangile à l'étranger sans y aller en personne. Je n'avais jamais réalisé que je pouvais investir des fonds pour soutenir un substitut pour envoyer des messages imprimés ou enregistrés, qui témoigneraient de Christ à ma place. »
Puis il ajouta : « J'avais toujours été très fier du programme missionnaire de ma dénomination. Je considérais que c'était le meilleur de tous, et je chantais volontiers son éloge. Mais ce dont j'étais fier n'avait rien à voir avec mes efforts personnels, mais à ceux de ma dénomination. Je vantais notre organisation, nos projets missionnaires. »
« Mais, Dr Osborn, j'avoue que personnellement je n'avais investi que très peu d'argent dans nos programmes missionnaires. Si chaque membre de mon organisation avait fait comme moi, nous n'aurions aucun programme missionnaire. C'était pour moi un projet de ma dénomination, pas un engagement personnel. »
Gagner des âmes n'est pas exclusivement réservé aux missionnaires, aux prédicateurs ou aux évangélistes. C'est la mission confiée à chaque croyants. C'est à vous et moi de le faire. C'est notre priorité, notre vie, notre passion.
On a fait croire aux chrétiens que seuls des professionnels du clergé peuvent faire fonction de ministres de l'évangile. Mais, en fait, Christ demeure dans chaque croyant ; donc chacun est son témoin. Qui est son porte-parole ? Christ veut s'exprimer au travers de chaque croyant et croyante qui peut parler ou marcher. Les chrétiens sont ses témoins. Des millions de gens qui n'écouteraient pas un membre du clergé, écouteront le témoignage personnel sincère des croyants et de croyantes qui sont prêts à partager ce que Jésus a fait pour eux.
L'outil portatif
En pleurant, un vieux monsieur me saisit par la main. Me montrant son magnétophone en mauvais état, il me dit : « Dr Osborn, vous êtes mon prédicateur. Je vous transporte partout avec moi, sur cassettes, de maison en maison, dans les hôpitaux, les prisons, les maisons, dans les hôpitaux, les prisons, les maisons de convalescence. Je mets une cassette dans ce vieil appareil et vous prêchez à ma place. Puis, je prie pour les auditeurs et ils sont sauvés et guéris. Oh, comme je suis heureux d'être un gagneur d'âmes. C'est merveilleux ! À l'automne de ma vie, le Seigneur me permet de gagner des âmes. »
Une vision est née
Dès notre jeunesse, nous avons songé aux moyens de témoigner pour Christ. Ces rêves sont devenus des visions. Ces visions nous ont inspirés à la prière. La foi a ajouté l'action à ces prières et bientôt ces rêves sont devenus des réalités vivantes eet palpitantes.
Il y a des années, nous avons assisté à une convention missionnaire sous les auspices du Dr Oswald J. Smith, à Toronto, au Canada. Cela faisait quelque temps que nous rêvions de trouver le moyen d'envoyer des nationaux porter le bonne nouvelle de Christ dans le lointains pays au-delà de chez nous.
Si les gens avaient pu lire dans nos pensées ce jour-là, ils se seraient moqués de ces jeunes visionnaires présomptueux.
D'autres ministres de Dieu écoutaient cet homme grand et distingué avec ses cheveux blancs. Ce porte-parole des missions parlait des occasions d'évangéliser le monde. Les auditeurs étaient impressionnés. Ils prirent note des statistiques, mais sans rien faire en conséquence.
Toutefois, cet homme imposant était en train d'allumer dans les âmes de Daisy et T.L. Osborn, un feu inextinguible. Un nouvelle vision se dessinait. Bientôt naquit le programme Évangélisation par les Nationaux, qui marqua un jour nouveau dans l'évangélisation du globe.
Meneurs bien motivés
Pendant plus d'un demi-siècle après que ce congrès ait fait naître cette vision dans nos jeunes cœurs, aucun leader chrétien outre-mer n'a pu soupirer : « Si seulement nous en avions les moyens, nous irions atteindre les tribus et villages non évangélisés. »
Nous avons offert à des responsables d'églises du monde entier d'envoyer un soutien mensuel pour chaque prédicateur national, homme ou femme, qu'ils auraient formé et envoyé comme missionnaire à plein temps parmi les non-atteints.
Au moyen de ce programme qui a transformé le monde, plus de 30'000 prédicateurs nationaux, hommes et femmes, ont pu œuvrer comme missionnaires à pleins temps dans des régions auparavant non atteintes. Plus de 135'000 villes, tribus, secteurs et villages ont déjà reçu l'évangile grâce à ces messagers nationaux que nous avons parrainés chez les non-atteints.
Missionnaires nouveau style
Depuis des générations, les dénominations et églises d'Europe et d'Amérique du Nord envoient l'évangile aux pays émergents.
Dans presque toutes les croisades nationales que nous avons effectuées dans 80 pays, nos efforts d'évangélisation se sont toujours terminés par un séminaire d'une semaine durant lequel nous avons enseigné plusieurs heures par jour.
Ces périodes d'enseignement intensif ont influencé des pays tout entiers, car nous avons insisté sur le fait que chaque chrétien, homme ou femme, de n'importe quelle tribu, couleur ou race, est appelé et choisi par Christ pour être son témoin.
Une autre vérité que nous avons mise en lumière dans chaque pays est le fait que tous les croyants, de toutes nationalités, ont été chargés par notre Seigneur d'aller dans le monde entier et de prêcher l'évangile à toute la céation.
Diversité dans les missions
Durant les premières années de notre ministère mondial, le terme missionnaire n'était appliqué qu'aux occidentaux. Des croyants consacrés du tiers monde n'avaient jamais compris qu'ils pouvaient, eux aussi, être des missionnaires. Cela nous semblait injuste et contraire à la Bible.
Partout où nous avons porté l'Évangile, nous avons souligné que les fils et filles du pays peuvent être les meilleures missionnaires de tous, ayant comme avantages leur connaissance de la langue et leur familiarité avec le mode de vie et la culture locale.
À la suite de notre croisade nationale au Chili, nous avons partagé avec les prédicateurs du pays la vision de l'évangélisation mondiale et l'ordre de mission de Christ, qui est d'atteindre toute la création. Personne ne leur avait encore suggéré d'atteindre les non-atteints d'autres pays. Ils ont aussitôt relevé le défi et sont passés à l'action.
Suite à cette période d'enseignement intensif, trente pasteurs chiliens, qui étaient à la tête d'églises importantes, ont pris des mesures pour confier leurs charges pastorales à leurs adjoints, afin de se consacrer comme missionnaires vers la Bolivie et le Pérou, ainsi que vers la forêt équatoriale, du bassin de l'Amazone au Brésil.
Des années plus tard, un pasteur chilien nous a même écrit d'une région proche du Pôle Nord. Après nos séminaires d'évangélisation au Chili, il était parti œuvrer comme missionnaire parmi les esquimaux.
Le christianisme n'a plus son quartier général en Europe ou en Amérique du Nord, mais il s'est nationalisé autour du globe. Et déjà aujourd'hui, plus de la moitié des missionnaires qui vont par tout le monde, viennent de pays autrefois considérés comme champs de mission, et cette proportion va en augmentant.
De tout pays à tout pays
Une revue chrétienne connue a récemment publié le rapport d'une coalition de groupes missionnaires. Selon elle, la majorité des missionnaires protestants sur terre provient actuellement de pays émergents. Il en vient 6'000 du sous-continent indien, 11'000 du reste de l'Asie, 8'000 d'Amérique Latine et 15'000 d'Afrique. Et ces authentiques missionnaires venus de pays récemment appelés champs de mission, répandent l'évangile de Christ dans le monde entier.
Depuis peu, des indiens Mestizo du bassin de l'Amazone ont remonté ce fleuve et établi plus de deux cents nouvelles églises.
Des missionnaires coréens proclament Christ et établissent des églises et des écoles bibliques dans plus de 70 pays et l'église de Corée projette d'en envoyer sous peu dans chaque nation du monde.
Les Sud-Américains font des percées significatives dans les nations arabes. Leurs valeurs culturelles y facilitent des contacts plus rapides et une meilleures communication.
Un Péruvien, enseignant dans un séminaire théologique de son pays, parle du mouvement global florissant de missionnaires laïques, qui émigrent des pays du sud. Ils vont exercer leurs professions, ou fonder des entreprises à l'étranger, et s'y implanter pour financer leur objectif de communiquer l'évangile aux habitants. Ce professeur rapporte que, chaque année, 5'000 croyants émigrent du Pérou. Leur foi et leur zèle les motivent à partager la bonne nouvelle de Christ.
Force spirituelle puissante
Dans uen revue chrétienne un reporter écrit : « Plutôt qu'un clone de l'église du premier siècle celle du tiers monde est son alter ego. L'église des pays industrialisés regroupe des gens aisés, d'âge médian et de vues modérées. Par contraste, l'église dans les pays du tiers monde est matériellement pauvre, mais sans préjugés et spirituellement vivante. Cela produit une force spirituelle bien plus sensible à la misère, à l'oppression, à la faim, et que les traditions culturelles rendent plus susceptibles au surnaturel. »
Un leader argentin parle d'une « force spirituelle puissante » qui s'élève d'un « tiers-monde économiquement et politiquement faible. » Les spécialistes parlent d'un « renouveau du christianisme, basé dans et émanant des continents sud, » avec des enseignements et des méthodes qui s'identifient mieux à ces sociétés.
Nouvelle économie des missions
Les missionnaires des nations émergentes sont envoyés avec peu ou pas d'argent, et peu de matériel. Des associations religieuses surafricaines disent qu'elles peuvent soutenir une équipe d'ouvriers pour l'équivalent de cinquante dollars américains, vêtements compris. Une agence missionnaire estime que les églises de ces pays sponsorisent plusieurs missionnaires à plein temps à l'étranger avec ce qu'il faudrait pour soutenir une seule famille missionnaire occidentalisée.
Une organisation sud-américaine qui a plus de 500 prédicateurs et ouvriers travaillant comme missionnaires à l'étranger, leur demande de ne vivre que du soutien qu'ils reçoivent sur place. Ils jugent que cette politique suscite un plus sérieux engagement de leurs ouvriers et leur permet de mieux s'identifier au problèmes des gens parmi lesquels ils œuvrent.
Le coût élevé des missions à l'occidentale, ajouté aux attitudes nationalistes, a largement freiné l'apport de missionnaires blancs. Des spécialistes en ce domaine soulignent que cela n'est pas entièrement négatif. L'un d'eux estime que la meilleure façon d'atteindre les habitants des pays émergents est de s'assurer que l'évangile leur soit communiqué par des gens issus de leur propre ethnie ou d'autres peuples désavantagés. Cela coupe court à l'argument nationaliste que « le christianisme n'est qu'une religion de blancs. » Cela se produit dans bien des pays, à mesure que des responsables chrétiens redécouvrent les priorités des premiers chrétiens et la valeur que Dieu accorde à chaque personne, sans distinction de race ou de sexe.
Missions nationales en marche
La première fois que Daisy et moi sommes allés au Nigeria, notre croisade était présidée par un jeune pasteur qui venait de quitter son emploi de vendeur dans une boutique de chaussures. Il assista à chaque session du grand séminaire d'enseignement qui suivaient notre croisade de masse. Nous avions affrété tout un gros avion d'outils gagneurs d'âmes et de littératures d'évangélisation, pour les distribuer dans les pays à la fin de notre séminaire.
Ce jeune pasteur et son épouse prirent conscience de l'estime de Dieu pour leur vie. Leur ministère devint un dynamique exemple pour tout leur pays, et Dieu en multiplia les fruits. Depuis, ils ont bâti une cathédrale de plus de 22'000 places et suscité une centaine d'autres églises dans la ville de leur siège social.
Et plus, l'influence de leur apostolat a résulté en l'établissement de plus de quatre mille nouvelles églises dans tout le Nigeria. Sur le plan national, ils comptent déjà plus de deux millions de membres, sans compter les centaines d'églises et d'écoles bibliques qu'ils ont contribué à susciter dans d'autres pays d'Afrique.
Le Nigeria est entouré de pays francophones. Puisque nous parlons français, nous leur avons suggéré de l'apprendre et de l'enseigner dans leur école biblique internationale. Ils ont déjà diplômé des centaines de jeunes francophone du Zaïre du Congo, de Centre-Afrique, du Cameroun, du Tchad, du Niger, du Burkina-Faso, du Togo, de Côte d'Ivoire, et d'autres pays francophones. Ces diplômés sont depuis retournés dans leur pays comme missionnaires, et y suscitent des centaines de nouvelles églises.
Thaïlande : avant et après
À notre premier voyage en Thaïlande, tout le pays ne comptait qu'une douzaine de chrétiens remplis de l'Esprit, dont la plupart étaient des missionnaires scandinaves. Aujourd'hui, le pays compte des centaines d'églises stables et des thaïlandais d'origine ont été ordonnés missionnaires et servent non seulement dans leur patrie, mais aussi dans beaucoup d'autres pays.
Le directeur actuel de la plus grande organisation pentecôtiste en Thaïlande n'avait que 14 ans lors de notre croisade d'évangélisation publique en plein air, la première dans l'histoire de Bangkok. Notre hôte lui avait permis d'apporter sa paillasse pour dormir sous notre chambre, car ce jeune villageois croyait qu'une partie de la puissance de Dieu viendrait ainsi sur lui. Quelques années plus tard, il nous servit d'interprète. Puis, il devint le directeur de l'association pentecôtiste qui connut la croissance la plus rapide dans cette nation bouddhiste.
Afrique – Amérique latine
À notre première croisade en Afrique de l'est, un couple isolé de missionnaires blancs nous a demandé d'aider les prédicateurs nationaux, pour qu'ils puissent se consacrer à des tribus, des villages et des régions où l'évangile n'avait pas pénétré.
Notre croisade historique et le séminaire de suivi ont touché des jeunes de tout le Kenya. Récemment, ces missionnaires nous ont dit que près de 4'000 nouvelles églises ont été établies grâce à notre Programme d'Appui aux Missionnaires Nationaux. Aujourd'hui, ces kényans servent comme missionnaires dans beaucoup d'autres pays, en Afrique et ailleurs.
Aux Antilles et en Amérique latine, par exemple, des dizaines de milliers de jeunes qui avaient, des années plus tôt, assisté à l'une de nos croisades africaines et au séminaire d'enseignement qui faisait suite, sont aujourd'hui pasteurs, évangélistes, fondateurs d'écoles bibliques et leaders chrétiens.
Les femmes dans l'oeuvre de Dieu
Aujourd'hui, les femmes de maints pays du globe établissent des églises et des écoles bibliques. Pasteurs, missionnaires, évangélistes ou responsables, elles ont été inspirées par l'enseignement dynamique et le ministère de croisade de mon épouse, Dr Daisy, et de notre fille, Dr LaDonna Osborn. Leur exemple démontre l'identité, la dignité, la destinée et l'égalité des femmes dans le plan rédempteur de Dieu. Les cinq livres stimulants de Daisy et les cours révélateurs de LaDonna sur la rédemption sont enseignés dans le monde entier, et motivent des milliers de femmes à s'engager dans un ministère à plein temps. (Ces livres et ces cours sont disponibles sur demande.) Owiti, pour officier à la première cérémonie d'ordination de femmes jamais effectuée dans cette nation. Tant de milliers de kényans y assistaient que l'événement s'est déroulé dans un stade public.
Plus de cent femmes qualifiées et déjà actives dans le ministère reçurent l'ordination ce jour-là. Leur brevet officiel de membres du clergé reconnaissait officiellement, pour la première fois, le travail qu'elles effectuaient avec succès depuis des années.
Certaines de ces vaillantes ouvrières pour Christ avaient fondé des écoles bibliques, établi une ou plusieurs églises, et d'autres avaient de fructueux ministères gagneurs d'âmes. Mais aucune n'était officiellement reconnue par l'église d'Afrique, ni par le gouvernement. Leur ordination publique était un grand pas en avant pour l'église et pour leur patrie.
Une villageoise de plus de 70 ans fut tellement inspirée par ce qu'elle avait appris et vu lors du Congrès de Daisy qu'elle résolut de consacrer le reste de sa vie à gagner des âmes à plein temps.
Munie d'une Bible et d'une vieille bicyclette, en moins de deux ans, elle a suscité sept nouvelles églises dans sept villages. Elle est pasteur de toutes ces églises, auxquelles elle consacre, à tour de rôle, un jour par semaine. Elle dit : « Que Dieu ajoute des jours à la semaine ! Et je rajouterai des églises à Son royaume. »
En Inde, plus de 6'000 femmes ont écouté Daisy au Congrès National de Femmes. Elles venaient de diverses parties du pays et de toutes les couches de la société : employées du gouvernement, universitaires, médecins, femmes d'affaires, villageoises et citadines. On n'avait jamais rien vu de pareil en Inde. Aujourd'hui, des centaines d'entre-elles sont actives dans le ministère de l'évangile.
Gitans et tziganes vers les nations
Lorsque nous sommes arrivés en France, nous avons apporté le message de l'évangile aux grands rassemblements annuels des gitans et des tziganes. Des milliers de gens ont assisté aux croisades le soir et aux sessions d'enseignement dans la journée. Nous avons fourni des tonnes de livres et de traités, des centaines de magnétophones et des milliers de nos messages de croisades enregistrés en français.
Par notre Programme d'Appui aux Missionnaires Nationaux, nous avons soutenu un grand nombre de ces prédicateurs gitans et tziganes, dans le cadre de leur association, comme missionnaires à pleins temps dans des régions où l'évangile n'était pas établi. Ils ont commencé d'évangéliser et de bâtir des églises un peu partout en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce et même dans certaines régions d'Allemagne et d'Autriche. Aujourd'hui leur association a répandu l'évangile dans toute l'Europe, dans des milliers d'agglomérations, et à travers l'Inde, l'Amérique du Sud, l'Europe de l'Est et dans d'autres régions regroupant des gitans ou des tziganes.
Nous pourrions rapporter des triomphes de ce genre dans beaucoup d'autres lieux : Taïwan, Philippines, Pays-Bas, Allemagne, Indonésie, Papouasie-Nouvelle Guinée, Inde et nombre de pays d'Afrique, entre autres. La nouvelle armée missionnaire est vivante, dynamique et à l'échelle du globe. Et elle avance de pied ferme, accomplissant le commandement de Jésus-Christ de pêcher l'évangile à toute la création. Voilà les nouveaux missionnaires du monde en action aujourd'hui.
Critiquer ou évangéliser
Le point initial pour gagner des âmes est de croire suffisamment le message de Christ pour vouloir le partager avec d'autres. C'est ce qui motive quelqu'un à penser et à rêver à des moyens de communiquer l'évangile et de gagner des âmes.
Il existe d'innombrables idées pour témoigner de Christ, et n'importe qui peut les mettre en œuvre. Tout penseur est créateur. Tous ceux qui accomplissent quelque chose dans la vie sont d'abord des rêveurs, des penseurs, des planificateurs, puis de gens qui agissent. Et la personne d'action est habituellement critiquée.
Ceux qui réussissent dans la vie, apprennent tôt ou tard, que la critique n'est souvent qu'une admiration maladroitement exprimée. On critique habituellement la personne qui devance les autres. En demeurant dans la médiocrité, on n'attire généralement pas d'attention et encore moins d'opposition.
Priorité pour le succès
Si nos buts sont élevés et atteints, les critiques peuvent nous ridiculiser extérieurement ; mais en même temps, ils seront mis au défi de devenir eux-mêmes plus forts et plus hardis.
La critique est une denrée bon marché, toujours abondante, qui ne mérite certe pas une réaction de notre part. La personne demandée est celle qui sait trouver des solutions. N'importe qui peut s'appesantir sur des problèmes, en discuter, les classifier et les analyser ; mais seuls les penseurs les créateurs, les hommes ou les femmes d'action, créent des solutions.
Problèmes ou solutions
Un des meilleures conseils que nous ayons lus se trouvait dans le Reader's Digest : « Ne combattez pas le problème ; passez à la solution ! »
Nous n'avons pas passé notre temps à tenir des conférences pour expliquer comment réussir dans l'évangélisation. Nous avons appliqué la solution : propager l'évangile. Nous n'avons pas parlé du besoin de littérature chrétienne : nous l'avons fournie.
Nous n'avons pas passé notre temps à analyser le problème d'atteindre les non-atteints : Nous avons soutenu une armée de messagers chrétiens et fourni des tonnes d'outils gagneurs d'âmes pour multiplier les moyens d'action de dizaines de milliers de messagers de l'évangile autour du globe.
Les ennemis de l'évangile ont les yeux sur les multitudes, mais nous aussi, et nous agissons, nous faisons quelque chose qui marche !
Voilà notre politique : de l'action. Pas des conventions. Pas des théories, pas de propositions, mais de l'action. Pas de problèmes, mais des solutions ; pas de questions, mais des réponses.
Cela ne coûte rien de s'asseoir en groupe et de discuter à fond les problèmes de l'évangélisation. Mais les sélectionneurs risquent de payer cher pour communiquer la bonne nouvelle à l'humanité. Les solutions exigent de l'argent. Elles coûtent des vies. Elles demandent de la consécration.
Les millions de non-atteints du globe présentent un problème. Le programme Évangélisation par les Nationaux est une solution efficace. Alors, nous continuons sur nos lancées.
Techniques rentables
Nos docu-miracles sont une solution. Des millions de gens ont été atteints par ce moyen, ainsi que par nos messages enregistrés sur cassettes audio et vidéo, nos bus cinévangile et nos tonnes de littérature constamment produites et expédiées à l'étranger pour y être distribuées gratuitement. Notre choix est de fournir des solutions, et non d'analyser les problèmes.
En Afrique, un pasteur nous a montré une société qui avait un parc automobile de quinze superbes véhicules 4x4 équipés pour passer des films. Ils ne cessaient de sillonner les villages, rassemblaient de grande foules et leur faisaient du cinéma pour promouvoir leurs produits – alcools, cigarettes, etc..., qu'ils vendaient ensuite aux habitants. Certains missionnaires avaient toujours pensé que ces villages étaient trop pauvres pour soutenir une église locale. Cependant, cette société commerciale n'avait aucune difficulté à y réaliser d'attrayants bénéfices.
Des leaders religieux du pays se lamentaient : « Quelle tragédie de voir que cette publicité éhontée réussit à vendre aux habitants des produits si nocifs. Il faut stopper ces démarcheurs ! » Obsédés par le problème, ils ne faisaient rien pour le résoudre.
Daisy et moi avons décidé entre nous : « Pas la peine de discuter ce problème avec ces responsables. Trouvons-y une solution. »
Une autre vision était née
Alors naquit notre Programme d'Évangélisation Mobile à l'échelle du monde. Puisque des sociétés commerciales pouvaient s'enrichir en vendant leurs produits dans les villages, les bienfaits de l'évangile pouvaient tout aussi bien y être promulgués. Nous avons commencé a fournir des véhicule 4x4 – des unités d'évangélisation mobiles, complètement équipées pour aller gagner des âmes parmi les non atteints.
Nous avons équipé chaque véhicule d'un projecteur avec son support, d'un grand écran en caoutchouc, d'un bloc électrogène, d'un million de nos dynamiques traités et d'un jeu de nos docus-miracles dans les langues de la région.
Depuis, nous avons expédié outre-mer plus de cent grosses unités mobiles 4x4, équipées de chaque outil que nous produisons dans la langue du pays.
Le monde du commerce le fait depuis longtemps. Maintenant, nous le faisons aussi. L'important, c'est qu'au lieu de blâmer la propagation du mal, nous travaillons à propager l'évangile.
Quelle opinion compte le plus ?
Un président américain à l'esprit pratique a dit : Ce qui compte n'est pas le critique, celui qui signale comment les forts ont trébuché, ou en quoi la personne d'action aurait pu faire mieux.
Le mérite revient à celui qui est dans l'arène, en action, dont le visage est couvert de poussière, de sueur et de sang, qui tombe et échoue à maintes reprises, mais qui se dépense pour une cause valable ; qui, s'il échoue en osant noblement, mais qui aura goûté le triomphe d'avoir accompli de grands exploits.
Non, la critique, et les personnes ineptes qui répandent, ne manquent pas. Mais les solutions et les rares personnes qui les produisent et les mettent en pratique ont une grande valeur et sont peu communes. Les critique vont et viennent, s'élèvent et retombent mais les trouveurs de solutions sont les piliers de notre société. Il ne suffit pas de se lamenter de la décadence et de l'immoralité de cette génération. Vous et moi, nous avons la solution. Nous sommes témoins de Christ. Nous sommes des gagneurs d'âmes.
Vous pouvez vous munir d'un stock de bonne littérature chrétienne, et communiquer cette bonne semence pour aider les autres chaque fois que l'occasion s'en présente.
Procurez-vous de bonnes cassettes ou CD chrétiens, avec un appareil pour les passer. Allez là où sont les gens. Soyez un représentant, une représentante de Christ.
Semence de croissance
Après avoir découvert la joie de gagner des âmes près de chez vous, vous voudrez peut-être fournir des outils gagneurs d'âmes à l'étranger. Vous pouvez envoyer des messages enregistrés ou des docus-miracles en d'autres langues aux ouvriers chrétiens du pays, qui les utiliseront pour Christ dans les villages et partout où se trouvent les non-atteints. Ainsi, vous aurez part à l'évangélisation à l'étranger et vous partagerez la récompense pour les âmes gagnées, comme si vous y étiez allé en personne.
Vous pouvez envoyer de la littérature à distribuer dans les villages oubliés. N'attendez pas que des organisations chrétiennes d'Europe ou d'Amérique le fasse. Vous êtes un témoin de Christ et vous pouvez le faire.
Les messages enregistrés, les livres et les traités sont toujours efficaces. Ils ne se fatiguent jamais et ne changent jamais de message ; ils ne discutent pas, ne tombent pas dans le compromis ou l'immoralité. Ils communiquent le même message au mendiant et au prince, et le répètent patiemment aussi souvent que quelqu'un veut l'écouter. Ils comptent parmi les meilleurs messagers bibliques au monde. Et ils partiront évangéliser en votre lieu et place.
Il ne suffit pas d'y penser, d'en parler et de prier. Le succès vient quand l'action s'ajoute aux convictions.
MALGRÉ TOUTE VOTRE consécration à cette priorité, si les inconvertis ne se détournent pas leur péché, de leur mauvaise voie, ils mourront dans leur iniquité. Mais vous, vous sauverez votre âme.
Voilà la sixième raison pour laquelle nous sommes des gagneurs d'âmes : Nous ne voulons pas sur nos mains le sang des inconvertis.