Gagneurs d'âmes (Page 17 / 28)

Un e-book de T.L Osborn

Notre expérience personnelle

Notre Siècle

Nous sommes des gagneurs d'âmes, en raison de notre expérience personnelle. Nous avons conduit de grandes croisades de masse pendant plus d'un demi-siècle et dans quelque 80 pays. La réponse a toujours été la même.

Nos plus récentes croisades ressemblent toujours à celles que nous avions réalisées au début de notre ministère dans les années quarante et cinquante : même stratégie, mêmes messages, même soif, même multitudes, mêmes miracles et mêmes résultats.

Bien que le monde et ses habitants changent constamment, l'évangile reste toujours le même dans chaque génération, lorsqu'il est proclamé dans la puissance du Saint-Esprit.

Dans le monde entier, nous avons observé que les peuples de toute race, de toute religion, de toute croyance veulent savoir que Dieu est réel, que Jésus-Christ est vivant et que la Bible est vraie aujourd'hui. Bien qu'ils aient leurs propres formes de culte, de superstitions et de religion, leurs esprits ne sont pas satisfaits sans Christ. Ils cherchent la vérité, mais ils sont incapables de trouver la paix qu'ils désirent si ardemment. Ils prient de diverses façons, mais n'expérimentent pas sa réalité.

Cependant, dès qu'ils ont l'occasion d'entendre l'évangile en termes simples et avec une démonstration d'Esprit et de puissance 

4 et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance,
 nous avons vu autour du globe qu'ils se précipitent avidement pour recevoir Christ.

D'une nation à l'autre, nous avons proclamé Christ et son amour. Nous ne pêchons pas contre des superstitions ou des déités. Nous élevons Jésus-Christ et sa puissance d'amour, et lorsque les gens apprennent à le connaître et à le recevoir dans leur vie, ils l'acceptent, commencent à le suivre, et cessent de se fier aux amulettes et à la magie.

Parfois, il nous est arrivé de transporter hors du lieu de la croisade des sacs remplis de gris-gris dont les gens s'étaient débarrassés, en nous demandant de les détruire, comme Paul l'avait fait.

18 Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait. 19 Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent.
 Une fois que les gens acceptent Christ, ils ne ressentent plus le besoin de fétiches ou d'idoles pour se protéger des mauvais esprits, car JésusChrist leur suffit.

Notre dilemme face aux religions orientales

Lorsque Daisy et moi sommes allés en Inde, nous n'avions qu'une vingtaine d'années. Nous ne comprenions pas l'élément miraculeux du ministère chrétien. Jésus a dit :

15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
 et cela nous l'avons fait. Mais Il a continué : Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Cette déclaration était au-delà de notre entendement, car nous n'avions pas encore vu que la foi pour les miracles consiste simplement à croire, à enseigner et à mettre en action les promesses de Dieu.

La confirmation surnaturelle de notre prédication n'était pas évidente. Nous conduisions bien quelques âmes à Christ, mais nous étions déçus par le peu de résultats.

Lorsque nous prêchions ou enseignions Jésus-Christ, les hindous avaient la gentillesse de l'accepter, en théorie, comme un autre bon Dieu qu'ils pouvaient adorer avec tous ceux qu'ils vénéraient déjà, mais cela ne produisait aucun changement dans leur vie.

De leur côté, les musulmans raisonnaient ainsi : « Comment pouvez-vous être certain que Jésus-Christ est le fils de Dieu ou que Dieu l'a ressuscité des morts ? » Ils croyaient qu'Il était un homme de bien, même une sorte de prophète qui faisait des merveilles, mais non le Sauveur du monde, ni certainement ressuscité d'entre les morts. Ils soutenaient que le Coran était la parole de Dieu, et Mahomet son prophète.

Nous leur affirmions que la Bible était la parole de Dieu, et JésusChrist le fils de Dieu.

« Prouvez-le, alors ! » Insistaient-ils.

« C'est quoi, ce livre ? » demandaient-ils.

« C'est la Bible, la parole de Dieu. »

« Oh non ! » répliquaient-ils, « La parole de Dieu la voici ! » Et ils nous montaient leur livre saint.

« Qu'est-ce que c'est ? » demandai-je.

« C'est le Coran, la sainte parole que Dieu nous a donnée par son prophète Mahomet ! » répondaient-ils.

« Non ! » répliquai-je. « Ce livre n'est pas la parole de Dieu. Voici la parole de Dieu ! » en leur montrant la Bible.

Qui avait raison ? Quel était le livre saint qui contenait le message de Dieu ? La bible ou le Coran ? C'étaient tous les deux de beaux livres, recouverts de cuir noir, avec une inscription gravée dessus. 

Prédication sans preuve

Sans miracles, ils nous étaient impossibles de leur prouver que la Bible était la parole de Dieu. Nous ne nous sentions pas de taille à communiquer l'évangile aux musulmans pratiquants, religion si profondément enracinées dans ces pays.

Face à ce dilemme, nous avons pris une des décisions les plus sages de notre vie : nous sommes retournés dans notre pays, malheureux, découragés, le cœur brisé.

Mais nous avions vu les fascinantes multitudes de l'Inde et nous n'avons cessé de chercher à résoudre le problème de les gagner pour Christ, jusqu'à ce que Dieu, nous ait inspiré une solution efficace.

Nous avons jeûné et prié. Nous ne parvenions pas à oublier ces innombrables multitudes de l'Inde. Elles avaient besoin de Christ. Nous désirions les gagner. Mais comment faire ?

Puis nous avons entendu une femme pasteur renommée, l'Évangéliste Hattie Hammond, lors d'un grand camp meeting des Assemblées de Dieu à Brooks, en Oregon. Son message s'intitulait : « Si jamais vous voyez Jésus, vous ne serez plus jamais pareil. »

Daisy et moi l'avons écoutée, très émotionnés. Sur le chemin de retour à McMinnville, où nous étions les pasteurs d'une église. Nous ne cessions d'essuyer nos larmes pour voir la route.

Jésus nous apparaît

Le lendemain matin, à six heures, Jésus-Christ est venu dans notre chambre. En le regardant, j'étais comme paralysé, incapable de bouger. Mes yeux ruisselaient de larmes, sans que j'aie conscience de pleurer.

Je ne sais pas combien de temps Il m'a fixé de son regard pénétrant avant de disparaître, ni combien de temps il m'a fallu pour pouvoir m'étendre à même le sol, face contre terre, où je suis resté jusqu'à l'après-midi.

Lorsque je suis sorti de notre chambre ce jour-là vers quatorze heures, j'étais un homme nouveau. J'avais vu Jésus. Il n'était pas simplement une religion. Il était réel et vivant. Il est devenu le Seigneur de ma vie comme jamais auparavant.

Mon attitude dans la vie et dans le ministère fut radicalement transformée. Les responsables religieux cessaient désormais de jouer le rôle dominant dans ma vie. Toute ambition d'arriver au sommet dans notre dénomination s'était envolée. Dès lors, ma seule passion serait de plaire à Jésus et de faire Sa volonté.

Après cette expérience, un homme de Dieu vint prêcher dans notre ville. Il priait pour les malades. Nous avons vu des centaines de conversions et de guérisons miraculeuses instantanées. Assis dans cette salle, nous regardions le Christ vivant agir au travers de ce prédicateur. Dix mille voix tourbillonnaient autour de moi, disant : « Tu peux le faire. Jésus l'a fait. Pierre et Paul l'ont fait. Cela prouve que la Bible est pour aujourd'hui. C'est la méthode biblique. Tu peux le faire. » 

La Jamaïque, Porto Rico, Haïti, Cuba

NOUS SOMMES RETROUNÉS vers les multitudes du monde. Nous avons commencé par la Jamaïque. En treize semaines, près de dix mille âmes acceptèrent Christ. Quatre-vingt-dix personnes totalement aveugles recouvrèrent la vue. Plus de cents sourds-muets furent guéris. Des centaines d'autres miracles eurent lieu alors que le Seigneur travaillait avec nous, confirmant sa parole par les miracles qui l'accompagnaient.

20 Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.

Puis, nous sommes allés à Porto Rico. Les croisades étaient encore plus immenses et la foule venait de partout. Notre message était simple. Les gens voulaient du réel. Ils crurent et se précipitèrent pour l'accepter parce qu'ils voyaient les miracles qu'Il opérait sur les malades.

2 Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades.

Ensuite, nous sommes partis vers Haïti où les mêmes résultats se répétèrent. Aucune salle n'aurait pu contenir la multitude qui se pressait jusqu'à bloquer les routes, alors que nous rendions témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grande grâce reposait sur nous.

33 Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous.

Puis nous sommes allés à Cuba. Dès lors, on voyait qu'il ne s'agissait pas seulement d'un réveil spirituel et spontané dans un ou deux pays, mais que l'évangile produit les mêmes résultats partout. 

Les Antilles – un vrai défi

La nouvelle de ces historiques croisades de masse aux Antilles fit le tour du monde.

Mais la tradition est tenace dans l'église. Des ministres de Dieu, bien intentionnés, commencèrent à nous consoler et à nous préparer à l'échec inévitable, en nous disant de ne pas compter sur de telles choses partout.

Certains nous disaient que Dieu pouvait révéler sa puissance dans un lieu pour une raison particulière, mais qu'il ne fallait pas nous attendre à de tels résultats dans les autres pays où nous irions apporter l'évangile.

Toujours selon leurs dires, nous devions nous attendre aux échecs aussi bien qu'aux succès. Dieu nous garderait ainsi de tout orgueil spirituel qui pourrait nous rendre inaptes à son service.

Tous ces conseils sentaient la tradition et nous semblaient bien défaitistes. Nous avons continué de croire que le Seigneur confirmerait l'évangile partout où nous le proclamerions. Nous étions convaincus que le grand commandement de Jésus était pour chaque nation, chaque créature. Il avait promis de le confirmer jusqu'aux extrémités du monde. Sans faire mention d'aucune exception.

Nous étions persuadés que les hommes et les femmes de tout pays seraient prêts à croire l'évangile si seulement ils avaient l'occasion de le voir confirmé par des signes, des prodiges et des miracles.

Nous n'étions pas préparés aux échecs et nous ne le sommes toujours pas. Nous croyons au succès. Christ n'échoue jamais ! Sa parole n'échoue jamais ! L'Évangile n'échoue jamais !

À notre arrivée à Cuba, pasteurs et responsables nous conseillèrent sagesse et patience. Ils nous avertirent de ne pas compter sur de grandes foules à Cuba, simplement à cause des résultats vus à la Jamaïque, à Porto Rico et en Haïti.

Ils raisonnaient : « La Jamaïque était déjà de tradition chrétienne et, bien sûr, Porto Rico subit l'influence des États-Unis voisins, tant et si bien que l'opposition religieuse n'y est pas très forte. Et, en Haïti, les traditions culturelles et folkloriques ont toujours accordé beaucoup de place et d'importance au surnaturel. »

« Mais ici, à Cuba, les gens sont vraiment dévoués à leur religion traditionnelle. Ce ne sera peut-être pas la même chose, » nous disaient-ils.

En dépit de tout ce négativisme, il arriva exactement la même chose à Cuba que dans les nations précédentes. Malgré un défilé d'une centaine de responsables religieux dans les rues pour dissuader le public d'assister à nos croisades, cela ne fit qu'aviver la curiosité des gens. Ils y vinrent en masse et des dizaines de milliers d'entre eux se tournèrent vers le Seigneur. 

Victoire en Amérique latine 

Le pays suivant fut le Venezuela. Je me rappelle encore le conseil que nous avions reçu dès notre arrivée : « Oh, vous savez, T.L. et Daisy, c'est différent ici. À Cuba et Porto Rico, l'opposition religieuse est très modérée, parce que ces nations sont influencées par les États-Unis. Mais ici, vous êtes en Amérique du Sud. Vous pourriez être injuriés, arrêtés, ou même lapidés. »

Mais prêcher l'évangile dans ce beau pays du Venezuela fut pareil que dans la charmante Jamaïque, le dynamique Porto Rico, l'enthousiaste Haïti et l'éblouissante île de Cuba. Des multitudes crurent en Christ et le reçurent dans leurs cœurs. Des milliers de gens furent miraculeusement guéris. Les choses n'étaient pas différentes en Amérique du Sud.

Du Venezuela, nous sommes allés à Asunción, au Paraguay, où des milliers de gens s'entassèrent dans le grand terrain de football le premier soir. Les résultats auraient été comme dans les autres pays, mais les autorités interdirent la continuation de la croisade. Nous sommes donc allés à Santiago du Chili, où, quatre semaines durant, nous avons proclamé l'évangile à des multitudes dans l'immense stade municipal. Le moment marquant vint à la fin de la croisade, lorsque le défilé quasi interminable des gens qui avaient été guéris mit plus d'une heure à passer un point déterminé. 

Jubilation au Japon 

Puis vinrent les croisades au Japon. À l'annonce de notre intention d'y aller, beaucoup de leaders bien intentionnés s'empressèrent de nous écrire : « Ne venez pas ici. Le Japon est un pays difficile. Les miracles ne sont pas pour ce pays. Les japonais ne recherchent que la connaissance intellectuelle. Leurs ancêtres sont leur seule source spirituelle. »

Certains pasteurs s''inquiétaient du fait que nous nous attendions à ce que des miracles confirment notre prédication au Japon. Leur argument : « Il y a trop de cultes de guérison parmi les japonais et nous les chrétiens, nous ne voulons pas être identifiés à ces superstitions. De plus, les miracles ne convaincront jamais les japonais de la réalité de Jésus-Christ. »

D'autres nous disaient : « Le Japon est bouddhiste et shintoïste. Vous n'êtes pas habitués à leur parler. Il est facile d'atteindre les occidentaux, car ils croient déjà la Bible. Ils ont entendu dire que Jésus est le fils de Dieu et que son sang a été versé pour leurs péchés, mais les japonais ne croiront jamais cela. Tout sera différent pour vous ici. Ce peuple ne se laisse pas impressionner facilement. Il ne réagira pas. Vous ne pourrez les atteindre que sur un plan académique et intellectuel. »

On aurait dit que le succès de nos croisades menaçait les doctrines fondamentales des églises traditionnelles au Japon.

Jusque là, personne n'avait encore osé partir dans un pays non chrétien pour y prêcher ouvertement l'évangile et convaincre des milliers d'âmes de croire en Christ. Certains disaient qu'il ne s'agissait que d'une émotion collective, mais que les conversions résultant d'une telle hystérie ne pouvaient pas être véritables et qu'elles ne dureraient pas.

Les missionnaires et les pasteurs avaient agi bien autrement. On pensait qu'après avoir œuvré patiemment pendant de longues années, on ne gagnerait peut-être pas tant d'âmes, mais qu'elles seraient authentiques et affermies dans la foi. On craignait que, dans cette évangélisation de masse « style Osborn », les soi-disant convertis ne soient pas vraiment transformés et ne restent pas fidèles à Christ.

Daisy et moi avions entendu de tels arguments étant jeunes missionnaires en Inde et incapables de gagner des âmes au Seigneur. Des missionnaires chevronnés nous avaient dit de ne pas nous attendre à convaincre les gens au sujet de Christ. Un de ces braves serviteurs de Dieu avait tenté de nous consoler en disant : « Je suis missionnaire ici depuis cinq ans et je n'ai jamais gagné un seul Hindou à Christ. C'est comme cela en Inde. Il faut apprendre la patience. » Nous avions quitté l'Inde parce que nous nous refusions à ce genre de défaitisme.

Depuis, des années s'étaient écoulées et nous avions prouvé la puissance de l'évangile dans bien des pays. Au Japon, nous retrouvions le même pessimisme qui nous avait fait quitter l'Inde. Notre succès constant semblait une menace à la tradition établie, plutôt qu'une bénédiction pour les régions non chrétiennes. Un style biblique reprenait forme. Et la pensée traditionnelle quant aux missions rejetait ce qui pourrait entraîner un changement de méthodes. 

Bouddhistes et shintoïstes 

Cependant, Dieu voulait montrer à son peuple qu'il n'y a pas d'exception dans l'évangélisation. Son grand commandement se montrerait efficace partout où l'évangile serait proclamé avec foi et action.

Au Japon, les pasteurs et responsables n'étaient pas tous négatifs. Certains nous ont écrit : « Venez nous aider. Le modernisme ne pourra jamais sauver les japonais. Les gens d'ici doivent voir des miracles et nous sommes certains qu'ils répondront positivement au message de Christ quand ils le verront confirmé par des signes et des prodiges ! »

Je me souviens encore de la logique de ce pasteur baptiste qui écrivait : « Le Japon est plein de cultes de guérison magique. Les japonais ont besoin de voir du réel. Nos églises modernes manquent de puissance miraculeuse. Venez nous aider. Vous avez ce qui nous manque pour gagner cette vaste nation pour Christ. »

Nous avons relevé le défi, et le Japon s'est révélé identique aux Grandes Antilles et aux nations d'Amérique du Sud. Lorsque les japonais virent les miracles, ils crièrent, pleurèrent et se repentirent avec la même émotion que nous avions vue partout ailleurs.

Notre croisade se déroula au cœur de Kyoto, ville historique et centre religieux renommé du Japon. Là, sur un vaste terrain avoisinant les temples shintoïstes les plus grands et les plus célèbres du pays, des milliers de japonais enthousiastes furent fascinés par le message de l'évangile. Quarante-quatre sourds-muets témoignèrent de leur guérison dans cette seule croisade.

Beaucoup d'autres miracles eurent lieu à Kyoto. Des aveugles furent guéris, des paralytiques et des boiteux marchèrent. Des personnes souffrant de maladies incurables, de fièvres et de douloureuses infirmités furent divinement guéries. Dieu confirma sa parole de manière miraculeuse pour montrer au japonais combien il les aime et désire les bénir.

Puis, vinrent d'autres croisades tout aussi remarquables à Nagoya et Matsuyama avec toujours les même succès.

Ces shintoïstes et bouddhistes réagirent tout comme les antillais et les sud-américains. Des milliers crurent en Christ. Les japonais n'étaient pas différents des autres peuples.

Triomphe en Thaïlande

Puis ce fût le tour de la Thaïlande, puissante monarchie bouddhiste de l'Asie du sud-est. Certains disaient : « T.L. et Daisy, ce ne sera pas ici comme au Japon ! Les bouddhistes japonais ont été influencés par l'occupation américaine après la guerre. Les japonais sont habitués aux idées occidentales. Mais ici en Thaïlande, le bouddhisme est intrinsèquement mêlé aux valeurs sociales de la culture et de la religion thaï. Les Thaïlandais n'ont jamais été gouvernés par une puissance étrangère. Ils sont indifférents aux religions occidentales. »

Lorsque nous avons prêché l'évangile pour la première fois aux thaïlandais si impassibles, il y avait moins d'une douzaine de personnes dans tout le pays qui avaient reçu le baptême du Saint-Esprit. La plupart étaient des missionnaires scandinaves qui, à part un couple de finlandais, n'étaient pas désireux de proclamer l'évangile sur les places publiques. Il leur semblait que ce serait une enfreinte à la culture thaï, une démarche trop agressive. Ici, disaient-ils, tout ce qui est fait pour atteindre les thaïlandais doit être en accord avec leur calme coutumier et leur réserve imperturbable.

Inutile de dire que, lorsque les thaïlandais virent les aveugles recouvrer la vue, les boiteux marcher, les lépreux purifiés et les sourds entendre, leur réaction ne fut pas différente de celle des jamaïcains, des portoricains, des haïtiens, des cubains, des sud-américains ou des japonais. Ils crurent l'évangile en le voyant confirmé par des miracles. Ils reçurent Christ dans leurs cœurs et le suivirent, tout comme les autres nations l'avaient fait.

Aujourd'hui, des milliers de chrétiens thaïlandais remplis de l'Esprit sont disséminés dans toute leur patrie. De formidables ministères d'évangélisation s'y sont épanouis, édifiant des églises fortes et vibrantes qui répandent l'évangile dans toute cette partie du monde en pleine expansion.

L'islamique Indonésie

Après cela, le défi suivant fut l'Indonésie, pays à 85 % musulman.

Partout dans le monde, nous avions entendu dire combien il était difficile de persuader les musulmans de croire l'évangile et d'accepter Jésus-Christ comme Sauveur. L'expérience décourageante que nous avions faite en Inde, lorsque nous y étions missionnaires, nous hantait presque. Mais nous étions maintenant à Jakarta, capitale de l'Indonésie, et les choses étaient différentes. Nous avions appris à proclamer l'évangile et à le voir confirmé par des miracles.

Le premier soir de notre croisade de masse à Jakarta, nous avons fait quelque chose d'inhabituel à la fin du message.

Nous avons dit à la foule que nous ne nous attendions pas à ce qu'ils prennent une décision pour Christ, à moins qu'il ne donne lui-même la preuve de sa réalité par des miracles indéniables. Nous leur avons exprimé notre conviction qu'un Christ mort ne leur servirait à rien.

Nous avons souligné que Jésus-Christ faisait des miracles il y a deux mille ans,

22 Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes;
et que, s'il est toujours vivant, Dieu le confirmera en accomplissant parmi eux des miracles semblables à ceux que Jésus faisait avant sa crucifixion.

Les musulmans connaissaient déjà Jésus comme personnage historique. Ils savent que c'était un homme de bien, un prophète capable de faire des miracles de guérison. Ils savent qu'il avait été crucifié. Mais ils sont persuadés que la doctrine chrétienne de sa résurrection est sans fondement.

Nous avons appris pendant cette grande croisade à Jakarta qu'il n'y a qu'un seul moyen de convaincre les musulmans : Si Jésus est vivant, qu'il fasse les mêmes miracles qu'avant sa mort. S'il est mort, il ne le pourra pas ; mais s'il est ressuscité et le même aujourd'hui, il le fera.

Nous avons dit de faire venir des sourds. Nous leur avons dit que nous allions prier au nom de Jésus. Si Christ était mort, leur ai-je dit, son nom n'aurait aucune puissance ; mais si, par contre, il était vivant, il accomplirait les mêmes choses qu'il faisait avant d'être crucifié. 

Le musulman Hadji

Le premier à venir sur l'estrade fut un musulman d'une cinquantaine d'années, qui portait fièrement le fez noir l'identifiant comme un hadji, titre réservé à ceux qui sont allés en pèlerinage à la mecque, en Arabie, ville sainte de l'Islam.

Cet homme était, depuis sa naissance, complètement sourd d'une oreille.

Nous lui avons parlé de Jésus-Christ et expliqué comment nous allions prier. Nous lui avons dit que Dieu nous regardait, qu'il avait ressuscité son fils d'entre les morts, et qu'il veut que le monde sache que Christ est vivant. Par conséquent, Dieu allait accomplir ce miracle pour confirmer que son fils était ressuscité. Nous avons dit à cet homme et à la multitude que Dieu prouverait ces faits bibliques en ouvrant miraculeusement cette oreille qui n'avait jamais entendu le moindre son.

Puis nous avons dit à l'assistance : « Si cet homme n'entend pas après notre prière au nom de Jésus, vous pourrez dire que nous sommes de faux témoins de Christ et qu'il n'est pas ressuscité. Mais si Dieu entend et exauce notre prière en son nom, alors vous saurez qu'il est vivant, car un Christ mort ne pourrait pas faire un tel miracle. »

J'ai regardé ce pieux musulman et décidé de pas ne prier pour sa guérison, mais simplement parler avec l'autorité de Christ. Je n'ai pas non plus demandé aux gens d'incliner la tête ou de fermer les yeux. J'ai résolu de ne même pas toucher l'oreille sourde. En effet, je voulais qu'ils voient que sa guérison miraculeuse ne proviendrait pas du contact de mes mains.

J'ai prononcé ces paroles calmement et avec autorité : « Afin que l'on sache que Jésus-Christ est le fils de Dieu, ressuscité des morts selon l'Écriture, et que ce n'est que par son sang que nous pouvons être sauvés, donne la vie à cette oreille sourde afin qu'elle entende – au nom de Jésus ! » 

Missions et miracles 

Toute la foule fut stupéfaite lorsque ce hadji put entendre le plus léger murmure et même le tic-tac de la petite montre bracelet de Daisy.

Des milliers de personnes levèrent la main ce soir-là, indiquant leur conviction que Jésus est vivant et qu'ils voulaient l'accueillir comme leur Sauveur. Quelle différence avec notre déception d'autrefois en Inde quand nous avions essayé, en vain, de convaincre les gens concernant Christ !

Les indonésiens accueillirent l'évangile tout comme les japonais l'avaient fait, en voyant les miracles de Jésus-Christ. Retirez les miracles du christianisme et il ne vous restera qu'une religion cérémonieuse de plus.

Les musulmans savent que leur prophète Mahomet est mort. Les chrétiens savent que leur prophète Jésus et vivant. Lorsque des miracles le prouvent, les adeptes d'autres religions se détournent de leurs anciennes croyances et deviennent des disciples de Christ, qui leur a prouvé sa réalité. Sans les miracles, il n'y a pas de preuve que Jésus est vivant.

C'est pour cela que Jésus a donné l'ordre à ses disciples de prêcher l'évangile à toute la création,

15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
promettant que des signes surnaturels accompagneraient ceux qui auraient cru.
17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues;
 – parmi toutes les nations,
3 Afin que l'on connaisse sur la terre ta voie, Et parmi toutes les nations ton salut !
 jusqu'aux extrémités de la terre.
20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
Le Seigneur savait que les miracles seraient toujours nécessaires pour montrer au monde qu'Il est vivant.

C'est pourquoi Jésus a envoyé ses disciples prêcher la bonne nouvelle à toute la création, en promettant que des miracles accompagneraient ceux qui auraient cru,

20 Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.
dans toutes les nations,
19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
jusqu'aux extrémités du monde.
20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
Il savait qu'il faudrait toujours des miracles pour que le monde sache qu'il est vivant.

Jeunes missionnaires en Inde, nous avions été mis au défi de prouver que notre Christ était vivant. Incapables de le faire, nous avions quitté l'Inde, plutôt que de nous plier à la passivité qui, nous semblait-il, ne pouvait aboutir qu'au désespoir et au marasme spirituel, sans la joie de porter fruit dans notre ministère. Mais maintenant, en Indonésie, nous étions différents, transformés. Nous avions démontré que le Christ vivant veut donner des preuves de sa parole. 

Un fanatique en colère 

Un soir, lors de cette grande croisade de Jakarta, un jeune musulman fanatique se fraya un chemin dans la foule et voulu monter sur l'estrade pour interrompre ma prédication. Daisy le vit et l'intercepta.

Il disait : « Cet homme est un faux prédicateur. Jésus est mort. Il n'est pas le fils de Dieu. Laissez-moi parler à la foule de Mahomet, le vrai prophète de Dieu. » Daisy essaya de lui faire entendre raison, mais il était trop surexcité.

Finalement, elle dit à ce jeune fanatique : « Écoutez, je suis une chrétienne et voici ce que nous allons faire. Je n'interromprai mon mari qu'à une seule condition. Vous et moi, nous allons ensemble parler au micro. Nous ne nous disputerons pas. Nous allons démontrer si c'est Jésus, ou si c'est Mahomet, qui est le vrai prophète de Dieu et le Sauveur du monde. »

« Nous allons demander à quelqu'un qui est complètement aveugle de s'avancer. Vous prierez pour lui devant la foule au nom de Mahomet. S'il voit, nous croirons à votre prophète. »

« S'il ne se produit pas de miracle, alors moi, une chrétienne croyante, je prierai pour lui au nom de Jésus-Christ. S'il voit, le peuple saura que la Bible dit la vérité, que Christ est le fils de Dieu ressuscité et le Sauveur du monde. »

Ce jeune Musulman repartit fou de colère et disparut dans la foule. C'était exactement ce que nous n'avions pas pu faire en Inde quand nous étions jeunes missionnaires. 

Retour en Inde

Après nos immenses croisades à Java, nous avons eu la joie de retourner en Inde quatorze ans après notre douloureuse expérience. Nous sommes revenus dans cette même ville universitaire de Lucknow, où nous avions été incapables de démontrer au peuple que JésusChrist est vivant, qu'il est le fils de Dieu ressuscité et le Sauveur du monde.

Cette fois-ci, c'était différent parce que nous étions différents. Des multitudes de cinquante à soixante-quinze mille personnes s'étaient massées dans un immense terrain, près d'un grand stade.

Nous avons prêché que : 

8 Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.
puis nous avons prié pour cette foule. L'évangile que nous leur avions proclamé fut puissamment confirmé par notre Seigneur. Des sourds entendirent, des boiteux marchèrent, des aveugles recouvrèrent la vue, des lépreux furent purifiés, et des milliers crurent en Christ et l'acceptèrent comme leur Seigneur. Nous revivions l'époque biblique.

Jésus se révélait vivant en Inde. Notre recherche de la vérité avait réussi. C'est de cette façon que doit se faire l'évangélisation du monde.

Jésus leur apparut vivant et leur en donna plusieurs preuves infaillibles.

3 Après qu'il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu.
Et il continue de le faire aujourd'hui.

Christ visite un hindou

Un jeune étudiant hindou se tenait dans la foule et se moquait de tout ce que nous disions et faisions. Il était membre d'un groupe radical qui avait juré de chasser le christianisme hors des frontières de l'Inde. Mais, pendant que nous proclamions le message de l'évangile aux gens, Jésus-Christ, revêtu d'un vêtement pourpre, apparut soudainement à ce jeune extrémiste. Il ouvrit ses mains percées et les montra à ce jeune homme en disant : « Regarde mes mains. Je suis Jésus. »

Ce jeune étudiant tomba à terre, en pleurs. Il se repentit, puis il accourut sur l'estrade. Prenant le microphone de ses mains tremblantes, il raconta à la foule ce qu'il avait vu. Le visage ruisselant de larmes, il pressa son peuple de croire en Jésus, et des milliers le firent.

Combien ces croisades étaient différentes des petites réunions que nous avions tenues quatorze ans plutôt ! Grâce aux miracles, l'Inde s'est révélée peu différente de la Jamaïque, de Porto Rico, d'Haïti, de Cuba, de l'Amérique du Sud, du Japon, de la Thaïlande ou de l'Indonésie, et de tant d'autres nations où nous avions porté la bonne nouvelle de Christ. 

Miracles en Afrique 

Puis, ce fût l'Afrique, où nous avons pu voir, une fois de plus, que les gens sont partout semblables.

Un mendiant musulman très pieux et bien connu dans la région était paralysé des suites de la poliomyélite depuis son enfance. Cela faisait 30 ans qu'il se traînait sur le sol. Il arriva cependant au grand champ de course où se tenait notre croisade. Il écouta l'Évangile et, ayant cru en Jésus-Christ, il fut instantanément guéri. Il se fraya un chemin à travers la foule pour monter sur l'estrade où il témoigna à la  multitude du puissant miracle qu'il avait reçu.

En pleurant, il dit : « Jésus-Christ doit être vivant. Autrement, comment aurait-il pu me guérir ? Mahomet est mort, mais Jésus vit. Regardez-moi. Vous me connaissez. J'ai mendié dans vos rues. Maintenant, je peux marcher. Regardez ! Ce Jésus est vivant ! »

Ce qu'exprimait ce mendiant musulman était le plus grand message qui puisse être proclamé sur le Christ ressuscité. Cela ressemblait à un récit de miracle du livre des Actes des Apôtres.

Partout dans le monde, nous avons vu que les gens veulent Christ lorsqu'ils voient des preuves qu'il est le même aujourd'hui qu'aux jours de la Bible. Ils cherchent du réel et sont prêts à croire devant l'évidence qu'il est vivant.

Tous les êtres humains ont été créés semblables, car selon la Bible, ils sont sortis d'un seul sang.

26 Il a fait que tous les hommes, sortis d'un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure;
Les humains sont fait pour marcher avec Dieu. Ils le recherchent instinctivement. C'est pour cela que toute tribu ou peuple non évangélisé sur terre pratique des rites ou des cérémonies en sa quête d'un Dieu vivant.

Or, l'Évangile, présenté de façon simple et directe, non pas expliqué mais proclamé, révèle ce Dieu vivant. C'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit.

16 Car je n'ai point honte de l'Evangile : c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,

Le monde désire connaître le Dieu vrai et vivant. Notre tâche est d'annoncer l'évangile, de témoigner de Christ, de parler de lui, de le confesser partout, tant à des foules qu'à des personnes individuelles, dans les rues ou dans les maisons. Les gens veulent ce que possèdent les chrétiens croyants. Nous l'avons prouvé dans le monde entier. C'est pour cela que nous sommes de gagneurs d'âmes. 

La réponse de l'Europe

Le cynique dira : « Ah, c'est vrai dans les nations émergentes, mais pas dans les pays industrialisés ! »

Mais le fait est qu'une de nos plus grandes croisades, avec des foules de plus de cent mille personnes par soir, s'est déroulée à La Haye, capitale des Pays-Bas et bastion de l'orthodoxie religieuse.

Cette Europe si moderne et si cultivée fut aussi le témoin de miracles. Christ fut fidèle pour y confirmer sa parole par des signes et des prodiges à chacune de nos croisades, et des milliers de néerlandais et autres européens accueillirent le Seigneur dans leur cœur pour la première fois.

Le résultat s'est avéré le même partout où nous avons proclamé l'évangile, que ce soit dans de vastes salles publiques, dehors sur des terrains vagues ou sous d'énormes tentes, dans les nations industrialisées d'Europe et d'Amérique du Nord. 

L'Ancien bloc soviétique et la Chine

Nous avons, récemment eu l'insigne privilège d'apporter l'évangile dans les dix plus grandes villes de l'ex-Union Soviétique, y compris Moscou, les capitales du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l'Ukraine, du Belarus et de la Lituanie, ainsi qu'en Sibérie. Nous avons ensuite proclamé Christ dans quatre des plus grandes villes de Pologne, et nous projetons des croisades en Bulgarie, en Hongrie, et de nouveau en Ukraine.

Dans chaque ville où nous sommes allés, les grandes salles étaient remplies de milliers de personnes avides de se renseigner sur Dieu, et de connaître Jésus et son évangile accompagné de miracles. Dans chaque croisade et chaque conférence, Dieu a confirmé sa parole exactement comme il l'a fait dans chaque ville et nation du globe. De ville en ville, nous avons enseigné les gens et les avons inspirés à devenir des témoins de Christ. Puis, nous avons remis à chaque adulte un exemplaire de cet ouvrage, et de neuf autres de nos livres. 

Nous avons également en vue les autres pays d'Europe de l'est, le monde islamique et la Chine. Nos principaux livres ont déjà été traduits et publiés en bulgare, en hongrois, en russe, en polonais, en lituanien, et nous sommes en train d'en préparer la publication dans d'autres pays de l'Europe de l'est. Ils sont déjà édités en mandarin, langue principale de Chine, et sont transportés en secret vers plus de 8'000 postes de prédication clandestine à travers cette immense nation. Nous ensemençons ces pays pour les inspirer à gagner des âmes – le travail le plus proche du cœur de Dieu.

Comme l'a dit l'apôtre Paul :

12 Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent.

Regain d'évangélisation

Ces sept raisons pour lesquelles nous sommes des gagneurs d'âmes furent d'abord publiées dans notre magazine Faith Digest, envoyé à des centaines de milliers de Chrétiens et de ministres de l'évangile dans plus de cent trente pays.

Du monde entier, des lettres affluèrent dans nos bureaux. Des lecteurs ont été si encouragés par cette série d'articles sur l'évangélisation qu'ils nous ont demandé de les publier dans un livre. Nous l'avons fait, et des centaines de croyants et croyantes, des prédicateurs, des missionnaires et des responsables nationaux se sont reconsacrés à aller vers les inconvertis avec une passion toute fraîche pour gagner les âmes.

La littérature chrétienne, les messages inspirés de Dieu et enregistrés sur cassettes, et les autres outils gagneurs d'âmes aident des dizaines de milliers de chrétiens à prêcher sur les places de marchés, dans les rues, les maisons, les prisons et les hôpitaux. Ils sont actifs dans l'évangélisation personnelle, prient pour les malades et conduisent les inconvertis à Christ, là où vivent les gens !

Ce genre d'évangélisation était la norme dans l'Église primitive et c'est ce qui se produit de nouveau à notre époque – parmi ceux et celles qui croient réellement les évangiles et les Actes des Apôtres. Nous encourageons tous les croyants de tout pays à être des gagneurs d'âmes. C'est pour cela que nous avons écrit ce livre. Il produit une motivation nouvelle dans la vie de milliers de chrétiens et de chrétiennes aux quatre coins de notre planète.

Lors de la première parution de ce livre, nous en avons envoyé un exemplaire à plus de 125'000 pasteurs, missionnaires, prédicateurs et leaders nationaux du globe. C'était un investissement de notre part pour susciter un réveil international du ministère biblique de gagner les âmes là où sont les gens.

Puis nous y avons écrit une suite, intitulée Hors du Sanctuaire, que nous avons également disséminée autour du globe. (Le contenu de ce deuxième livre est maintenant incorporé dans l'édition actuelle de Gagneurs d'Âmes.)

En partageant cette vision à l'échelle mondiale, nous avons motivé des milliers de chrétiens engagés, hommes et femmes, à inaugurer toutes sortes de programmes gagneurs d'âmes. Grâce à leur exemple, l'évangile a pu atteindre de nombreux millions d'inconvertis, de non-atteints, de personnes jusqu'ici oubliées qui n'avaient pas encore reçu le message de Christ.

Nous savons que le monde veut Christ et, parce que nous l'avons prouvé autour du globe, nous sommes des gagneurs d'âmes

PARTAGER CHRIST avec les autres est la plus belle occasion qui s'offre à des chrétiens croyants. Des associations missionnaires et un grand nombre d'églises fournissent aujourd'hui un matériel d'évangélisation et une littérature dynamique et puissante. De tels outils, fournis par nombre d'associations et d'églises chrétiennes, sont à votre disposition. Alors, obtenez-les et utilisez-les pour vous faciliter un tel ministère. Vous communiquerez ainsi l'évangile de Christ, non seulement dans votre communauté, mais partout où de nouvelles possibilités se présentent.

Voilà la septième raison pour laquelle nous sommes des gagneurs d'âmes: en raison de notre expérience personnelle

Comme l'apôtre Paul, les Osborn croient et proclament tous deux que ; la prédication de la croix...est la puissance de Dieu ; que l'Évangile est la puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit. Ils affirment que personne n'est en droit d'entendre plusieurs fois, quand des millions de gens ne l'ont jamais entendu. Partager Christ et son amour avec les autres est le ministère le plus proche du cœur de Dieu. La mission principale de chaque croyant est de dire aux autres que ; Jésus est venu et a donné Sa vie en rançon pour les réconcilier à Dieu.

 

Photo de T.L Osborn
Docteur, auteur et évangéliste international
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