Dossier pour nouveaux convertis (Page 3 / 28)
Le baptême
Le baptême est un sujet très important dans la Bible ; aussi devons-nous clairement identifier deux aspects. Le premier aspect nous concerne avant le baptême ; nous devons réaliser ce qu'il peut nous apporter. Le second, qui nous concerne après le baptême, nous invite à regarder en arrière et à nous demander : « Quelle est la signification du baptême ? » Dans le premier cas, les eaux du baptême sont devant nous. Alors que nous allons être baptisés, nous devons nous demander : « Que va changer le baptême dans ma vie ? » Après notre baptême, nous devons nous demander : « Quel est le sens du baptême ? » La première question se pose avant le baptême, et l'autre se pose rétrospectivement. La première approche donne la connaissance nécessaire à chacun avant le baptême, et la deuxième concerne la compréhension qui suit le baptême.
I. CE QUE LE BAPTÊME APPORTE
Ce verset montre l'impact du baptême sur la vie d'une personne.
A. Le baptême sauve l'homme vis-à-vis du monde :
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » Je suppose que tous les protestants ont un peu peur de ce verset. Par conséquent, ils évitent de le lire. Et quand il leur arrive de le lire, ils le comprennent ainsi : « Celui qui croira et qui sera sauvé sera baptisé. » Mais ce n'est pas ce que disent ces paroles du Seigneur. Dans le but d'éviter le piège dans lequel sont tombés les catholiques, les protestants ont contourné délibérément la Parole de Dieu. Cependant, en cherchant à éviter l'erreur du catholicisme, ils tombent dans une autre erreur. Les mots du Seigneur sont clairs : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » L'homme n'a aucune autorité pour leur faire dire : « Celui qui croira et qui sera sauvé sera baptisé. »
a) Le salut nous libère du monde :
Prêtons attention au sens du mot salut dans la Bible. De quoi une personne est-elle sauvée ? D'après la Bible, la personne est sauvée du monde, et non pas de l'enfer. L'opposé de la vie éternelle est la perdition, mais la Bible ne considère pas le salut comme l'opposé de la perdition. La Bible nous montre que le salut est la libération de quelqu'un vis-à-vis du monde. Aussi longtemps que la personne est dans le monde, elle se dirige sur le sentier de la perdition.
Considérons la position de l'homme devant Dieu. Aujourd'hui, l'homme n'a rien à faire pour périr. Il ne périra pas parce qu'il a tué quelqu'un, et il ne sera pas sauvé de la perdition parce qu'il n'a tué personne. Le fait est que le monde entier va vers la perdition. C'est du milieu de ceux qui périssent que Dieu nous a tirés et sauvés. Les habitants du monde entier périssent tous ensemble, mais Dieu sauve les hommes un par un, individuellement. Dieu ne pêche pas tous les poissons de la mer, pour séparer ensuite les bons des mauvais, réservant certains pour le salut et destinant les autres à la perdition. Tous les poissons de la mer sont sur le chemin de la perdition. Ceux qui sont pêchés par Dieu sont sauvés ; les autres restent dans la mer.
Ainsi, la question du salut ou de la perdition n'a rien à voir ni avec le fait que vous croyiez ou non, ni avec votre bonne conduite ; cela dépend du lieu où vous vous trouvez. Si vous êtes dans le bateau, vous êtes sauvé. Si vous êtes encore dans la mer, vous allez vers la perdition. Vous pouvez n'avoir rien fait de mal, mais aussi longtemps que vous êtes dans le monde, cela suffit pour que vous méritiez la perdition. Cela ne dépend pas du fait que vous soyez bon ou mauvais, un gentleman ou une canaille. Cela ne dépend pas non plus de l'état de votre conscience. Aussi longtemps que vous serez dans le monde, vous êtes perdu. Si vous n'avez pas quitté cette situation, vous êtes condamné par Dieu.
b) Le salut est une question de situation :
Puisqu'Adam a péché et qu'il est devenu un pécheur, tous les hommes sont devenus des pécheurs. L'homme n'a pas besoin de commettre un péché pour être appelé un pécheur. Tous sont devenus pécheurs par le péché d'un seul. Aujourd'hui, Dieu vous a sauvé du milieu des hommes. Si vous êtes du côté du monde, quel que soit le type de personne que vous êtes, vous êtes opposé à Dieu, et vous êtes l'ennemi de Dieu. Vous êtes dans la mauvaise position ; c'est une position qui vous mène à votre perte, une position qui conduit à la perdition. Si vous êtes une personne qui vit dans le monde, vous êtes sur la voie de la perdition.
Le mot salut a été utilisé parmi nous avec beaucoup de liberté et sans grande précision. Il y a une distinction entre le salut et le fait d'obtenir la vie éternelle. Obtenir la vie éternelle est une affaire personnelle, mais le salut est non seulement le fait de recevoir la vie éternelle personnellement, mais aussi de sortir d'une entité morale qui est dans l'erreur. Frères et soeurs, comprenez-vous cette distinction ? Recevoir la vie éternelle est une affaire personnelle. Le salut, cependant, n'est pas seulement une affaire personnelle ; il concerne l'entité morale à laquelle vous apparteniez précédemment.
Être sauvé signifie sortir d'une entité morale pour entrer dans une autre. La vie éternelle indique l'entité dans laquelle quelqu'un est entré, non pas l'entité qu'il quitte. Le salut inclut à la fois le fait de quitter et celui d'entrer. Par conséquent, le terrain couvert par le salut est plus large que celui qui concerne la vie éternelle. Le salut inclut aussi l'idée d'être délivré du monde, c'est-à-dire de sortir du monde.
c) La position du monde devant Dieu :
La Bible présente le monde principalement selon quatre points : (1) le monde est condamné aux yeux de Dieu, (2) le monde est soumis au mal, (3) le monde a crucifié le Seigneur Jésus, et (4) le monde est hostile vis-à-vis de Dieu ; il est l'ennemi de Dieu. Ce sont les quatre principaux aspects de la position du monde vis-à-vis de Dieu. Aussi longtemps que quelqu'un est dans le monde, il est déjà condamné et périra, quelle qu'ait été sa conduite.
S'il vous plaît, souvenez-vous que le salut de l'homme n'est pas une question de conduite personnelle. Les hommes sont dans l'erreur parce que leur position est mauvaise. Nous savons que ce n'est pas facile d'être libéré du monde. Comment puis-je renoncer au monde quand il continue de m'attirer ? Pourtant, dès que je me rends compte que le monde est dans une mauvaise position vis-à-vis de Dieu, je dois chercher à l'abandonner même si j'ai encore l'impression qu'il est beau. C'est pourquoi le salut n'est pas une question de conduite personnelle. L'entité morale à laquelle nous appartenons est dans l'erreur. Notre relation avec le monde a donc besoin d'être coupée et nous devons être tirés hors du monde.
Quand les Juifs ont essayé de se débarrasser du Seigneur Jésus, ils ont crié :
Bien que nous ne soyons pas ceux qui ont tué le Seigneur Jésus, nos ancêtres l'ont fait. Même si nous n'avons pas commis cet acte, l'entité morale à laquelle nous appartenons l'a fait. L'entité morale à laquelle nous appartenons est ennemie de Dieu et condamnée à périr. Que nous soyons bons ou mauvais individuellement est une autre question. J'espère que vous vous apercevez que non seulement nous sommes des pécheurs individuellement et que nous avons besoin d'être sauvés individuellement, mais aussi que nous appartenons à une entité morale qui est dans l'erreur. Le monde auquel nous appartenons est ennemi de Dieu. Le monde dans lequel nous sommes est condamné par Dieu. Nous avons besoin d'être libérés de nos liens avec le monde et d'être tirés hors de cette position.
d) Le salut est le fait de sortir du monde :
Qu'est-ce que le salut ? Être sauvé consiste à être libéré d'une certaine entité morale. C'est être libéré d'une certaine position et de certains liens. En d'autres mots, cela signifie sortir du monde. La plupart des gens accordent une grande importance à leur salut personnel, mais la question que nous devrions nous poser est surtout de savoir de quoi nous sommes sauvés. Le salut présenté dans la Bible nous apprend que nous sommes sauvés du monde, et non pas de l'enfer. Le monde dans son ensemble est condamné par Dieu.
Il n'y a aucun doute que celui qui croit a la vie éternelle. Nous avons prêché cela pendant des années. Une fois qu'une personne croit au seigneur Jésus, elle a la vie éternelle et elle est sauvée pour toujours. Tous les problèmes sont résolus. Mais attention ! Souvenez-vous que si une personne croit mais qu'elle n'est pas baptisée, elle n'est pas encore sauvée.
En effet, peut-être croyez-vous et avez-vous la vie éternelle, mais êtes-vous sauvé aux yeux du monde ? Si vous n'êtes pas baptisé, vous n'êtes pas sauvé, parce que personne ne sait que vous êtes différent. Vous devez vous lever et vous faire baptiser, déclarant que vous coupez votre relation avec le monde. À ce moment-là seulement, vous êtes sauvé.
e) Croire est positif, se faire baptiser prend soin d'un aspect négatif :
Alors qu'est-ce que le baptême ? Le baptême est une libération. Croire est positif, se faire baptiser concerne un aspect négatif. Le baptême vous libère de cette entité morale. De nombreuses personnes du monde pourraient dire que vous êtes un des leurs. Mais à partir du moment où vous êtes baptisé, elles réaliseront que c'en est fini de vous. Celui qu'elles connaissaient depuis des années est maintenant sauvé et baptisé. Votre amitié avec ces personnes est terminée. Vous êtes dans la tombe ; vous avez atteint la fin de votre route. Vous savez déjà que vous avez la vie éternelle. Et maintenant que vous êtes baptisé, vous êtes sauvé. À partir de maintenant, tout le monde sait que vous êtes du Seigneur et que vous Lui appartenez.
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » Cela est vrai parce qu'à partir du moment où une personne croît et qu'elle est baptisée, tout le monde connaît sa position. Sans la foi, il n'y a pas de vie intérieure possible, et ce que cette personne fera ne sera que pour l'apparence. Avec la foi, il y a une réalité intérieure, et si quelqu'un franchit l'étape de se faire baptiser, il sera séparé du monde et ses liens avec le monde seront coupés. Le baptême est une séparation. Il nous sépare des autres.
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » Les mots du Seigneur sont clairs. Et Il ajoute : « ... mais celui qui ne croira pas sera condamné. » Le simple fait de ne pas croire est condamnable. Aussi longtemps qu'une personne appartient à cette entité morale, le fait qu'elle ne croie pas suffit à sa condamnation. Mais si elle croit, elle doit encore se faire baptiser. Si elle n'est pas baptisée, elle n'a toujours pas fait le pas physiquement.
f) Un fait étonnant dans le monde :
Un fait étonnant dans le monde d'aujourd'hui est l'attitude du judaïsme, de l'hindouisme et de l'islamisme vis-à-vis du baptême.
Quand un Juif adopte la foi chrétienne en cachette, il n'est pas persécuté. De nombreux Juifs ont cru, si on considère le récit historique de Jésus-Christ. Leur plus grand obstacle n'était pas de croire en Lui mais d'être baptisés. Une fois qu'ils étaient baptisés, ils étaient rejetés de la synagogue. Certaines soeurs ont été empoisonnées par leurs fiancés après avoir été baptisées. De telles choses se produisent même dans des communautés civilisées comme Londres et New York. Il n'y a pas de problème pour qu'une personne croie dans son coeur, mais une fois qu'elle est baptisée, les autres vont la persécuter.
Aux Indes, personne ne s'attaquera à un croyant s'il n'est pas baptisé. Mais une fois qu'il est baptisé, les autres le rejettent. Il n'y a pas de problème lorsque quelqu'un croit au Seigneur, mais il ne peut pas se faire baptiser.
La réaction des musulmans est plus violente. Un jour, quelqu'un a dit qu'il était difficile pour un croyant musulman de rester en vie. Aussitôt qu'il croit, il est destiné à mourir. Le Docteur Zwemer est la première personne qui a réussi à travailler parmi les musulmans. Il a dit : « Mon travail ne grandira jamais, parce que dès qu'une personne croit au Seigneur, il doit immédiatement déménager. Autrement, il mourra dans les 2 ou 3 jours après son baptême. » Ces conditions sont même répandues parmi les musulmans aujourd'hui.
Le baptême est une déclaration publique que la personne a quitté le monde. « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » Nous ne devons jamais considérer le salut comme un salut personnel de l'esprit. Dans la Bible, être sauvé signifie être libéré du monde, et non pas être libéré de l'enfer.
B. Le baptême pour le pardon des péchés :
Au jour de la Pentecôte, les apôtres ont dit aux Juifs :
Les protestants ont du mal à accepter ce verset. Mais ce verset est purement et simplement les paroles des apôtres. « Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du pardon de vos péchés. » C'est étrange que les paroles des apôtres mettent l'accent non pas sur la foi mais sur le baptême.
Le but du message de Pierre dans le chapitre 2 des Actes était-il de persuader les gens de croire ? Non. Cela signifie-t-il que la prédication de Pierre soit inférieure aux nôtres ? La Bible nous dit que le plus important, en ce qui concerne le salut, c'est la foi. Comment Pierre peut-il avoir négligé cela ? Peut-être pouvait-il ignorer certains points de doctrine dans son message, mais comment pouvait-il ne pas parler de la foi ? Et pourtant, il n'en a pas parlé. À la place, il a parlé du baptême, et le Saint-Esprit a touché le coeur de ceux qui l'ont écouté. Et nous, nous disons que la foi seule nous suffit. Et nous pensons que c'est une doctrine chrétienne. Pourtant, Pierre a dit : « Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ. »
Pierre ne parle que du baptême, car ceux qui l'écoutaient étaient ceux-là même qui avaient mis à mort le Seigneur Jésus. Cinquante jours auparavant, ils criaient : « Crucifie-le. » C'étaient ces mêmes personnes avaient hurlé et crié dans Jérusalem. Maintenant, ils avaient besoin d'être séparés du reste des Juifs. C'est la raison pour laquelle ce n'était pas la peine de parler de la foi. Ils avaient seulement besoin d'être baptisés. Cela était suffisant pour les sauver. Dès qu'ils seraient baptisés, leurs liens avec cette entité morale seraient coupés. Dès qu'ils seraient baptisés, ils quitteraient cette entité morale et leurs péchés seraient lavés. Ils n'appartiendraient plus à cette entité morale ; ils l'auraient quittée. C'est pourquoi Pierre dit : « Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du pardon de vos péchés. » Ils ont été mis à part par ce geste du baptême. Dès qu'ils étaient baptisés, tous les problèmes étaient résolus.
Vous devez comprendre qu'à l'origine vous étiez dans le monde et que vous étiez ennemi de Dieu. À partir du moment où vous avez tout quitté, vous avez été sauvé. Vous devez confesser devant Dieu et devant les hommes que vous avez tout quitté et que vous n'avez plus rien en commun avec cette entité morale. Vous l'avez abandonnée. « Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du pardon de vos péchés, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » C'est le principal enseignement du jour de la Pentecôte. Quand vous en êtes là, votre esprit a besoin d'être dirigé par la Parole de Dieu, et non pas par la théologie protestante.
C. Le baptême pour être lavé de ses péchés :
Considérons le cas de Paul. Ananias est allé le voir et lui a dit :
Paul était le plus grand enseignant, prophète et apôtre du christianisme. Y avait-il, ne serait-ce qu'une petite imperfection, dans son expérience ? Parfois, nous prêchons les bonnes doctrines, mais nous les mettons mal en pratique. Que se passerait-il si nous donnions notre témoignage ? Que se passerait-il si les autres reproduisaient ce que nous faisons ? Le témoignage de celui qui enseigne est très important car il peut induire les autres en erreur. Serait-il possible qu'il y ait des erreurs dans l'expérience du plus grand enseignant du christianisme ?
« Et maintenant, pourquoi tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Notez bien ce verset, s'il vous plaît. Il dit que le baptême peut laver les péchés de quelqu'un. Les catholiques citent ce verset et le considèrent comme une affaire personnelle devant Dieu. L'erreur des catholiques consiste à dire que : « Si tu es baptisé, alors tes péchés seront lavés. » Par conséquent, ils revendiquent que le baptême d'un mourant le lavera de ses péchés. Ils ne comprennent pas que ce verset trouve sa signification, non pas vis-à-vis de Dieu, mais vis-à-vis des hommes.
Autrefois, Paul était un homme du monde. Après avoir cru au Seigneur Jésus et L'avoir vu, il devait se lever et être baptisé. À partir du moment où il était baptisé, il était lavé de ses péchés. À partir du moment où il avait coupé sa relation avec le monde, ses péchés étaient effacés. Si vous êtes chrétien en cachette et que vous n'êtes pas baptisé, le monde peut encore vous considérer comme l'un des siens. Vous pouvez dire que vous êtes sauvé, mais le monde ne le reconnaîtra pas. Vous pouvez dire que vous croyez au Seigneur Jésus-Christ, mais les autres diront que vous ne L'avez jamais vu. Mais une fois que vous êtes passé par les eaux du baptême, ils l'ont vu ; ils savent que vous croyez en Jésus. Sinon, comment le fait de passer par les eaux pourrait-il se justifier, si ce n'est en déclarant que la personne est folle ? À partir du moment où vous êtes baptisé, vous êtes libre du monde. Quand quelqu'un passe par les eaux du baptême, cela met fin à ses rapports avec le monde.
Si une personne croit dans son coeur mais n'en montre aucun signe extérieur, le monde la considérera toujours comme l'un des siens. Par exemple, à Fukien, la tradition veut que l'on adore les idoles. Et cette pratique est très répandue. Tout le monde est obligé de donner un peu d'argent. Si quelqu'un répond simplement qu'il croit au Seigneur, les autres ne le croiront pas. Mais à partir du moment où il est baptisé, ils sauront qu'il n'est plus des leurs. Ainsi, le baptême est la meilleure façon de se libérer du monde. Si vous voulez être libre vis-à-vis du monde, vous devez vous faire baptiser. Vous devez dire : « Nous n'avons plus rien en commun, les liens qui nous rattachaient sont coupés. » En agissant ainsi, vous quittez le monde.
Le baptême est un témoignage public, et vous ne devez pas avoir peur que d'autres y assistent. Des non-croyants peuvent aussi être présents à notre baptême. Récemment, alors que nous faisions un baptême à Foochow, un frère a dit : « Nous n'aimons pas célébrer les baptêmes dans un tel désordre. Il y a bien trop de spectateurs. » Si ce genre d'excuse était valable, Jean-Baptiste aurait eu bien des choses à apprendre de ce frère parce que Jean célébrait des baptêmes qui n'étaient pas très ordonnés. D'ailleurs, les baptêmes des trois mille personnes le jour de la Pentecôte n'étaient pas non plus aussi structurés. Bien sûr, il n'est pas bon d'être désordonné. Mais tous nos frères et soeurs doivent savoir ce qui se passent. Quand nous baptisons quelqu'un, nous devons laisser le monde entier assister à ce que nous faisons.
D. Le baptême conduisant au salut à travers les eaux :
Les Écritures insistent sur ce principe.
Ce verset nous montre de nouveau que le baptême conduit au salut. Le Seigneur Jésus a dit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » Le jour de la Pentecôte, Pierre a dit : « Que chacun de vous soit baptisé... à cause du pardon de vos péchés. » Les actes de Paul nous montrent que quand une personne est baptisée, elle est lavée de ses péchés. Ils ne sont pas seulement pardonnés, mais lavés. Et cela, parce que nos péchés sont lavés quand nous coupons nos liens avec le monde. Ici, les paroles de 1 Pierre nous montrent aussi que nous sommes sauvés au travers de l'eau. Ainsi, le baptême mène au salut par les eaux.
Ceux qui ne peuvent pas réussir l'épreuve de l'eau ne sont pas sauvés. Une personne qui ne peut pas sortir de l'eau, coule. Au temps de Noé, tout le monde fut baptisé, mais seulement huit âmes sortirent de l'eau. Tout le monde fut baptisé et immergé dans l'eau, mais seulement huit âmes en émergèrent. En d'autres termes, les eaux sont devenues les eaux de la mort pour certains, tandis que pour les autres, elles étaient les eaux du salut. Certains entrent dans l'eau et y restent, mais nous passons au travers et en émergeons. Il y a un côté positif dans les paroles de Pierre. Quand le déluge vint, tout le monde coula. Il n'y a que les huit âmes de l'arche que les eaux ne purent pas submerger et qui en émergèrent. Tandis que les premiers périrent, les huit autres furent sauvés. Aujourd'hui, le monde entier est sous la colère de Dieu. Pour tout individu, être baptisé signifie passer au travers de la colère de Dieu. Mais il ne passe pas seulement au travers ; il en sort. S'il émerge des eaux, cela montre qu'il est quelqu'un qui s'est détaché. C'est le baptême.
Le baptême consiste à être immergé d'un côté, et à émerger d'un autre côté. Le baptême signifie passer au travers et émerger des eaux. Vous devez accentuer l'aspect de « l'émergence ». Tout le monde est entré dans l'eau mais seulement huit âmes en sont sorties. Aujourd'hui, nous sommes sauvés par le baptême. Qu'est-ce que cela veut dire ? Quand je suis baptisé, je n'entre pas dans l'eau pour y rester. Mais plutôt, j'entre dans l'eau et en ressort. Si vous n'avez jamais cru au Seigneur Jésus, votre baptême n'aboutira pas à une émergence. Aujourd'hui, si j'entre dans l'eau puis en sors, cela signifie que je suis différent de vous. Je montre aux autres que je suis différent du monde.
E. Le baptême pour être libéré du monde :
Les quatre passages des Écritures nous montrent clairement ce qu'est le baptême. Une fois que nous sommes baptisés, nous sommes libres vis-à-vis du monde. Nous n'avons pas besoin d'attendre des années pour être délivrés. La première chose à faire pour un nouveau converti est de se faire baptiser. Vous devez voir la position du monde vis-à-vis de Dieu. Vous devez renoncer à votre précédente position dans le monde. C'est le salut. Vous devez complètement abandonner le monde. À partir de maintenant, vous n'appartenez plus du tout au monde, vous êtes de l'autre côté. Une fois que nous croyons au Seigneur, nous devons réaliser que nous n'appartenons plus au monde. Notre baptême est un signe de notre délivrance. Par le baptême, nous nous éveillons à un nouveau rôle. Désormais, nous sommes dans l'arche et nous vivons de l'autre côté. Nous pouvons dire aux autres que nous ne faisons pas certaines choses parce que nous croyons en Jésus. Mais nous pouvons d'autant mieux dire que nous ne faisons pas ces choses, que nous sommes baptisés. Nous avons traversé le pont ; nous sommes de l'autre côté.
Aujourd'hui, nous devons retrouver la signification du baptême aux yeux de Dieu. Quelle est la signification du baptême ? Le baptême représente la sortie hors du monde. C'est une étape que nous franchissons pour nous libérer du monde. Notre baptême est une déclaration devant les autres, que nous sommes sortis de leurs rangs. Nos proches savent que nous les avons quittés et que nous sommes allés au bout de ce chemin. Nous en avons fini. Il n'y a que ce baptême qui soit valable. Si notre baptême n'a pas cet effet sur notre vie, c'est qu'il est resté superficiel. Nous devons réaliser que nous sommes sortis de l'ancienne routine. La vie éternelle est quelque chose que notre esprit gagne auprès de Dieu, mais le salut est un acte qui nous sépare du monde.
II. LA SIGNIFICATION DU BAPTÊME
Toute personne qui a été baptisée doit regarder en arrière et chercher la signification du baptême. Même si vous avez été baptisé dix ou vingt ans auparavant, vous avez toujours besoin de revenir à cette question. Nous devons toujours nous souvenir du verset qui dit :
Ce verset a un sens rétrospectif.
Les passages de Marc 16, Actes 2 et 22, et 1 Pierre 3 s'adressent à ceux qui ne sont pas encore baptisés. Tandis que les passages que l'on trouve dans Romains 6 et Colossiens 2 sont importants pour ceux qui sont déjà baptisés. Dieu leur dit :
Romains 6 met l'accent sur la mort et l'ensevelissement, même s'il parle aussi de la résurrection. Colossiens 2 va plus loin ; il met l'accent sur l'ensevelissement et la résurrection, avec la résurrection en ligne de mire. Romains 6 développe le sujet de la mort : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? » Le point central ici est la mort. Nous avons été mis à mort avec Christ. Romains 6 parle de la mort et de l'ensevelissement, tandis que Colossiens parle de l'ensevelissement et de la résurrection.
Les eaux du baptême représentent la tombe. Aujourd'hui, quand nous immergeons une personne dans l'eau, c'est comme si nous l'enterrions. Quand elle émerge des eaux, c'est une image de la sortie du tombeau. Avant que quelqu'un ne puisse être enterré, il doit être mort. Nous ne pouvons enterrer une personne vivante. Si une personne se relève après avoir été enterrée, on peut dire avec certitude qu'elle est ressuscitée. La première partie de cette vérité s'appuie sur Romains, et la seconde sur Colossiens.
A. Une bonne nouvelle : Je suis mort :
Quand le Seigneur Jésus a été crucifié, Il nous a emmenés avec Lui sur la croix ; nous avons été crucifiés avec Lui. Aux yeux de Dieu, c'en est fini de nous. Que pensez-vous de vous-même ? Vous diriez peut-être : « Je suis quelqu'un de difficile ! » Ceux qui ne se connaissent pas eux-mêmes ne réalisent pas combien ils sont difficiles. Une personne qui connaît Dieu et qui se connaît elle-même dira : « Je suis quelqu'un d'impossible. »
Lorsque nous étions encore chargés de nos péchés, nous avons entendu parler de la mort du Seigneur Jésus. La bonne nouvelle, l'évangile, c'est cela. Ensuite, nous avons vu que nous n'avions plus aucun espoir en nous-mêmes, et que nous étions morts. L'évangile, c'est aussi cela. Merci Seigneur, l'évangile c'est cela ! La mort du Seigneur nous a englobés. Nous sommes morts en Christ. C'est ici un merveilleux évangile ! De la même façon que la mort est une bonne nouvelle, notre propre mort est aussi une bonne nouvelle. De la même façon que la mort de notre Seigneur est un joyeux événement, de même notre propre mort est aussi un joyeux événement. Quelle devrait être notre première pensée quand nous apprenons que notre Seigneur est mort ? Nous devrions faire comme Joseph d'Arimathée ; nous devrions l'ensevelir. De la même manière, quand nous apprenons que nous sommes morts, la première chose à faire est de nous ensevelir, parce que l'ensevelissement est la chose qui suit immédiatement la mort. La mort n'est pas la fin. Nous sommes déjà morts en Christ ; la première chose à faire est donc de nous ensevelir.
B. Mort et ressuscité :
Frères, lorsque nous entrons dans les eaux du baptême, ou lorsque nous regardons en arrière après plusieurs années de vie chrétienne, nous devrions toujours nous rappeler que nous sommes déjà morts. Nous avons permis que d'autres nous ensevelissent parce que nous savions que nous étions déjà morts. Si notre coeur bat encore et si nous respirons encore, nous ne pouvons être ensevelis. Avant d'être ensevelis, il nous faut d'abord mourir.
Lorsque le Seigneur a été crucifié, nous aussi avons été crucifiés. Nous avons permis à d'autres de nous immerger parce que nous croyions que nous étions morts. Le Seigneur Jésus est ressuscité ; il a mis la puissance de Sa résurrection en nous. Maintenant, nous sommes régénérés par Sa puissance. Cette puissance de résurrection opère en nous et a pour effet de nous ressusciter. C'est pour cela que nous sommes sortis de l'eau. Nous ne sommes plus les mêmes personnes ; nous sommes des personnes ressuscitées. Aujourd'hui, nous devons toujours garder cela à l'esprit. Lorsque nous sommes entrés dans l'eau, nous croyions être morts. Lorsque nous sommes sortis de l'eau, nous croyions avoir reçu la nouveauté de vie. Désormais nous sommes du côté de la résurrection. La mort est d'un côté, mais la résurrection est de l'autre.
C. Je suis en Christ :
J'ai vu un jour le titre suivant dans un journal : « Une personne, trois vies. » L'article parlait d'une femme enceinte qui avait été tuée. Après que la femme est morte, on a su qu'elle attendait des jumeaux. C'est pourquoi, le titre était : « Une personne, trois vies. » Sachez qu'avec le Seigneur c'est : « Une personne, des millions de vies. » C'est pour cela que la Bible met autant l'accent sur l'expression en Christ. Dans le meurtre dont nous avons parlé, le meurtrier n'avait apparemment tué que la femme ; il n'avait pas tué les deux enfants. Cependant, puisque les deux enfants étaient dans le sein de leur mère, ils sont morts quand leur mère est morte. De la même manière, puisque nous sommes en Christ, lorsque Christ est mort, nous sommes également morts en Lui.
Dieu nous a mis en Christ Jésus. Voilà la révélation de :
Puisque Christ est mort, nous sommes tous morts. Notre mort simultanée avec Christ s'appuie sur le fait que nous sommes en Christ. Si nous ne comprenons pas ce que signifie être en Christ, nous ne comprendrons pas ce que signifie mourir avec Lui. Comment les enfants ont-ils pu mourir avec leur mère ? Ils sont morts parce qu'ils étaient dans le sein de leur mère. L'analogie dans le domaine spirituel est encore plus réelle. Dieu nous a unis à Christ. Quand Christ est mort, nous sommes aussi morts.
Dès que l'on nous annonce cet évangile, nous devrions apprendre à regarder les faits du point de vue de Dieu, et reconnaître que nous sommes bel et bien morts dans le Seigneur. Nous sommes morts parce que nous avons cru que c'était vrai. Nous avons été ensevelis dans l'eau et nous en sommes ressortis. Nous déclarons que nous sommes désormais du bon côté de la tombe. C'est la résurrection. Romains 6 nous exhorte à nous considérer à la fois comme morts en Christ Jésus et comme vivants en Lui pour Dieu.
Frères et soeurs, j'espère que vous prendrez ce chemin une fois sauvés. Il s'agit de deux choses distinctes. L'une vient avant le baptême, et l'autre après le baptême. Avant le baptême, nous devons voir que nous sommes déjà morts et que nous avons besoin d'être ensevelis. Après le baptême, nous devons réaliser que nous sommes dans la résurrection et que nous pouvons donc servir Dieu aujourd'hui.