Dossier pour nouveaux convertis (Page 27 / 28)
La prière
1. La prière est un droit chrétien de base
Les chrétiens ont un droit de base, tandis qu'ils vivent sur la terre aujourd'hui : ils ont le droit de recevoir des réponses à leurs prières. À partir du moment où une personne est régénérée, Dieu lui donne le droit de base de Lui demander des choses, et d'être entendue par Lui. Jean 16 dit que Dieu répond aux prières, quand nous les Lui adressons au nom du Seigneur, afin que notre joie soit parfaite. Si nous prions sans cesse, nous vivrons aujourd'hui sur terre une vie pleine de joie.
Si nous prions sans cesse, mais que Dieu ne réponde pas toujours à nos prières, ou si nous sommes chrétiens depuis de nombreuses années et que Dieu n'ait que rarement, voire jamais, exaucé nos prières, il doit y avoir un sérieux problème. Si nous n'avons pas reçu une seule réponse à nos prières depuis trois à cinq ans que nous sommes chrétiens, nous sommes des chrétiens inutiles. Nous ne sommes pas simplement un peu inefficaces, nous sommes totalement inutiles. Nous sommes enfants de Dieu, cependant nos prières n'ont jamais reçu de réponse. Cela ne devrait pas arriver. Chaque chrétien devrait expérimenter le fait que Dieu répond à ses prières. Chaque chrétien devrait vivre régulièrement l'expérience de voir ses prières exaucées. C'est une expérience fondamentale. Si Dieu ne répond pas à nos prières pendant une longue période, cela signifie certainement que nous avons un problème. Nous ne pouvons pas nous tromper au sujet de la réponse à nos prières. Si elles ont eu une réponse, elles ont eu une réponse. Si elles n'ont pas reçu de réponses, elles n'ont pas reçu de réponse. Si notre prière a un effet, elle a un effet. Si elle est inefficace, elle est inefficace.
Nous aimerions demander à tous les chrétiens : Avez-vous appris à prier ? Il est mauvais de laisser des prières sans réponse, parce que les prières ne sont pas que des paroles en l'air. Les prières attendent une réponse. Les prières qui restent sans réponse sont des prières vaines. Les chrétiens doivent apprendre à recevoir des réponses à leurs prières. Puisque vous croyez en Dieu, vos prières devraient recevoir une réponse de la part de Dieu. Vos prières sont inutiles, si Dieu n'y répond pas. Vous devriez prier jusqu'à ce que vos prières soient entendues. La prière ne sert pas uniquement à cultiver une activité spirituelle, son but est surtout de recevoir des réponses de la part de Dieu.
La prière n'est pas une leçon facile à apprendre. Une personne peut être chrétienne depuis trente ou même cinquante ans, sans pourtant savoir comment prier correctement. D'un côté, la prière n'est pas quelque chose de simple. D'un autre côté, la prière est si simple qu'une personne peut prier aussitôt qu'elle croit au Seigneur. La prière est un sujet aussi profond que simple. Il est si profond que certaines personnes ne savent toujours pas comment prier, même après avoir essayé d'apprendre toute leur vie. De nombreux enfants de Dieu gardent, même jusqu'à leur mort, cette impression qu'ils ne savent pas comment prier. Cependant, la prière est tellement simple qu'à partir du moment où une personne croit au Seigneur, elle peut commencer à prier et recevoir des réponses. Si vous commencez votre vie chrétienne d'un bon pied, vous recevrez toujours des réponses à vos prières. Si vous commencez mal, vous pourrez ne pas avoir de réponses avant trois ou même cinq ans. Si vous ne commencez pas sur de bonnes fondations, vous aurez besoin de fournir beaucoup d'efforts pour les corriger plus tard. C'est pourquoi, à partir du moment où une personne croit au Seigneur, elle devrait apprendre à recevoir des réponses à ses prières. Nous espérons que chaque croyant prendra cette question au sérieux.
2. Les conditions nécessaires pour recevoir les réponses
Dans la Bible, nous trouvons plusieurs conditions nécessaires pour recevoir une réponse, mais quelques-unes d'entre elles seulement sont vraiment fondamentales. Nous croyons que si nous remplissons ces conditions, nous recevrons des réponses à nos prières. Ces quelques conditions s'appliquent tout aussi bien à ceux qui prient déjà depuis des années. Ce sont des conditions vraiment fondamentales, et nous devrions leur accorder toute notre attention.
A. Demander
Toutes les prières devraient être des demandes sincères. Après avoir été sauvé, un frère priait tous les jours. Une soeur lui demanda un jour : « Dieu a-t-Il entendu tes prières ? » Il fut surpris. Pour lui, la prière était juste une prière; pourquoi chercher à savoir si elle recevait une réponse ou non ? Depuis cette remarque, à chaque fois qu'il priait, il demandait à Dieu de répondre à sa prière. Il commença à se rendre compte du nombre de prières qui recevaient une réponse. Il découvrit que ses prières étaient assez vagues et capricieuses. Il importait peu que Dieu y réponde ou pas. Cela avait peu d'importance qu'Il les ignore. Ses prières revenaient à demander à Dieu que le soleil se lève le lendemain, alors que le soleil se lèverait, qu'il ait prié ou non. Il était chrétien depuis un an, mais aucune de ses prières n'avait jamais reçu de réponse. Pendant tout ce temps, il s'était juste agenouillé et avait murmuré des mots. Il était incapable de dire exactement ce qu'il avait demandé. Tout ce flot de paroles pour ne rien demander au bout du compte. Le Seigneur dit :
Si ce sur quoi vous frappez n'est qu'un mur, le Seigneur ne pourra pas vous l'ouvrir. Mais si, au contraire, vous frappez à la porte, le Seigneur vous ouvrira sans aucun doute. Si vous demandez à entrer, le Seigneur vous laissera certainement entrer. Le Seigneur dit : « Cherchez et vous trouverez » (v. 7). Supposez que plusieurs choses se présentent à vous. Laquelle désirez-vous ? Vous devez au moins demander l'une d'entres elles. Vous ne pouvez pas simplement dire que n'importe quoi fera l'affaire. Dieu veut savoir ce que vous désirez précisément, et ce que vous lui demandez précisément. C'est seulement à ce moment-là qu'Il pourra vous le donner. C'est pourquoi demander signifie demander une chose spécifique. Nous devons demander. C'est ce que signifie chercher et frapper à la porte. Supposez que vous désirez une réponse de votre père aujourd'hui. Vous devez lui poser la question correspondant au sujet que vous avez à coeur. Si vous allez à la pharmacie pour demander des médicaments, vous devez demander exactement ce dont vous avez besoin. Si vous allez au marché pour acheter des légumes, vous devez demander les légumes que vous voulez acheter. C'est étrange que des personnes se présentent devant le Seigneur et ne demandent pas ce qu'elles désirent. C'est la raison pour laquelle le Seigneur nous dit que nous devons demander, et que nous devons le faire de manière spécifique. Notre problème est que nous ne demandons pas. Le problème vient de nous. Dans nos prières, nous devons demander ce dont nous avons besoin et ce que nous désirons. Ne faites pas une prière vague, une prière qui traite le sujet de manière générale, sans vous soucier de recevoir une réponse.
Un nouveau croyant doit apprendre à prier. Il doit avoir un but quand il prie.
De nombreuses personnes passent le temps de prière sans faire leurs demandes. Il est inutile de passer une heure, ou deux heures, ou même huit heures, ou dix heures devant le Seigneur sans rien demander. Vous devez apprendre à demander quelque chose; vous devez frapper, frapper vraiment fort, mais sur la porte. Une fois que vous avez identifié où se situe l'entrée, et que vous désirez y entrer, frappez fort à la porte. Quand vous recherchez quelque chose de spécifique, vous ne serez pas satisfait avec n'importe quoi; vous voulez cette chose et rien d'autre. Ne soyez pas comme certains frères et soeurs, qui se lèvent dans les assemblées pour prier vingt minutes à une demi-heure, sans savoir ce qu'ils veulent. C'est bizarre que tant de personnes aient de longues prières qui ne demandent rien.
Vous devez apprendre à être spécifique dans vos prières. Vous devriez savoir quand Dieu a répondu à vos prières, et quand Il n'y a pas répondu. Si cela ne fait pas de différence pour vous que Dieu vous réponde ou pas, il vous sera difficile de faire une prière efficace, quand vous serez en difficulté plus tard. Les prières vides ne porteront pas de fruits dans les moments de besoin. Si les prières sont vides quand les besoins sont spécifiques, personne ne peut s'attendre à recevoir une solution au problème. Il n'y a que les prières spécifiques qui peuvent résoudre les problèmes spécifiques.
B. Ne pas demander mal
Il est bon que nous demandions, mais il y aussi une deuxième condition pour que nos prières soient exaucées; nous ne devons pas demander mal.
Nous devons demander à Dieu par besoin. Nous ne devons pas demander de façon irréfléchie ou déraisonnable. Nous ne devrions jamais demander une chose dont nous n'avons pas vraiment besoin, selon la volonté de notre chair ou notre convoitise. Si nous le faisons, nos prières seront vaines. Même s'il est vrai que Dieu nous donne souvent:
Demander mal est tout à fait autre chose. Demander mal, c'est demander au-delà de notre besoin réel. Si vous avez un besoin, vous pouvez demander à Dieu. Mais vous devriez seulement demander à Dieu de satisfaire votre besoin. Demander au-delà de cela, c'est mal demander. Si vous avez un très grand besoin, il n'est pas mauvais de demander à Dieu de le satisfaire. Mais si vous n'avez pas besoin de ce que vous demandez, vous demandez mal. Vous ne pouvez que demander selon votre capacité et votre besoin. Vous ne devriez jamais demander de façon insensée une chose ou une autre. Demander de la sorte, c'est mal demander, et ce genre de prière ne recevra aucune réponse de la part de Dieu. Mal demander, aux yeux de Dieu, c'est comme un enfant de quatre ans qui demande à son père de lui donner la lune. Mal demander ne fait pas plaisir à Dieu. Tous les chrétiens devraient apprendre à ne demander que des choses cohérentes. N'ouvrez pas votre bouche de façon précipitée, pour demander plus que ce dont vous avez réellement besoin.
C. Traiter le péché
Certaines personnes demandent bien, mais Dieu n'exauce pas leurs prières. C'est parce qu'il existe une barrière fondamentale entre Dieu et eux — le péché.
Si une personne a connaissance de certains péchés dans sa vie, et qu'elle ne soit pas prête à s'en séparer et à les abandonner, le Seigneur n'exaucera pas ses prières (remarquez les mots « dans mon coeur »). Le Seigneur ne peut pas répondre aux prières d'une personne, quand il existe une si grande barrière.
Que signifie « regarder l'iniquité dans mon coeur » ? Cela signifie conserver un péché dans son coeur et ne pas vouloir s'en séparer. Une telle personne sait très bien qu'une certaine chose est un péché, mais elle continue de la chérir dans son coeur. Il ne s'agit pas uniquement d'une faiblesse dans sa conduite, mais aussi d'un désir de son coeur. C'est très différent de la personne dont il est question dans Romains 7. Cette personne-là a péché, mais elle a en horreur ce qu'elle a fait, tandis que la première garde le péché dans son coeur. Cela signifie qu'elle conserve l'iniquité en elle-même, et qu'elle refuse de s'en séparer. Le péché demeure, non seulement dans sa conduite, mais également dans son coeur. Le Seigneur n'écoute pas une telle personne quand elle prie. Tant qu'il reste un péché auquel nous nous attachons, cela empêche le Seigneur de répondre à nos prières. Nous ne devrions jamais chérir un péché particulier dans notre coeur. Nous devrions reconnaître tous les péchés comme tels, et nous en débarrasser par le sang. Le Seigneur peut comprendre notre faiblesse, mais Il ne peut pas tolérer que nous regardions l'iniquité dans notre coeur. Nos prières ne seront pas exaucées si nous avons éliminé tous les péchés extérieurement, mais si nous les regardons avec regret dans notre coeur et y restons attachés. Dès le moment où nous commençons notre marche chrétienne, nous devons demander au Seigneur de nous donner Sa grâce pour nous empêcher de tomber et nous sanctifier dans notre conduite. En même temps, nous devons complètement rejeter tout péché de notre coeur. Nous ne devons jamais conserver des péchés dans notre coeur. Nos prières seront vaines, si nous conservons le péché dans notre coeur. Le Seigneur n'écoutera pas de telles prières.
Vous devez confesser vos péchés. Vous devez dire au Seigneur : « J'ai regardé l'iniquité dans mon coeur. Je ne sais pas l'abandonner. Je Te demande pardon. Je veux renoncer à ce péché. Je T'en prie, délivre-moi de ce péché. Ne le laisse pas demeurer en moi. Je n'en veux pas. Je veux le rejeter. » Si vous confessez vos péchés au Seigneur de cette façon, le Seigneur vous pardonnera; vous recevrez le pardon. C'est alors que votre prière sera entendue. Vous ne devez jamais prendre ce sujet à la légère. Vous ne recevrez rien si vous ne le demandez pas. Vous ne recevrez pas non plus si vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Et, même si vous ne demandez pas mal, le Seigneur ne répondra pas à vos prières, tant que vous retiendrez un péché et le chérirez dans votre coeur.
D. Croire
Une condition positive pour que nos prières soient exaucées, c'est la foi. La foi est indispensable. Sans elle, la prière est inefficace. L'histoire relatée dans Marc 11 nous parle du besoin de foi dans la prière. Le Seigneur Jésus a dit :
Nous devons croire quand nous prions. Si nous croyons que nous avons reçu ce pourquoi nous prions, nous le recevrons. Nous espérons que, dès qu'une personne a reçu le Seigneur, même une semaine après sa conversion, elle saura ce qu'est la foi. Le Seigneur dit : « Croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » Il n'a pas dit : « Croyez que vous le recevrez » mais : « Croyez que vous l'avez reçu. » Nous devrions croire que ce que nous avons demandé nous a déjà été accordé, et que cela va s'accomplir. L'action de croire, dont le Seigneur nous parle ici, suit la certitude que cela nous a déjà été accordé. Qu'est-ce que la foi ? La foi, c'est croire que nous avons reçu ce que nous avons demandé.
Les chrétiens font souvent l'erreur de séparer le fait de croire de ce qui le précède, c'est-à-dire du fait que nous avons déjà reçu. Ils ne relient le fait de croire qu'au fait que cela va s'accomplir. Ils prient en pensant que c'est avoir une grande foi que de « croire... et cela s'accomplira ». Ils demandent au Seigneur que la montagne soit ôtée de là et jetée dans la mer, et ils croient que cela va se réaliser. Ils pensent que ce genre de foi est une grande foi. Cependant, ils séparent l'action de croire du fait d'avoir déjà reçu, et ne la rapprochent que du fait que la prière va s'accomplir. La Bible dit que nous devrions croire que nous avons reçu, et non pas que nous recevrons. Ces deux idées ne sont pas du tout les mêmes. Les nouveaux croyants, comme les anciens, ont besoin d'apprendre cette leçon.
Qu'est-ce que la foi ? La foi est l'assurance que Dieu a répondu à nos prières. Ce n'est pas la conviction que Dieu répondra à nos prières. Il y a de la foi quand nous nous mettons à genoux pour prier et dire : « Je remercie Dieu ! Il a répondu à ma prière. Je remercie Dieu ! Ce problème est résolu. » C'est cela croire que nous l'avons déjà reçu. Une personne peut se mettre à genoux, prier, puis se relever en disant : « Je suis sûr que Dieu va répondre à ma prière. » L'expression « Dieu va répondre » est erronée. En s'y prenant de cette manière, quelle que soit l'ardeur avec laquelle cette personne essaie de croire, elle ne verra aucun résultat. Supposez que vous priez pour un malade et que celui-ci dise : « Je remercie Dieu ! Je suis guéri. » Sa température peut toujours être élevée; les symptômes peuvent ne pas avoir changé. Pourtant, son problème est résolu, parce qu'il sait au fond de lui-même qu'il est guéri. Mais s'il dit : « Je crois que le Seigneur va certainement me guérir de ma maladie », il aura certainement besoin d'essayer de « croire » plus ardemment. Le Seigneur Jésus a dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » Il n'a pas dit que vous recevrez, si vous croyez que vous recevrez. Si vous changez ce que Jésus a dit, cela ne marchera pas. Frères et soeurs, avez-vous vu le point essentiel ? La vraie foi est de remercier Dieu d'avoir déjà répondu à vos prières.
Nous avons besoin d'entendre encore quelques mots sur la foi. Considérez la question de la guérison. Nous pouvons trouver quelques bons exemples de foi dans l'Évangile selon Marc. Dans l'Évangile selon Marc, nous lisons trois phrases qui ont une signification particulière vis-à-vis de la prière. La première est liée au pouvoir du Seigneur, la seconde à la volonté du Seigneur et la troisième à l'action du Seigneur.
3. Le pouvoir du Seigneur - Dieu peut
Le père dit au Seigneur Jésus : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours. » Le Seigneur Jésus a répété ces mots et dit : « Si tu peux. » Le « si tu peux » du Seigneur ne fait que citer le « si tu peux » du père. Le Seigneur Jésus ne faisait que répéter ce que le père avait dit. Le père a dit : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours. » Le Seigneur Jésus a dit : « Si tu peux !... Tout est possible à celui qui croit. » Par là, Il signifiait que cela n'avait rien à voir avec « si tu peux », mais que la question était de savoir s'il croyait ou non.
Quand l'homme se trouve en difficulté, il est généralement plein de doutes; il ne peut pas croire en la puissance de Dieu. C'est le premier point à traiter. Il peut nous sembler parfois que la puissance de l'obstacle est plus grande que la puissance de Dieu. Le Seigneur a repris le père pour avoir douté de la puissance de Dieu. Dans la Bible, il est rare que nous voyions le Seigneur interrompre quelqu'un comme Il l'a fait dans ce cas. Il semblerait que le Seigneur ait été très en colère lorsqu'Il a dit : « Si tu peux. » Le Seigneur a repris le père quand il a dit : « Si tu peux quelque chose, aie compassion de nous, viens à notre secours. » Le Seigneur voulait dire : « Comment peux-tu dire : « Si tu peux » ? Qu'est ce que cela veut dire ? Tout est possible à celui qui croit. Il ne s'agit pas de savoir « si je peux », mais plutôt de savoir si toi, tu crois ou non. Comment oses-tu me demander si je peux ! » Quand les enfants de Dieu prient, ils devraient apprendre à lever les yeux et dire : « Seigneur ! Je crois que Tu peux. »
Marc, au chapitre 2, relate l'incident au cours duquel le Seigneur a guéri un paralytique. Le Seigneur a dit au paralytique :
Quelques scribes ont pensé :
Dans leurs coeurs, ils pensaient que seul Dieu pouvait pardonner les péchés, et que Jésus n'en avait pas le droit. Ils considéraient le pardon des péchés comme une chose tellement grande. Mais le Seigneur leur a dit :
Le Seigneur voulait leur montrer que pour l'homme, la question était de savoir s'il en avait le pouvoir ou non. Pour Dieu, par contre, il s'agissait de savoir ce qui était le plus facile. Il est impossible à l'homme de pardonner les péchés ou de demander à un paralytique de se lever et de marcher. Cependant, le Seigneur leur a montré qu'Il était aussi capable de pardonner les péchés, que de faire marcher un paralytique. Pardonner et faire marcher un paralytique étaient des choses faciles à faire pour le Seigneur. Le Seigneur voulait leur montrer que « Dieu peut ». Dans nos prières, nous avons besoin de savoir que « Dieu peut » et que rien n'est trop difficile pour le Seigneur.
4. La volonté du Seigneur - Si Dieu le veut
Il est vrai que Dieu peut tout faire, mais comment puis-je savoir s'Il veut me guérir ? Je ne connais pas Sa volonté. Peut-être le Seigneur ne veut-Il pas me guérir. Que dois-je faire ? Considérons une autre histoire.
Que Dieu soit capable ou non de faire quelque chose n'est pas le problème ici; il s'agit plutôt de savoir si c'est Sa volonté ou non. Aussi grande que soit Sa puissance, qu'est-ce que cela peut faire si Dieu ne veut pas nous guérir ? Si Dieu ne veut pas nous guérir, la grandeur de Sa puissance n'aura aucune conséquence pour nous. La première question à laquelle nous devons répondre est de savoir si oui ou non Dieu peut le faire, mais la deuxième question à laquelle nous devons répondre est de savoir si oui ou non Dieu veut le faire. Le Seigneur a dit au lépreux : « Je le veux. » L'Ancien Testament nous dit que la lèpre était une maladie très répugnante. (Lv 13-14). Quiconque touchait un lépreux était souillé. Cependant, l'amour du Seigneur était tellement grand qu'Il a dit : « Je le veux. » Le Seigneur a étendu la main, a touché le lépreux et l'a purifié ! Le lépreux a imploré le Seigneur, et le Seigneur a eu le désir de le purifier. Est-il possible que le Seigneur ne nous guérisse pas de nos maladies ? Est-il possible que le Seigneur ne réponde pas à nos prières ? Nous pouvons tous dire : « Dieu le peut » et « Dieu le veut. »
5. L'action du Seigneur - Dieu l'a fait
Il ne suffit pas de savoir que Dieu peut le faire et qu'Il veut le faire. Nous avons besoin de savoir une dernière chose - Dieu l'a fait. Nous avons besoin de revenir sur Marc 11.24, que nous avons cité plus haut :
Cela nous dit que Dieu l'a déjà accompli.
Qu'est-ce que la foi ? Elle ne consiste pas seulement à croire que Dieu peut et veut faire quelque chose, mais aussi à croire que Dieu l'a déjà fait. Dieu l'a déjà accompli. Si vous croyez que vous l'avez déjà reçu, vous le verrez s'accomplir. Si vous croyez et avez confiance que Dieu peut et que Dieu veut faire une certaine chose parce qu'Il vous a donné une parole à ce sujet, vous devriez Le remercier et dire : « Dieu l'a fait ! » Tant de personnes ne reçoivent pas de réponse à leurs prières, pour n'avoir pas compris ce point ! Elles espèrent encore qu'elles vont recevoir quelque chose. Cependant, espérer signifie attendre quelque chose dans le futur, alors que croire signifie que l'on considère que la chose a déjà été accomplie. La vraie foi dit : « Je remercie Dieu, Il m'a guéri ! Je remercie Dieu, je l'ai reçu ! Je remercie Dieu, j'ai été purifié ! Je remercie Dieu, j'ai été restauré ! » Quand la foi est parfaite, elle ne dira pas seulement « Dieu peut » et « Dieu veut », mais aussi « Dieu l'a fait ».
Dieu a écouté nos prières ! Dieu a tout accompli ! Si nous croyons que nous l'avons reçu, nous le verrons s'accomplir. Très souvent, notre foi est une foi qui croit en ce que nous allons recevoir. Par conséquent, nous ne recevons rien. La foi est toujours une question de « l'avoir reçu » et non pas une question « de recevoir dans le futur ».
Considérez une illustration simple. Un homme vient d'entendre la bonne nouvelle. Si vous lui demandez : « Croyez-vous déjà au Seigneur Jésus ? », il peut répondre : « Oui, je crois. » Alors vous demanderez peut-être : « Êtes-vous sauvé ? » S'il dit : « Je serai sauvé », vous savez qu'il n'est pas sauvé. Supposez que vous lui demandez à nouveau : « Est-ce que vous croyez vraiment que vous êtes sauvé ? » S'il répond : « Je serai assurément sauvé », vous savez qu'il n'est toujours pas sauvé. Vous désirerez encore lui demander : « Êtes-vous vraiment sûr que vous serez sauvé ? » S'il répond : « Je pense que je le serai », ses paroles ne ressemblent pas à celles de quelqu'un qui est sauvé. Si quelqu'un dit : « Je serai sauvé », « Je serai certainement sauvé », ou « Je pense que je serai certainement sauvé », vous n'avez aucune garantie qu'il soit sauvé. Si une personne dit : « Je suis sauvé », c'est bon signe. Une fois qu'un homme croit, il est sauvé. Toute foi, si c'est une vraie foi, croit en ce qui a été accompli. Par exemple, dès qu'une personne possède la foi le jour de son salut, elle dit immédiatement : « Je remercie Dieu pour ce que j'ai reçu. » Gardons bien en tête ces trois choses : Dieu peut, Dieu veut, et Dieu l'a fait.
La foi n'est pas un exercice psychologique. La foi consiste à recevoir la parole de Dieu, et à croire avec assurance que Dieu peut, Dieu veut et Dieu l'a fait. Si vous n'avez pas reçu Sa parole, ne prenez pas le risque spirituel de tenter Dieu. L'exercice psychologique n'est pas de la foi. Prenez par exemple la maladie : Tous ceux qui ont une foi authentique dans leur guérison n'ont pas peur de subir un examen médical (Mc 1.44). Le résultat de l'examen médical pour ceux qui ont reçu une vraie guérison divine prouvera que c'était bien une guérison authentique et non pas une guérison psychologique.
Quand de nouveaux croyants apprennent à prier, il devrait y avoir deux étapes dans leur apprentissage de la prière. La première étape serait de prier, jusqu'à ce qu'ils reçoivent une promesse. Ils devraient prier, jusqu'à ce qu'ils reçoivent la parole de Dieu. Toutes les prières commencent par demander quelque chose à Dieu. Prier ainsi peut durer un certain temps; quelquefois, cela prend de trois à cinq ans. Les nouveaux convertis ne devraient cependant pas cesser de demander. Certaines prières reçoivent une réponse rapidement, tandis que d'autres restent sans réponse pendant des années. C'est une période pendant laquelle les nouveaux convertis ne doivent pas cesser de demander. La seconde étape commence lorsqu'un nouveau converti reçoit une promesse, et cette étape dure jusqu'à ce que la promesse soit réalisée. Elle commence quand la personne reçoit la parole de Dieu, et dure jusqu'à ce que Sa parole se réalise. Cette étape ne correspond plus à la prière, mais à la louange. Pendant la première étape, la personne prie, mais pendant la seconde, elle loue. Pendant la première étape, elle prie jusqu'à ce qu'elle reçoive une parole. Pendant la seconde étape, elle loue le Seigneur continuellement jusqu'à ce que la parole se soit réalisée. C'est là le secret de la prière.
Certaines personnes ne connaissent que deux choses au sujet de la prière. D'abord, elles se mettent à genoux et prient pour ce qu'elles n'ont pas, et ensuite elles l'ont. Dieu le leur a donné. Supposez que je demande une montre au Seigneur, et qu'après quelques jours le Seigneur me donne cette montre. Il n'y a que deux états possibles : ne pas l'avoir et l'avoir. Certaines personnes ne se rendent pas compte qu'il y a un état intermédiaire entre les deux — celui de la foi. Supposez que je prie pour avoir une montre et qu'un jour je dise : « Je remercie Dieu, Il a déjà entendu ma prière. » Bien que mes mains soient encore vides, je sais au fond de moi que j'ai déjà la montre. Effectivement, après quelques jours, la montre arrive. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de deux états : l'avoir et ne pas l'avoir. Nous devons nous préoccuper du troisième état — un état intermédiaire entre l'état où nous ne sommes pas en possession de l'objet de nos prières, et celui où nous le sommes, c'est-à-dire lorsque nous sommes sous la promesse de Dieu, et que nous croyons et nous réjouissons de cette promesse. Peut-être devrons-nous attendre trois jours avant de recevoir la montre. Mais dans notre esprit, nous l'aurons déjà reçue trois jours auparavant. Un chrétien devrait faire l'expérience de ces promesses reçues dans l'esprit. Si une personne n'a jamais expérimenté ce genre de promesses reçues dans l'esprit, elle n'a pas la foi.
Nous espérons que les nouveaux croyants comprendront ce qu'est la foi, et qu'ils apprendront à prier. Peut-être priez-vous depuis trois ou cinq jours, un mois, ou même une année, et vos mains sont-elles toujours vides. Mais, tout au fond de votre coeur, vous espérez encore un peu que cela se réalise. Dès ce moment, vous devriez commencer à louer Dieu. Vous devriez continuer à Le louer, jusqu'à ce que vous obteniez l'objet dans vos mains. Autrement dit, la première étape est de prier à partir de rien et jusqu'à ce que l'on reçoive la promesse, et la seconde étape est de louer à partir de la promesse et jusqu'à ce que l'objet soit effectivement reçu.
Pourquoi devons-nous diviser nos prières en deux catégories ? Supposez que quelqu'un prie à partir de rien, et jusqu'à ce qu'il reçoive une promesse. S'il continue à prier, il peut perdre la foi. Une fois qu'il reçoit la promesse, il devrait commencer à louer. S'il continue à prier, il peut perdre sa promesse, et à la fin du compte ne rien recevoir du tout. « Vous le verrez s'accomplir » c'est l'avoir reçu dans les mains, tandis que « vous l'avez reçu » c'est le posséder spirituellement. Si la promesse est déjà là, mais que l'objet de nos prières ne soit pas encore matérialisé, il faut le rappeler à Dieu dans la louange; il ne faut pas essayer de Lui rappeler par la prière. Si Dieu a dit qu'Il nous donnerait quelque chose, avons-nous besoin d'autre chose ? Si nous avons l'assurance intérieure que nous l'avons reçu, pourquoi devons-nous encore prier ? De nombreux chrétiens ont l'expérience que leurs prières reçoivent une promesse, ils n'ont plus besoin de prier. Ils n'ont plus qu'une chose à dire : « Seigneur ! Je Te loue. » Ils n'ont plus qu'à tenir leur promesse par la foi et Le louer. « Seigneur ! Je Te loue. Tu as entendu ma prière. Je Te loue, car Tu as répondu à ma prière il y a un mois. » Si vous faites cela, vous recevrez. Malheureusement, certaines personnes n'ont pas conscience de ce principe. Dieu leur a fait une promesse, et pourtant elles continuent à prier. À la fin, leur prière les éloigne de la promesse, elles perdent leur foi dans la promesse. C'est vraiment dommage ! La parole donnée par Marc 11.24 est une parole très précieuse. Dans tout le Nouveau Testament, nous ne trouvons pas d'autre passage qui explique la foi aussi clairement que celui-ci. « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » Si une personne prend conscience de ce principe, elle saura vraiment ce qu'est la prière, et la prière sera un outil puissant entre ses mains.
6. La persévérance dans la prière
Un autre aspect de la prière, qui requiert notre attention, est le fait que la prière demande de la persévérance, et qu'il ne faut pas cesser de prier. Luc 18.1 dit : « Il faut toujours prier, et ne point se relâcher. » Certaines prières demandent beaucoup de persévérance. Certaines personnes doivent parfois prier, jusqu'au point où Dieu pourrait être fatigué de leurs prières et se voir obligé de répondre. C'est un autre genre de foi. Le Seigneur a dit : « Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (v. 8). Cette foi est différente de celle dont nous parlions précédemment, mais les deux ne sont pas contradictoires. Marc 11 dit que nous devons prier, jusqu'à ce que nous recevions la foi. Luc 18 nous dit que nous devons demander encore et encore. Nous devons avoir la foi de prier le Seigneur avec insistance, jusqu'au jour où Il se décidera à nous répondre. Nous ne devrions pas nous préoccuper de savoir si cela peut faire l'objet d'une promesse ou pas. Nous devons seulement prier, jusqu'à ce que Dieu nous donne une réponse.
De nombreuses prières manquent de consistance. Une personne prie pour un sujet pendant un ou deux jours. Mais, après trois mois, elle l'oublie complètement. Certaines personnes ne formuleront leur prière qu'une seule fois. Elles ne prieront même pas une seconde fois pour le même sujet. De telles personnes ne se préoccupent pas de savoir si elles ont reçu une réponse à ce qu'elles ont demandé. Comptez le nombre de prières que vous avez présentées à Dieu une deuxième fois, une troisième fois, une cinquième fois, ou une dixième fois. Si vous avez oublié vos prières, comment pouvez-vous espérer que Dieu s'en souvienne ? Si vous n'avez pas vos prières suffisamment à coeur pour les adresser à Dieu, comment pouvez-vous attendre qu'Il ait à coeur de les écouter ? Si vous avez oublié votre prière, comment pouvez-vous espérer que Dieu s'en souvienne ? En fait, vous n'avez jamais réellement désiré ce que vous avez demandé. Une personne ne priera avec insistance que si elle est pressée par les événements, ou si elle est poussée par ses besoins. Dans de telles circonstances, elle pourrait persister dans la prière pendant des années, et même après tout ce temps, elle ne pourrait toujours pas se résigner à cesser de prier : « Seigneur ! Si Tu ne me réponds pas, je n'arrêterai pas de prier. »
Si vous voulez demander quelque chose, vous devez importuner Dieu avec votre prière. Si vous le désirez vraiment, vous devez le demander avec insistance, jusqu'à ce que Dieu vous entende. Vous devez demander de telle manière que Dieu ne puisse rien faire d'autre que de vous répondre. Vous devez demander, jusqu'à ce que Dieu soit obligé de vous répondre.
7. La Pratique de la Prière
Chaque chrétien devrait avoir un cahier de prière, à raison d'un par année. Il devrait y consigner ses prières comme on tient un livre de compte. Chaque page devrait être divisée en quatre colonnes. La première colonne devrait contenir la date à laquelle il a commencé à prier pour quelque chose. La deuxième colonne devrait contenir le sujet de prière. La troisième colonne devrait contenir la date à laquelle la prière a été exaucée, et la quatrième colonne devrait présenter la façon dont Dieu a répondu à la prière. De cette manière, chacun pourra savoir combien de choses il a demandées à Dieu en un an, combien de prières ont été entendues et quelles sont les prières qui restent encore sans réponse. Les nouveaux croyants devraient absolument tenir un tel livre. Quant à ceux qui croient depuis plusieurs années, il sera également profitable de tenir un cahier de prière.
L'avantage d'un cahier de prière est qu'il nous montre si Dieu répond ou non à nos prières. À partir du moment où les réponses de Dieu s'arrêtent, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Il est bon pour des chrétiens d'avoir du zèle pour servir Dieu, mais leur service est inutile, si leurs prières ne reçoivent pas de réponse du Seigneur. Si la relation entre un homme et Dieu est bloquée, sa relation avec les hommes est aussi bloquée. Si un homme n'a aucun poids devant Dieu, il n'aura aucun poids devant les hommes. Nous devons d'abord chercher à avoir du poids auprès de Dieu, avant de chercher à être utile auprès des hommes.
Un jour, un frère a écrit le nom de cent quarante personnes, et a prié pour leur salut. Quelques noms ont été inscrits dans la matinée, et les personnes ont été sauvées dans l'après-midi. Après dix-huit mois, seulement deux personnes de la liste n'étaient pas encore sauvées. C'est un très bon exemple pour nous. Que Dieu puisse avoir plus de chrétiens qui gardent une trace de leurs prières ! J'espère que vous mettrez cela en pratique. Écrivez l'un après l'autre les sujets pour lesquels vous priez, et ceux pour lesquels Dieu vous a répondu. Chaque sujet répertorié dans votre cahier et qui n'a pas eu de réponse devrait faire l'objet de prières assidues. Vous ne devriez cesser de prier une certaine prière que lorsque Dieu vous a montré qu'elle n'était pas en accord avec Sa volonté. S'Il ne vous l'a pas montré, priez avec insistance, jusqu'à ce que vous ayez une réponse. Vous ne devriez surtout pas prendre ce principe à la légère. Vous devriez mettre ce principe en pratique dès le début de votre vie chrétienne. Vous devriez prendre cela très au sérieux devant Dieu. Une fois que vous décidez de prier pour quelque chose, ne vous arrêtez pas avant d'avoir reçu une réponse.
En utilisant un cahier de prière, vous remarquerez que certaines choses demandent une prière quotidienne, tandis que d'autres peuvent ne faire l'objet de vos prières qu'une seule fois par semaine. Cette répartition dépendra du nombre de sujets de prière de votre cahier. Si vous en avez peu, vous pouvez prier pour chaque sujet chaque jour. S'il y en a beaucoup, vous pouvez vous arranger pour exposer certains sujets le lundi et d'autres le mardi, par exemple. De la même manière que l'homme organise son temps pour faire ce qu'il a à faire, nous devrions prévoir dans la journée un temps réservé à la prière. Si nos prières ne sont pas spécifiques, le cahier de prière nous est inutile. Si nos prières sont spécifiques, alors le cahier de prière nous sera utile. Nous pouvons ranger ce livre avec notre Bible et notre recueil de cantiques. Chacun de ces objets doit être utilisé quotidiennement. Après un certain temps, comptez le nombre de prières qui ont reçu une réponse, et le nombre de prières qui restent sans réponse. C'est une bénédiction que de prier de manière organisée, en suivant un cahier de prière.
Que ce soit dans la prière que le Seigneur nous enseigne dans Matthieu 6, dans la prière de 1 Timothée 2, ou dans les prières pour la lumière, la vie, la grâce et les dons pour l'église, nous avons là des prières dont les sujets sont généraux.
Les prières dont nous avons parlé ici ne font pas partie des sujets de prière ordinaires. Nous devrions prier pour ces choses chaque jour.
La prière a deux côtés : la personne qui prie, et la personne pour laquelle elle prie. Souvent, la personne pour laquelle on prie ne changera pas tant que celle qui prie n'a pas d'abord changé. Si la situation de son côté reste inchangée, nous devons chercher ce que Dieu désire que nous fassions de notre côté. Nous devrions nous dire : « Ô Seigneur ! Quel changement dois-je faire ? Quel péché n'ai-je pas encore traité ? Quels amours dois-je abandonner ? Est-ce que j'apprends vraiment la leçon de la foi ? Veux-tu encore me montrer quelque chose ? » S'il y a besoin de changer quelque chose de notre côté, c'est nous qui devons changer en premier. Nous ne pouvons pas nous attendre à voir un changement chez ceux pour qui nous prions, avant qu'il n'y ait un changement de notre côté.
Une fois qu'une personne croit au Seigneur, elle doit apprendre à prier avec ardeur. Elle doit apprendre la leçon de la prière, bien avant de pouvoir bénéficier d'une connaissance profonde de Dieu et d'un avenir fructueux pour elle.