Dossier pour nouveaux convertis (Page 25 / 28)
L'imposition des mains
La Bible nous montre clairement que l'on doit être baptisé. La Bible montre aussi clairement que l'on doit recevoir l'imposition des mains. On voit ceci à deux occasions dans Actes – en Samarie, et à Ephèse. Dans les deux cas, le baptême a été suivi par l'imposition des mains. Telle était clairement la pratique des apôtres. Aujourd'hui, si les enfants de Dieu sont simplement baptisés sans expérimenter l'imposition des mains, leur expérience n'est pas complète. La Bible contient clairement à la fois l'enseignement et le modèle concernant cette question.
I. DES MAINS – UNE VERITE FONDAMENTALE
Cela nous dit que nous devons laisser la parole du commencement de Christ, et que nous devons avancer jusqu'à la maturité. Il y a plusieurs vérités dans la vie chrétienne qui ne doivent jamais être compromises. Celles-ci constituent la fondation. Un croyant n'a pas besoin de poser cette fondation de nombreuses fois. Cependant, elle a bien besoin d'être posée. Quelle est la parole du commencement de Christ ? C'est la repentance, la foi, le baptême, l'imposition de mains, la résurrection, et le jugement. La Bible montre clairement que la fondation de la parole de Christ comprend le baptême et l'imposition des mains. Si nous avons reçu le baptême sans recevoir l'imposition des mains, il nous manque cette fondation dans cette recherche du Seigneur.
L'erreur de l'église aujourd'hui est entièrement différente de l'erreur des croyants hébreux à leur époque. Les croyants hébreux avaient déjà posé la fondation, mais ils voulaient la poser plusieurs fois, de sorte qu'ils tournaient en rond. Qu'en est-il de l'église aujourd'hui ? Elle a fait des progrès, mais sa fondation n'est pas bien posée. L'apôtre a dit aux croyants hébreux de quitter la parole du commencement de Christ, et d'avancer pour arriver à la maturité. Dans le cas des chrétiens aujourd'hui, ils avancent trop vite sans poser cette fondation du tout. Cela est trop hâtif. Vous devez voir que l'imposition des mains fait partie de la parole du commencement de Christ. Ceux qui ont posé cette fondation doivent avancer, tandis que ceux qui ne l'ont pas posée doivent la poser. Notre enseignement aujourd'hui est différent de celui de l'apôtre. Lui exhortait les gens à laisser quelque chose, tandis que nous, nous exhortons les gens à faire demi-tour pour prendre ces choses.
Si vous devez bâtir une maison avec six pierres comme fondation, vous ne pouvez pas vous permettre d'en négliger une. S'il vous en manque une, cela entrainera des problèmes un jour. Tout ce qui sert de fondation est indispensable. Si le baptême, qui constitue une partie de la fondation, est absent, des problèmes se présenteront à l'avenir. Si l'imposition des mains, qui constitue une autre partie de la fondation, n'est pas présente, des problèmes se poseront également à l'avenir. On ne peut pas être négligent avec la fondation. On ne peut pas construire une maison sur une fondation mal posée. S'il manque une partie de la fondation, elle doit être terminée avant que l'on puisse procéder au reste de la construction.
II. CE QUE SIGNIFIE L'IMPOSITION DES MAINS
Nous avons traité du baptême, et nous avons expliqué ce que fait le baptême pour nous. Le baptême nous délivre du monde. Par le baptême, on est sauvé et libéré du monde. En même temps, le baptême nous met en Christ, et nous donne droit à une part de Sa résurrection. Mais à quoi sert l'imposition des mains ? Que signifie l'imposition des mains ?
Les réponses à cette question se trouvent dans Lévitique 1, 3 et 4. Ces passages se réfèrent le plus souvent à la question de l'imposition des mains dans l'Ancien Testament. Que signifie imposer les mains sur la tête d'un animal, dans l'Ancien Testament ? Il y a deux sens.
A. L'identification
Le premier sens est l'identification. L'imposition des mains sur la tête d'un animal dans Lévitique 1 signifie que celui qui amène l'offrande était uni avec l'offrande. Une question se pose : pourquoi la personne qui venait offrir quelque chose au Seigneur, qu'il s'agisse d'un sacrifice pour le péché, ou d'un holocauste, ne s'offrait-elle pas elle-même au lieu d'offrir un taureau ou un bouc ? Dieu possède les taureaux et les boucs du monde entier. Dieu n'a-t-il besoin que d'offrandes de taureaux et de boucs ? Quand un homme vient devant le Seigneur, il doit d'abord s'offrir lui-même, sans cela, il ne pourra jamais satisfaire Dieu. Une offrande, c'est une consécration de celui qui offre, et non pas simplement le sacrifice d'un taureau ou d'un bouc.
Cependant, si je venais à l'autel et si je me sacrifiais, donnant mon corps pour être tué et brûlé en tant qu'holocauste, ne serais-je pas comme ceux qui adoraient Moloch dans l'Ancien Testament ? Ceux qui adoraient Moloch n'offraient pas à Moloch des taureaux et des boucs ; ils offraient leurs propres enfants. Si notre Dieu nous demande de nous sacrifier à Lui, notre Dieu n'est-il pas comme Moloch ? Moloch demande le sang de nos enfants, et Dieu demande que nous nous présentions nous-mêmes en tant qu'offrande. Si nous devons nous mettre nous-mêmes dans le feu, cela ne signifie-t-il pas que l'exigence de Dieu est plus sévère que celle de Moloch?
Dans un sens, l'exigence de Dieu est en effet plus sévère que celle de Moloch, mais en même temps Dieu nous donne une moyen de nous offrir à Lui sans être brûlés à mort. Quel est ce moyen ? C'est de prendre un taureau et d'imposer nos mains sur sa tête. La partie la plus importante d'un taureau c'est sa tête. On peut aussi prendre un bouc et mettre nos mains sur sa tête. Je pose mes deux mains sur la tête du taureau ou du bouc. Devant Dieu, que ce soit tout haut, ou en silence, je prie : « Me voici. C'est moi qui devrais être sur l'autel, c'est moi qui devrais être brûlé. Je devrais être le sacrifice, et ce devrait être moi qui paye pour mon propre péché. Je mérite la mort. Je m'offre à Toi comme un holocauste d'une odeur agréable. Seigneur ! Je t'apporte ce taureau avec mes mains sur sa tête. Cela signifie que le taureau et moi-même nous sommes un. Quand je dirai au sacrificateur de le tuer, cela signifiera que c'est moi qui suis tué. Quand son sang est versé, mon sang est versé. Quand il est sur l'autel, moi je suis sur l'autel. »
Ceci ne nous est-il pas arrivé quand nous avons été baptisés ? Quand nous sommes entrés dans l'eau, nous avons dit : « Ceci est ma tombe, le Seigneur m'enterre ici. » Nous avons pris l'eau comme notre tombe. Maintenant, quand nous posons nos mains sur la tête du taureau, nous nous identifions avec le taureau. Quand nous offrons le taureau à Dieu, c'est en fait nous-mêmes que nous offrons à Dieu. Le taureau nous représente.
Ainsi, l'imposition des mains signifie l'identification. Dans l'Ancien Testament, la signification première de l'imposition des mains, c'est l'identification avec l'offrande. L'offrande et moi-même sommes devenus un. Nous nous tenons tous deux dans la même position. Quand l'offrande est amenée devant Dieu, moi je suis amené également devant Dieu.
B. La transmission des bénédictions
L'imposition des mains revêt aussi un autre sens dans l'Ancien Testament. Dans Genèse, Isaac a posé ses mains sur ses deux fils. Jacob a fait la même chose avec ses deux petits-fils, Ephraïm et Manassé. Quand Jacob a posé ses mains sur ses deux petits-fils, il a posé une main sur la tête de chacun de ses petits-fils, et il les a bénis. Il a transmis ses bénédictions vers ses deux petits-fils. Il les bénissait, et il demandait pour eux des bénédictions. Il en résulta que les bénédictions leur furent accordées.
Nous devons voir la signification de l'imposition des mains par ces deux aspects. D'une part, l'union ou l'identification, et d'autre part la transmission. Les deux sont un type de communion. La communion nous unit aux autres, et la communion transmet aussi notre force aux autres.
III. LE CORPS DE CHRIST ET L'ONCTION
Nous devons maintenant voir pourquoi les chrétiens doivent recevoir l'imposition des mains. Après avoir cru au Seigneur et avoir été baptisés, pourquoi avons-nous besoin que les apôtres, en tant que représentants du Corps, viennent imposer leurs mains sur nous ?
A. Dieu verse l'onction sur le Corps de Christ tout entier
Tout d'abord, expliquons brièvement le Corps de Christ et l'onction. Veuillez lire :
et le Psaume 133. Le christianisme est vraiment très particulier. Qu'a-t-il de si particulier ? C'est le fait que Dieu gagne un homme sur la terre. Cet homme s'est soumis parfaitement à Dieu ; Il a représenté Dieu de manière absolue, et a vécu de manière absolue la vie de Dieu. Aujourd'hui, Dieu l'a rendu Seigneur et Christ. Dieu a versé son propre Esprit sur cet homme, Jésus de Nazareth. Quand Dieu a versé son Esprit sur Lui et L'a revêtu de l'Esprit, Dieu n'a pas versé son Esprit sur Lui individuellement. Il l'a versé sur Lui en tant que Tête du Corps. L'onction de Dieu est sur la Tête. Le Seigneur Jésus n'a pas reçu l'onction de Dieu en tant qu'individu. Il se tenait en tant que Tête du Corps, quand Il a reçu l'Esprit sur Sa tête. Autrement dit, Il a été oint par Dieu pour le Corps. C'est pourquoi Il est appelé l'Oint, et nous sommes appelés les oints. Son nom est Christos, tandis que notre nom est Christoi – chrétiens ou hommes-Christ. Lui est la Tête, et l'église est le Corps. Ce n'est pas le désir de Dieu de n'avoir qu'un seul homme sur la terre. Ce qu'Il désire, c'est un homme corporatif – l'église. En elle-même, l'église sur la terre ne peut pas satisfaire Dieu ; elle ne peut pas faire ce qu'elle doit faire ; et elle ne peut pas maintenir le témoignage de Dieu, parce qu'elle n'a pas la puissance de Dieu. C'est pourquoi Dieu doit oindre l'église. Quand l'église reçoit l'onction, elle peut satisfaire aux exigences de Dieu. L'onction signifie l'autorité de Dieu. L'autorité de Dieu est déversée sur l'église à travers Son onction.
Cependant, Dieu n'oint pas un ou deux membres ni tous les membres. Dieu n'oint que la Tête. Pour connaître le Saint-Esprit, les enfants de Dieu doivent d'abord connaître le Corps. Le Saint-Esprit n'est pas premièrement donné au Corps, mais à la Tête. Le Corps tout entier reçoit l'onction, parce que Dieu a oint la Tête. Cela est-il clair ? Ce n'est pas une question de recevoir le Saint-Esprit en tant que membre individuel. Ce n'est pas non plus une question que tous les membres reçoivent le Saint-Esprit. C'est la Tête qui reçoit l'onction.
B. Recevoir l'onction en se tenant dans la position du Corps
Comment donc pouvons-nous recevoir l'huile de l'onction ? Nous devons nous tenir dans la position du Corps si nous voulons la recevoir. Si je me tiens dans la position du Corps, et si je prends la place qui me revient dans le Corps, l'onction viendra sur moi spontanément lorsqu'elle est déversée sur la Tête. L'onction ne m'est pas accordée à moi seul. Je ne peux pas demander l'onction pour moi-même. Beaucoup de personnes sont privées de toute bénédiction, parce qu'elles viennent à Dieu seules, dans l'espoir de recevoir le Saint-Esprit et l'onction toutes seules.
N'oubliez pas que l'onction a été versée sur la tête d'Aaron. Elle a coulé jusqu'à sa barbe, et ensuite jusqu'aux rebords de son vêtement. Aaron avait un long vêtement qui atteignait jusqu'à ses pieds et couvrait la totalité de son corps. Quand l'huile était versée sur sa tête, elle coulait jusqu'en bas de son corps. Aujourd'hui, une personne peut bénéficier de l'onction grâce à sa position dans le Corps, et non de par sa condition devant Dieu. Si vous vous tenez sous la Tête, l'onction vous atteindra. Si vous ne vous tenez pas sous la Tête, l'onction ne pourra pas vous atteindre. Recevoir l'onction n'est pas une affaire personnelle, ni une affaire qui concerne le Corps tout entier. C'est une question d'être dans le Corps et sous la Tête. Quand le Corps se soumet à la Tête, et se tient sur le bon terrain, il recevra l'onction.
Dans notre marche spirituelle, nous avons besoin de la puissance du Saint-Esprit. Ce n'est que lorsque l'onction devient notre puissance que nous cesserons de marcher selon la chair. L'onction n'est pas versée sur notre chair. Nous devons nous rappeler cela. Nous ne pouvons pas agir selon nos propres idées. Nous avons besoin de l'onction, mais nous ne pouvons pas recevoir l'onction en la demandant simplement pour nous-mêmes. Nous ne pouvons recevoir l'onction que lorsque nous nous tenons en relation normale avec le Corps.
Nous devons voir que la Bible ne parle jamais de l'onction du Corps. Seule la Tête reçoit l'onction. Mais lorsque la Tête reçoit l'onction, nous aussi, Son Corps, nous la recevons. L'onction n'était pas versée sur le corps d'Aaron, mais sur sa tête; celle-ci a coulé depuis la tête d'Aaron jusqu'en bas de son vêtement, et elle a fini par couler sur son corps tout entier. Seuls les insensés chercheront une onction individuelle ou une onction pour le Corps seulement. Nous devons nous soumettre à la Tête, et nous tenir dans la position dans laquelle la Tête veut que nous nous tenions. C'est alors seulement que nous recevrons l'onction.
C. L'imposition des mains doit être faite
par des représentants de Christ et de Son Corps – les apôtres.
La Parole de Dieu nous montre que chaque fois qu'une personne est baptisée en Christ, l'autorité représentative établie par Dieu, telle que les apôtres, doit imposer ses mains sur elle de la part de la Tête, et du Corps. Ceci nous montre la signification de l'imposition des mains. Quand quelqu'un reçoit l'imposition des mains, sa tête est baissée. Cela signifie qu'à partir de ce jour, il n'exposera plus sa propre tête. Sa tête se soumettra à l'autorité. Elle ne s'expose pas, mais sera soumise à l'autorité.
Quand un apôtre, un représentant du Corps, pose ses mains sur moi, cela signifie que lui et moi nous sommes en communion et nous sommes devenus un. Les apôtres représentent le Corps, parce que Dieu a placé les apôtres en première place dans l'église. C'est pourquoi ils représentent l'église. Quand un apôtre – qui représente l'église – impose ses mains sur vous et dit : « Frère, tu es en unité avec le Corps de Christ », l'onction du Corps coulera sur vous. Parce que vous êtes un avec le Corps, l'onction vous atteint aussi. C'est pour cette raison que l'apôtre impose ses mains sur vous. L'imposition des mains vous identifie avec le Corps de Christ.
Les apôtres représentent non seulement l'église, mais aussi Christ. Dieu a placé les apôtres en première place dans l'église. Être en première place signifie détenir l'autorité, autrement dit, les apôtres sont l'autorité représentative. C'est pourquoi, lorsque la main d'un apôtre est sur votre tête, ce n'est pas seulement l'église qui pose ses mains sur vous, mais aussi Christ qui pose ses mains sur vous. A partir de ce moment-là, vous êtes sous l'autorité de Christ.
IV. COMMENT RECEVOIR L'IMPOSITION DES MAINS
A. Le besoin de se soumettre à l'autorité de la Tête
Nous devons être sous l'autorité de la Tête, et nous devons agir en tant que membres du Corps de Christ. Nous ne devons jamais supposer que nous pouvons continuer par nous-mêmes. La nature-même que nous avons reçue, quand nous avons été sauvés, fait de nous des membres dans le Corps. Cette nature-même ne nous permettra pas d'être seuls. Dès lors que nous sommes seuls, nous mourons. Nous ne pouvons vivre que quand nous sommes attachés au Corps.
B. Le besoin de voir l'importance de l'identification
Nous devons voir l'importance de l'identification. Une fois que nous verrons l'importance de l'identification, nous pourrons recevoir la transmission des bénédictions. Si nous ne voyons pas l'importance de l'identification, il n'y aura pas de transmission de bénédictions. La pensée principale à l'origine de l'imposition des mains, c'est l'identification. Quoiqu'elle porte aussi le sens de la transmission, sa signification principale, c'est l'identification.
C. Le besoin de voir que nous vivons par le Corps tout entier
Aujourd'hui, quand les frères imposent les mains sur vous, ce n'est pas un acte vain ni irréfléchi. Vos yeux doivent s'ouvrir sur le fait qu'à partir de ce jour vous êtes devenu un enfant parmi beaucoup d'enfants, une cellule parmi beaucoup de cellules, et un membre parmi beaucoup de membres. En tant que membre, vous vivez par le Corps tout entier. Si vous vivez en tant que chrétien individuel, il en est fini de vous, et vous êtes inutile. Dès lors que vous cessez de communier avec les autres enfants de Dieu, des problèmes surgiront. Aussi forts que vous soyez, vous ne pouvez pas survivre par vous-même. Aussi grand et merveilleux que vous soyez, vous êtes mort si vous vous séparez du Corps. Vous ne pouvez pas vous vanter de votre puissance. Vous n'êtes puissant que parce que vous êtes dans le Corps. Telle est la fonction de l'imposition des mains. Dès lors que vous quittez le Corps, il en est fini de vous.
Tandis que les autres imposent leurs mains sur vous, vous devez avoir cette réalisation en vous-même : « Seigneur, je ne peux pas vivre par moi-même. Je confesse que je suis un membre du Corps. Sans le Corps je ne peux pas vivre. Sans le Corps je ne peux pas avoir l'onction. » Cela est-il clair ? L'onction est sur la Tête. C'est pourquoi vous devez vous soumettre à la Tête. Vous devez vous soumettre à l'autorité de la Tête avec tous les autres enfants de Dieu. Individuellement vous devez vous soumettre à Lui, et vous devez vous soumettre à Lui en unité avec les autres. Vous devez vous soumettre directement, et vous devez vous soumettre indirectement en unité avec le Corps tout entier. Quand vous faites cela, l'onction viendra sur vous. Quand vous vous tenez dans cette position, l'onction coulera spontanément sur vous.
V. LES DEUX CAS D'IMPOSITION DES MAINS DANS ACTES
A. Le cas en Samarie
Enfin, nous devons considérer les deux cas, en Samarie et à Ephèse. Il résulta de la visite d'évangélisation de Philippe en Samarie qu'un groupe de personnes crurent et furent baptisées. Mais ils n'ont pas reçu le Saint-Esprit. Les apôtres à Jérusalem en ont entendu parler, et ont envoyé Pierre et Jean en Samarie pour prier que le Saint-Esprit vienne sur eux. Pendant qu'ils priaient, ils ont imposé les mains sur eux. Il en résulta que le Saint-Esprit est venu sur eux, et ils ont reçu l'onction.
Le baptême est une déclaration que nous avons quitté le monde, tandis que l'imposition des mains est une déclaration que nous sommes entrés dans le Corps. Ce sont là deux facettes d'une même chose. D'un côté nous sommes baptisés et nous avons quitté le monde, du côté négatif, et d'un autre côté nous sommes entrés dans le Corps au moment où quelqu'un a posé ses mains sur nous. Puisque nous sommes dans le Corps, nous avons besoin de nous identifier avec tous les enfants de Dieu, et de nous soumettre à l'autorité de la Tête. Si nous mettons notre être tout entier sous l'autorité de la Tête, l'onction coulera en nous. Une fois que notre position est correcte, l'onction coulera sur nous. Si notre position n'est pas correcte, l'onction ne coulera pas sur nous. Les Samaritains ont cru au Seigneur, et ils ont été sauvés. Mais ils étaient dans une situation un peu particulière, le Saint-Esprit n'était pas venu sur eux. Les apôtres sont venus, et ont posé leurs mains sur eux, les plaçant ainsi sous l'autorité de la Tête, les unissant et les joignant au Corps tout entier. A ce moment-là, quelque chose de merveilleux est arrivé : le Saint-Esprit est descendu sur eux, et l'onction a coulé sur eux.
B. Le cas à Ephèse
Voyons maintenant le cas à Ephèse. Lors de l'un de ses voyages d'évangélisation, Paul est arrivé à Ephèse où il a rencontré douze disciples qui n'avaient reçu que le baptême de Jean. Paul leur a demandé :
Paul a vu le problème ; ils n'avaient pas la bonne fondation.
Comment quelqu'un peut-il ne pas avoir le Saint-Esprit s'il a déjà cru en Jésus ? Il y avait sans aucun doute quelque chose qui n'allait pas avec leur fondement. De quel baptème étaient-ils baptisés ? La réponse était facile à trouver : ils n'avaient reçu que le baptême de Jean, et n'avaient pas été placés en Christ. C'est pourquoi Paul leur a dit qu'ils avaient besoin d'être baptisés à nouveau, cette fois-ci dans le nom de Christ. Ensuite, Paul a posé ses mains sur eux. L'imposition des mains suit le baptême. On a besoin de se joindre au Corps et de se soumettre à l'autorité de la Tête. Telle est la signification de l'imposition des mains.
Si quelqu'un n'est pas baptisé, il ne peut pas recevoir l'imposition des mains. Il doit d'abord quitter le monde, et entrer en Christ, étant mort et ressuscité. Ensuite, il doit voir qu'il doit vivre par le Corps et se tenir sous l'autorité de la Tête. Ensuite, quand il reçoit l'imposition des mains, le Saint-Esprit descendra sur lui. L'attention principale n'est pas sur la manifestation extérieure de l'Esprit. Ce que je voudrais mettre en avant, c'est l'écoulement et l'onction intérieure.
Le Psaume 133 nous montre que la Tête a été ointe. L'onction de la Tête équivaut à l'onction du Corps, ce qui équivaut à l'onction de chaque membre. Je remercie et je loue Dieu de ce que, quand l'huile de l'onction a coulé de la Tête, nous l'avons reçue parce que nous sommes dans le Corps. Quand nous avons l'onction, peu importe que le Seigneur donne ou non des signes extérieurs. Remarquez que les signes extérieurs lors de la Pentecôte sont trop externes ; ils ne sont pas primordiaux. Nous croyons que le Saint-Esprit vient encore sur l'homme aujourd'hui. Les signes extérieurs ne sont qu'une manifestation de l'onction. Tant qu'il y a l'onction, il importe peu qu'il y ait ou non des signes extérieurs. Ce qui est important, c'est la source de l'onction. L'onction vient quand l'onction de la Tête devient l'onction des membres. Pour cette raison, les prières qui sont accompagnées par l'imposition des mains portent une très grande signification.
VI. UNE EXCEPTION DANS LA BIBLE
Il n'y a qu'une seule exception dans la Bible en ce qui concerne l'imposition des mains. Elle s'est déroulée dans la maison de Corneille. Le Saint-Esprit est descendu sur la maison de Corneille avant qu'il y ait de baptême ou d'imposition de mains. La maison de Corneille était une exception, car après la Pentecôte, tous les apôtres pensaient que la grâce du Seigneur était réservée aux Juifs. Ils étaient conscients qu'ils étaient Juifs et que le Seigneur Jésus était aussi un Juif. A la Pentecôte, le Saint-Esprit n'est descendu que sur les Juifs. Les trois mille et les cinq mille personnes qui ont été sauvées à cette période étaient toutes des Juifs. Ceux qui avaient reçu la grâce du Seigneur étaient des Juifs dispersés qui étaient revenus à Jérusalem. Jusqu'alors, la grâce du Seigneur n'avait été expérimentée que par les Juifs. Ils n'étaient pas sûrs que cette grâce pût être expérimentée par des étrangers – des Gentils. Certains Chinois appellent les étrangers des diables étrangers.
Les Juifs maudissaient encore plus les étrangers. Ils considéraient les étrangers comme des animaux et des bêtes sauvages. Même Pierre ne pouvait pas abandonner cette attitude. Il avait la même approche que les autres.
Il n'est pas facile de rompre la barrière des ténèbres humaines. C'est pourquoi, c'était un grand événement lorsque le Seigneur a envoyé Pierre à la maison de Corneille pour qu'il ouvre la porte aux Gentils pour qu'ils croient en Lui. D'abord, il a donné à Pierre une vision – un objet semblable à une grande nappe qui descendait du ciel, contenant beaucoup de choses. Le Seigneur a dit à Pierre :
Quand Pierre l'a vu, il a dit immédiatement :
Cela signifie qu'il n'avait jamais eu jusqu'alors de rapport avec les Gentils. Que devait-il faire maintenant ? La nappe est descendue une fois, deux fois, trois fois. Pierre a alors compris. S'il n'avait pas eu cette vision, Pierre n'aurait jamais compris. Les vieux concepts tiennent vraiment fort ! Cette nappe est descendue du ciel et le Seigneur Lui-même lui a parlé, et pourtant Pierre avait encore des réserves. La seule chose que le Seigneur pouvait faire, c'était reprendre la nappe.
Quand la nappe est descendue du ciel la deuxième fois, le Seigneur lui a parlé à nouveau, mais il ne comprenait toujours pas. La nappe a été reprise à nouveau. La troisième fois, le Seigneur a fait descendre à nouveau la nappe, et lui a montré à nouveau la vision. Il lui a parlé de nouveau. Cette troisième fois, Pierre a fini par comprendre. Il ne pouvait pas dire : « Mes yeux m'ont trompé », ni : « J'ai oublié ce que j'ai vu ; je n'ai pas vu clairement. »
Après cette vision, les hommes de Césarée sont venus. C'est alors que Pierre a compris que les Gentils pouvaient aussi recevoir le salut de Dieu. Les chiens pouvaient manger les miettes sous la table. Il est allé, mais une fois arrivé à la maison de Corneille, il n'a toujours pas osé baptiser qui que ce soit. La maison de Corneille avait cru, mais Pierre n'osait pas les baptiser. Il craignait que les frères qui étaient avec lui ne l'acceptent pas. Ils pourraient dire : « Pierre, tu as agi indépendamment ! » Pierre était dans une situation délicate à ce moment-là. En lui-même il était clair, mais les frères n'étaient pas clairs.
C'est alors que le Seigneur a versé l'Esprit sur les Gentils – avant qu'ils ne soient baptisés, et avant qu'ils ne reçoivent l'imposition des mains. Quand Pierre est retourné à Jérusalem, il pouvait dire avec audace : « Je n'ai dit que quelques mots : l'évangile n'était même pas clairement annoncé, et pourtant l'Esprit-Saint est venu. Je n'avais d'autre choix que de combler ce qui manquait en les baptisant. » Le baptême c'est quitter le monde et entrer en Christ, tandis que l'imposition des mains c'est recevoir l'onction. La maison de Corneille avait déjà reçu l'onction. Ainsi, il n'y avait plus besoin qu'ils reçoivent l'imposition des mains. C'est pourquoi Pierre n'a fait que les baptiser.
Par la suite, quand Paul est revenu des terres des Gentils à l'église de Jérusalem, il s'est produit une dispute au sujet des Gentils. Pierre a réglé le problème et rompu l'impasse. Dès lors, la porte était ouverte aux Gentils.
En Samarie, il y avait l'imposition des mains, mais en Césarée, l'imposition des mains n'a pas eu lieu. Toutefois, Dieu a utilisé le cas de Césarée pour confirmer l'oeuvre de Paul et pour régler le problème du chapitre 15. Dans le chapitre 19, quand Paul est venu à Ephèse, il a à nouveau pratiqué l'imposition des mains. Nous voyons à cela que la pratique de l'imposition des mains a continué. Elle n'a pas été interrompue depuis.
VII. AVANCER AVEC LES AUTRES ENFANTS DE DIEU
Les nouveaux croyants doivent réaliser qu'en tant que croyants nous ne pouvons pas vivre seuls. Nous ne pouvons pas être des chrétiens solitaires. Nous devons être membres parmi les autres enfants de Dieu. Nous devons aussi apprendre à nous soumettre à l'autorité de la Tête. Nous ne pouvons pas être rebelles. Nous devons nous soumettre à Dieu ensemble avec les autres enfants de Dieu. Si nous faisons cela, l'onction sera manifestée dans notre vie et dans notre oeuvre spontanément, et nous pourrons continuer devant le Seigneur.