L'étude aux Romains (Page 18 / 34)

Une étude de Pierre Segura

Vous Devez Servir Quelqu'un

15 Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! 16 Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ? Lire la suite


Supposons qu'il s'appelle Francis, mais c'est sans importance. Cela fait 3, 4 ou 5 ans qu'il est chrétien. Quoiqu'il vienne aux réunions, il n'est pas très fidèle et ne semble pas très intéressé à faire des progrès dans sa marche avec Christ. En fait, quand vous pensez à Francis et si vous observez sa vie, vous remarquerez qu'il s'adonne à quelques activités qui détruisent sa vie chrétienne.
Quand vous le lui faites remarquer, il répond qu'après tout il est sauvé, ALORS pourquoi ne pas en profiter et prendre du bon temps ? Que pouvez vous dire à une telle personne ?

Supposons qu'elle s'appelle Suzanne. Elle est mariée, je crois depuis 15 ans, et elle est chrétienne depuis 15 ans aussi. Elle est une très bonne amie à vous. Et puis vous venez juste de découvrir qu'elle est impliquée dans une relation avec un autre homme. Quand vous avez eu une confrontation avec elle, elle vous a répondu, "Je sais que c'est mal. Tu n'as pas besoin de me le dire. Je sais que c'est un péché. Mais je crois que Dieu me comprend et qu'il me pardonnera." Qu'est ce que vous pouvez lui dire ?

Il s'appelle José. Cela fait longtemps qu'il est chrétien et longtemps qu'il va aux réunions. Il a lui même avoué n'avoir jamais fait de progrès en tant que chrétien. Spirituellement il est un bébé... Il vous a dit, "Tu vois, je vais aller au ciel et c'est tout ce qui importe pour moi. Cela m'est égal d'être assis au dernier rang au ciel, et que vous tous vous soyez assis au premier rang. Je vais y être et c'est tout ce qui compte..." Que pouvez vous lui dire ?

1 –Est ce que ma façon de vivre a une importance ?

a) Ce que je viens de vous raconter est plus habituel qu'on ne le pense. 
"Je sais que je vais au ciel et je veux profiter ici bas aussi..." 
"Je sais que c'est mal, mais Dieu me pardonnera."
ü"Je sais que la vie que je mène ici bas, mérite tout juste qu'au ciel je sois assis au dernier rang."

b) Qu'est ce que vous pensez en entendant de tels propos ?

c) Qu'est ce que Dieu pense en entendant de tels propos ?

d) Est ce que la Bible nous éclaire sur un tel sujet, ou pas du tout ?

e) La bonne question c'est : "Maintenant que je suis sauvé, est ce que ma façon de vivre a de l'importance ?"
OUI ou NON ? Qu'est ce que Dieu pense de tout cela ?

2 – Réponse.

a) OUI, bien sûr ! Dieu a bien des choses à dire au sujet de notre façon de vivre. Rom. 6 s'adresse particulièrement à Francis, Suzanne et José.
b) C'est la réponse à : "Maintenant que je suis sauvé, est ce que ma façon de vivre a de l'importance ?"

c) Ce chapitre 6 des Romains est divisé en deux parties.
Paul pose deux questions et donne deux réponses.

d) La première question est au verset 1, la réponse est donnée du verset 2 au verset 14.
La deuxième question est au verset 15, la réponse est du verset 16 au verset 23.

3 – Deux questions et deux réponses.

a) Les deux questions ont l'air de se ressembler.

1ère question :

1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ?


2ème question :

15 Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !


b) Dans la 1ère question il demande si nous allons continuellement pécher ? Est ce que vous avez le droit en tant que chrétien d'adopter un mode de vie où on pèche régulièrement ? Est ce que c'est bien pour nous qui avons confessé le Nom de Jésus, de vivre dans le monde et suivre le train de ce monde ? Allons nous faire cela, sachons que , quoiqu'il en soit, Dieu nous pardonnera n'importe comment ? C'est la première question ?

c) La question 2 est légèrement différente. Est ce que de vivre sous la grâce me donne la liberté de pécher ? La 1ère c'est sur le comportement en général, une attitude, un principe de vie pour toute ma vie. La 2ème c'est une décision que je prend à certains moments...
Est ce bien de traiter méchamment quelqu'un, sachant que vous pouvez revenir à Dieu ensuite ? Pouvez vous prendre un magazine dont vous savez que vous ne devriez pas regarder, parce que vous savez que demain dans votre culte personnel vous allez demander pardon ? Pouvez vous "emprunter" quelque chose sans permission car vous savez qu'après Dieu peut vous pardonner ?

d) Puisque Dieu me sauve par grâce ; Je vais au ciel quand je mourrais, je suis né de nouveau et Dieu pardonne quand nous péchons, ne puis je pas choisir de vivre comme ça !

e) La même réponse est donnée aux deux questions : "LOIN DE LA !" Certainement pas !

4 – Dans notre méditation d'aujourd'hui, nous regarderons surtout la 2ème question.

a) Et une courte réponse : LOIN DE LA !

b) Et puis ensuite la réponse bien plus longue, jusqu'au V. 23.
Faire un constat de ce genre de comportement:

15 Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! 16 Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ? Lire la suite


Quelle est l'issue selon le choix que je fais:

19 Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. -De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. 20 Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. Lire la suite


5 – Ouvrez les yeux et réfléchissez !

a)
16 Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?


b) Ne savez vous pas, signifie : Vous devriez savoir ! Comment ne savez vous pas une telle chose ?

c) Il y a deux royaumes dans ce monde : Le royaume du péché et le royaume de Dieu.
Avant de venir à Christ, vous viviez dans le royaume du péché, que vous le sachiez ou pas !

d) Vous étiez, selon Paul, esclaves du péché ! Vous accomplissiez ce que le péché vous dictait. Vous viviez selon les convoitises de vos yeux, de votre chair et de votre coeur. Vous suiviez le péché. Le péché était votre maître et vous, un esclave du péché.

e) Mais maintenant, par la puissance de Christ, vous avez été transféré du royaume du péché dans le royaume de Dieu. Vous n'êtes plus du tout dans le royaume du péché. Vous êtes dans le royaume de Dieu. Vous avez donc le choix... Comment allez vous vivre ?

6 – Un esclave n'est pas un serviteur.

a) Paul dit, "Autrefois vous étiez esclaves du péché." Maintenant vous avez été transféré dans le royaume de Dieu où vous pouvez être esclave de la justice.

b) Nous autres gens du 21ème siècle, quand nous lisons ESCLAVE, nous pensons SERVITEUR. Mais un esclave et un serviteur sont deux choses entièrement différentes.

c) Un serviteur c'est quelqu'un qui est embauché pour faire un travail. Il va faire ses 30 ou 40h par semaine. Chaque soir il quitte son travail et fait ce qu'il veut. Il se repose pendant le week end. C'est un serviteur. Vous avez fait vos heures et vous êtes libre.

d) Un esclave n'a pas de temps libre. Il est asservi à son maître 24h sur 24h, 7 jours sur 7.
Paul dit, maintenant vous êtes à Jésus Christ, 24h sur 24h, 7 jours sur 7.

e) "Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. –" Vous êtes au service de Dieu !!!

7 – De qui êtes vous l'esclave ?

a) A l'époque des "Jésus people", un homme sandwich portait un panneau sur le devant duquel était écrit, "Je suis un esclave de Jésus Christ." Et à l'arrière du panneau il était écrit, "De qui êtes vous l'esclave ?"

b) Tous les jours vous avez deux voies que vous pouvez suivre. Vous pouvez suivre le péché ou suivre Dieu.
Si vous suivez le péché, vous savez de qui vous êtes l'esclave ! ESCLAVE DU PECHE !
Si vous suivez Dieu, vous savez de qui vous êtes l'esclave ! DE DIEU ET DE LA JUSTICE !

c) Certains diront, "Je veux être au milieux." IL N'Y A PAS DE MILIEUX...
UN ROYAUME C'EST SATAN et l'autre C'EST DIEU...

d) Vous ne pouvez vivre dans les deux royaumes en même temps. Vous devez vous décider pour un chemin.

e) De qui êtes vous l'esclave ? Nous ne pouvons pas y répondre juste en venant le dimanche matin...

8 – Quelle est l'issue selon le choix que je fais ?

a) Y a t il une différence ? Il y a toute la différence du monde !

19 Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. -De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité, pour arriver à l'iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. 20 Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. Lire la suite


b) Nous avons vu que nous avons le choix ; Maintenant nous voyons quels sont les résultats selon le choix que nous avons fait ?

c) Quel est le salaire que donne le péché ? Quel est le salaire que nous recevons en marchand dans la justice ?

d) Vous pouvez choisir de servir le péché, MAIS réfléchissez au salaire qu'il donne ! Ca fait mal ! Si vous servez Dieu, ce sera la joie !

e) Selon le choix il y aura un résultat !

Illustration:

Si vous choisissez de pécher, vous ne pouvez pas commettre un seul péché. Un homme racontait qu'il avait menti à son travail... "Je me suis trouvé en difficulté et j'ai menti pour me couvrir... Puis j'ai dû mentir une seconde fois pour cacher mon 1er mensonge... Et j'ai dû encore mentir une 3ème fois pour couvrir le second mensonge..."
Finalement il s'est assis et à compter 42 mensonges d'affilé, tout cela à cause d'un mensonge au départ !
Souvenez vous de David qui a convoité une femme nommée Bathshéba. 1er il a convoité. Ensuite ce fut l'adultère. Après il a menti pour cacher tout cela. Puis il commit un meurtre pour couvrir tout le reste, etc.

9 – Le salaire du péché et le salaire de Dieu. (Ce que l'on récolte)

a) Le salaire du péché : L'esclavage, la honte, la mort.
Le salaire de Dieu : La justice, la sainteté, la vie éternelle.

b) Le péché vous rend esclave et vous ne pouvez plus vous en défaire. Pornographie, alcool, drogue.

c) Résultat, c'est la honte.

d) Et puis résultat... C'est la MORT ! LE SALAIRE ! Le mot employé pour salaire, c'est un mot pour les soldats romains. La ration journalière. La paye journalière...La mort JOURNALIERE !

e) Tandis qu'avec Dieu, dit Paul, c'est la justice la sainteté, nous plaisons à Dieu et à la fin nous récoltons la vie éternelle. Il n'y a pas de goût amer comme avec le péché. Conscience pure !

10 – La vie éternelle EST UN DON.

a) N'imaginez pas que parce que vous servez Dieu vous méritez la vie éternelle. NON ! C'est un don.

Illustration:

Cette histoire qu'un pasteur a racontée, je vais la prendre à mon compte. Supposez que pendant que je prêche, soudain les portes s'ouvrent et des officiers de polices viennent me mettre les menottes. Vous seriez surpris de voir cela ! Plus surpris encore si vous apprenez que je suis inculpé pour cambriolage et pour vol à main armée dans cinq départements. Pour couronner le tout, à la une du journal du lendemain vous lisez, "Le pasteur est un serial killer." Un tueur en série !
Mais votre bonne nature au fond du coeur et votre amour pour l'humanité, vous poussent à agir. Et Dieu dit, tu aimeras ton prochain comme toi même. Vous dites, "Je me demande si on ne peut pas faire quelque chose pour cet homme ?" Pendant que je suis en prison, vous allez voir le juge et vous offrez de l'argent pour me libérer. Mais le juge vous dit qu'il n'est pas question que je sorte de prison.
Vous dites au juge, "Votre honneur, y a t il quelque chose que je puisse faire ? Je donnerai ma vie pour cet homme !" Le juge vous dit : "Non : Je suis désolé, ce qu'il a fait est trop horrible, même votre vie ne suffirait pas." Puis le juge réfléchi et dit : "Si vous offriez votre enfant pour cet homme, ça serait une rançon suffisante pour payer pour tous ses crimes."
Ses paroles vous transpercent le coeur car vous n'avez qu'un enfant, un fils unique Il est tout votre amour, votre fierté. Vous rentrez à la maison en agonie ; Vous pensez à votre fils et vous pensez à moi en prison, sachant que je vais être mis à mort si vous ne faites rien...
Cette nuit là vous prenez la décision la plus déchirante qui soit de toute votre vie. Vous offrez votre enfant pour qu'il meure à ma place.
Le jour arrive où vous devez donner votre enfant pour moi. Quand ils ouvrent la porte, la chaise électrique est en face de vous. Vous amenez votre fils au gardien qui vous dit, "Oh ! Non ! Vous n'avez pas compris. Vous devez le faire vous même. Vous devez lui raser la tête. Vous devez l'attacher sur la chaise, et quand le moment sera venu, vous devez appuyer sur le bouton. C'est vous qui devez mettre à mort votre enfant."
Alors que vous commencez à attacher votre enfant, il vous crie, "Papa, papa, pourquoi m'as tu abandonné ?"
Détournant votre visage, au moment déterminé vous appuyez sur le bouton. Vous entendez ses cris et un moment après, vous regardez le corps sans vie de votre enfant. Au moment de sa mort, le juge se tourne vers moi et dit, "Vous êtes libre de sortir, le prix a été payé."
Deux semaines plus tard, vous êtes en train de manger seul au restaurant. Moi j'arrive au restaurant avec un ami. Vous m'avez vu, mais moi je ne vous ai pas vu. Coïncidence, mon ami et moi, nous asseyons à la table voisine de la vôtre. Vous pouvez entendre la conversation. Mon ami me dit, "Pierre, comment tu as pu t'en sortir, je te croyais fini ?" et alors vous êtes choqué de m'entendre dire, "Et bien, tu vois, je suis meilleur que tu ne le penses. Le juge a regardé à ce qui m'était reproché et il m'a dit, "Il y a quand même des banques que vous n'avez pas volées. Il y a pas mal de gens que vous n'avez pas tué." Il a lu le rapport et il a vu que j'ai aidé les grands mères à traverser la rue. Quand le juge a étudié ma vie, il a vu que j'ai fait plus de bien que de mal. Sur la base de tout le bien que j'aie fait, il m'a rendu à la liberté !" Et pendant ce temps, vous êtes assis à la table d'à côté. Vous m'entendez raconté tout cela. Et VOUS, VOUS SAVEZ, QUE LA SEULE RAISON QUI FAIT QUE JE SOIS LIBRE SE TROUVE DANS LA TOMBE LA BAS OU VOTRE ENFANT EST ENTERRE.
A ce moment là qu'est ce que vous penseriez d'un homme comme moi ? Vous devez penser la même chose que Dieu quand il nous entend, nous vanter de tout ce que nous avons fait. NOUS AVONS COMPLETEMENT OUBLIE SON FILS QUI EST MORT A NOTRE PLACE.
Nous nous vantons d'être religieux, combien nous sommes bons...
Photo de Pierre Segura
Pasteur
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