L'étude aux Romains (Page 11 / 34)

Une étude de Pierre Segura

Le Papa le plus Agé !

18 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. 19 Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants. Lire la suite


Imaginez que vous êtes dans la nurserie, avec les enfants et les parents. Il y a là le petit Isaac qui vient d'avoir deux ans. Vous lui posez la question, « Qui c'est ton papa ? » Il vous répond, « Mon papa, c'est le plus vieux de la nurserie ! »

Le livre Guinness, des records mondiaux, rapporte que c'est Ruth Alice Kistler, qui est la maman la plus vieille. Elle a donné naissance à une fille à l'âge de 57 ans.

Le livre même livre des records, rapporte que Ellen Ellis a donné naissance à un enfant à l'âge de 72 ans en 1776. Mais le livre des records dit que son cas n'a pas été « authentifié. »

L'horloge biologique :

Il arrive un jour pour toutes les femmes, où elles ne peuvent plus avoir
d'enfants. C'est un événement normal et naturel. Un passage qui marque la transition d'une phase de la vie à une autre. Ce passage survient généralement entre 40 et 55 ans.
Ce sont ces chiffres qui font que l'histoire de cette femme qui a eu sa fillette à 57 ans est remarquable. Le livre des records ne rapporte pas d'autres cas authentifiés de femmes devenant mères au-delà de 57 ans.

Mais nous connaissons un cas authentique et rapporté par la Bible. Une femme qui a donné naissance à un bébé à 90 ans, son mari ayant 100 ans.
C'est l'histoire de la plus vieille maman et du plus vieux papa de la nurserie.
Cette histoire racontée maintes fois par les juifs et les chrétiens, ne cesse de captiver l'imagination. Un vieil homme et une vieille femme sans enfant depuis longtemps à qui Dieu promet qu'ils auront un bébé.
En honnête homme, Abraham se met à rire devant l'Eternel.
Quand Sara apprend la nouvelle, elle aussi se met à rire.
Alors qu'ils ont tous les deux un âge avancé, ils vont attendre encore 25 ans. Et c'est, quand vraiment il ne peut plus y avoir la moindre espérance, que Dieu intervient et dit, « L'an prochain tu auras un fils ! »
A ces deux corps fatigués, Dieu va communiquer la vie.
Un an plus tard, un bébé arrive. On le nomme Isaac, ce qui signifie, « Rire ! »

Pour terminer l'histoire d'Abraham, Paul va raconter la naissance d'Isaac. Abraham avait la foi, mais quel genre de foi ?

1er Paul va analyser la foi d'Abraham.
2ème Il va appliquer la foi d'Abraham à notre propre situation.

I—Analyse de la foi d'Abraham.

1 –La foi dans la promesse

a) Qu'elle est cette promesse dans laquelle Abraham a cru ?

18 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité.


Cette promesse était incroyable pour un homme de 75 ans... C'est un peu vieux pour commencer une famille. Et ce qui est pire, commencer une nation ?

b) C'est évident que c'était impossible, ce n'est qu'un rêve, une vaine espérance !

c) Pourtant Abraham trouve moyen de croire ce que Dieu lui a dit.

2 Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.


7 L'Eternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Eternel, qui lui était apparu.


16 Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée.


4 Alors la parole de l'Eternel lui fut adressée ainsi: Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier. 5 Et après l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. Lire la suite


15 Dieu dit à Abraham : Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï; mais son nom sera Sara. 16 Je la bénirai, et je te donnerai d'elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d'elle. Lire la suite


1 L'Eternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et l'Eternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis. 2 Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé.


d) C'est comme si Dieu lui disait, « Je sais que c'est difficile à croire, alors je vais te le répéter jusqu'à ce que tu le croies... »

e)
18 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité.


Cette parole donne l'idée d'espérer même quand il semble qu'humainement il n'y a plus d'espérance.

2 – Il aurait pu trouver mille excuses...

a) Pour qu'Abraham ait continué à croire, c'est parce qu'il n'était centré Que sur Dieu. Il ne peut pas y avoir une autre raison.

b) Sa vision était verticale et non horizontale.
Aussi longtemps qu'il regardait à ses circonstances, il aurait pu trouver mille raisons d'abandonner. Je suis trop vieux. Elle est trop vieille.
On n'a jamais vu une chose pareille auparavant.
Pendant des années nous avons essayé d'avoir un bébé et ça n'a pas marché. Nos amis pensent que nous sommes fous.

c) Sa seule espérance était de croire la promesse de Dieu... 25 ans après vient la récompense.

3 – Sa foi ne s'appuyait que sur la Parole de Dieu.

a) Allons-nous croire Dieu, même quand les circonstances sont contraires ?

b)Abraham l'a fait !

c) Où allait-il trouver un encouragement ? Chez ses amis ? Pensez-vous ! De Sara ? Elle pensait que s'était une plaisanterie cruelle.
Lot ? Il s'amusait à Sodome !

d) Abraham n'avait personne pour l'encourager.

e) Où a-t-il trouvé la force de continuer ?

6 David fut dans une grande angoisse, car le peuple Parlait de le lapider, parce que tous avaient de l'amertume dans l'âme, chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s'appuyant sur l'Eternel, Son Dieu.


f) Voilà donc un merveilleux principe spirituel. Dieu nous amène au point où nous ne pouvons nous appuyer que sur lui.
Il nous enlève tout appuie humain.
Nous nous trouvons dans une situation où Dieu seul peut nous aider.
A ce moment-là, nous avons tendance à la panique.
Et là c'est dommage, parce que c'est le moment où nous devrions voir un miracle.

4 – Les cinq étapes de la panique :

a) Un serviteur de Dieu s'est retrouvé un jour dans une crise, sans aucun support humain. Comme s'il n'y avait plus qu'une solution : S'écraser parterre.

b) C'est à ce moment-là qu'un de ses amis l'a contacté et a partagé avec lui ces cinq étapes de la panique.

1ère étape : Je sais que Dieu prendra soin de moi.
C'est au commencement de la crise ; La foi remplit votre coeur et plein d'assurance vous proclamez que Dieu a le pouvoir de vous sortir de cette situation. Vous souriez, vous sifflez, riez et plaisantez parce que vous savez que dans pas longtemps, il va y avoir un miracle.

2ème étape : Je pense que Dieu prendra soin de moi.
Vous souriez toujours, mais pas autant. Vous croyez encore au miracle, mais Dieu semble prendre son temps avant de vous répondre. Alors que les jours passent, des petites flèches de doutes atteignent votre coeur. Mais vous les chassez .

3ème étape : J'espère que Dieu prendra soin de moi.
Voilà maintenant un mois ou plus que vous êtes dans la crise. Vous ne souriez plus, le rire a cessé, les plaisanteries sont forcées. Au fond de vous-même, vous commencez à vous attendre au pire. Vous avez l'impression qu'un démon est perché sur votre épaule et se moque de vous continuellement.
Mais dans vos meilleurs moments, vous arrivez à croire que Dieu peut intervenir en votre faveur. Mais votre doute semble aussi grand que votre foi.

4ème étape : En aucune façon Dieu prendra soin de moi.
Maintenant le doute a gagné la bataille, la foi a été mise dehors. La colère et le désespoir ont remplacé la joie et l'espoir. Tout est terminé maintenant, vous êtes perdu. Vous avez été fou de croire en Dieu ! Il n'a jamais été question que Dieu vous aide. Plein de critique et d'accusation, vous avez baissé les bras et laisser tomber.

5ème étape : Je ne sais comment c'est arrivé, mais Dieu a pris soin de moi.
D'une façon ou d'une autre, Dieu a pris soin de vous.
Vous avez trouvé du travail. Vous avez eu l'argent. Vous avez pardonné là où ça semblait impossible.
Vous sortez du fond de l'abîme et vous vous retrouvez debout. Comment cela s'est fait ? Regardant en arrière, vous ne savez pas trop. Mais une chose est sûre : C'est Dieu qui l'a fait. Vous n'y êtes pour rien.

c) Souvent Dieu nous amène jusqu'à la 4ème étape, avant de nous délivrer. Pourquoi. Lui seul en aura toute la gloire.

d) C'est ce qui s'est passé avec Abraham ; Cela a pris 25 ans...
Cela fait 25 ans que Sara n'était plus un « Top model ».

5 – La foi, face aux circonstances impossibles.

a) Voila le point central, Abraham a cru malgré les circonstances humaines impossibles.

b)
19 Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants.


c) “Il considéra.” Il n'a pas fuit la réalité, il l'a regardé en face...
Si c'est un cancer.... Perte de travail...

d) Il ne faut pas cacher sa tête dans le sable. Cela ne servira à rien. La foi ne nie pas les faits. Elle regarde les faits et ensuite elle s'accroche à la Parole de Dieu.

e) La foi ne dit pas, « Non ! ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai, cela ne m'arrive pas... »

f) La foi déclare, « Ces choses sont en train de m'arriver, mais Dieu n'a pas dit son dernier mot. »

g) La foi distingue des choses qui sont invisibles à l'oeil nu.

6 – Abraham a fait face à deux réalités.

a) Son corps était mort.Le sein de Sara était mort.

b) Jean Calvin a dit, « Abraham et Sara étaient plus près de la tombe que du lit conjugal.. »

c) Abraham a considéré les faits et a décidé quand même de croire Dieu.

7 – Une foi inébranlable.

a) L'Ecriture nous décrit sa foi de plusieurs façons. 
" Espérant contre toute espérance, il crut. "
« sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé »
« Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu »
« Mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir. »

b) Il n'a pas cherché des raisons de douter de Dieu.
Il a donné gloire à Dieu pour la bénédiction avant qu'elle arrive.

c) Est-ce à dire qu'Abraham n'a jamais douté ? PAS DU TOUT. 
Quand il a entendu la nouvelle qu'il allait avoir un fils il s'est tordu de rire ! Sara pareille.

d) C'est comme s'ils avaient entendu une plaisanterie.

e) Abraham a eu ses doutes. C'est normal. Cela arrive à tout le monde.
Il a eu ses doutes MAIS il n'est pas resté figé dans ses doutes.
Douter n'est pas un péché. C'est ce que vous faites de vos doutes qui va faire la différence.

f) La foi c'est toujours une lutte, une bataille, un conflit.

g) Il avait 75 ans quand il a eu la promesse ; Il a eu 100 ans quand finalement Isaac est né.

II—Application de la foi d'Abraham.

8 – Cette foi d'Abraham s'applique à nous:

24 c'est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur,


a) Cette histoire n'est pas seulement pour nous dire comment Dieu a agit autrefois. C'est pour nous dire, le Dieu d'Abraham c'est aussi notre Dieu...

b) En l'appliquant à nous, Paul nous montre comment nous devons être sauvés.

c ) Nous avons là, la voie du salut :

23 Mais ce n'est pas à cause de lui seul qu'il est écrit que cela lui fut imputé; 24 c'est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lire la suite


d) C'est par la foi qu'Abraham a été justifié. De la même façon nous serons justifiés.
Quand nous croyons en Jésus, Dieu met sur notre crédit, la justice de Jésus.

e) Paul ajoute quelque chose d'important pour que l'on sache que ce n'est pas la foi en tant que telle QUI SAUVE, mais c'est la foi EN LA MORT ET LA RESURRECTION DE NOTRE SEIGNEUR Jésus CHRIST...

La question est : Avez-vous accepté ce que Jésus Christ a fait pour vous ?
La réponse à cette question, fait la différence entre le ciel et l'enfer, le salut et la condamnation, la vie éternelle et la mort éternelle !

Photo de Pierre Segura
Pasteur
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