La guérison divine (Page 3 / 8)

La guérison divine (3) Livre complet

Réfutation d'un second argument employé par les moqueurs.

Certains moqueurs tentent de nous battre sur notre propre terrain. Ils nous disent : "D'accord ! Cette prophétie ne s'est pas accomplie au moment de Matthieu 8, elle s'est bien accomplie au moment de la mort de Jésus. Par conséquent, depuis Sa mort, plus personne ne peut être guéri, puisque cette prophétie s'est accomplie à ce moment-là. Cette prophétie ne peut donc plus être invoquée pour que nous puissions être guéris aujourd'hui."

Tous ceux qui lisent cela ne peuvent que penser que c'est complètement ridicule ! Et vous avez raison ! C'est avec ce genre de logique que beaucoup de gens s'efforcent de détruire votre foi et de vous convaincre que vous ne pouvez pas espérer être guéris aujourd'hui, sous prétexte qu'Esaïe 53 serait accompli et passé.

Voici ma réponse à cette absurdité. S'il n'est plus possible d'âtre guéri aujourd'hui, sous prétexte que cette prophétie s'est accomplie au moment de la mort de Jésus, alors il n'est plus possible d'être sauvé non plus. Parce que Jésus, sur la croix, non seulement a porté nos maladies, mais Il S'est aussi chargé de nos péchés. S'il n'y a plus de guérison pour nous aujourd'hui, alors il n'y a plus de pardon des péchés non plus !

Aucun Chrétien, normalement, n'éprouve de problème à croire que la mort de Jésus pour nos péchés est toujours valable pour nous aujourd'hui. Mais les modernistes, les libéraux et les moqueurs veulent détruire votre foi en vous disant que la guérison annoncée dans ces passages n'est plus valable pour nous aujourd'hui, parce que la prophétie a été accomplie au moment de la mort de Christ. Ils ne réfléchissent même pas au fait que, s'il n'y a plus de guérison pour nous aujourd'hui, il n'y a plus de pardon pour les péchés non plus ! Plus personne n'aurait donc pu être sauvé depuis la mort de Jésus ! C'est complètement insensé !

Les Chrétiens d'origine païenne sont inclus dans Esaïe 53:4.

Permettez-moi à présent de répondre à une autre question. Remarquez l'emploi du mot "nos" dans le passage que nous avons étudié : "Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies." Au verset 16, nous voyons un groupe de malades se présenter devant Jésus, et Il les a tous guéris, afin que la prophétie d'Esaïe s'accomplisse. Matthieu se place manifestement dans ce groupe. Ma question est la suivante : "Qui sont ceux qui sont compris dans ce groupe, désigné par "nos" ?" Il est clair que tous les Chrétiens sont compris dans ce groupe. Voici pourquoi.

Dieu avait fait avec Abraham une alliance, qui concernait aussi tous les descendants physiques d'Abraham. Mais, dans Genèse 22 : 18, nous voyons que cette alliance concernait bien d'autres personnes que les seuls descendants physiques d'Abraham :

18 Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.

Toutes les nations de la terre, et pas seulement la nation Juive, seront bénies en la postérité d'Abraham. Cette bénédiction était la même que celle qui s'appliquait à Abraham et à ses descendants physiques. "Bénir" signifie : "recevoir la puissance de Dieu, qui produit le bien-être dans tous les domaines de la vie." En d'autres termes, en bénissant Abraham et sa descendance, Dieu leur a accordé le salut, la guérison, la prospérité et le bien-être. Genèse 22 : 18 affirme que toutes ces bénédictions sont donc passées sur tous les païens, puisque nous faisons parties de "toutes les nations de la terre."

Par conséquent, la guérison, la prospérité et le bien-être, pour nous et nos familles, sont garantis à tous les Chrétiens d'origine païenne, puisqu'ils sont entrés dans l'alliance conclue avec Abraham. Quand Jésus est mort, Il a accompli deux choses, relatives à deux alliances de l'Ancien Testament, l'alliance conclue avec Abraham, et l'alliance de la Loi de Moïse. Quand Il est mort, Il a ratifié par Son propre sang tout le contenu de l'alliance conclue avec Abraham. En même temps, Il a aboli la Loi de MoÏse. A présent, ne voyez-vous pas clairement qu'il n'y a rien dans le monde qui vous oblige à être malade ? Il n'existe plus aucune raison pour laquelle vous devriez être malade et rester malade ! Pourquoi ?

La Loi de Moïse écartait les païens de l'alliance conclue avec Abraham. Mais Jésus a aboli cette Loi. Par conséquent, tout ce qui gardait les païens éloignés des bénédictions réservées à Abraham a été aboli. A présent, les païens ont été greffés dans cette alliance. La guérison nous est donc garantie par cette alliance conclue avec Abraham. Il n'y a donc plus aucune raison de tomber malade ou de rester malade !

13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, - 14 afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis.

Là encore, Paul parle de la "bénédiction d'Abraham." C'est cette bénédiction qui nous permet de recevoir tous les bienfaits de Dieu, dans tous les domaines de notre vie : salut pour notre âme, guérison pour notre corps, prospérité matérielle et financière, et bien-être pour tous les membres de notre famille. Christ a racheté les Juifs de la malédiction de la Loi en abolissant cette dernière, afin que la bénédiction d'Abraham puisse aussi venir sur tous les païens, dont nous faisions partie. Nous pouvons maintenant recevoir cette bénédiction parce que Jésus a aboli la Loi, qui maintenait les païens éloignés de la bénédiction d'Abraham.

Hélas, le diable recrute certains de ses collaborateurs les plus efficaces chez les gens remplis de bonnes intentions. Ils vous diront par exemple : "Dieu va Se glorifier au travers de votre maladie !" Non, Il ne va pas Se glorifier de cette manière ! Ils ne comprennent pas la signification du mot "glorifier." Je vous ai déjà expliqué que le mot grec traduit par "glorifier" signifie en réalité "supposer, être du même avis, aboutir à une conclusion favorable, se former une opinion favorable." Dieu ne peut pas Se former une opinion favorable sur Lui-même par votre maladie !

Vous ne verrez nulle part dans la Bible que Dieu est responsable des maladies qu'un Chrétien peut subir. Dieu n'utilise pas votre maladie pour Se glorifier, c'est-à-dire pour Se former une opinion favorable sur Lui-même. Vous ne verrez jamais cela dans la Bible ! La Bible dit que Jésus a porté mes maladies, pour que je n'aie plus à les porter !

La première chose que je fais quand je prie pour un malade, c'est rappeler à Dieu Ses propres paroles. Je cite Esaïe 53 : 4 et Matthieu 8 : 17. Puis je Lui rappelle que ce malade est l'un de Ses enfants, et qu'ils n'ont plus à porter cette maladie, puisque Jésus S'en est chargé. Pourquoi doivent-ils subir cette maladie ? J'ai ensuite un fondement solide pour ma prière. La Parole de Dieu me donne une fondation sur laquelle je peux appuyer ma foi. Si vous laissez quelqu'un vous troubler dans vos pensées, et vous convaincre que Jésus n'est pas mort pour vos maladies, ou que la guérison n'est plus pour aujourd'hui, et si vous avez de la considération pour les prétendues capacités de cette personne, alors vous allez croire ce qu'elle vous dit. Savez-vous ce qui va ensuite vous arriver ? Vous ne serez pas guéri, parce que sept des huit moyens de guérison prévus par Dieu nécessitent la foi.

Je n'ai jamais autant souffert dans mon coeur que lorsque j'ai assisté à une grande campagne de guérison organisée par l'un de nos plus grands hommes de Dieu. Je n'ai certainement pas l'intention de le critiquer. C'est un homme de Dieu puissant. Il exerce son ministère dans l'onction du Saint-Esprit. C'est dans des réunions semblables que le Saint-Esprit choisit souverainement certaines personnes pour les guérir. Ils n'ont pas besoin de foi pour être guéris. Ils n'ont rien à faire. Dieu guérit souverainement quand l'onction agit. Ce grand homme de Dieu est revêtu de l'onction. Toutefois, seul un petit nombre de malades sont guéris dans cette grande foule.

Je me trouvais près de la section où étaient rassemblés les malades en chaise roulante. Certains étaient même étendus sur des brancards. Beaucoup avaient des tubes qui pénétraient dans leur corps et étaient branchés à toutes sortes de bouteilles pour être maintenus en vie. Certains étaient venus pour être touchés par Dieu, mais ils n'ont rien reçu. Ils sont partis comme ils étaient venus, malades sur leur lit de mort. Il est probable que ces malades sont morts aujourd'hui.

Voici ce qui me faisait le plus souffrir : La Bible nous enseigne qu'il existe huit moyens de recevoir la guérison que Jésus nous a acquise par Sa mort. La guérison reçue comme une action souveraine de Dieu, au travers de l'onction d'un ministère, ne représente qu'un seul de ces moyens. Il existe sept autres moyens de guérison, mais ils exigent tous la foi de notre part. Et vous ne pouvez pas exercer la foi pour la guérison, ni pour quoi que ce soit, si vous avez laissé quelqu'un vous convaincre que la guérison n'est plus pour vous ! Vous ne serez jamais guéri, si vous laissez ces gens vous entraîner dans leur gymnastique spirituelle, troubler vos pensées, et vous empêcher de voir ce que la Bible enseigne concernant la guérison, c'est-à-dire qu'elle est comprise dans la mort de Christ.

Nous pourrons bénéficier de la mort de Christ, concernant la délivrance de nos maladies, aussi longtemps que nous pourrons bénéficier de Sa mort, concernant le pardon de nos péchés. Jusqu'à quand donc ?

Il y a, dans l'édition anglaise de la Bible Scofield, une note en bas de Matthieu 8 : 17, disant que la prophétie d'Esaïe a été accomplie à ce moment-là, et qu'elle n'est plus valable pour nous aujourd'hui. Je le dis avec respect : j'utilise la Bible Scofield, et certaines de ses notes sont formidables. Mais, dans certains domaines, elles sont nulles. Cette note particulière de Scofield n'est pas logique, pour deux raisons.

Tout d'abord, si le bénéfice de la mort de Jésus pour nos maladies s'est achevé avec Matthieu 8 : 17, ce n'est plus Esaïe qui a déterminé le moment de l'accomplissement de la prophétie d'Esaïe, mais les éditeurs de la Bible Scofield. Or Esaïe a clairement fait correspondre ce chapitre 53 à la mort de Christ, et pas à ce qui se passait dans Matthieu 8.

En second lieu, si cette prophétie s'est achevée sur la croix, et si personne ne pouvait plus s'appuyer sur cette prophétie pour croire en sa guérison, il irait de soi que nous ne pourrions plus faire référence à la croix pour croire en notre salut. Pourquoi ? Parce tout a été accompli sur la croix. C'est là que Jésus S'est chargé à la fois de nos maladies et de nos péchés, comme l'avait prophétisé Esaïe.

Ainsi, si la prophétie concernant nos maladies s'est simplement accomplie au moment de la mort de Jésus, sans que nous puissions en bénéficier par la suite, alors nous ne pouvons pas non plus bénéficier de la mort de Jésus aujourd'hui, pour le pardon de nos péchés. Par conséquent, si nous utilisons la logique de Scofield, personne n'a pu être sauvé après la mort de Jésus ! Croyez-vous cela ? Bien sûr que non ! Cela devrait suffire à vous persuader que vous devez rejeter cette idée que la guérison ne serait plus pour vous aujourd'hui, sous prétexte que la prophétie d'Esaïe ne se serait accomplie qu'en Matthieu 8 : 17, ou sur la croix, et que plus personne ne pourrait plus l'invoquer depuis !

Je n'ai jamais voulu être méchant, jamais ! Mais il me faut parfois pourfendre l'ennemi, pour ouvrir votre intelligence, et vous permettre de discerner le problème réel qui empêche les Chrétiens d'avoir la foi. Beaucoup doivent avoir foi dans la foi des autres pour leur guérison, à cause de certains enseignements qui affirment que la mort de Christ pour nos maladies n'est plus valable pour nous aujourd'hui. Il faut que je vous expose ces doctrines, et que je les dénonce avec vigueur pour vous bénir et vous permettre de faire grandir votre foi. Christ est mort pour nos maladies. Cette vérité est toujours valable aujourd'hui. Elle est parfaitement efficace, aussi longtemps que sera valable la mort de Christ pour nos péchés, c'est-à-dire perpétuellement !

Vous n'avez pas besoin d'être malade. Christ a porté ce fardeau pour vous. Puisqu'Il l'a porté, vous n'avez plus besoin de le porter. C'est pour cela aussi que vous n'avez plus besoin de porter vos péchés. Il n'est pas question que je me charge de mes péchés ! Je les ai tous abandonnés à Jésus. C'est Lui qui les a portés. C'est pour cela que je suis sauvé. En outre, chaque fois que je ne me sens pas bien, je m'en décharge sur Jésus. Vous pouvez faire de même. Jésus est mort pour nos péchés et pour nos maladies.

"Père, fortifie la foi de Ton peuple, pour ce qui concerne la guérison. Au nom de Jésus. Amen !"

Quatre puissants actes de foi que vous pouvez faire pour obtenir maintenant la guérison pour vous-même et pour ceux que vous aimez.

Etant donné que la mort de Jésus a ratifié l'alliance conclue avec Abraham, et que cette alliance comprenait notre guérison, est-ce que les Chrétiens reçoivent automatiquement cette guérison, eux qui font actuellement partie de la descendance spirituelle d'Abraham ? Cette guérison se produit-elle simplement parce qu'elle est comprise dans notre alliance avec Dieu, ou devons-nous faire quelque chose pour activer la guérison comprise dans cette alliance ?

La guérison n'est pas automatique, à moins que nous la recevions par l'onction souveraine de Dieu. Mais ce n'est que l'un des huit moyens de guérison prévus par le Seigneur. Les sept autres moyens de guérison exigent que vous fassiez quelque chose pour activer la guérison qui nous est garantie dans l'alliance avec Abraham. Regardons tout d'abord l'Evangile de Marc :

17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 18 ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Lire la suite

Notez l'expression : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris." C'est assez simple ! Toutefois, je vais vous montrer dans quel contexte cette phrase a été prononcée, avant d'en faire quelques commentaires. Ce sont les dernières phrases prononcées par Jésus sur cette terre, avant de retourner au Ciel. Juste après avoir prononcé ces paroles, le corps physique de Jésus a commencé à défier les lois de la gravité. Sous les yeux de ceux qui étaient avec Lui sur le Mont des Oliviers, Son corps physique a soudain commencé à s'élever, sans aucun support visible. Son corps s'est élevé dans les airs et a disparu dans une nuée.

Voilà le contexte, et voilà les paroles prononcées par Jésus avant cet événement mémorable. Voilà aussi la grande commission qui nous est laissée dans l'Evangile de Marc. Jésus nous demande de prêcher l'Evangile, et nous promet d'accompagner cette prédication par les signes qui doivent l'accompagner. En outre, ces signes doivent accompagner tous ceux qui croient, comme le verset 17 nous l'affirme. Croyez-vous ? Etes-vous un croyant ? Avez-vous accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel ? Avez-vous une relation personnelle avec Jésus-Christ ? Si c'est le cas, ce passage vous est adressé. Car il affirme que certains signes accompagneront ceux qui croient.

La première chose que vous pouvez faire pour obtenir la guérison pour vous-même et vos bien-aimés.

Le signe qui nous intéresse ici est celui qui concerne l'imposition des mains aux malades pour qu'ils soient guéris. Notez que Jésus a dit : "Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris." Voyez-vous le mot "peut-être" dans cette phrase ? Voyez-vous l'expression "peut-être" ? Est-il écrit "qu'il se peut que les malades guérissent" ? Non, rien de tout cela. Jésus a simplement dit : "Les malades seront guéris."

Quand Jésus dit que les malades seront guéris, le grec emploie le mode indicatif, qui décrit ce qui se passe en réalité. L'indicatif est le mode de ce qui est. Si Jésus avait voulu indiquer une éventualité ou une issue conditionnelle, Jésus aurait employé le mode subjonctif, mais Il ne l'a pas fait. Cela signifie que quand il est écrit que "les malades seront guéris," il n'y a là aucun "si," aucun "mais," aucun "peut-être." En employant le mode indicatif, Jésus voulait clairement dire que les malades "seront certainement guéris." Il s'agit d'une certitude. Il n'y a aucune condition, aucune probabilité, aucune éventualité. Ils seront guéris ! Ils seront guéris ! "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris !"

Ainsi, la première chose que vous devez faire si l'un de vos bien-aimés est malade, c'est d'agir conformément à ce passage de la Parole de Dieu, en lui imposant les mains. La Bible dit que si vous faites cela, un signe vous accompagnera. Ce signe, c'est que le malade sera guéri.

Quelqu'un pourrait dire : "Je n'ai jamais fait cela. Je ne crois pas que je pourrais le faire !" Mais qu'en savez-vous, tant que vous ne l'avez pas fait ? Je veux vous dire ceci : ce n'est pas vous qui êtes responsable de guérir les malades, mais vous êtes responsable de leur imposer les mains ! Parce que c'est Dieu qui est responsable de les guérir. Votre part, c'est de leur imposer les mains. Dieu ne guérira pas par ce moyen tant que vous n'aurez pas établi ce point de contact en imposant vos mains au malade. Dès que vous imposez les mains, il se passe quelque chose de surnaturel et de spirituel. La puissance de Dieu passe au travers de vous jusque dans le corps du malade, et produit un changement, que le malade le sente ou pas, qu'il en soit conscient ou pas. La guérison commence à se manifester, parce que la Parole de Dieu commence immédiatement à agir. Le signe de la guérison suit automatiquement. Il se peut que la guérison soit instantanée. Il se peut qu'elle se manifeste une heure plus tard, ou le lendemain, ou encore une semaine plus tard. Ce n'est plus votre responsabilité. Votre responsabilité est d'imposer les mains au malade. Quand vous faites votre part, Dieu entre immédiatement en action, pour faire Sa part. "Les malades seront guéris." A présent, lisons le passage suivant :

12 Pierre, voyant cela, dit au peuple : Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela ? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c'était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme ? 13 Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était d'avis qu'on le relâchât.

Quelqu'un pourrait dire : "Je ne crois pas que je pourrais faire cela." Quand je demande à ces gens pourquoi ils ne peuvent pas croire qu'ils peuvent faire cela, ils me donnent toujours deux raisons fondamentales.

Comment vaincre le diable : Deux raisons principales pour lesquelles vous ne pouvez pas obtenir la guérison pour vous ou pour vos bien-aimés

Il vous faut vaincre les deux doutes principaux qui vous empêchent d'imposer les mains aux malades et de les voir guérir. Vous devez comprendre que les deux raisons utilisées par le diable pour vous empêcher d'imposer les mains aux malades sont déjà exposées dans Actes 3. Si vous y réfléchissez, il n'y a que deux raisons pour lesquelles le diable vous empêche de faire cela. Ce que je veux que vous compreniez bien aujourd'hui, c'est ceci : Vous pouvez faire ce que la Bible dit que vous pouvez faire !

L'une des choses les plus difficiles que les Chrétiens doivent apprendre est que nous pouvons réellement faire ce que la Parole de Dieu dit que nous pouvons faire ! Quand on nous demande de faire ce que la Bible dit que nous pouvons faire, nous hésitons en tremblant, remplis de crainte. Il y a deux raisons principales à cela.

  • Première raison pour laquelle le diable vous empêche de guérir vos bien-aimés

Vous dites : "Cette promesse s'applique à Jésus, aux apôtres, et à quelques grands prédicateurs que l'on voit à la télé. Eux ont le pouvoir d'imposer les mains aux malades et de les voir guérir. Mais moi, je n'ai pas ce pouvoir." C'est la première raison. Mais il y en a encore une autre.

  • Deuxième raison pour laquelle le diable vous empêche de guérir vos bien-aimés.

Vous dites : "Je ne suis pas assez saint. Dieu ne fera pas cela pour moi, parce que je n'en suis pas assez digne. Je ne suis pas assez sanctifié." Nous avons tous pensé cela, n'est-ce pas ? Actes 3 nous parle de ces mêmes raisons. Voyons ce que Pierre dit à ce propos. Tout d'abord, voyons le contexte d'Actes 3.

Pierre et Jean se présentent à la Belle Porte du Temple. Il y a là un mendiant. Au moment où Pierre et Jean passent devant lui, Pierre lui dit : "Je n'ai ni argent ni or. Mais ce que j'ai, je te le donne. Au nom de Jésus, lève-toi et marche !" Puis il saisit la main du mendiant, et l'aide à se lever. L'homme se met à marcher. Voyant cela, la foule s'enthousiasme. Tous connaissaient cet homme. Ils savaient que ce n'était pas une fausse guérison. Ils savaient que ce qui lui était arrivé était authentique, et ils étaient ébahis et remplis de joie. Pierre se rendit compte de leur étonnement.

12 Pierre, voyant cela, dit au peuple : Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela ? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c'était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme ?

En d'autres termes, Pierre dit que ce n'est ni par sa puissance ni par sa piété, ou sa sainteté, qu'il a fait marcher cet homme. Voyez-vous, il n'y a pas la moindre différence entre la sainteté de Pierre et celle de n'importe quel lecteur de cette page. Par la grâce de Dieu, Pierre était semblable à n'importe lequel d'entre vous. Le simple fait que Dieu ait fait mûrir un Chrétien plus qu'un autre ne change rien au fait que ce n'est pas par votre puissance, ni votre sainteté, que vous pourrez obtenir une telle guérison.

Quelqu'un pourrait encore me dire : "D'accord, mais je n'ai pas encore assez de puissance ni de sainteté !" Mon ami, ce qui vous manque, ce n'est pas la puissance ou la sainteté, mais l'obéissance ! Quand Jésus a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris," Il ne fait que décrire un acte que vous devez accomplir, sans autre condition. S'il y avait eu des conditions à remplir, Jésus les aurait indiquées. Jésus n'a pas dit que seuls ceux qui auraient un certain niveau de puissance ou de sainteté peuvent imposer les mains aux malades, et que les autres peuvent rentrer chez eux et ne plus y penser ! Il a dit que cette promesse était pour ceux qui croient ! Ce sont les seules conditions à remplir : croire, et avoir assez de courage pour agir en conséquence. Oui, ce sont les seules conditions !

La première fois que j'ai imposé les mains à des malades, c'est après avoir fait un appel lors d'une réunion. Trois malades se sont présentés. Parmi eux, une dame fut guérie instantanément. Elle avait de l'asthme depuis des années. Sa respiration était tellement sifflante qu'on pouvait l'entendre dans toute la salle. Je lui ai imposé les mains, et le sifflement s'arrêta. Cela fait de nombreuses années, et elle n'a plus jamais eu de l'asthme. Pourtant, je tremblais de peur, parce que c'était tout nouveau pour moi. Comme pour vous, le diable avait réussi à me faire croire qu'il fallait que je remplisse ces mêmes conditions dont nous venons de parler : pas assez de puissance, ni de sainteté. Je disais au Seigneur : "Je n'ai pas la puissance de faire cela ! Et je ne suis pas assez saint non plus !" Mais savez-vous ce que j'ai fait ? Je l'ai fait tout de même ! J'ai dit : "Seigneur, si Tu dis que je peux le faire, je peux le faire ! Je vais donc le faire ! Et non seulement je vais le faire, mais je le fais !" Et mes mains se sont posées sur ces malades !

Où est-il écrit que seuls ceux qui ont assez de puissance ou de sainteté peuvent imposer les mains aux malades ? Je vais vous dire quelque chose. S'il s'agissait de puissance, personne, y compris le champion du monde des poids lourds, ne serait assez puissant pour le faire ! S'il s'agissait de sainteté, personne ne serait capable de le faire non plus ! Alors, arrêtons de nous tourmenter avec de telles niaiseries ! Le diable essayera toujours de nous persuader que nous ne pouvons pas faire ce que la Bible dit que nous pouvons faire !

Le diable veut toujours vous injecter des pensées qui vous donneront des raisons de croire que vous ne pouvez pas faire ce que Dieu dit que vous pouvez faire. Si vous acceptez ces raisons, les malades ne seront pas guéris, alors que vous êtes responsables de leur guérison ! Ce sera votre faute, parce que vous avez écouté des pensées qui vous ont été envoyées par le diable !

Débarrassons-nous de toutes ces pensées négatives ! La Bible dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris !" A qui s'adresse cette promesse ? A des Chrétiens ordinaires, qui ne se préoccupent pas de remplir des conditions imaginaires sur leur degré de puissance ou de sainteté ! Ils veulent simplement faire ce que Jésus leur a demandé de faire, c'est-à-dire imposer les mains aux malades.

La deuxième chose que vous pouvez faire pour obtenir la guérison pour vous-même et vos bien-aimés.

Il y a encore quelque chose d'autre. Qu'est-ce qui a permis cette guérison ? De quelle manière l'infirma d'Actes 3 a-t-il été guéri ? Ce fut au nom de Jésus ! Ce ne fut pas par la puissance des disciples. Ils n'en avaient aucune. Ce ne fut pas par leur piété, ni par leur sainteté. Esaïe dit que toute notre justice personnelle est semblable à des haillons sales devant le Seigneur. Romains 3, citant l'Ancien Testament, dit qu'il n'y a pas un seul juste parmi les hommes.

9 Quoi donc ! sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché, 10 selon qu'il est écrit : Il n'y a point de juste, Pas même un seul;

Cessons donc de croire que nous devons avoir atteint un certain niveau de sainteté ! Vous n'en avez pas besoin ! Vous n'avez pas besoin non plus d'avoir atteint un certain niveau de puissance. Ce qu'il vous faut, c'est l'obéissance, ainsi qu'un peu de courage ! Lancez-vous ! Imposez les mains aux malades ! Employez le nom de Jésus en le faisant ! Dites : "Au nom de Jésus, soyez guéri !" Et observez ce qui va se passer ! C'est le nom de Jésus qui a accompli la guérison d'Actes 3. C'est l'imposition des mains de Marc 16. Vous devez le comprendre. La prochaine fois que l'un de vos bien-aimés sera malade, vous saurez exactement ce que vous devrez faire ! Avant d'aller plus loin, permettez-moi de résumer ce que nous avons vu :

  1. Imposez-leur les mains.
  2. Faites-le au nom de Jésus.

Rappelez-vous que vous ne devez pas laisser le diable vous imposer toute une série de conditions qui ne sont pas dans la Bible ! Chassez de vos pensées l'idée que vous n'êtes pas assez puissant, ni assez saint. Vous avez le nom de Jésus. Employez-le, et vous disposez de toute la puissance de l'univers ! Vous avez tout autant de puissance que l'apôtre Pierre ! Tout ce qu'il avait, c'était le Saint-Esprit, et le nom de Jésus. Vous avez aujourd'hui le même Saint-Esprit et le même nom de Jésus. Pierre n'avait pas plus d'atouts que vous ! Mais il avait assez de courage pour employer ce qu'il avait !

La troisième chose que vous pouvez faire pour obtenir la guérison pour vous-même et vos bien-aimés.

Quand vous avez imposé les mains aux malades et employé le nom de Jésus, vous devez aussi obtenir leur accord, non seulement avec vous, mais aussi avec Dieu. Voici ce que Matthieu nous enseigne :

18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. 19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Lire la suite

Le verset 18 nous montre la nécessité d'être d'accord avec Dieu, pour lier ou délier sur la terre ce que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel

Il y a dans le passage ci-dessus quelque chose qui ne peut pas bien se traduire. Ce n'est pas la faute des traducteurs, mais c'est le grec qui ne peut pas bien se traduire ici. Ce verset nous dit en fait que nous avons sur la terre l'autorité de lier ou de délier ce que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel. On pourrait donc traduire ainsi : "Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre aura déjà été lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre aura déjà été délié dans le ciel." En fait, la traduction donne l'impression que c'est exactement le contraire. Elle laisse penser que c'est nous qui commençons à lier ou à délier sur la terre, et qu'ensuite Dieu nous suit, et lie ou délie dans le ciel. C'est exactement le contraire de ce que dit le texte grec. Dieu a déjà lié ou délié certaines choses dans le ciel. Et c'est Lui qui attend que vous soyez d'accord avec Lui, et que vous commenciez à lier et à délier, sur la terre, tout ce qu'Il a déjà lié ou délié dans le ciel. Quand vous liez ou déliez, la chose se réalise pour vous sur la terre, parce qu'elle est déjà liée ou déliée dans le ciel. En d'autres termes, quand je lie ou que je délie sur la terre quelque chose que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel, je permets à cette chose de se réaliser concrètement dans mes circonstances.

J'ai donc l'autorité de lier et de délier tout ce que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel. Dieu a déjà donné aux Chrétiens le pouvoir de lier la maladie. Par conséquent, c'est sans aucun doute la volonté de Dieu de guérir tous les Chrétiens, sans aucune exception. Toute la Bible le démontre. Cette autorité de guérir les malades a commencé à s'exercer dans le ministère de Jésus. Puis Il a transmis cette autorité aux douze apôtres. Il l'a ensuite transmise aux soixante-dix, puis à tous ceux qui croient, dans Marc 16. Au chapitre 5 de Jacques, Jésus a transmis cette même autorité à l'Eglise, en autorisant les anciens d'oindre d'huile les malades.

Dieu a donc déjà lié et délié dans le ciel tout ce qui concerne la guérison. C'est réellement ce que Matthieu 18 : 18 signifie. Si je lie donc sur la terre la maladie, que Dieu a déjà liée dans le ciel, je fais donc disparaître cette maladie dans mes circonstances. Dieu a déjà lié cette maladie, et Il nous a transmis la puissance de la lier. Quand nous sommes d'accord avec Dieu, les choses se passent comme Il l'a décidé. Autrement dit, quand je lie une maladie sur la terre, comme Dieu l'a déjà liée dans le ciel, Il arrête cette maladie, parce que suis d'accord avec Lui. Rappelez-vous que le fait que je sois d'accord avec Dieu est démontré par mon acte de lier. Relisez à présent le verset 19.

Le verset 19 nous montre la nécessité d'être d'accord entre nous concernant ce que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel

Non seulement nous devons être d'accord avec Dieu pour lier sur la terre ce qu'Il a déjà lié dans le ciel, mais nous voyons au verset 19 que cette puissance devient encore plus forte si nous sommes plus d'un à lier ou délier, quand nous sommes d'accord entre nous. Regardez ce que dit le Seigneur : "Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux." Nous devons donc être d'accord entre nous pour lier ou délier ce que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel. Quand vous savez cela, recherchez un combattant dans la prière qui soit d'accord avec vous concernant la guérison d'une maladie.

La quatrième chose que vous pouvez faire pour obtenir la guérison pour vous-même et vos bien-aimés.

Quand l'un de nos bien-aimés est malade, il faut qu'il soit d'accord avec nous concernant ce que nous lions ou délions. Non seulement nous devons être d'accord entre nous, mais nous devons tous les deux être d'accord avec ce que la Parole de Dieu dit, concernant ce que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel.

Considérez le verbe utilisé : "s'accordent." C'est la traduction d'un mot grec combinant la proposition "sun" (ensemble) avec le verbe "phonein" (dire, parler). Ce verbe signifie donc : "parler d'un commun accord, prononcer ensemble. C'est ce verbe qui a donné en français le mot "symphonie." Une symphonie regroupe de nombreux instruments qui jouent ensemble d'une manière harmonieuse. Par conséquent, quand Jésus nous demande de nous mettre d'accord, il s'agit d'être en harmonie dans le coeur pour dire ensemble la même chose. Que devons-nous dire ? Nous devons proclamer, d'un commun accord, que c'est la volonté de Dieu de guérir le malade, parce que nous lui imposons les mains au nom de Jésus. En faisant cela, nous lions ou délions sur la terre, ensemble, ce que Dieu a déjà lié ou délié dans le ciel.

Comment puis-je savoir ce que Dieu a lié ou délié ? Nous le savons par la Parole de Dieu. Ainsi, quand deux d'entre vous se mettent d'accord, concernant ce que Dieu nous a dit dans Sa Parole, vous pouvez attaquer cette maladie et la lier, en déliant le malade, et cela sera fait conformément aux Ecritures. En fait, il y en a trois qui sont d'accord ensemble : vous, le malade, et la Parole de Dieu. Le malade et vous devez être d'accord avec ce que dit la Parole de Dieu, concernant cette maladie. Quand tous sont d'accord et qu'il n'y a aucune contradiction, cette maladie doit partir. Elle ne peut pas tenir quand elle est attaquée par la puissance du nom de Jésus, lorsqu'il est proclamé par deux personnes qui sont dans un accord complet, et que cet accord est fondé sur la Parole de Dieu. Ainsi, la quatrième chose à faire est de vous mettre d'accord ensemble, quand chacun s'est mis d'accord avec Dieu. Ensuite, agissez et débarrassez-vous de cette maladie !

En ce qui concerne les moyens de guérison 2 à 8, la guérison implique en général un processus graduel

Il y a un autre domaine où le diable va essayer de vous bombarder. Vous connaissez notre société. C'est une société où tout doit être fait rapidement. Les programmes de télévision sont précis et minutés. Les programmes doivent toujours aboutir à une solution rapide. Ils s'arrangent pour trouver une solution en une heure au plus, publicité incluse. Nous sommes donc programmés pour obtenir des solutions rapides. Parfois, quand nous imposons les mains à un malade, et qu'il n'est pas guéri en une demi-heure ou une heure (publicité incluse !), notre foi est ébranlée.

Quand Jésus nous promet, dans Marc 16, que si nous imposons les mains aux malades, ils "seront guéris," il ne s'agit pas nécessairement d'une guérison instantanée, quoique cela puisse être le cas. En général, il s'agit d'un processus graduel. Toutefois, une guérison obtenue par l'onction d'un ministère est en général instantanée. Mais pour ce qui concerne les moyens de guérison 2 à 8, la guérison implique en général un processus graduel.

En ce qui concerne la guérison divine, il y a aujourd'hui beaucoup de choses qui sont mal comprises. Beaucoup de gens pensent qu'il doit toujours s'agir d'un miracle instantané. C'est une erreur fatale, parce que la guérison divine n'est pas toujours accompagnée d'un miracle. Le plus souvent, il s'agit d'un processus graduel. Cela signifie qu'il peut s'agir d'une guérison en trente minutes ou en trente jours. L'essentiel est de savoir que le malade sera guéri. C'est ce que la Bible dit. La durée de la guérison est laissée à la souveraineté de Dieu, parce que c'est Lui le Grand Médecin. Il sait quelle dose de "médicament spirituel" appliquer au malade, pour manifester sa guérison.

Beaucoup de gens, quand ils ne reçoivent pas une guérison instantanée, perdent immédiatement leur foi. C'est encore une erreur fatale, parce que beaucoup d'exaucements dans la Bible sont obtenus par un processus de foi, et non par une onction miraculeuse. Beaucoup ont considéré que toute guérison devait être miraculeuse. Ils se sont donc exclusivement attachés aux ministères qui manifestent une puissante onction de guérison. Ils pensent que s'ils ne reçoivent pas une guérison instantanée, il doit y avoir quelque chose qui ne va pas. Ils ne sont donc pas guéris. C'est la raison pour laquelle beaucoup de Chrétiens meurent, alors qu'ils n'auraient pas dû mourir. Cette théologie selon laquelle toute guérison devrait être miraculeuse n'est pas conforme à la Bible. Elle est fondée sur des concepts erronés, et produit des résultats catastrophiques.

Oral Roberts et T.L. Osborn ont tous deux affirmé que vous ne pouvez pas toujours dépendre de l'onction d'un ministère puissant, parce que l'onction est souveraine. Sous cette onction, certains sont guéris, mais un grand nombre de malades ne le sont pas. A cause de cela, des Chrétiens meurent alors qu'ils ne devraient pas mourir. Ils n'ont pas compris que l'onction n'était que l'un des huit moyens possibles de guérison divine. Si l'onction souveraine ne guérit pas un malade, il existe sept autres moyens par lesquels un malade peut recevoir une guérison divine par la foi. Nous avons rendu un très mauvais service et une grave injustice à la communauté chrétienne en mettant constamment l'accent sur l'onction. On a laissé se développer l'impression que l'on ne pouvait être guéri que par cette onction. Ne pensez pas que je critique l'onction ! Je veux simplement souligner le fait que notre approche n'était que très partielle, et n'était pas équilibrée.

Les gens meurent, parce que personne ne prend le temps de dire que nous ne devons pas dépendre seulement de l'onction. Il faut leur dire qu'il existe bien d'autres moyens pour être guéris. Mais ces moyens exigent que l'on prenne le temps d'étudier la question. L'important, ce n'est pas le temps ou les efforts que nous devons dépenser. L'important, c'est que ces malades sachent qu'ils peuvent toujours être guéris !

N'excluez donc pas les sept autres moyens de guérison divine ! Enseignez tout le conseil de Dieu ! Veillez à ce que le peuple de Dieu obtienne la guérison que Dieu leur a promise ! Cela demande des efforts, mais c'est la voie de Dieu. J'en appelle aux pasteurs et aux dirigeants du mouvement de la guérison divine. Prenez le temps d'expliquer aux Chrétiens quels sont tous les moyens de guérison prévus par la Parole de Dieu. Il est probable que bien plus de malades seront guéris par d'autres moyens que l'onction d'un ministère de puissance !

Que dois-je faire en attendant d'être guéri ?

Nous avons dit que la plupart des guérisons impliquent un processus graduel. Que devons-nous donc faire en attendant la fin de ce processus, jusqu'à la pleine manifestation de notre guérison ? L'épître aux Hébreux répond à cette question.

35 N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. 36 Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.

Quand j'ai fait tout ce que je devais faire pour obtenir une guérison, si je n'obtiens pas un miracle instantané, cela ne signifie pas que rien ne va se passer. Je ne dois pas abandonner la Parole de Dieu, quelles que soient les doctrines loufoques que je pourrais entendre. La volonté de Dieu est claire : "En mon nom, ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." Si la guérison n'est pas instantanée, cela n'a aucune importance ! Cela n'empêchera pas les malades d'être guéris !

Quand vous avez fait tout ce que Dieu vous a demandé de faire, tenez bon ! Continuez à proclamer ce que Dieu a dit ! Regardez en face cette maladie, et riez ! Dites-lui : "Ha ha ! Maladie, tu sembles toujours être là, mais tu es morte ! La Parole de Dieu dit que je suis en train de recouvrer ma santé, parce qu'on m'a imposé les mains au nom de Jésus. Maladie, c'en est fait de toi, ton temps est compté !" C'est cela, la guérison par la foi ! La plupart d'entre vous serez guéris par la foi, et non par un miracle instantané.

Les Chrétiens meurent comme des mouches, parce qu'ils ne comprennent pas comment recevoir une guérison par la foi. Ils ont trop compté sur un ministère de puissance, et trop négligé la foi dans la Parole de Dieu. Je vais vous dire quelque chose : dans toute les Ecritures, la foi est la chose la plus importante qu'il nous faille apprendre. Quand vous avez compris ce qu'est la foi et comment la faire fonctionner, vous aurez accès à toutes les promesses de Dieu !

Les grands hommes de Dieu disent que vous ne pouvez pas dépendre de l'onction d'un ministère de puissance, parce que cette onction est souveraine. Elle ne touchera pas tous les malades. Tous ces grands hommes de Dieu ajoutent que vous pouvez tous être guéris par la foi. T.L. Osborn a écrit un livre intitulé : "La foi n'échoue jamais !" Peut-être que l'onction ne vous touchera pas, mais la foi n'échouera jamais ! Dieu a fait de moi un prédicateur de la foi. Je l'enseigne, et je la prêche, parce que je sais ce qu'est la foi et comment elle fonctionne. Je l'ai appris dans la Parole de Dieu. Mais je l'apprends aussi chaque jour davantage d'une manière expérimentale. Mes expériences ne sont pas encore au même niveau que mes connaissances. Mais, dans ma vie pratique, mes expériences confirment de plus en plus ce que je sais d'une manière doctrinale.

Si vous avez le simple courage de vous saisir de la Parole de Dieu et d'agir selon cette Parole, en imposant les mains aux malades au nom de Jésus, Dieu confirmera Sa Parole. Des malades seront guéris par votre ministère. Cela n'aura absolument rien à voir avec la puissance dont vous pensez disposer, ni avec le degré de sainteté que vous pensez avoir atteint. Mais cela aura directement à voir avec deux choses : votre obéissance et votre courage, pour faire ce que la Parole de Dieu vous demande de faire, c'est-à-dire imposer les mains aux malades au nom de Jésus.

Certains Chrétiens dépendent trop de ce qu'ils ressentent dans leurs relations avec Dieu. Très souvent, quand je commence à agir par la foi, je ne ressens absolument rien ! Quand je commence à prêcher, je ne ressens pas toujours l'onction, ni quoi que ce soit d'autre. Mais savez-vous ce que j'ai appris ? je n'ai pas besoin de sentir l'onction ! Je commence par la foi, et ce n'est qu'après que je sens quelque chose. J'ai étudié la vie des grands hommes de Dieu. Ils disent tous la même chose. Ils disent que, bien souvent, quand ils commencent à exercer leur ministère, ils ne sentent rien. Ils ne sentent rien, mais ils commencent à agir par la foi. Bien souvent, moi non plus, je ne ressens rien. Mais je commence par la foi.

Un jour, j'ai demandé à quelqu'un de m'aider à prier pour tous ceux qui avaient répondu à un appel. Il me dit : "D'abord, je dois prier pour savoir si je dois prier pour ces gens !" Quoi ? Quel enfant immature ! C'est un manque de maturité ! Cet homme ne connaissait pas les Ecritures. Il dépendait de ce qu'il ressentait. On n'a pas besoin de prier pour savoir si nous devons prier pour les gens ! D'abord, la Bible nous demande de prier sans cesse. Cet homme avait besoin de "sentir quelque chose" avant de se mettre à genoux pour prier pour les autres. Une telle immaturité entraîne beaucoup de faiblesses. La Bible dit : "Insiste en toute occasion, favorable ou non." Vous devriez être toujours prêt à prier pour ceux qui en ont besoin. Beaucoup de gens me demandent de prier pour eux. Parfois je ne "sens" pas que je devrais prier pour eux. Mais je prie. Et je vois des résultats. Peu importe ce que je "ressens." Quand l'occasion se présente, j'y vais ! La Bible dit : "Insiste en toute occasion, favorable ou non. Tout le reste est péché !

Quand quelqu'un vous demande de prier pour lui, arrêtez immédiatement ce que vous êtes en train de faire, imposez-lui les mains, et commencez à lui annoncer la Parole. "Mais je ne sens rien !" Moi non plus, bien souvent. Et alors ! La validité et l'intégrité de la Parole de Dieu ne dépendent jamais de ce que je ressens. Je ne cherche pas à ressentir quelque chose. J'agis tout de suite. Ce que l'on ressent n'a aucune importance. Ce qui est important, c'est obéir ! Si je suis décidé à obéir, je pourrai souvent ressentir quelque chose, mais après avoir obéi !

Rappelez-vous comment sont formés les trains. Nous voulons mettre les wagons dans le mauvais ordre. Il y a d'abord la locomotive. C'est la Parole de Dieu. Ensuite vient la foi. Finalement vient ce que l'on ressent. C'est le wagon de queue. Nous voudrions prendre le wagon de queue et le mettre en premier. Si nous ne "ressentons" rien, notre train n'avance pas. Si l'on devait attendre de ressentir quelque chose avant de commencer à faire bouger mon train, on n'écouterait plus jamais aucune prédication, on ne ferait plus jamais chanter des cantiques, on ne donnerait plus un sou à l'offrande, et l'on ne ferait plus rien ! Si vous mettez ce que vous ressentez en premier, vous faites exactement le contraire de ce que vous devriez faire. Alors que vos bien-aimés peuvent êtres guéris si vous commencez à agir avec foi selon ce que dit la Parole de Dieu. Imposez les mains aux malades, et ils seront guéris, que vous ressentiez quelque chose ou non ! Faites-le, la Parole de Dieu s'accomplira, et les malades seront guéris !

Traduit en français par Henri Viaud-Murat.

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