La guérison divine (Page 4 / 8)
La guérison divine (4) Livre complet
J'ai fait tout ce que vous avez dit, mais je ne suis pas encore guéri. Que dois-je faire ?
On peut se poser ces questions : "Que dois-je faire, quand on m'a imposé les mains, et que je ne suis pas guéri ? Que faire, quand j'ai été oint d'huile, et que je ne suis pas guéri ? Que faire, quand on a prié pour moi et que je ne suis pas encore guéri ? Que faire ?" Dans ce chapitre, je répondrai à ces questions. Lisons le passage suivant :
Nous devons nous poser les questions suivantes : "Quelle est la volonté de Dieu pour moi, en ce qui concerne ma guérison ? Si je suis malade, qu'est-ce que Dieu veut que je fasse ? La Bible nous enseigne qu'il existe huit moyens d'obtenir la guérison de Dieu. L'un de ces moyens ne requiert absolument aucune foi de la part du malade, parce que, dans ce cas, Dieu touche souverainement le malade et le guérit. Tout ce que les malades doivent faire, c'est de se trouver dans un lieu où l'onction se manifeste par des guérisons. Mais ceux qui sont guéris n'ont pas besoin d'avoir la foi. C'est l'Esprit de Dieu qui décide souverainement de choisir ceux qui vont être guéris.
Les sept autres moyens de guérison divine exigent la foi du malade. Vous devez donc connaître la volonté de Dieu concernant votre guérison, et décider d'agir conformément à ce que vous savez.
Puisque vous devez avoir la foi pour être guéri par sept des huit moyens de guérison divine, laissez-moi vous expliquer ce qu'est la foi, pour que vous puissiez l'obtenir et l'exercer. La foi n'est rien d'autre que posséder la bonne information. La foi dépend de la volonté révélée de Dieu. La foi, c'est Dieu qui vous permet de connaître à l'avance ce que vous devez faire. La foi, c'est recevoir la bonne information de Dieu, pour que vous puissiez agir en conséquence. Cette information nous vient de la connaissance de l'Ecriture, ou d'une révélation de l'Esprit de Dieu, que vous recevez directement dans votre esprit. Pour avoir la foi qui vous permet d'être guéri, vous devez connaître certaines choses. Quand vous agissez conformément à cette information, vous faites la volonté de Dieu. C'est votre connaissance de cette volonté qui vous permet de faire ce qu'il faut pour être guéri.
Par exemple, la Bible dit que ceux qui croient imposeront les mains aux malades, et que les malades seront guéris. Si vous êtes malade, vous devez agir conformément à cette promesse. Vous devez trouver un Chrétien qui croit en la guérison divine et qui marche avec Dieu, pour qu'il vous impose les mains au nom de Jésus, afin que vous soyez guéri. En faisant cela, vous accomplissez la volonté de Dieu pour obtenir votre guérison. La Bible dit : "Vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis."
En outre, la Bible nous dit aussi que nous pouvons prier pour les malades en les oignant d'huile :
La Bible dit : "La prière de la foi sauvera (guérira) le malade." Il s'agit d'une prière fondée sur l'information que nous avons reçue de Dieu, et que nous devons mettre en pratique pour être guéri. L'onction d'huile associée à la prière de la foi est aussi la volonté de Dieu pour que vous receviez la guérison. Vous agissez conformément à cette information. Vous avez fait la volonté de Dieu. Vous avez donc besoin d'un peu de patience ou de persévérance, pour que vous puissiez recevoir la promesse. Voyez-vous, il peut y avoir un certain délai entre le moment où vous obéissez concrètement à la promesse de Dieu, et le moment où la promesse s'accomplit pour vous. En d'autres termes, on a pu vous imposer les mains ce soir, et vous pouvez recevoir une guérison instantanée. Mais vous pouvez aussi attendre une heure, un jour ou une semaine. Vous devez comprendre qu'un délai peut exister entre le moment où vous avez agi conformément à la promesse de Dieu, et l'accomplissement de cette promesse. Pendant cet intervalle, la Bible nous demande d'avoir patience et de persévérer dans la foi, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, nous obtenions ce qui nous a été promis.
Pendant que nous attendons notre guérison, nous devons faire quatre choses.
Je voudrais dire encore quelque chose concernant la patience. Que dois-je faire pendant que j'attends ma guérison ? Dois-je rester passif et laisser le diable me bombarder ? Non. C'est sur ce point que la grande majorité des Chrétiens se trompent. On nous a enseigné à rester passifs, alors qu'en fait, nous devrions être les gens les plus agressifs du monde ! la Bible dit que nous sommes l'armée de Dieu. Nous sommes l'armée qui doit introduire Son Royaume. Une armée doit être préparée à prendre l'offensive, tout autant que la défensive. Pendant cette attente, nous devons nous comporter comme le feraient des soldats.
Que devons-nous faire pour exercer cette patience ? Quand on a prié pour moi, quand on m'a oint d'huile, ou quand on m'a imposé les mains, et que ma guérison n'est pas encore manifestée, que dois-je faire, pendant ce temps d'attente ? Je dois faire quatre choses.
Première chose à faire : s'engager dans un combat contre l'ennemi.
Dans Deutéronome 2, nous trouvons quel est le principe du combat. Dans ce passage, les enfants d'Israël pénètrent dans la Terre Promise. Ils sont passés par l'expérience du désert. Ils doivent maintenant conquérir leur terre. Dieu leur a dit en quelque sorte : "Voyez-vous cette terre ? Je vous l'ai promise. Elle vous appartient. Elle est à vous, chaque centimètre carré est à vous. Mais il y a des païens qui vivent sur cette terre que je vous ai donnée. Ils ne font pas partie de Mon peuple, et ce n'est pas leur terre. Vous êtes Mon peuple, et Je vous ai donné cette terre. Voici donc ce que vous devez faire : la terre vous appartient, mais vous devez y entrer et en chasser vos ennemis. Vous devez les combattre, pour vous emparer de ce qui vous appartient déjà. Ceux qui y sont n'ont pas le droit d'y être. Ils occupent simplement votre territoire. Je ne le leur ai jamais donné. Je ne leur ai jamais demandé de l'occuper. Mais ils s'y sont installés. Entrez dans le pays, et chassez-les !" Et le combat commença !
De même, Dieu vous dit : "La victoire t'est assurée, mais tu dois combattre. Tu dois reprendre ce terrain des griffes de l'ennemi." Voyez-vous, c'est là que tout peut capoter ! Beaucoup de Chrétiens ont fait tout ce qu'ils devaient faire jusqu'à ce point. Ils ont agi conformément à la Parole de Dieu. Ils ont reçu l'onction d'huile, l'imposition des mains et la prière. Ils ont pris la Sainte Cène, croyant qu'elle est un moyen de recevoir la guérison. Mais ils se sont ensuite arrêtés. Ils ne sont toujours pas guéris, parce qu'ils n'ont pas expulsé l'ennemi d'un territoire qui ne lui appartient plus !
Autrement dit, ils n'ont pas encore complètement fait la volonté de Dieu. Ils ont bien obéi jusqu'à ce point. Mais ils n'ont pas fini le travail. L'onction d'huile, l'imposition des mains, la prière, tout cela n'était que le commencement. Tant que l'ennemi occupe encore le terrain, j'ai encore des choses à faire ! Il faut que j'aille à sa rencontre et que je l'expulse de mon territoire, parce que Dieu m'a promis la santé pour mon corps ! C'est cela, mon territoire ! Le diable n'a aucun droit d'occuper mon territoire. Je dois donc le mettre dehors !
C'est alors que l'ennemi viendra vous susurrer à l'oreille que c'est la volonté de Dieu que vous soyez malade. N'écoutez pas ces insanités ! Ce n'est pas la volonté de Dieu que Ses enfants soient malades ! N'écoutez jamais de telles saletés qui viennent tout droit de l'enfer, et qui vous font croire que Dieu a besoin de la maladie pour éduquer Ses enfants ! C'est la chose la plus étrange que j'ai jamais entendue ! La Bible dit bien que c'est le diable qui a frappé Job. Nous voyons donc bien d'où vient la maladie. Ce n'est pas Dieu qui est à l'origine de la maladie. La maladie vient tout droit du diable. C'est la volonté du diable que vous soyez malade. Ce n'est pas la volonté de Dieu qu'un seul Chrétien soit malade ! Ne permettez jamais que quiconque, animé des meilleures intentions, vous dise le contraire ! La maladie n'est pas la volonté de Dieu pour Son peuple !
Quand j'ai fait tout ce que je devais faire, si je ne suis pas rapidement guéri, je sais que j'ai encore des choses à faire. J'ai commencé à faire la volonté de Dieu, mais pas encore complètement. Il faut que je m'engage dans le combat, sur tous les terrains où peut se trouver l'ennemi. Couvert de la Parole de Dieu et de la volonté de Dieu, armé de l'Esprit de Dieu et du Nom de Jésus, je n'ai pas peur d'affronter l'ennemi. Mais je dois savoir comment le combattre.
Seconde chose à faire : faire attention à ce que l'on dit !
Comment combattre le diable pour l'expulser de mon territoire ? Voici comment ! Je vais me tenir ferme sur mes promesses, et je vais parler de ce sur quoi je me tiens ! Je veux dire avec ma bouche exactement ce que Dieu dit dans Sa Parole écrite. Autrement dit, si Dieu me conduit à me faire imposer les mains, je parlerai à ma maladie, à ma douleur, au diable, aux démons, et à tous les moqueurs, pour leur citer Marc 16 : 18. Chaque fois que j'aurai mal, je dirai ce que Dieu dit. Il a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris !" Je confesserai donc que je suis en train d'être guéri ! J'expulserai le diable hors de mon territoire en citant la Parole de Dieu.
C'est exactement de cette manière que Jésus a lutté contre le diable. Dans Matthieu 4, nous voyons que le diable s'est approché de Jésus pour Le tenter. Il lui a dit plusieurs choses. Le diable sait comment extraire des Ecritures juste ce qu'il faut de vérité pour attraper les imprudents. Mais Jésus n'était pas imprudent. Il a donné une bonne leçon de Bible au diable, chaque fois que celui-ci s'est approché de Lui. Jésus lui a cité la Bible, et l'a éloigné de Sa face en lui citant les Ecritures. Par conséquent, une fois que l'on m'a imposé les mains, si je ne suis pas encore guéri, je vais attendre la manifestation de la promesse, et je m'engagerai dans le combat, en veillant à tout ce qui sortira de ma bouche. Je refuserai de parler de ce que je ressens. Je refuserai de parler de mes problèmes. Je ne parlerai pas de ce qui na va pas, parce que je ne ferais que confirmer l'oeuvre du diable. Je parlerai plutôt de ce que Dieu dit. Je parlerai à ma douleur, à ma maladie et à mon problème, pour leur citer la Parole de Dieu. Je leur dirai : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris ! On m'a imposé les mains, donc je suis en train de guérir ! Cela peut encore me faire un peu mal, mais je suis en train de guérir ! Cette maladie sera expulsée de moi, parce que je suis sur la bonne voie !"
Changez vos paroles ! Mettez vos paroles en accord avec ce que Dieu a dit dans Sa Parole ! Lorsque vous direz ce que Dieu dit, concernant votre maladie, vous verrez que votre santé s'améliorera, et se mettra en accord avec ce que Dieu a dit. Mais quand je parle de ce que je sens, de ce que je ressens, de ce que le docteur a dit, quand je vais partout répétant que tout le monde m'a condamné parce que j'ai une maladie incurable, alors cette maladie sera vraiment incurable et me conduira à la mort !
Suis-je en train de vous pousser à mentir ? Non ! Mais je veux que vous disiez ce que la Bible dit ! "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris ! Je suis malade, mais on m'a imposé les mains. Que Dieu soit donc béni, je suis en train de guérir. Je suis en train de guérir ! Je suis en train de guérir !" Chaque fois que quelqu'un essayera de me faire douter, je ne le fréquenterai plus ! Il ne fait que répéter ce que le diable dit ! Il ne dit pas ce que Dieu dit !
Parfois, les Chrétiens bien-pensants, mais ignorants, seront puissamment utilisés par le diable ! Ils se promènent avec leurs "beaux vêtements" de Chrétiens, et déverseront sur vous toutes leurs saletés qui n'ont rien à voir avec la Bible. Ils veulent saper votre foi et vous abandonner à la mort. Ils vous assèneront des platitudes en vous disant que "tu dois te préparer à la rencontre de ton Dieu." Mais je ne veux pas me préparer à rencontrer mon Maître parce que j'ai une maladie incurable, car j'ai appris ce que la Bible enseigne à propos de la guérison.
Dieu ne veut pas que ceux qui appartiennent à la descendance d'Abraham meurent de maladie ! Si vous êtes un enfant de Dieu, vous avez des droits, et la Parole de Dieu dit que la santé est l'un d'eux. Par conséquent, en attendant ma guérison, je dirai ce que la Bible dit, entre le moment où l'on m'a imposé les mains, et celui où ma guérison est pleinement manifestée. Je dirai à tout le monde que je suis en train de guérir. Car la Bible dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris !" J'étais malade, on m'a imposé les mains, je suis donc en train de guérir. C'est cela, combattre le diable. C'est le pousser dans ses derniers retranchements ! C'est le réduire à rien du tout !
Troisième chose à faire : concentrez-vous sur les bonnes choses !
En attendant la manifestation de votre guérison, veillez à rester concentré sur Hébreux 11, dans le passage qui parle d'Abraham. Il est dit d'Abraham qu'il gardait les yeux fixés sur une cité qu'il n'avait jamais vue de ses yeux physiques. Pourtant, il savait que cette cité existait, et il a passé toute sa vie à l'attendre. Dans ce passage, la Bible déclare quelque chose qui est absolument fantastique, si vous y faites bien attention :
La Bible dit au verset 15 que si tous ceux-là, y compris Abraham, avaient en vue une cité ou un pays dont ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Imprégnons-nous bien de ces paroles pendant un moment.
Autrement dit, Abraham avait reçu certaines promesses de Dieu, qui lui avait dit : "Je vais te montrer une cité que tes yeux n'ont jamais vue. Je vais t'envoyer dans une terre que tu n'as jamais vue." Voilà toute l'information qu'il avait reçue. Qu'allait donc faire Abraham avec cette information ? Voyez-vous, cette information est devenue sa foi, parce que la foi, c'est agir sur une information que nous recevons de Dieu. Abraham avait reçu l'information qu'une cité et un pays l'attendaient. Qu'allait-il faire à ce sujet ? Il a agi en conséquence. La Bible dit qu'Abraham se leva et quitta le pays d'Ur en Chaldée, le pays de son père. Il partit sans savoir où il allait, mais Dieu le guida jour après jour et pas après pas.
En cours de route, pendant qu'il fixait son regard sur cette ville et sur ce pays, combien de fois pensez-vous qu'il eut l'occasion de penser à la patrie qu'il avait quittée ? Combien de fois eut-il l'occasion de penser au pays d'Ur en Chaldée, qui était son lieu de naissance, où il avait sa maison, l'endroit où son père avait vécu ?
Gardez ceci en tête. Abraham était un païen. Son père était un païen. Combien de fois a-t-il eu l'occasion de penser à son pays d'origine ? Il aurait pu penser constamment aux villes qu'il avait quittées. Mais savez-vous ce que la Bible semble indiquer ? Il restait concentré sur la ville à laquelle il pensait. Il gardait ses pensées. Il pensait au lieu où il allait, mais pas à celui dont il venait.
Ce fut le contraire avec les enfants d'Israël quand ils quittèrent l'Egypte. La Bible dit qu'ils regrettaient les pots à viande de l'Egypte. Les choses ont commencé à devenir un peu difficiles pour eux, et ils pensaient au pays qu'ils avaient quitté. Ils se rappelaient qu'ils y avaient été esclaves. Mais, après tout, ce n'était pas si mal. Ils voulaient revenir aux pots de viande de l'Egypte !
Abraham ne souhaitait pas revenir dans son pays d'origine. Il veillait sur ses pensées. Il ne pensait même pas au pays qu'il avait quitté. Il gardait ses pensées concentrées sur l'endroit que Dieu lui avait promis. Il ne pensait qu'à l'endroit vers lequel il allait.
Le Nouveau Testament nous demande de "ceindre les reins de notre entendement." C'est une illustration très simple. A l'époque, ils se ceignaient les reins avec un vêtement, comme nous le faisons avec une ceinture aujourd'hui. Ils se serraient leur vêtement autour des reins, pour se garder fermes. De même, Pierre nous demande de ceindre les reins de notre entendement, c'est-à-dire de nos pensées. Que voulait-il dire par là ? Il voulait dire que nous devons veiller à nos pensées. Autrement dit, maintenez vos pensées "serrées," pour que vos pensées ne se dispersent pas dans toutes les directions. Tenez-les en bride.
Quand vous avez agi conformément à une promesse de Dieu, et s'il y a un délai entre le moment où vous avez prié et le moment où votre guérison est manifestée, vous devez non seulement citer les Ecritures, mais vous devez aussi ceindre les reins de votre entendement. Vous devez vous concentrer sur la solution, pas sur le problème, sur la Parole de Dieu, et pas sur la maladie. Surveillez donc vos pensées. Centrez vos pensées sur ce que dit la Parole de Dieu, quand quelque chose ne va pas en vous. Quand vous vous centrez sur ce qui ne va pas, et que vous excluez de vos pensées ce que dit la Parole de Dieu, cela revient à penser constamment au pays que vous avez quitté. Si vous pensez constamment à ce pays, c'est là que vous finirez par retourner. Ainsi, nous devons ceindre les reins de notre entendement.
Dans le ventre du grand poisson, Jonas se trouvait confronté à un choix identique. Dans le ventre du poisson, il était perdu. Tout semblait désespéré. Je crois que l'on pourrait dire que la situation de Jonas était semblable à celle d'un malade incurable en phase terminale. Comment aurait-il pu en être autrement ? Dans le ventre du grand poisson, Jonas était face à un choix. Devait-il considérer la situation dans laquelle il se trouvait ? Ou devait-il considérer qu'il avait certaines promesses de Dieu, qui pouvaient le faire sortir de cette situation impossible ? Que devait-il faire ? Il dit alors quelque chose que nous devrions tous considérer avec attention :
Il prononça ces paroles dans son tombeau sous-marin, dans le ventre du poisson. Alors que les roseaux entouraient sa tête, il dit au verset 8 : "Ceux qui s'attachent à de vaines idoles (mot à mot : "des vanités mensongères") éloignent d'eux la miséricorde." Réfléchissons à cela une minute. Ceux qui s'attachent à des vanités mensongères éloignent d'eux la miséricorde. Autrement dit, Jonas se trouvait dans l'estomac d'un grand poisson, commençant à être digéré, et il n'avait aucun moyen de s'en sortir.
Il devait faire certains choix. Devait-il se concentrer sur ses circonstances actuelles, ou devait-il observer ce que Dieu avait dit ? Pour Jonas, son environnement visible était une "vanité mensongère," et il refusa de laisser ce qu'il voyait interférer avec ce que Dieu lui avait demandé de faire. Il dit : "Je tournerai mes regards vers Jérusalem ! Je pousserai un cri d'action de grâces, parce que ce que je vois n'est qu'une vanité mensongère !" Il ajoute que s'il s'attachait à ces vanités mensongères, il éloignerait de lui la miséricorde divine.
Un malade doit faire le même choix. Vous pouvez vous concentrer sur votre maladie, et sur tout ce que les gens peuvent vous dire de négatif. Mais pourquoi ? cette maladie n'est qu'une vanité mensongère, que le diable a réussi à vous coller. Mais ce n'est qu'une vanité mensongère. Votre maladie n'est qu'une vanité, quand vous savez de quelle manière il faut la traiter. Si vous vous occupez de cette vanité mensongère, et si vous ne vous concentrez pas sur ce que Dieu a dit, cette vanité mensongère vous conduira à éloigner de vous la miséricorde divine.
Voyez-vous, la guérison est promise à tout enfant de Dieu dans l'alliance conclue avec Abraham. Cette "alliance" peut aussi se traduire par "miséricorde." David a assimilé cette alliance conclue avec Abraham à la miséricorde de Dieu. Zacharie, le père de Jean-Baptiste, a fait de même. Par conséquent, quand Jonas dit qu'ils "éloignent d'eux la miséricorde," il parle de ceux qui abandonnent les promesses divines inclues dans l'alliance conclue avec Abraham. Ne vous concentrez pas sur des vanités mensongères !
Qu'est-ce qu'une vanité mensongère, ou une "vaine idole" ? C'est tout ce que vous pouvez percevoir dans votre environnement. Ce sont les circonstances que vous traversez. C'est une personne. C'est un médecin. C'est un pasteur. C'est une église. C'est tout ce qui se glisse entre vous et l'accomplissement de la promesse de Dieu. C'est tout cela, une "idole vaine," ou une "vanité mensongère." Ne vous concentrez pas sur cela ! Dès que vous laissez une place à ces choses dans vos pensées, vous avez déjà abandonné votre miséricorde, vous avez abandonné les promesses divines de guérison incluses dans l'alliance conclue avec Abraham. La miséricorde de Dieu ne s'exerce que dans le cadre de cette alliance.
Si vous éloignez de vous la miséricorde divine, vous abandonnez l'alliance conclue avec Abraham. Si vous faites cela, vous perdez tout espoir de fortifier votre foi dans la guérison, parce que cette alliance divine nous garantit la guérison.
Ainsi, pendant cette attente, une fois que j'ai fait la volonté de Dieu, qu'on a prié pour moi, qu'on m'a oint d'huile, qu'on m'a imposé les mains, si je ne suis pas encore guéri, je dois faire certaines choses. Je dois engager le combat. Je dois éviter de dire autre chose que ce que Dieu a dit. Je dois citer les Ecritures aux rebelles, aux moqueurs et aux incrédules. Je dois citer les Ecritures à la maladie. Je dois citer les Ecritures au diable. Ma bouche doit prononcer les paroles que Dieu a prononcées dans Sa Parole. Dieu a dit : "Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris." J'étais malade, on m'a imposé les mains, je suis donc en train d'être guéri. Je suis en train d'être guéri ! Chaque fois que je sens la douleur, je dirai : "Je suis en train de guérir ! je suis en train de guérir ! Je suis en train de guérir ! Je suis en train de guérir !" Et vous verrez que vous êtes guéri !
Dans l'attente, je vais ceindre les reins de mon entendement. Je ne me concentrerai pas sur des vanités mensongères. Je ne me laisserai pas indûment préoccuper par les circonstances. Comme Abraham, je ne penserai pas à la ville que j'ai quittée. Je ne m'occuperai que de l'endroit vers lequel je me dirige. Je me dirige vers le pays de la santé parfaite, ici et maintenant ! la volonté de Dieu pour vous est que vous soyez en bonne santé. C'est la volonté de Dieu que vous soyez guéri ! Quand vous savez quels sont vos droits, vous expulserez le diable et tous les usurpateurs qui se trouvent dans votre pays. Quand vous savez comment le faire, et que vous le faites avec une pleine détermination, vous retournerez complètement la situation ! Ce malade que la science médicale a abandonné, vous le verrez se lever de son lit de souffrances et quitter sa chambre de malade !
Ce n'est pas la volonté de Dieu que vous soyez malade. Ce n'est pas la volonté de Dieu que vous mourriez prématurément de maladie. C'est la volonté de Dieu que Ses enfants soient en bonne santé. C'est la volonté de Dieu que vous Le glorifiiez dans votre corps. Vous ne pouvez pas glorifier Dieu dans votre corps si vous êtes malade. Dieu a déjà pourvu pour que Ses enfants soient en bonne santé divine sur cette terre. Vous avez besoin de savoir quels sont vos droits, et comment les faire valoir.
La meilleure façon d'être guéri est de vous appuyer sur l'un de sept moyens de guérison prévus par Dieu, et d'agir en conséquence. Dieu est alors tenu de vous guérir, pourvu que vous meniez le combat avec Lui, et que vous expulsiez le diable de votre territoire. Vous le faites en parlant comme Dieu parle, et en ne vous occupant que de ce qu'Il dit, de l'endroit où vous vous dirigez et de ce qu'Il a promis.
Quatrième chose à faire : soumettez le diable et ses démons en employant le nom de Jésus.
Il vous faut prendre autorité sur le diable et ses démons. Si votre maladie ne s'en va pas dès que vous avez mis en pratique la Parole de Dieu, vous devez savoir qu'il y a sans doute un démon qui agit sournoisement. Vous devez donc vous adresser à lui en employant un langage sans équivoque. Vous devez frapper du pied et crier : "Démon, au nom de Jésus, je te dis que tu n'as aucun droit de rester ici ! Je ne te laisserai pas rester ici une seconde de plus ! Au nom de Jésus, sors de mon corps, et emporte avec toi ta maladie ! Toi, esprit mauvais qui vient de l'enfer, sors de ma vie ! Sors de mon corps ! Sors de ma chair ! Emporte ta maladie, tes douleurs et tout le mal que tu as pu faire, et va-t-en, au nom de Jésus !" Les démons doivent s'enfuir !
Que faire donc en attendant ? Sortez tout votre arsenal, et faites feu ! Il y a encore beaucoup d'armes dont nous n'avons pas parlé. Mais je vous en ai déjà assez donné pour commencer à agir. Vous n'avez pas à vous résigner à accepter tout ce que le diable veut vous coller ! Ce n'est pas la volonté de Dieu que vous soyez malade. Dieu vous a promis la guérison dans Sa Parole.
Galates 3 nous dit que nous sommes toujours pleinement au bénéfice de l'alliance conclue avec Abraham. Cette alliance n'a jamais été abrogée, annulée, ou ajournée. Elle est toujours en vigueur. Elle agit en ma faveur. Elle agira en votre faveur. Vous y avez droit. Vous êtes au bénéfice de cette alliance parce que vous êtes Chrétien. Vous devez apprendre à faire ce que Dieu veut que vous fassiez. Vous devez engager le combat et vous emparer de votre Terre Promise. Vous devez apprendre comment vous devez vous en emparer.
Nous avons donc vu quatre directives :
- Engagez-vous dans un combat continuel.
- Dites de que Dieu dit.
- Remplissez vos pensées de ce que Dieu a dit, pensez à l'endroit où Il vous conduit, et pas à celui que vous avez quitté.
- Expulsez le diable de votre territoire.
Le diable doit obéir à ce que vous lui ordonnerez. Commandez-lui de partir, et il le fera. Ne lui dites pas seulement : "Diable, je prends autorité sur toi !" Mais précisez : "Va-t-en, au nom de Jésus !" C'est cela, lui donner des ordres !
Ainsi, si vous avez tout fait, qu'il ne se passe rien, et que vous êtes encore malade, que devez-vous faire ? Vous devez lire Deutéronome 2. Dieu avait promis d'avance à Son peuple la possession de tout ce qu'il devait pourtant conquérir. Mais Dieu leur avait dit : "Vous devez conquérir ce pays en combattant. Vous devez engager le combat contre vos ennemis, pour prendre ce qui vous appartient." Cette terre leur appartenait, mais elle était occupée par des usurpateurs, qui devaient être délogés. Les descendants d'Abraham devaient entrer en guerre. Quand ils ont commencé le combat, ils ont été partout vainqueurs. Ils n'ont jamais perdu une bataille, quand ils combattaient comme Dieu le leur avait dit. Vous aussi, vous devez suivre la même procédure.
Certains nous ont dit : "Les Chrétiens doivent tendre l'autre joue !" Oui, il y a des moments où vous devez tendre l'autre joue. Mais s'il y a un verset que le diable a réussi à pervertir, c'est bien celui-là ! Il y a des moments où vous avez intérêt à vous lever et à tenir ferme. Il y a des moments où vous avez intérêt à tenir le terrain que vous occupez ! Il y a des moments où vous avez besoin de regarder le diable droit dans les yeux. Il y a des moments où vous avez intérêt à ne pas bouger ! Le seul moment où vous bougerez est quand on vous emportera dans une caisse en sapin ! Quand vous devrez quitter cette terre ! Là, vous pourrez céder. Sinon, vous continuerez à combattre l'ennemi.
C'est comme cela que vous devez affronter le diable. Si vous ne le faites pas, tout sera perdu et vous mourrez prématurément de votre maladie. Mais si vous savez ce qui vous appartient, et si vous allez contre le diable pour le bombarder, le harceler et ne lui laisser aucun répit, il devra reculer et emporter sa maladie avec lui ! Cette maladie vient de lui, et il n'a aucun droit de vous la coller en permanence !
Beaucoup de gens pensent qu'un Chrétien doit être une lavette. Ce n'est pas vrai. Il doit se montrer un homme, ou une femme ! Sinon, c'est vous qui serez écrasé par le diable. S'il vous a écrasé, faites-lui comprendre que vous allez vendre chèrement votre peau ! Faites-lui payer très cher tout ce qu'il essaye de vous prendre ! Ne lui cédez jamais ! Vous n'avez pas à lui céder !
Prenez soin de votre corps. Si vous fumez, arrêtez ! C'est une habitude malsaine. Cela vous tuera. Si vous mangez trop de sucreries, arrêtez ! Cela vous tuera ! Tenez votre corps en bride ! Imposez-vous une discipline. Endurcissez-vous ! Et si le diable réussit à vous rendre malade, sautez-lui à la gorge ! Dites-lui : "Diable, tu ne me colleras pas cette maladie ! Au nom de Jésus, va-t-en loin de moi, et emporte avec toi ta maladie, tes douleurs et tout le mal que tu as pu faire !"
"Père, apprends-nous à être remplis d'assurance ! Apprends-nous ce que nous devons faire. Apprends-nous que nous devons nous engager dans le combat. Enseigne-nous ce que Tu veux que nous fassions. Enseigne-nous que les moyens de guérison que Tu nous donnes sont accompagnés de conditions, que nous devons attaquer l'ennemi, et que notre guérison se manifestera quand nous lancerons cette attaque. Enseigne-nous que Tu es avec nous dans ce combat, pour nous donner la victoire, mais que nous devons engager le combat contre notre ennemi. Enseigne-nous à ne jamais céder. Nous avons à tenir bon. O Seigneur, il y a une guerre à mener, il y a une victoire à gagner. Tu nous attends là où nous commençons à contre-attaquer ! Seigneur, enseigne-nous plus profondément ce que nous devons faire pendant que nous attendons, entre le moment où nous avons agi selon Ta Parole, et le moment où Ta promesse s'accomplit. Guéris Ton peuple ! Au nom de Jésus, amen !"