La guérison divine (Page 1 / 8)

La guérison divine (1) Livre complet

Tout Chrétien a donc le droit, dès à présent, de recevoir la guérison pour son corps, la prospérité financière et matérielle, et le bien-être pour sa famille, en plus du salut pour son âme. Tout cela était inclus dans les promesses faites par Dieu à Abraham, à ses descendants et, de manière prophétique, à toutes les nations.

Pourquoi Jésus-Christ veut guérir chaque Chrétien, et par quels moyens Il veut le faire.

La mort de Christ fait référence à deux grandes alliances de l'Ancien Testament : l'Alliance conclue avec Abraham, et l'Alliance de la Loi de Moïse. Beaucoup considèrent que la Loi de Moïse est séparée et distincte de l'Alliance conclue avec Abraham, mais il n'en est rien. D'après le Nouveau Testament, la Loi de Moïse a été ajoutée à l'Alliance avec Abraham, et elle est restée valide jusqu'à la mort de Christ. Cela étant dit, nous devons nous poser deux questions : quelle est la relation entre la Loi de Moïse et l'Alliance conclue avec Abraham, et quel est le rapport avec le sujet de la guérison divine ? Nous allons répondre à ces deux questions.

Pourquoi il est nécessaire que Jésus guérisse tous les Chrétiens.

Dans l'Alliance conclue avec Abraham, Dieu avait promis au genre humain un certain nombre de choses stupéfiantes. A commencer par Abraham, Dieu lui avait promis, ainsi qu'à ses descendants et, finalement, à tout le genre humain, le salut pour leur âme, la guérison pour leur corps, la prospérité financière et matérielle, et le bien-être pour leurs familles. Dans l'ère du Nouveau Testament, les Chrétiens sont greffés sur le tronc d'Abraham, de telle sorte que les promesses faites par Dieu à Abraham appartiennent à tous les Chrétiens qui lisent ces lignes.

Tout Chrétien a donc le droit, dès à présent, de recevoir la guérison pour son corps, la prospérité financière et matérielle, et le bien-être pour sa famille, en plus du salut pour son âme. Tout cela était inclus dans les promesses faites par Dieu à Abraham, à ses descendants et, de manière prophétique, à toutes les nations.

Près de quatre cent trente ans plus tard, Dieu ajouta la Loi à cette alliance conclue avec Abraham, afin de régler le problème des péchés commis par les descendants d'Abraham. Mais Dieu a voulu régler le problème de ces péchés de telle manière que les descendants d'Abraham ne puissent pas perdre les bénédictions représentées par le salut de leur âme, la guérison de leur corps, la prospérité financière et matérielle, et le bien-être de leurs familles. En d'autres termes, Dieu a introduit la Loi pour régler le problème du péché d'une manière qui leur permettait de maintenir les bénédictions promises à Abraham, en ce qui concernait le salut de leur âme, la guérison de leur corps, la prospérité financière et matérielle, et le bien-être de leurs familles.

Beaucoup considèrent la Loi de Moïse comme un simple moyen de rendre les Juifs conscients de leur culpabilité. Ils considèrent que Dieu avait conçu la Loi pour attirer la culpabilité et la condamnation sur Son peuple, en lui donnant une série d'interdictions auxquelles personne ne pouvait obéir, et faisant ainsi de la Loi un "instrument de mort" et un "instrument de condamnation." C'est effectivement ce que la Loi aurait été, si Dieu n'y avait pas inclus tout un système de sacrifices. Par conséquent, dans l'Ancien Testament, quand un Juif péchait, il lui suffisait d'offrir le bon sacrifice, dans le bon esprit, pour que toutes les bénédictions promises à Abraham continuent à s'écouler sur lui dans toute leur plénitude, que ce soit pour le salut de son âme, pour la guérison de son corps, pour sa prospérité financière ou matérielle, ou pour le bien-être de sa famille.

Autrement dit, Dieu a ajouté la Loi à l'Alliance faite avec Abraham pour pouvoir régler le problème du péché, tout en conservant le bénéfice des promesses faites à Abraham et à sa descendance. Dieu avait donné dans la Loi toute une série de commandements et d'interdictions. Quand un Juif violait une loi particulière, mais dès qu'il accomplissait le sacrifice requis, il continuait à recevoir le bénéfice des quatre bénédictions promises à Abraham, et que nous avons déjà mentionnées. En revanche, quand un Juif commettait un péché, mais qu'il n'accomplissait pas le sacrifice requis, toutes les bénédictions promises à Abraham cessaient immédiatement de se manifester dans sa vie. Il perdait sa guérison, sa prospérité, le bien-être pour sa famille, et même son salut, tant qu'il n'avait pas offert le sacrifice exigé. Mais dès qu'il se repentait de son péché, et qu'il manifestait sa repentance en offrant le sacrifice demandé, les bénédictions promises à Abraham recommençaient à se déverser sur lui, à l'instant même où il avait offert son sacrifice.

Quand Jésus vint, Il est devenu le sacrifice ultime pour le péché, selon la Loi de Moïse. Par conséquent, quand un Juif reçoit Christ comme étant son sacrifice ultime pour le péché, selon la Loi de Moïse, cela signifie qu'il continue à bénéficier, sans interruption, des bénédictions associées à l'alliance avec Abraham. Il conserve donc ce qu'il avait déjà par l'alliance avec Abraham, grâce à son droit de naissance, c'est-à-dire le salut de son âme, la guérison de son corps, la prospérité matérielle et financière, et le bien-être pour sa famille.

En revanche, le Juif qui refuse d'accepter Jésus en tant qu'ultime sacrifice divin pour le péché, selon la Loi de Moïse, et qui préfère se confier dans le sacrifice des taureaux et des boucs, celui-là perd toutes les bénédictions reçues en vertu de sa naissance sous l'alliance avec Abraham. En effet, Dieu n'accepte plus le sang des taureaux et des boucs ! Ce Juif-là est tout autant sur la voie de l'enfer et de la perdition que n'importe quel païen.

Lorsqu'un païen accepte Christ comme son Sauveur personnel, il est greffé sur le tronc d'Abraham, et participe à ses bénédictions. Grâce à cette greffe, il peut recevoir les mêmes bénédictions qui étaient celles des Juifs depuis le Livre de la Genèse : salut, guérison, prospérité, et bien-être pour sa famille. Par cette greffe dont nous bénéficions, nous qui faisons partie des païens et des Gentils, nous faisons partie de la descendance d'Abraham. Nous devenons membres du groupe des descendants d'Abraham. En outre, les païens greffés sur le tronc d'Abraham reçoivent les mêmes bénédictions qui étaient autrefois réservées aux Juifs. A présent, Juifs et païens sont héritiers des mêmes bénédictions promises à Abraham.

Jésus a accompli six choses pour abolir la Loi de Moïse.

La mort de Christ a représenté l'ultime sacrifice divin pour le péché. Par Sa mort, d'une part, Il a ratifié l'alliance avec Abraham et, d'autre part, Il a aboli la Loi de Moïse. Lisez les deux passages ci-dessous :

14 Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, 15 l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, Lire la suite

14 il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix;

Ces passages nous révèlent que Jésus, par Sa mort, a accompli six choses en ce qui concerne la Loi :

  1. Il l'a renversée.
  2. Il l'a anéantie.
  3. Il l'a abolie.
  4. Il l'a détruite.
  5. Il l'a effacée.
  6. Il l'a clouée à la croix.

Par conséquent, la mort de Jésus est directement reliée aux deux grandes alliances de l'Ancien Testament, l'Alliance conclue avec Abraham, et l'Alliance conclue par la Loi de Moïse. Par Sa mort, Jésus a ratifié la première alliance, et aboli la seconde.

Puisque la mort de Jésus a ratifié l'alliance conclue avec Abraham, qui nous garantissait la guérison pour nos corps, il est donc parfaitement normal que les Ecritures répètent à de multiples reprises que la volonté de Dieu soit toujours de nous guérir. En effet, c'est un fait établi que les Ecritures nous expliquent abondamment cette vérité.

Elles nous l'expliquent en ceci que Dieu a prévu au moins huit moyens pour nous transmettre cette guérison. J'aurai l'occasion de parler en détail de ces moyens utilisés par Dieu pour nous transmettre la guérison. L'un de ces moyens ne requiert même pas la foi de celui qui reçoit la guérison, tandis que les sept autres requièrent un acte de foi de la part du malade. Par conséquent, nous étudierons ces huit moyens de guérison en deux parties distinctes.

Première partie : Premier moyen de guérison divine.

Dieu guérit par l'onction du Saint-Esprit et le don des guérisons.

11 Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, 12 au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient.

7 Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. 8 En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; Lire la suite

Gardez fermement à l'esprit qu'il s'agit là du seul moyen de guérison divine qui ne requiert aucun acte de foi de la part de celui qui reçoit la guérison. Il s'agit de cette célèbre "onction" dont nous faisons si grand cas dans nos églises charismatiques. Mais, en faisant un aussi grand cas de cette "onction," on l'a aussi rendue dangereuse. Elle est devenue dangereuse, parce que nous avons donné l'impression aux non-initiés que si l'on n'est pas guéri dans l'une de nos grandes conventions de guérison, alors tout est perdu. Nous avons donc entretenu deux impressions fausses : que Dieu ne les aime pas, et que ce n'est pas la volonté de Dieu de les guérir. Alors ils laissent tout tomber. Et s'ils laissent tout tomber, ils peuvent mourir si leur maladie est grave.

Ceux qui dirigent aujourd'hui le mouvement de la guérison divine doivent corriger cette terrible erreur, qui a consisté à trop mettre l'accent sur l'onction, à l'exclusion des sept autres moyens de guérison divine proposés par la Bible. Nous devons insister aussi fortement sur deux vérités bibliques : la première, c'est que l'onction du Saint-Esprit n'est que l'un des huit moyens de guérison prévus par Dieu. Nous devons souligner le fait que cette onction est souveraine. Elle est sous le contrôle exclusif du Seigneur. Personne ne peut influencer Dieu, ni forcer Dieu à toucher ou à guérir telle ou telle personne au cours d'une réunion. Dieu est absolument souverain dans ce domaine.

En d'autres termes, Dieu guérit certains malades d'une manière miraculeuse, au moyen de l'onction du Saint-Esprit manifestée par certains ministères. Il me semble toutefois que cette onction se manifeste surtout dans de grands rassemblements de guérison, et qu'un grand nombre de malades n'y sont pas guéris. Je voudrais souligner ici que ce n'est pas la grandeur ou la réputation de l'homme de Dieu conduisant la réunion de guérison qui importe. Vous ne pouvez pas avoir la certitude que vous allez être guéri par cette onction. Bien que Dieu puisse toucher et guérir des malades assis à côté de vous, vous pouvez très bien ne pas être guéri vous-même par cette onction miraculeuse.

Vous ne pouvez donc pas dépendre de cette onction. Mais vous pouvez toujours dépendre des sept autres moyens de guérison divine. Vous pouvez toujours recevoir une guérison par l'un de ces moyens. Ces moyens de guérison sont toujours disponibles pour transmettre la guérison à tous les Chrétiens.

Je lance un appel aux ministères qui dirigent le mouvement de la guérison divine. Je leur demande de mettre l'accent sur les sept autres moyens utilisés par Dieu pour guérir Ses enfants, tout autant que sur l'onction du Saint-Esprit, qu'ils ne peuvent pas contrôler. Trop d'enfants de Dieu meurent prématurément parce que nous mettons trop l'accent sur l'onction du Saint-Esprit, tout en ne le mettant pas assez sur les sept autres moyens de guérison divine.

Deuxième partie : Les sept autres moyens de guérison divine.

Ces sept autres moyens de guérison divine exigent un acte de foi de la part de celui qui veut être guéri. Grâce à l'un ou l'autre de ces sept moyens, tout Chrétien doit pouvoir recevoir une guérison du Seigneur Jésus. Il n'est pas obligé de transmettre la guérison par un don des guérisons ou par Son onction souveraine au cours d'une réunion. Puisque le Seigneur n'est pas obligé de guérir tous les malades de cette manière, tous ceux qui exercent des responsabilités dans le mouvement de la guérison divine ne devraient-ils pas affirmer clairement cette vérité, afin que ce soit clair dans l'esprit de tous ?

Deuxième moyen de guérison.

Dieu donne la guérison au moyen de l'imposition des mains.

17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 18 ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.

En ayant recours à ce moyen, vous devez accomplir un acte de foi très simple. Vous devez simplement poser vos mains sur le malade, et dire : "Au nom de Jésus, sois guéri !" Si c'est vous qui êtes malade, vous pouvez choisir de demander à un Chrétien de vous imposer les mains.

Troisième moyen de guérison.

Dieu donne la guérison au moyen de l'onction d'huile, accompagnée de la prière de la foi.

13 Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d'huile beaucoup de malades et les guérissaient.

14 Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; 15 la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Lire la suite

En ayant recours à ce moyen, l'acte de foi que vous devez faire est également très simple. Vous devez oindre d'huile le malade et demander à Dieu de le guérir, sur la base de Sa propre Parole. Si c'est vous qui êtes malade, vous devez demander à des anciens de l'Eglise de venir prier pour vous.

Quatrième moyen de guérison.

Dieu donne la guérison quand vous croyez dans votre coeur, et que vous confessez de la bouche.

23 Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.

L'acte de foi que vous devez faire ici consiste à commander, au nom de Jésus, à la maladie de quitter votre corps, ou le corps de la personne pour laquelle vous priez. Vous obtiendrez tout ce que vous aurez dit. Il se peut que la guérison ne se manifeste pas au moment où vous donnez l'ordre. Dans ce cas, persévérez à donner votre ordre, même si vous devez le faire plusieurs fois, à plusieurs heures, jours ou semaines d'intervalle. Vous obtiendrez la victoire, pourvu que vous n'arrêtiez pas de résister, jusqu'à ce que la victoire se manifeste. Pour avoir la victoire, il vous faut mener une guerre incessante contre la maladie.

Cinquième moyen de guérison.

Dieu donne la guérison quand deux ou plusieurs personnes s'accordent sur la terre et dans le coeur.

19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. 20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.

Dans ce cas, vous devez trouver un autre Chrétien qui est d'accord avec vous pour demander votre guérison, ou la guérison d'un malade. Assurez-vous cependant que celui qui sera d'accord avec vous soit un véritable Chrétien, et pas seulement quelqu'un qui se dit Chrétien.

Sixième moyen de guérison.

Dieu donne la guérison quand vous croyez que vous la recevez lorsque vous priez.

24 C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.

Dans les Ecritures, le fait de croire implique un acte de foi correspondant à ce que l'on croit. Dans votre cas, vous devez vous comporter "comme si vous étiez guéri," avant même de voir votre guérison manifestée. En d'autres termes, faites des projets d'avenir exactement comme si votre maladie était déjà passée. C'est cela "croire," dans la Bible.

Septième moyen de guérison.

Dieu donne la guérison au moment de la Sainte Cène, lorsque vous comprenez sa signification et que vous en recevez le bénéfice par la foi.

26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Lire la suite

Dans ce cas, votre part consiste à comprendre la différence entre le corps du Seigneur et Son sang. Son sang a été versé pour la rémission de vos péchés. Son corps a été meurtri pour votre guérison physique. Quand vous prenez la Sainte Cène avec une claire compréhension de cette différence, Dieu fera passer dans votre corps la guérison qui a été acquise pour vous quand Christ a été meurtri dans Son corps physique.

Huitième moyen de guérison.

Dieu donne la guérison quand on utilise le Nom de Jésus comme un bélier ou un marteau.

13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

1 Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l'heure de la prière : c'était la neuvième heure. 2 Il y avait un homme boiteux de naissance, qu'on portait et qu'on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu'il demandât l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. Lire la suite

Votre part consiste ici tout simplement à commander à la maladie de partir, au Nom de Jésus. La signification précise du mot grec traduit par "demander" aux versets 13 et 14 de Jean 14 est en réalité "commander." Quand ce mot est employé dans le sens de "demander quelque chose, " ou "demander une chose quelconque," il devrait plutôt être traduit par "commander." Quand ce mot est employé en relation avec Dieu, il devrait être traduit par "demander de la manière la plus ferme possible. Nous ne pouvons pas "commander Dieu." Mais nous sommes autorisés à ordonner que quelque chose se produise, au Nom de Jésus.

Par conséquent, comme la maladie fait partie de ces "choses quelconques" que nous pouvons demander, notre part consiste simplement à commander à la maladie de partir, au Nom de Jésus. Continuez à lui ordonner de partir, tant qu'il y a des symptômes. Pour beaucoup de maladies, il est nécessaire de continuer à leur ordonner de partir pendant un certain temps, avant de constater une victoire complète. Commencez donc dès à présent, et continuez à ordonner à la maladie de partir, jusqu'à ce que vous obteniez une complète victoire au Nom de Jésus. La plupart des guérisons reçues en employant les moyens 2 à 8 sont obtenues à la suite d'une véritable guerre. C'est un processus qui peut s'étendre sur un temps relativement long.

Pourquoi la guérison de votre corps est-elle comprise dans la Sainte Cène, et comment vous pouvez être guéri au moment où vous la prenez.

Dans la première épître aux Corinthiens, l'apôtre Paul démontre que la guérison physique est offerte par la Sainte Cène.

23 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. Lire la suite

Remarquez l'usage du mot "nouvelle" au verset 25, quand Jésus parle de la "nouvelle alliance." Le mot grec utilisé n'est pas "neos," qui signifie "nouveau dans le temps." Mais il s'agit du mot grec "kainos," qui signifie "nouveau en qualité." La nouvelle alliance n'était pas nouvelle dans le temps. Elle existait déjà. Il s'agissait de cette même alliance conclue avec Abraham, que Jésus a ratifiée avec Son propre sang, en lui conférant une qualité qu'elle n'avait pas auparavant. Par cette ratification, Jésus avait donné une qualité nouvelle à cette alliance conclue avec Abraham. Par conséquent, notre Nouvelle Alliance, ou encore Nouveau Testament, est toujours l'alliance avec Abraham, mais à laquelle a été conférée une qualité nouvelle.

Dans le chapitre précédent, j'ai écrit : "Puisque la mort de Jésus a ratifié l'alliance conclue avec Abraham, qui nous garantissait la guérison pour nos corps, il est donc parfaitement normal que les Ecritures répètent à de multiples reprises que la volonté de Dieu soit toujours de nous guérir. En effet, c'est un fait établi que les Ecritures nous expliquent abondamment cette vérité.'

Les Ecritures nous expliquent cette vérité tout particulièrement dans la Sainte Cène. Dans ce chapitre, je veux vous montrer quel rapport existe entre la mort de Jésus et la guérison de notre corps, en démontrant que la guérison est contenue dans la Sainte Cène.

Qu'est-ce que la Sainte Cène, et quelle est sa signification ?

Quand Dieu et Abraham conclurent leur alliance, aux chapitres 12, 13, 15, 17 et 22 de la Genèse, Dieu fit à Abraham soixante promesses distinctes. Ce sont ces soixante promesses qui constituent, collectivement, l'alliance avec Abraham. En outre, cette alliance était une alliance d'amitié, conclue par le sang.

A l'époque de l'Ancien Testament, une alliance d'amitié conclue par le sang représentait la forme d'alliance la plus solennelle et la plus irrévocable. Cette alliance était encore plus irrévocable que celle du mariage. Il était possible de briser un mariage par le divorce. Mais il était impossible de briser une alliance d'amitié conclue par le sang. Elle était irrévocable jusqu'à la mort. En outre, elle liait aussi les familles pendant des générations. Telle était l'alliance conclue entre Dieu et Abraham.

Les Indiens d'Amérique pratiquaient une forme d'alliance de sang. Vous avez déjà vu ces westerns où un Indien se liait d'amitié avec un blanc. Ils entaillaient leurs poignets, frottaient leurs entailles, et mêlaient leur sang. Ils devenaient ainsi frères de sang. C'est une image exacte de l'alliance conclue avec Abraham.

Cette alliance était accompagnée d'une fête, au cours de laquelle on sacrifiait des animaux. La chair et le sang de ces animaux représentaient la chair et le sang des deux peuples qui concluaient l'alliance. Toutefois, dans la Genèse, Abraham dut donner son propre sang, au travers du rite de la circoncision, au lieu d'avoir recours au sang d'un animal. En outre, tous les mâles nés dans une famille juive devaient passer par ce rite de la circoncision. En versant ainsi leur sang, ils entraient eux aussi dans cette alliance d'amitié conclue entre Dieu et Abraham et tous ses descendants. Cela dura jusqu'à la mort de Christ.

Au moment de la mort de Christ, c'est le propre sang de Dieu qui a été versé pour accomplir et ratifier l'alliance faite avec Abraham. Pourquoi dire cela ? Parce que la Bible dit que Jésus était Dieu incarné sous forme humaine. Par conséquent, le sang de Jésus était le sang de Dieu Lui-même. Quand Jésus a été attaché à la croix, le sang qui a jailli de Son corps, de Son visage, de Sa tête, de Son dos, de Ses mains et de Ses pieds, tout le sang qu'Il a versé ce jour-là, était le sang de Dieu Lui-même. Des centaines d'années après Abraham, c'est le sang de Dieu Lui-même qui a finalement été versé pour confirmer et ratifier cette alliance d'amitié scellée dans le sang. Vous savez que quand Dieu et Abraham ont conclu leur alliance, dans la Genèse, le sang de Dieu n'avait pas été versé. C'étaient la chair et le sang d'animaux qui s'étaient substitués à la chair et au sang de Dieu, mais Abraham avait dû verser son propre sang, lors de sa circoncision.

Toutefois, quand Jésus est mort, c'est bien le propre sang de Dieu qui a été versé pour ratifier cette alliance d'amitié conclue avec Abraham dans le sang. A présent, Dieu et Abraham ont tous deux ratifié cette alliance par leur propre sang. Par conséquent, Jésus nous a laissé la Sainte Cène, où sont représentés le corps et le sang du Fils de Dieu.

Quand une alliance d'amitié était conclue par le sang, il y avait toujours une fête, au cours de laquelle les deux parties mangeaient la chair et buvaient le sang de l'animal qui avait été sacrifié comme substitut. Cependant, dans le Nouveau Testament, on utilise le pain et le vin pour représenter le corps et le sang de la victime. Dans les cultures païennes, on continue à manger la chair et à boire le sang des victimes. Les participants croient ainsi recevoir la vie de la victime sacrifiée. A partir de ce moment-là, ceux qui étaient entrés dans cette alliance d'amitié possédaient deux vies : leur propre vie, et la vie du partenaire avec lequel ils avaient conclu cette alliance.

La Sainte Cène représente la fête substitutive qui matérialise l'alliance de sang et d'amitié conclue entre Dieu et Abraham. C'est pour cela que le Seigneur Jésus nous a laissé cette ordonnance, au cours de Son dernier repas avec Ses disciples, juste avant de ratifier l'alliance conclue avec Abraham, en versant Son sang et en mourant sur la croix. C'est l'une des dernières choses qu'Il a accomplies sur la terre. Depuis lors, comme la Sainte Cène représente le corps et le sang de Dieu, elle doit nécessairement accomplir une oeuvre dans la vie de ceux qui y participent. Car nous possédons à présent deux vies : notre propre vie, et la vie de Dieu Lui-même, qui est devenu notre partenaire dans cette alliance d'amitié conclue par le sang. Puisque nous possédons la vie de Dieu, cela entraîne deux conséquences. Quand nous prenons la Sainte Cène, nous absorbons dans tout notre être ce qui est prescrit pour représenter le corps et le sang du Seigneur. Ensuite, le Saint-Esprit demeure en nous pour faire passer concrètement dans notre vie tout ce que Jésus a accompli pour nous dans Sa vie et dans Sa mort. Rappelez-vous qu'Il nous a acquis la guérison de nos maladies par Ses meurtrissures. Nous avons déjà été guéris, et nous le sommes toujours.

Le pain et le vin, qui représentent le corps et le sang de Dieu, nous rappellent deux vérités. Tout d'abord, le sang de Jésus nous a purifiés de nos péchés et nous a donné le salut de notre âme. Ensuite, le corps meurtri de Jésus nous a donné la guérison physique de notre corps. Vous savez, bien entendu, que la Bible n'associe aucunement le sang de Jésus à la guérison de notre corps. Mais elle dit que le corps de Jésus a été meurtri pour que nous puissions être guéris. Ainsi, le sang concerne le pardon de nos péchés, et le corps concerne la guérison de nos maladies.

7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

Dans le verset ci-dessus, le verbe "purifie" est employé en grec au temps présent continu. Cela signifie que le sang de Jésus-Christ Son Fils nous purifie en permanence de tout péché, et continue à nous purifier de tout péché.

Mais le corps de Jésus a été meurtri pour notre guérison. Esaïe affirme que nous sommes guéris par Ses meurtrissures. Pierre confirme que nous avons été guéris par Ses meurtrissures.

5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

24 lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.

Où étaient ces meurtrissures ? Ces meurtrissures étaient sur Son corps. Le corps de Jésus-Christ a été battu si sauvagement, qu'il n'avait plus d'apparence humaine. Vous savez, la loi permettait aux soldats romains de battre les prisonniers avec un fouet garni de pièces métalliques, juste avant de les crucifier. Bien souvent, les condamnés mouraient à la suite de cette flagellation. Quand les soldats avaient achevé leur oeuvre, les victimes étaient, dans les meilleurs des cas, dans un état de choc. Tout leur corps était réduit à l'état de charpie.

Le fouet romain ressemblait à un fouet de bouvier américain, avec neuf lanières, dont chacune se terminait par un petit morceau de métal ou de pierre. Chacun des coups arrachait un morceau de chair et de peau. J'ai lu certains récits qui montraient que le fouet s'enroulait autour du corps de la victime, leur déchirait parfois le ventre, d'où sortaient alors leurs entrailles. D'autres disaient que le visage des victimes était pratiquement arraché, et que même leurs dents étaient projetées dans leur gorge, après avoir été arrachées par les extrémités métalliques du fouet. Certaines victimes mouraient même avant que la flagellation soit achevée.

On peut donc comprendre dans quel état se trouvait Jésus. Son corps était entièrement meurtri, de la tête aux pieds, sa chair et sa peau pendaient en lambeaux. Il avait été entièrement déchiqueté par la flagellation. Esaïe et Pierre affirment tous deux que nous avons été guéris par ces meurtrissures, et que nous sommes toujours guéris aujourd'hui.

Le pain et le vin que nous prenons lors de la Sainte Cène représentent le corps et le sang de Dieu Lui-même. Dieu a ratifié l'alliance conclue avec Abraham, afin de nous garantir toutes les bénédictions qui lui avaient été promises, c'est-à-dire le salut de notre âme, la guérison de notre corps, la prospérité financière et matérielle, et le bien-être pour notre famille. Le corps de Jésus-Christ nous a donné la guérison, car la Bible affirme que c'est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris, et que nous le sommes toujours. Ces meurtrissures, qui ont transformé Son corps en une masse de chair sanguinolente, nous ont acquis la guérison.

            Le livre du prophète Esaïe dit qu'à un moment donné, quand les bourreaux en ont eu fini avec Jésus, Il était un sujet d'effroi. Son visage était tellement défiguré qu'il ne ressemblait plus à un visage humain. Plus rien, dans le corps de Jésus, ne ressemblait à un corps humain. Car Il avait été battu au point qu'on ne Le reconnaissait plus. Il n'avait même plus l'apparence d'un être humain.

14 De même qu'il a été pour plusieurs un sujet d'effroi, -Tant son visage était défiguré, Tant son aspect différait de celui des fils de l'homme, -

Quand Il a été cloué à la croix, Ses os sont sortis de leurs jointures. Sa langue s'est mise à enfler, et a commencé à l'étouffer, car Il a dit que Sa langue s'attachait à Son palais :

11 Dès le sein maternel j'ai été sous ta garde, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu. 12 Ne t'éloigne pas de moi quand la détresse est proche, Quand personne ne vient à mon secours ! Lire la suite

Les soldats romains Lui ont bandé les yeux, Lui ont arraché la barbe, et lui demandaient de prophétiser pour leur dire qui L'avait frappé, s'Il était le Fils de Dieu.

64 Ils lui voilèrent le visage, et ils l'interrogeaient, en disant : Devine qui t'a frappé.

67 Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets 68 en disant : Christ, prophétise; dis-nous qui t'a frappé.

Jésus a été tellement frappé et battu qu'on ne pouvait plus Le reconnaître. Son corps n'était plus qu'une masse de chair hachée. Mais la flagellation infligée à Son corps a procuré la guérison physique à tous ceux qui sont au bénéfice de l'alliance conclue avec Abraham. Il a versé Son sang pour nos péchés, mais on a meurtri Son corps pour que nous soyons guéris. La Sainte Cène représente la fête qui accompagne l'alliance d'amitié conclue par le sang. Le corps et le sang de Jésus sont représentés par le pain et le fruit de la vigne. C'est ce que Jésus nous a laissé, quand Il a partagé Son dernier repas avec Ses disciples.

De quelle manière pouvons-nous recevoir la guérison en prenant la Sainte Cène ?

Nous devons partager cette alliance d'amitié conclue par le sang, et prendre ce pain et ce vin qui représentent le corps et le sang de Jésus-Christ. C'est notre part. En prenant la Sainte Cène, nous devons comprendre que Jésus, par Sa mort, nous a acquis la guérison qui était comprise dans l'alliance conclue entre Dieu et Abraham. La Sainte Cène nous permet de recevoir dans tout notre être tout ce que Jésus a accompli pour nous. En particulier, Il a accompli notre guérison, par la flagellation qu'Il a subie pour nous.

Juste avant Sa mort, Jésus a été flagellé pour que nous soyons guéris. Les soldats L'ont battu sans merci et L'ont cloué à la croix. De ces meurtrissures qui nous ont guéris, Son sang a coulé jusqu'au sol. Pour que nous soyons guéris, Il a accepté de laisser Son corps être transformé en une masse de chair méconnaissable. C'est au cours de cette flagellation, et aussi après, sur la croix, que Dieu a ratifié l'alliance avec Abraham, par le sang de Jésus. Pendant des siècles, les descendants d'Abraham avaient versé leur propre sang huit jours après leur naissance, lors de la circoncision. Mais quand Jésus est mort, c'est Dieu qui a versé Son propre sang pour ratifier cette alliance conclue avec Abraham. Par Sa mort, Jésus a ratifié l'alliance, mais c'est Son corps qui a été réduit en lambeaux pour nous assurer la guérison physique comprise dans cette alliance.

Bien plus, la flagellation et la mort de Jésus ont brisé l'emprise de la Loi de Moïse, en la détruisant. Car Jésus a cloué la Loi à la croix avec Lui, et l'a abolie. La Loi a donc disparu de la face de la terre quand Jésus l'a clouée à la croix.

La Sainte Cène est donc la fête substitutive, qui rappelle que Dieu nous a donné Son corps et Son sang. Ce sang produit une purification continuelle de nos péchés, et ce corps meurtri nous donne la guérison physique. Il n'est donc pas étonnant que la Bible affirme que par les meurtrissures que Jésus a reçues sur Son corps, nous avons été guéris, et nous le sommes toujours.

Pouvons-nous faire référence à quelque chose d'encore plus explicite. Oui. Lisons ce passage de la première épître aux Corinthiens, qui concerne toujours la Sainte Cène :

27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; Lire la suite

Que signifie "manger le pain ou boire la coupe du Seigneur indignement" ?

Que signifie le mot "indignement" employé au verset 27 ? La plupart des interprétations affirment que cela concerne ceux qui mangent le pain et qui boivent le vin alors qu'ils n'en sont pas dignes. Si cette interprétation était juste, alors personne ne serait digne de participer au repas du Seigneur, parce que personne n'en est digne. Peu importe si vous avez l'air d'un petit saint à vos yeux. Ce n'est pas cela qui vous rend digne. Ce passage doit donc avoir une autre signification. En d'autres termes, ce n'est pas la personne qui est indigne, mais c'est la manière dont vous prenez ce pain et ce vin.

Quelle serait donc la manière indigne de prendre le pain et le vin, manière qui attirerait sur vous une condamnation ? Avant de répondre à cette question, je dois vous poser une autre question, et y apporter la réponse. De quelle condamnation s'agit-il ? Quelle condamnation pouvez-vous attirer sur vous-même, si vous prenez le repas du Seigneur d'une manière indigne ?

Quelle condamnation pouvez-vous attirer sur vous-même, si vous prenez le repas du Seigneur d'une manière indigne ?

Quelle est donc cette condamnation ? Signifie-t-elle que vous perdez alors votre salut ? Absolument pas. De quoi s'agit-il donc ? Tout simplement du fait que vous ne pouvez pas recevoir votre guérison physique. Vous gardez toujours la purification de vos péchés, mais vous ne pouvez plus recevoir votre guérison physique. Pourquoi donc ? Voici la réponse. En quoi consiste la manière indigne de prendre la Sainte Cène ? Cette manière indigne de prendre la Cène caractérise ceux qui ne discernent pas le corps du Seigneur quand ils prennent le pain. La condamnation consiste à ne pas être guéri, pour une seule raison : on n'a pas discerné le corps du Seigneur.

En d'autres termes, le fait de ne pas discerner le corps du Seigneur nous fait prendre la Cène indignement, et la condamnation qui en résulte consiste à ne pas pouvoir recevoir la guérison physique dont nous avons besoin. En grec, le verbe "discerner" s'écrit "diakrino." Cela signifie "juger, apprécier clairement." Par conséquent, "discerner" implique la notion de "discriminer," de "faire une distinction entre plusieurs choses."

Ainsi, vous devez vous assurer de ne pas prendre le repas du Seigneur indignement, afin de ne pas attirer sur vous une condamnation et de ne pas être guéri. Vous devez "juger" le sacrifice du Seigneur et faire une distinction entre ce que vous apporte Son sang et ce que vous apporte Son corps.

Paul enseigne donc que ceux qui sont condamnés sont ceux qui ne font aucune distinction entre le corps et le sang du Seigneur. Nous ne prenons pas en considération le fait que Son corps a été meurtri pour que nous recevions la guérison physique.

Nous savons pourquoi le sang de Jésus a été versé. Beaucoup de gens vont à l'église aujourd'hui pour s'assurer qu'ils ont une bonne assurance qui les préservera de l'enfer. Mais le salut, c'est bien plus que cela. Nous savons ce que signifie le sang. Nous savons que le sang nous assure le salut. Nous savons que le sang nous purifie de tout péché, et nous purifie continuellement. Mais nous passons tout notre temps, semaine après semaine, à écouter cette histoire pour enfants. Bien entendu, il ne s'agit pas simplement d'une histoire pour enfants. Il s'agit de l'histoire la plus importante qui soit !) Mais si c'est la seule chose que nous entendions pendant dix, quinze ou vingt ans, vous ne pouvez être qu'un bébé en Christ ! Vous n'avez pas beaucoup mûri ! Il vous faut développer votre foi, au point de savoir tout ce que la Bible dit, et de le mettre en pratique.

Ainsi, vous allez pouvoir cesser de vous demander si vous êtes sauvé ou non. Vous cesserez de vous interroger sur votre salut, quand vous comprendrez réellement ce que signifie ce simple verset :

7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

Le temps utilisé pour le verbe grec nous montre qu'il s'agit d'une purification constante. Non seulement le sang de Jésus-Christ me purifie de tout péché, mais il continue en ce moment même à me purifier en permanence. Quand vous avez bien compris ceci, vous cessez de vous demander avec inquiétude si vous êtes sauvé ou non, et vous progresserez vers le prochain degré de maturité, où vous pourrez grandir pour mieux servir Dieu.

Aussi longtemps que vous resterez un bébé spirituel, vous vivrez dans la crainte. Il n'y a aucune puissance divine dans la crainte. Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais un esprit de puissance. Vous devez surmonter votre crainte, sinon vous n'aurez jamais aucune puissance dans votre vie. Toutes les expériences que vous ferez vous anéantiront, parce que vous n'agirez pas dans la foi. Vous devez dépasser ce manque d'assurance concernant votre salut.

Ainsi, la condamnation dont parle Paul et que vous attirerez sur vous si vous prenez la Cène indignement signifie tout simplement que vous ne serez pas guéri de votre maladie. Parce que vous n'avez pas fait de distinction entre le sang de Christ et le corps de Christ. Vous les avez confondus en prenant le repas du Seigneur, en pensant que la Cène ne fait que commémorer le salut de votre âme. Vous n'accordez aucune importance à cette grande vérité biblique qui vous dit que les meurtrissures subies par Jésus sur Son précieux corps vous permettent de recevoir la guérison physique. En prenant la Cène, vous ne pensez qu'au salut de votre âme. Pourtant, vous restez malade. Pour quelle raison ?

Parce que vous n'avez pas compris que le corps de Jésus avait été meurtri, battu et déchiré pour que vous ayez la guérison de toutes vos maladies, tout comme Son sang a été versé pour la purification de vos péchés et pour votre salut.

Une triple condamnation : infirmité, maladie et mort.

Relisez 1 Corinthiens 11 : 30, qui nous dit que beaucoup de Chrétiens sont infirmes, malades ou morts prématurément, parce qu'ils n'ont pas fait de distinction entre le sang et le corps du Seigneur. Ils n'ont pas discerné le corps du Seigneur !

29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. 30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.

Nous devons étudier soigneusement les mots qui sont employés ici.

Tout d'abord le mot "infirmes." Ce mot est aussi traduit à d'autres endroits par "faible, sans forces."

Etes-vous physiquement faible et sans forces ? C'est parce que vous ne savez pas ce que le corps de Jésus a accompli. Vous êtes donc faible. Ce manque de connaissance vous empêche de mettre votre foi en action, et cela vous affecte physiquement, parce que ce sont les meurtrissures de Jésus qui vous guérissent. Quand nous ne savons pas quel est le bénéfice que nous retirons du corps meurtri de Jésus, nous ne pouvons pas mettre notre foi en action. Quand nous sommes dans l'ignorance, ou quand nous avons la connaissance, mais que nous ne mettons pas notre foi en action, nous sommes physiquement faibles.

Ce passage dit que beaucoup sont non seulement infirmes, mais aussi malades. Le mot grec employé ici ne se retrouve que cinq fois dans le nouveau Testament et il signifie à chaque fois une maladie physique. Il faut vraiment tordre les Ecritures pour dire que ce mot désigne une maladie spirituelle. Il est toujours employé pour désigner une maladie physique. Ceux qui ne discernent pas le corps du Seigneur ne sont donc pas délivrés de leurs infirmités et de leurs maladies.

Paul dit aussi que beaucoup sont morts prématurément. Paul utilise un mot grec qui est traduit par ailleurs par "endormis." Ce mot fait référence à la mort, mais uniquement quand il concerne ceux qui sont au bénéfice de l'alliance conclue avec Abraham. (Voir 1 Thessaloniciens 4 : 13-15, Actes 7 : 60, 1 Cor. 7 : 39, 15 : 6 et 18 : 51, et 2 Pierre 3 : 4). Quand Paul écrit donc que beaucoup "dorment," il veut dire en réalité qu'ils sont morts. Ils sont morts prématurément, parce qu'ils n'ont pas compris qu'ils devaient faire une distinction entre le sang de Jésus et Son corps, afin de recevoir la bénédiction attachée aux meurtrissures du corps de Jésus. Au lieu de guérir de leur maladie, ils sont morts prématurément.

En prenant le pain et le vin, lors de la fête du repas du Seigneur, nous commémorons l'alliance d'amitié conclue par le sang de Jésus. Ces éléments représentent le corps et le sang de Jésus, qui était Dieu incarné dans une chair humaine. En prenant ce saint repas, nous participons aux bénédictions comprises dans cette alliance d'amitié conclue entre Dieu et Abraham. Nous devons le comprendre, et agir par la foi, en accord avec ce que nous avons compris. Quand Jésus est mort, Dieu a ratifié l'alliance qu'Il avait conclue avec Abraham, au moyen de Son propre sang. Par la mort de Jésus, Dieu a aussi aboli la Loi. Sachez donc discerner le corps du Seigneur, et vous aurez la victoire.

"Père, enseigne-nous pleinement la signification du repas du Seigneur, afin que nous puissions être guéris en prenant la Sainte Cène. Au Nom de Jésus, amen !"

Traduit en français par Henri Viaud-Murat.

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