Le Réveil qu'il nous faut (Page 3 / 11)
Les responsabilités d'un Réveil
Aussi loin que je puis me souvenir, mon coeur a toujours brûlé au-dedans de moi à l'ouïe des récits de l'oeuvre de Dieu dans les grands réveils du passé.
Les héroïques messagers de la Croix en terre païenne, comme les hommes de Dieu solitaires qui, dans nos pays, ont été les instruments de la visitation divine, ont toujours été pour moi une source d'inspiration indicible. David Brainerd, Adoniram Judson, Charles Finney, Robert Murray, Mc Cheyne et beaucoup d'autres encore sont devenus mes compagnons, mes plus intimes amis.
Je les ai observés de près, j'ai écouté leur message, partagé leur vie, au point de m'imprégner de l'esprit, de l'atmosphère dans laquelle ils se mouvaient. Leurs épreuves et leurs tentations, leurs prières et leurs larmes, leurs joies et leurs peines, leurs glorieuses victoires et leurs entreprises bénies ont fait tressaillir mon âme, et je suis tombé sur ma face, m'écriant avec le prophète d'antan :
Les manifestations divines telles que le grand Réveil du XVIIIème siècle avec John Wesley, l'extraordinaire visitation d'En Haut qui secoua l'Irlande en 1859, la glorieuse manifestation de l'Esprit en Amérique, au XIXème siècle, avec Finney, et enfin plus récemment, le beau Réveil du Pays de Galles en 1904/05, ont été ma nourriture et mon breuvage depuis des années. J'ai entend u, en esprit, les cris et les sanglots irrésistibles des âmes courbées sous la conviction de péché, l'appel désespéré des pécheurs repentants, ainsi que les louanges inexprimables des heureux rachetés. Et j'ai soupiré en moi-même, dans mon ardent désir de voir, aujourd'hui encore, une telle manifestation de la présence de mon Dieu et de Sa puissance merveilleuse.
Depuis mon adolescence j'ai toujours aimé, à lire ce qui touche à l'oeuvre du Seigneur ; mais, tout dernièrement, j'ai été poussé à mettre tout le reste de côté pour dévorer avidement tout ce qui me tombait sous la main concernant le Réveil. En me penchant sur la vie de ceux dont Dieu a pu se servir au cours des siècles, que ce soit les Puritains, les premiers Méthodistes, ou ceux des temps modernes, ces hommes si évidemment approuvés de Dieu, en voyant comment ils ont travaillé, lutté, prié, et obtenu ce qu'ils attendaient de Lui, j'ai été contraint d'admettre qu'il n'existait actuellement rien de semblable, pas plus dans mon propre ministère que dans celui de mes collègues. L'église en général ne semble pas poursuivre de but défini ; elle ne vise pas à des résultats tangibles, aussi n'en voit-elle guère se produire. On prêche bien, mais sans jamais rêver qu'il se produise quoi que ce soit comme fruit de cette prédication. Oh ! Combien nous avons glissé loin des lignes divines et combien profonde est notre déchéance spirituelle ! Oui, frères et soeurs, nous sommes devenus des ouvriers impuissants, des ouvriers inutiles pour notre Dieu !
Un rapport affirme que dans 7.000 églises de notre pays, pas une seule âme n'a été gagnée à Christ au cours d'une année, ce qui implique que 7.000 pasteurs ont annoncé la Parole de Dieu, pendant 52 semaines, sans atteindre un seul pécheur par leur prédication ! Pensez à tout le temps, la peine, l'argent dépensés pour produire ces 500.000 sermons environ, s'adressant à des milliers d'auditeurs, sans qu'une seule âme ait été amenée à l'assurance du salut en Christ !
Il faut admettre qu'il y a quelque chose de radicalement faux dans de tels ministères, soit dans le prédicateur lui-même, soit dans ses sermons (ou probablement dans tous les deux).
En relisant les « Douze règles » de la première Eglise Méthodiste, je suis frappé du fait que ces gens-là considéraient le salut des âmes comme le but suprême de leur vie et de leur ministère. En voici un extrait :
« Vous n'avez rien d'autre à faire qu'à gagner des âmes à Christ. Dépensez-vous donc sans réserve pour cette tâche unique. Votre affaire n'est pas de prêcher un certain nombre de sermons, mais de sauver autant d'âmes que vous le pourrez, d'amener à la repentance autant de pécheurs qu'il vous sera possible, puis de concentrer tous vos efforts à les affermir dans la vie de sanctification sans laquelle ils ne pourront voir le Seigneur. »
Nous en trouvons l'application pratique dans la vie de William Bramwell, l'un de leurs plus remarquables ouvriers :
« Il n'était pas, selon l'acceptation commune du terme, un brillant prédicateur. Mais si le meilleur médecin est celui qui obtient le plus de guérisons, on peut en déduire que le meilleur prédicateur est bien aussi celui qui attire le plus d'âmes à son Sauveur. Et, dans ce domaine, on peut classer William Bramwell parmi les plus éminents ministres de l'Evangile. »
John Oxtoby fut aussi un homme dont Dieu pouvait se servir, aussi déclare t il lui-même :
« Je suis témoin chaque jour de la conversion des pécheurs, et je sors rarement de chez moi sans que Dieu m'accorde de voir des fruits... »
On dit également de John Smith, cet homme oint de l'Esprit comme peu d'autres, père spirituel de milliers d'âmes, qu'il n'avait aucune considération pour le ministère et n'attachait d'importance à la prédication que dans la mesure où les âmes étaient amenées au salut. « Je suis bien décidé à n'avoir pour but, par la grâce de Dieu, que le salut des âmes ! » s'écriait-il. « Un ministre de l'Evangile est envoyé pour faire passer les hommes des ténèbres à la lumière, du pouvoir de Satan à Dieu. »
Aussi avait-il une sainte horreur des prédications qui ne produisaient autre chose qu'une jouissance intellectuelle chez leurs auditeurs. Rien ne saurait mieux caractériser cet homme de Dieu que sa remarque à un ami au sujet des sermons issus de l'intellect et de l'imagination de l'homme : « Ils ne produisent rien de rien, mon cher ! »
« Je ne puis comprendre, disait Thomas Taylor, comment ces prédicateurs peuvent continuer ainsi, inlassablement, sans jamais voir aucun fruit. Si c'était le cas pour moi, j'aurais bientôt fait d'en tirer la conclusion que je ne suis pas à ma place. »
« Si vous ne prenez pas sérieusement à coeur, comme le but suprême de votre service, le salut et l'édification de vos auditeurs, si toute votre étude de la Parole et votre prédication n'ont pas cette espérance en vue, il est peu probable que vous voyiez jamais le fruit de vos labeurs. C'est un bien mauvais signe, et la marque d'un coeur égoïste et indifférent, quand un serviteur de Dieu se trouve satisfait d'un ministère stérile et sans résultat aucun. » (Richard Baxter)
Je me suis mis à comparer les résultats de mon propre ministère avec les promesses de Dieu. Dans Jérémie je lis :
Et dans Ephésiens :
Et plus j'y réfléchissais, plus je me rendais compte que dans mon ministère cette parole n'était ni un feu, ni un marteau, ni une épée, hélas ! Elle ne brûlait, ni ne frappait, ni ne transperçait les âmes; non, il ne se passait absolument rien de semblable. Pourtant, dans Hébreux , nous lisons:
Mais je ne l'avais jamais vue produire pareils résultats. John Wesley, John Smith et d'autres en étaient constamment témoins, pas moi.
Et je savais bien que cette merveilleuse promesse ne s'était encore jamais accomplie par mon ministère. Je n'avais aucune preuve, comme l'apôtre Paul, comme Bramwell ou Finney, que Sa parole ne fût pas retournée à Lui sans effet en bien des occasions. J'avais pourtant le droit d'obtenir de telles preuves. Quoi d'étonnant, dès lors, si j'ai commencé à passer au crible ma prédication ?
Et Pas seulement ma prédication, mais aussi et surtout ma vie de prière. Ce domaine sacré devait être également mis à l'épreuve d'après les résultats obtenus. Et je fus contraint d'admettre que la confiante affirmation de Jérémie:
Cela ne s'était jamais réalisée dans ma propre expérience. Ces « choses grandes et cachées » étaient le pain quotidien d'hommes tels qu'Evan Roberts, Jonathan Goforth, etc., mais pas le mien. Mes prières de chaque jour n'obtenaient pas ces exaucements définis et immédiats.
Cette promesse n'était pas réelle en ce qui me concerne. Pour moi, de telles promesses n'étaient pas vraiment essentielles puisque j'avais demandé tant et tant de choses que je n'avais jamais obtenues, ce qui constituait une contradiction aux déclarations de la Parole de Dieu.
J'en vins donc à saisir qu'il y avait quelque chose de radicalement faux dans ma vie de prière. Et, en lisant l'autobiographie de Finney, je compris qu'il avait passé par une expérience tout à fait semblable.
« J'étais particulièrement frappé dit-il, en constatant que les prières que j'écoutais, semaine après semaine, n'étaient apparemment jamais exaucées. Le fait est que ceux qui faisaient monter vers Dieu ces requêtes ne les considéraient pas eux-mêmes comme exaucées. Ils s'exhortaient l'un l'autre à se réveiller, à s'engager résolument dans la prière pour le Réveil, affirmant que si chacun faisait son devoir, priant avec persévérance pour l'effusion du Saint-Esprit, le Réveil viendrait et les pécheurs seraient sauvés. Mais dans toutes leurs réunions de prière, ils confessaient, en substance, qu'aucun progrès n'avait été fait. Cet illogisme, le fait qu'ils priaient tellement et n'étaient jamais exaucés, était pour moi une pierre d'achoppement. Je n'y comprenais rien : ou bien ces gens n'étaient pas de vrais chrétiens et de ce fait ne pouvaient rien obtenir de Dieu, ou bien j'avais mal compris les affirmations si positives de la Parole de Dieu sur le sujet. Ou encore la Bible se serait-elle trompée ? Il y avait là pour moi un problème insoluble qui me troublait au point de me faire presque tomber dans le scepticisme. Il me semblait que les enseignements de la Bible ne cadraient pas du tout avec les faits dont j'étais constamment témoin.
Un jour, lors de cette même réunion de prière, les frères me demandèrent si je voulais qu'on priât pour moi. Je répondis que non, car je ne voyais pas que Dieu répondît à leurs prières. Je me savais bien pécheur, ayant besoin des prières de l'Eglise. « Mais, leur dis je, je ne vois pas le bien que cela me ferait, puisque depuis si longtemps vous demandez à Dieu un réveil, sans jamais l'obtenir ! »
Quand John Wesley terminait son message, il criait à Dieu, lui demandant de « confirmer Sa Parole et d'y mettre Son sceau », et Dieu le faisait. Les pécheurs étaient frappés immédiatement par une terrible conviction de péché. Ils se mettaient à crier grâce puis, au bout d'un moment, ils étaient libérés de leur fardeau et remplis d'une joie inexprimable, dans l'assurance de leur salut. Dans son merveilleux journal, Wesley raconte en ces termes ce qu'il a vu et entendu :
« Beaucoup étaient choqués par les cris que poussaient ceux qui avaient été frappés par la puissance d'En haut. Parmi eux un médecin qui craignait qu'il n'eût à faire à des simulateurs. Il vit une dame, qu'il connaissait depuis des années, éclater en sanglots visiblement sous la conviction du péché. Il ne pouvait en croire ses yeux. Il s'approcha d'elle, il vit la sueur couler de son front, ses membres se mirent à trembler. Evidemment ce n'était pas une comédie, ni un phénomène physique. Quand il vit tous ces symptômes disparaître en un instant, et être remplacés par la joie du salut, il dut admettre que c'était bien l'action de la puissance de Dieu. »
Telle était aussi l'expérience de l'Eglise primitive, telle qu'elle nous est rapportée au livre des Actes :
Les Apôtres priaient:
Et Paul nous déclare:
Mais hélas ! Je ne voyais rien de tout cela dans mon propre ministère !
Au cours du Réveil d'Irlande, en 1859, ces « signes et miracles » se produisaient de toutes parts, et c'était également l'expérience quotidienne des premiers Méthodistes. Mais pour moi, cet Evangile que je prêchais n'était guère « la puissance de Dieu pour le salut » ; Dieu ne pouvait « confirmer Sa Parole » ni mettre le sceau de Son approbation sur mon ministère. Je savais toutefois que j'avais le droit de m'attendre à de pareils résultats, puisque Jésus Lui-même avait fait la promesse :
Alors je me mis à lire attentivement ce livre des Actes pour découvrir si oui ou non les Apôtres et leurs collègues de l'Eglise primitive obtenaient des résultats partout où ils allaient. Et je vis clairement, en lisant ces pages inspirées, que ces hommes-là s'attendaient à voir du fruit de leur travail, et qu'ils ne manquaient jamais d'être exaucés. Quand Pierre proclama la Parole, le jour de la Pentecôte, 3.000 âmes répondirent à ce premier appel. Voilà, il me semble, des résultats. Il en fut de même pour Paul. Suivez-le de lieu en lieu et vous verrez des églises chrétiennes surgir du paganisme. Notez bien, en parcourant tout le livre, les résultats cités en chaque occasion :
Et Paul était à même de déclarer avec assurance
Mais moi, comme j'étais loin de pareilles expériences ! Comme j'avais honteusement manqué le but, ce but même pour lequel Dieu m'avait appelé pour être Son porte parole ! Pouvais-je écrire, après une prédication : « un grand nombre crurent et se tournèrent vers le Seigneur » ? Ou même : « quelques-uns crurent » ? Non, il ne m'était pas possible de raconter, à l'exemple de Paul, « ce que Dieu avait accompli par mon ministère » !
Cependant Dieu déclare clairement et positivement dans Sa Parole que chacun de Ses serviteurs est appelé à porter du fruit.
Pendant trop longtemps je m'étais contenté de semer, d'évangéliser, me réfugiant derrière l'excuse classique que je laissais à Dieu le soin des résultats, et pensant que j'avais fait mon devoir, après tout. Mais quand les gens sont sauvés, quand ils ont reçu une réelle bénédiction, ils ne manquent pas de le publier, et s'ils n'en font rien, il y a tout lieu de douter des résultats. Georges Whitefield recevait parfois des centaines de lettres, après une prédication, qui témoignaient des bénédictions reçues, des conversions opérées par Dieu.
« Quand vous vous rendez au culte public, disait le Dr Watts, ayez pour but précis d'atteindre les âmes, de les persuader, de les amener à la repentance et au salut. Prêchez pour ouvrir les yeux aveuglés, pour déboucher les oreilles des sourds, pour faire marcher les boiteux et rendre sages les insensés, pour ressusciter ceux qui sont morts dans leurs fautes et leurs transgressions et les amener à une vie divine et céleste, pour contraindre les pires rebelles à se tourner vers une vie d'obéissance et d'amour envers leur Créateur, par Christ leur Rédempteur, afin qu'ils soient réconciliés, pardonnés et sauvés. Oui, frères, allez répandre la bonne odeur de Christ et de Son Evangile dans toute une communauté pour attirer les âmes à Sa grâce et à Sa gloire. »
Il y a des chrétiens qui se sentent spécialement qualifiés pour édifier des croyants, et ainsi ils s'adonnent d'une manière exclusive à ce ministère parmi les saints. C'est précisément sur ce point que j'ai moi-même été séduit pendant un temps. Je me sentais des dons spéciaux pour l'enseignement, pour l'édification des jeunes chrétiens, pour aider à les conduire dans la vie de plénitude en Christ. Dans ce but, je me mis à préparer toute une série de messages consacrant désormais mon temps à ce ministère, jusqu'au jour où, dans Sa bonté, Dieu m'a ouvert les yeux et m'a montré que je me trompais de chemin. Le fait est que rien ne contribue davantage à l'approfondissement des croyants, à leur affermissement dans la foi que de voir des âmes sauvées. Les réunions de Réveil, là où la puissance du Saint-Esprit est à l'oeuvre pour convaincre de péché et sauver les perdus, font davantage pour les progrès spirituels des chrétiens que des années de l'enseignement le plus orthodoxe. Ce fut là l'expérience de David Brainerd chez les Indiens parmi lesquels il travaillait :
« Beaucoup d'entre eux ont gagné davantage en connaissance de la doctrine et des vérités divines, depuis ma dernière visite en juin dernier, que ce qu'on aurait pu leur inculquer pendant des années d'enseignement systématique des Ecritures, en dehors de cette influence divine. »
L'incident suivant nous est rapporté au sujet de William Bramwell : « Plusieurs conducteurs d'églises locales, dit-il, avaient déclaré que leurs talents ne consistaient pas à réveiller les pécheurs impénitents, mais plutôt à édifier, à fortifier les croyants dans la foi. » William Bramwell chercha à leur démontrer que de tels arguments masquaient bien souvent un aveu de déchéance, de tels hommes ayant perdu leur puissance spirituelle. On ne peut nier, certes, que certains prédicateurs possèdent un message spécial pour l'édification des saints et leur consolation ; mais le vrai serviteur de Dieu, celui qui a été envoyé par Christ dans Sa vigne, doit être capable de labourer, planter, semer, arroser, etc. Et W. B. exhorta vivement ces prédicateurs à ne jamais se contenter d'un service qui ne produirait ni réveil ni conversion.
Edifier les croyants dans leur très sainte foi était le but principal du ministère de John Smith; mais ce service particulier n'était un succès que s'il aboutissait à la conversion des pécheurs. « L'homme qui travaille le plus efficacement à l'édification des saints, c'est celui qui se dépense sans compter pour la conversion des pécheurs ! » (Vie de John Smith)
Le travail exclusif parmi les croyants n'est pas une fin en soi, et ne saurait suffire. Si spirituelle qu'une assemblée puisse professer d'être, si les âmes n'y sont pas sauvées, c'est qu'il y a quelque chose de faux à la base ; et cette prétendue spiritualité n'est qu'une expérience irréelle, un mirage causé par l'adversaire. Les gens pieux qui se contentent de se rencontrer pour passer un moment béni ensemble sont en réalité bien loin de Dieu, car la spiritualité authentique doit avoir une application pratique.
Une assemblée vraiment spirituelle a l'amour des âmes ; le désir ardent de voir les pécheurs sauvés consume les coeurs. Il m'est arrivé de visiter certains rassemblements ayant une réputation de haute spiritualité, et de découvrir que tout ce que ces gens possédaient était dans leurs têtes, mais que le coeur était vide ; et, ce qui est plus triste encore, il se trouvait parmi ces gens si pieux bien des péchés secrets, non confessés.
Oh ! Combien tout cela est tragique, frères et soeurs, oui, tragique !
Arrêtons-nous donc un instant pour faire passer au crible notre soi-disant spiritualité et nous demander ce qu'elle produit, en fin de compte ?
Disons-nous bien que seul un authentique Réveil dans tout le Corps de Christ, ayant pour fruit le salut des pécheurs, peut satisfaire le coeur de notre Dieu!