Le Réveil qu'il nous faut (Page 6 / 11)

Un e-book de Oswald J. Smith

La conviction de péché

Le trait caractéristique de tous les grands réveils du passé, c'est la CONVICTION DE PECHE. Et c'est précisément cette profonde et authentique conviction qui manque si lamentablement aujourd'hui !

Combien sont décevantes la plupart des méthodes employées de nous jours dans l'évangélisation ! Comme elles sont superficielles et manquent de réalité, de substance spirituelle, en comparaison de l'oeuvre pure et véritable du Saint-Esprit ! Cette façon de presser les gens, de les supplier, de chercher à les persuader de faire le pas décisif en se levant ou en s'avançant vers l'estrade, etc., ces démonstrations spectaculaires des campagnes d'évangélisation modernes peuvent être entièrement charnelles.

Non pas, certes, que plaider avec les pécheurs pour les amener à la repentance soit contraire à la Parole. A Dieu ne plaise ! Mais, si la conviction de l'Esprit est absente, tout cela sera absolument vain et stérile. L'évangélisation moderne, avec son ton souvent irrévérencieux, ses propos émaillés de plaisanteries frivoles, voire même parfois d'argot, sans parler de son « professionnalisme », choses qui attristent l'Esprit Saint, ne saurait produire une réelle conviction de péché, condition essentielle des résultats d'ordre spirituel.

Là où cette conviction existe, inutile d'insister, de supplier par l'énergie de la chair ; les pécheurs viennent d'eux-mêmes ; ils se trouvent sous la contrainte de l'Esprit et recherchent spontanément le Sauveur. Ceux qui seront rentrés chez eux, accablés par le sentiment de leur misère au point d'en perdre le sommeil et l'appétit, ceux-là n'auront, certes, pas besoin qu'on les invite à chercher en Christ le soulagement de leur fardeau.

Dans nos campagnes d'évangélisation modernes, c'est l'évangéliste qui fait appel à la congrégation, implorant les âmes d'accepter Christ, et il a raison, bien sûr. Mais c'est encore tout autre chose quand les pécheurs crient à Dieu leur détresse et Le supplient de les recevoir dans Sa grâce ! Mais de nos jours, on reçoit le salut d'une façon désinvolte, le coeur froid, comme une simple affaire à régler; certains s'imaginent même honorer Dieu en consentant à accepter Son offre gratuite de salut ! Les yeux restent secs, aucun signe d'une réelle contrition, d'une repentance profonde n'est donné, le sentiment de la culpabilité est absent. On pense que c'est une chose virile, un exploit digne de l'homme moderne que de se convertir. Oh ! Si seulement il y avait une réelle conviction, des coeurs brisés et contrits, s'approchant du Dieu saint en tremblant, avec le cri du péager : « Sois apaisé envers moi, qui suis pécheur ! » Si l'on pouvait entendre à nouveau la question de vie ou de mort du geôlier de Philippes « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Combien les conversions seraient différentes !

Hélas ! Il n'en est pas ainsi dans notre évangélisation du XXème siècle. Les âmes sont invitées à saisir le salut avant même de se savoir perdues, pressées d'exercer la foi sans être convaincues de leur besoin d'un Sauveur. Le fruit est cueilli avant sa maturité et, de ce fait, voué à la destruction. Si nous voulons voir le fruit du Saint-Esprit, mes frères, il faut que DIEU prépare Lui-même le terrain ; il faut que l'Esprit ait pu convaincre de péché, avant que les néophytes expérimentent la foi qui sauve. Il est bon d'inviter les gens à croire au Sauveur, une fois que Dieu a fait Son oeuvre dans leur coeur ; mais il faut tout d'abord qu'ils soient rendus pleinement conscients de leur besoin.

Sachons donc attendre que l'Esprit de Dieu ait fait Sa part, avant de dire à une âme : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». Veillons sur les signes d'une authentique conviction de péché, comme ce fut le cas pour le geôlier de Philippes. Quand l'angoisse des gens sera si intense qu'ils en viendront à s'écrier : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? », alors, et pas avant, nous saurons qu'ils sont prêts à recevoir notre exhortation de croire en Christ.

« Il existe, de nos jours, un « autre évangile », beaucoup trop populaire, hélas, et qui exclut du plan divin la conviction de péché et la repentance, exigeant uniquement du pécheur qu'il reconnaisse sa culpabilité, ainsi que l'oeuvre parfaite et toute suffisante de Christ dans la rédemption. Cette position une fois prise, on dit au pécheur d'aller en paix et de se réjouir dans l'assurance que tout est désormais en règle entre lui et Dieu, et l'on crie : « Paix ! Paix ! » là où il n'y a point de paix !

Ces fausses conversions, ou conversions à fleur de peau, constituent l'une des raisons pour lesquelles tant de chrétiens professants déshonorent Dieu par une vie inconsistante et jettent l'opprobre sur l'Eglise, ou parfois même retombent dans leurs anciennes habitudes de mondanité et de péché.

C'est le conseil de Dieu tout entier qui doit être proclamé aux hommes : « Par la loi est la connaissance du péché ». Et, pour que le coupable ressente la douleur et la honte de son péché, il faut qu'il en prenne pleinement conscience. Alors seulement on pourra lui parler de consolation. Des conversions réelles et profondes, voilà le suprême besoin de l'heure actuelle ; ces conversions bouleversantes d'autrefois, celles que l'Eglise pourrait voir encore aujourd'hui, à condition de secouer sa coupable léthargie, de s'emparer de la puissance d'En Haut, cette puissance qui, aujourd'hui encore, fera trembler les pécheurs devant la majesté de l'Eternel. » (J.H. Lord)

Aurions-nous l'idée d'appeler le docteur avant d'être malade ? Le bon nageur, tout à fait sûr de lui, crie-t-il au secours pour qu'on lui lance une bouée de sauvetage ? Non, certes. Mais, quand la maladie ou le péril sont là, alors nous avons conscience qu'un remède, qu'une délivrance s'imposent. Oh ! L'agonie de l'homme qui se noie, qui se sent sombrer irrémédiablement sous les flots, à moins qu'une main secourable ne lui soit tendue !

Il en est ainsi de l'âme qui périt dans son péché. Quand un homme est convaincu de son état de perdition, il s'écrie, dans l'angoisse de son âme : « Que dois-je faire pour être sauvé ? » Il n'a pas besoin qu'on l'invite, qu'on le presse d'accepter la délivrance, car c'est pour lui une affaire de vie ou de mort, et il est prêt à faire n'importe quoi pour échapper au jugement divin.

Je ne parle pas ici d'une simple campagne d'évangélisation, ce qui est bien souvent l'oeuvre de l'homme, et rien de plus. Mais un Réveil authentique. Oh ! Quelle chose glorieuse et bénie ! Là où tout, tout est entièrement de DIEU ! Pas de place désormais pour l'honneur humain. Alors que dans bien des campagnes d'évangélisation, il y a beaucoup d'excitation, une joie purement extérieure, de longues statistiques sur les conversions, et puis, bien souvent, des résultats minimes, faux. Cette façon « d'accepter Christ » sans conviction, par une simple adhésion mentale à la vérité, sans que le néophyte ait passé par la « nouvelle naissance », sans la régénération de l'Esprit, quelle lamentable caricature de la conversion !

C'est cette absence de conviction de péché qui aboutit à de faux réveils, et bien souvent au naufrage de l'oeuvre entreprise. Car c'est une chose de lever la main dans une réunion ou de signer une carte de décision, mais c'en est une tout autre que d'être sauvé.

Il faut que les âmes soient amenées à une réelle et permanente émancipation, si l'oeuvre est destinée à soutenir l'épreuve du temps. C'est une chose de voir des centaines de convertis, tout joyeux sous l'influence stimulante d'une campagne, mais c'en est une autre de revenir cinq ans après et de les trouver encore fidèles à leur poste !

John Bunyan (Auteur du « Voyage du Pèlerin ») a bien compris cette vérité lorsqu'il décrit le chrétien, ployant sous l'écrasant fardeau de son péché, l'âme en proie à une angoisse profonde, jusqu'au moment béni où il le dépose enfin au pied de la Croix.

Dieu a donné à Sa Parole divine sa pleine valeur, et Il la décrit comme étant un « feu », un « marteau », et enfin une « épée ». Or, le feu brûle tout ce qui l'approche, un coup de marteau est douloureux, la blessure d'une épée cause une souffrance aiguë. Quand la Parole est annoncée dans la puissance de l'onction, elle produit exactement les mêmes effets : elle brûle comme le feu, frappe comme le marteau, transperce comme une épée à deux tranchants, et les douleurs d'ordre mental et spirituel qu'elle produit sont aussi intenses, aussi réelles que celles du corps. S'il ne se produit rien de semblable, c'est qu'il y a un défaut dans le messager ou dans son message.

Supposons un instant qu'un meurtrier, coupable d'un affreux crime, soit arrêté, et sa culpabilité prouvée par le juge dans les termes précis des Ecritures : « TU ES CET HOMME ! » Nous verrions le coupable pâlir soudain, trembler, et avoir tous les signes d'une profonde détresse. Quand Belschatsar, l'orgueilleux monarque chaldéen, vit la forme d'une main d'homme écrivant sur la muraille de son palais,

6 Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre.

De telles manifestations sont naturelles après tout. Pourquoi trouver étrange que des pécheurs, réveillés par l'Esprit de Dieu et convaincus de l'énormité de leurs transgressions, se sachant en danger de tomber d'un moment à l'autre dans la perdition éternelle, présentent des signes identiques, trahissant leur agitation intérieure et l'extrême détresse de leur âme ? » (Mémoires de W. Bramwell).

Telle a été l'expérience des serviteurs de Dieu au cours des siècles, et, lors de chaque véritable réveil, on a pu constater une profonde conviction de péché. Ces faits peuvent paraître étranges, certes, à ceux qui ne connaissent rien d'autre que l'évangélisation à la mode du XXème siècle. Des incidents tels que les suivants étaient fréquents autrefois:

« Vers le milieu de la prédication, un homme se mit à crier à haute voix. Je priai alors, sans pouvoir continuer à prêcher, car ce n'était que cris et larmes dans toute la chapelle. » (Th. Collins)

« Le sermon fut englouti dans la victoire, tandis que les pécheurs réveillés quittaient leurs bancs et s'avançaient, sans qu'on les y eût invités, pour tomber à genoux autour de la table de communion. » (Th. Collins)

« Un Quaker qui se trouvait là paraissait très irrité de ces manifestations qu'il prenait pour du bluff ; il fronçait les sourcils et se mordait les lèvres, quant tout à coup il s'effondra comme frappé par la foudre. Son agonie était douloureuse à voir. Nous suppliâmes Dieu de ne pas lui imputer sa folie. Bientôt il se releva en s'écriant : « Maintenant je sais que tu es un prophète de l'Eternel ! » (John Wesley)

« J. H. était un homme à la vie réglée, d'une parfaite moralité, assistant régulièrement au culte et participant à la Sainte Cène, très zélé pour l'Eglise, et opposé à tout mouvement de dissidence. Ayant appris qu'il se passait des choses anormales dans nos réunions, il voulut s'en rendre compte par lui-même. Ensuite, il se rendit chez tous ses amis, jusqu'à une heure avancée de la nuit, pour les convaincre qu'il s'agissait là d'une contrefaçon satanique.

Peu après, nous apprîmes que J. H. était devenu fou furieux. En effet, après la lecture d'un sermon sur le salut par la foi, il avait changé de couleur, était tombé de sa chaise, et s'était mis à crier, se frappant la tête contre le plancher.

Les voisins alarmés s'étaient attroupés dans la maison, et je les trouvai tous là, quand j'arrivai vers 2 heures de l'après midi. Sa femme aurait voulu les éloigner ; mais il s'écriait : « Non, laisse-les tous voir le juste jugement de Dieu ! » Deux ou trois hommes essayaient de le tenir de leur mieux. En m'apercevant il me fixa du regard, et tendant ses mains vers moi s'écria : « Ah, voilà celui que j'ai accusé de tromper le peuple, mais Dieu m'a vaincu ! J'ai dit que c'était de la comédie ; mais je sais que ça n'en est pas une ! Puis il hurla de toutes ses forces : « Satan, maudit, légion de démons ! Tu ne resteras pas là ! Christ te chassera ! Tu peux me mettre en pièces si tu veux, mais tu ne pourras pas me nuire ! » Et il continuait à se frapper la tête contre le sol, tandis que de grosses gouttes de sueur coulaient de son front.

Nous nous mîmes à prier; les angoisses du malheureux ne tardèrent pas à s'apaiser, et il fut bientôt entièrement délivré. » (John Wesley)

« La puissance de Dieu était là. Les gens venaient pour être sauvés, et ils ne furent pas déçus. Les cris et les sanglots étaient merveilleux à entendre. Il semblait que Dieu fût descendu parmi nous avec les terreurs du jugement. L'Esprit pénétrait dans toutes les régions profondes de l'âme humaine, mettant en lumière les recoins les plus secrets, et s'attaquant à toutes les forteresses de péché dressées dans les coeurs ; Il se révélait comme le grand Ennemi du mal sous toutes ses formes. Il accumulait sur chacun des auditeurs ses condamnations; alors l'âme bouleversée jetait un appel suprême pour obtenir miséricorde et s'écriait : « 0 Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! » Ou encore : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Sauve-moi, Seigneur, ou je péris ! Guéris mon âme, car j'ai péché contre Toi ! » (James Caughey)

« La puissance de Dieu semblait descendre sur l'assemblée, telle un vent impétueux balayant tout sur son passage. Je restai stupéfait devant elle qui agissait sur presque tout l'auditoire. Elle ressemblait à un torrent irrésistible couvrant de ses flots tout ce qu'il rencontrait. Presque tous les assistants, depuis les vieillards endurcis dans le péché et l'ivrognerie jusqu'à des enfants de 6 à 7 ans, semblaient dans la détresse au sujet de leur âme. Les coeurs les plus rebelles étaient obligés de capituler. Entre autres, il se trouvait là un chef indien, homme distingué et très sûr de lui, du fait qu'il en savait plus long que ses frères et qu'il se disait chrétien déjà depuis dix ans. Il fut profondément convaincu de péché. Il se mit à pleurer amèrement. Un homme âgé, ancien meurtrier et ivrogne invétéré, versait des larmes abondantes, conscient soudain du péril qui le menaçait... De toutes parts les gens criaient grâce, tant dans la salle qu'au dehors, et chacun était tellement préoccupé de son propre état spirituel qu'il ne faisait pas attention à ses voisins, mais priait pour son propre salut. » (David Brainerd)

« La chapelle était comble, la Parole de Dieu était « puissante et efficace », de sorte que beaucoup furent touchés et criaient à Dieu dans leur agonie. Le sermon terminé, une réunion de prière suivit, et, à minuit, les pénitents étaient encore à genoux, bien décidés à plaider jusqu'à la victoire. Tandis que l'un après l'autre ils se retiraient en silence, après avoir trouvé la paix, d'autres venaient prendre leurs places. Si intense était le réveil que, même après le départ du prédicateur, les âmes troublées ne pouvaient se décider à quitter la chapelle, de sorte que la réunion de prière se prolongea toute la nuit et tout le jour suivant sans interruption. Plus de cent personnes furent converties, et un chrétien rétrograde fut ramené à Dieu et renouvelé dans sa vie de consécration. » (Mémoires de Squire Brooke)

« Tandis que je priais, la puissance de Dieu descendit, et ces deux hommes furent brisés, pleurant et sanglotant sur leurs péchés... » (W. Carvosso)

« Pendant que je m'entretenais avec une femme d'une soixantaine d'années, elle fut comme frappée en plein coeur, et, en très peu de temps, le Seigneur put affranchir son âme du péché. » (W. Carvosso)

« Quand la conviction de péché atteint son paroxysme, la personne frappée ne peut rester debout ni assise, mais tombe à genoux ou même se couche par terre. Ainsi, un grand nombre de pécheurs, dans toute la région où s'étend le Réveil, sont comme frappés par un coup de fusil, et tombent à terre avec un cri de détresse et des gémissements. La plupart s'écriaient : « Seigneur Jésus, aie pitié de mon âme ! » Leur corps est agité par un grand tremblement, et l'angoisse qui les étreint ne trouve de soulagement que lorsqu'ils parviennent à mettre leur confiance dans le Sauveur. Leur attitude se trouve alors tout à coup transformée, l'expression d'angoisse et de désespoir fait place à celle de la reconnaissance, du triomphe et de l'adoration. » (Le Réveil Irlandais de 1859)

« Le Réveil implique invariablement la conviction de péché de la part de l'église. Les rétrogrades ne sauraient se réveiller et se remettre d'emblée au service du Seigneur, sans être profondément sondés par l'Esprit. Les sources cachées de l'iniquité doivent être dévoilées. Dans tout réveil authentique, les chrétiens sont appelés à passer par la conviction de péché ; ils voient alors leurs manquements avec une telle clarté qu'ils peuvent à peine espérer que Dieu puisse encore leur faire grâce. Il n'en est pas toujours ainsi au même degré, mais c'est un fait que dans tout véritable réveil, la conviction de péché, allant parfois jusqu'au désespoir, est un élément primordial. » (Ch. Finney)

Sauve, Seigneur, oh ! Sauve, je te prie !
Convaincs-les tous et sauve du péché ;
Que le coeur le plus dur soit enfin brisé,
Contrit et vaincu par l'Esprit de Vie.

Oui, répands Ton Esprit en abondance !
Oh ! Qu'Il descende et sauve les pécheurs !
Petits et grands qu'ils viennent au Sauveur ;
Les voir sauvés, voilà mon espérance !

Que dans leur détresse et leur agonie,
Ils tombent à Tes pieds, Seigneur Jésus,
Et que par Ton Sang pour eux répandu,
Ils parviennent à l'éternelle Vie.

Sauve, Seigneur, sauve, je t'en supplie,
Beaucoup de pécheurs avant Ton retour.
Esprit de Dieu, plaide encore en ce jour,
Ce n'est jamais en vain que l'on te prie.

Ne t'enfuis pas, ô divine Colombe !
Ne laisse pas tous ces pécheurs mourir !
La nuit descend et va nous envahir,
Réponds avant que le jugement tombe !

Photo de Oswald J. Smith
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