Le Réveil qu'il nous faut (Page 4 / 11)

Un e-book de Oswald J. Smith

Les douleurs de l'enfantement

Ne pouvons-nous pas oui, même en cette présente génération connaître le réveil en réponse à cette prière instante, importune, persévérante et victorieuse, qui est la PRIERE DE LA FOI ?

Nous lisons dans Esaïe:

8 Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d'un seul coup ? A peine en travail, Sion a enfanté ses fils !

C'est là l'élément le plus essentiel de tout service pour Dieu. Un enfant peut-il venir au monde sans provoquer de douleur ? Une naissance peut-elle se produire sans être accompagnée de souffrance pour celle qui enfante ? Et pourtant, combien de serviteurs de Dieu s'attendent, dans le domaine spirituel, à ce qui est impossible dans le domaine naturel ! Oh ! Mes frères, rien, absolument rien de moins que ce travail d'enfantement ne saurait produire une génération d'enfants spirituels. Finney nous dit qu'il ne pouvait plus parler, qu'il ne pouvait que soupirer et gémir quand il plaidait avec larmes devant son Dieu pour le salut d'une âme perdue. Cela, c'était le véritable travail spirituel !

Nous savons bien crier à Dieu pour un enfant qui se noie, mais pourquoi pas pour une âme courant vers la perdition éternelle ? Il nous est naturel d'éclater en sanglots en voyant cet être cher sombrer pour la dernière fois sous les flots ; l'angoisse est naturelle en pareil cas. Ou encore, quand la tombe se referme sur ce que nous avons de plus précieux au monde, comme nos larmes coulent d'elles-mêmes ! Mais quand nous pensons à toutes ces âmes précieuses qui périssent chaque jour tout autour de nous, s'en allant le désespoir au coeur vers les ténèbres éternelles, nous n'en ressentirions aucune angoisse, aucune larme ne jaillirait de nos yeux, aucun combat ne se livrerait dans notre coeur pour leur salut ! Oh ! Mes frères, combien nos coeurs sont devenus froids et durs et combien peu nous éprouvons les compassions du Seigneur Jésus !

Pourtant, Dieu veut mettre en nous de tels sentiments, et c'est bien de notre faute si nous les ignorons encore.

Jacob, vous le savez, a connu ce combat intense dans la prière, à Péniel, jusqu'à la victoire

24 Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. 25 Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Lire la suite

Mais qui d'entre nous prie de cette façon aujourd'hui ? Oh ! Mes frères, qui est-ce qui connaît ce travail d'enfantement ? Combien y en a-t-il, parmi nos conducteurs spirituels, même les meilleurs, qui se contentent de passer une petite demi-heure sur leurs genoux et se considèrent ensuite comme des hommes de prière ! Nous attendons des résultats extraordinaires, et nous avons raison; ces signes et ces miracles nous seront donnés, mais seulement par des efforts extraordinaires dans le domaine spirituel. Rien de moins que ce plaidoyer ardent et continu, ces heures de prière allant jusqu'à l'agonie de l'âme, ces jours et ces nuits d'intercession, ne nous ferons parvenir au but. C'est pourquoi:

13 Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez ! Lamentez-vous, serviteurs de l'autel ! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, Serviteurs de mon Dieu ! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu. 14 Publiez un jeûne, une convocation solennelle ! Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays, Dans la maison de l'Eternel, votre Dieu, Et criez à l'Eternel !

Oui, Joël, lui, connaissait le secret. Que le peuple laisse tout, absolument tout de coté, et qu'il crie à l'Eternel !

« Nous lisons dans les biographies de nos ancêtres, des plus zélés gagneurs d'âmes, que ces hommes-là passaient des heures dans la prière secrète. Et la question se pose à notre esprit aujourd'hui : Pouvons-nous obtenir les mêmes résultats sans suivre leur exemple ? Si oui, eh bien, faisons voir au monde que nous avons découvert un meilleur moyen. Si non, alors je vous en conjure au nom du Seigneur, engageons-nous résolument dans les traces de ceux qui « par la foi et par la patience, ont hérité des promesses. » Nos pères savaient prier avec larmes et jusqu'à l'agonie, criant à Dieu pour le salut des pécheurs. Ils ne prenaient aucun repos jusqu'à ce que les âmes soient transpercées par l'épée de l'Esprit qui est la Parole de Dieu. C'était là tout le secret de leurs triomphes et de leurs conquêtes. Dès que le mouvement de l'Esprit semblait se ralentir, dès que la tiédeur s'installait à nouveau dans la communauté, ils se remettaient à lutter dans la prière jusqu'à ce que Dieu eût déversé Son Esprit sur Son peuple et amené la conversion des pécheurs. » (Cité de : « Pour ceux qui cherchent »)

Tous les véritables hommes de Dieu furent des hommes de prière, des hommes puissants dans l'intercession. Jamais le soleil ne se levait sur la Chine sans trouver Hudson Taylor à genoux. Quoi d'étonnant, dès lors, si la « Mission intérieure de la Chine » a été, et est encore, une oeuvre si manifestement approuvée de Dieu !

Si la conversion est l'oeuvre du Saint-Esprit, la prière est la puissance qui provoque cette opération divine. Ce n'est pas par les hommes, mais par DIEU que les âmes sont sauvées ; et, puisque Dieu agit en réponse à la prière, nous n'avons pas le choix dans cette affaire, il ne nous reste qu'à adopter résolument le plan divin. LA PRIERE FAIT MOUVOIR LE BRAS QUI REGIT L'UNIVERS.

Ce n'est pas chose facile, certes, que de lutter jusqu'à la victoire dans la prière. Seuls ceux qui se sont attaqués ainsi aux puissances adverses, aux princes des ténèbres, savent ce que cela peut coûter. Paul nous dit:

12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

Et quand c'est l'Esprit Saint qui prie à travers nous,

26 De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables;

Oh ! Qu'ils sont rares, mes frères, ceux qui trouvent le temps de prier de nos jours ! On a bien le temps pour tout le reste, pour dormir et pour manger, pour lire le journal ou un livre, pour aller voir ses amis, pour toutes les innombrables affaires de la vie terrestre, mais pour la PRIERE, la chose la plus indispensable, la plus importante, la plus urgente de toutes, on n'a pas le temps !

Pensons à Suzanne Wesley qui, bien que mère de 19 enfants, trouvait le temps de s'enfermer dans sa chambre chaque jour pendant une heure entière, seule avec son Dieu pour la prière. Non, mes amis, ce n'est pas tellement une question de TROUVER le temps que de PRENDRE le temps à tout prix, et cela, nous POUVONS le faire si vraiment nous l'avons à coeur.

Cette affaire était si essentielle aux yeux des apôtres, qu'ils refusèrent de passer leur temps à servir aux tables, mais déclarèrent à leurs frères :

4 Et nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la parole.

Mais de nos jours, combien de serviteurs de Dieu sont écrasés par le fardeau des finances de l'oeuvre, imposé par leurs supérieurs, comme si c'était leur affaire ! Comment s'étonner de la pauvreté des résultats spirituels dans leur ministère ?

12 En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.


Voilà ce qu'il nous est dit du Fils de Dieu. Et si la prière était à ce point nécessaire à Son ministère, combien plus ne l'est-elle pas au nôtre, frères ! Pensez-y un peu : Toute une nuit passée dans la PRIERE ! Combien de fois cela nous est-il arrivé ? De là la force spirituelle du Seigneur Jésus, de là aussi notre propre faiblesse !

Avec quelle ferveur les prophètes d'antan exhortaient leur peuple à la prière ! Ecoutez Esaïe, par exemple, quand il s'écrie avec véhémence :

6 Sur tes murs, Jérusalem, j'ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l'Eternel, Point de repos pour vous ! 7 Et ne lui laissez aucun relâche, Jusqu'à ce qu'il rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre.

17 Qu'entre le portique et l'autel Pleurent les sacrificateurs, Serviteurs de l'Eternel, Et qu'ils disent : Eternel, épargne ton peuple ! Ne livre pas ton héritage à l'opprobre, Aux railleries des nations ! Pourquoi dirait-on parmi les peuples : Où est leur Dieu ?

Et ils ne faisaient pas qu'exhorter les autres. Ils s'adonnaient eux mêmes à la prière. Daniel nous dit en effet :

3 Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre. 4 Je priai l'Eternel, mon Dieu, et je lui fis cette confession : Seigneur, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements !


Esdras, de même, savait user de cette arme puissante, en temps d'épreuve et de perplexité : « Je tombai à genoux » dit-il au ch. 9, v. 5 « et j'étendis mes mains vers l'Eternel... » Suit sa longue et remarquable prière d'intercession. La même méthode fut encore celle de Néhémie :

4 Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux,

Nous savons que c'était aussi l'habitude de l'Eglise primitive, car à propos de l'emprisonnement de l'apôtre Pierre, il nous est dit que « l'Eglise faisait d'instantes prières pour lui », que dans la maison de Marie, mère de Marc « plusieurs étaient assemblés pour prier ».

Avant de clore ce sujet si important, consultons, si vous le voulez bien, le témoignage des serviteurs que Dieu a pu honorer de Ses bénédictions, et voyons ce qu'ils nous révèlent quant au secret du travail fécond et productif. Oh ! Que le Seigneur mette aussi sur nous ce même fardeau de prière et de supplication qui caractérisait ces géants de la foi et remplissait leurs âmes d'une si ardente passion !

Le 21 juin 1630, John Livingstone (ne pas confondre avec le missionnaire David Livingtone, 1813-1873) passa une nuit entière dans la méditation et la prière pour se préparer à la prédication du lendemain. Après qu'il eut prêché pendant une heure, en plein air, des gouttes de pluie produisirent de l'émoi parmi la congrégation. Mais Livingstone, après leur avoir demandé s'ils avaient trouvé le seul abri contre la tempête de la colère à venir, poursuivit son discours pendant toute une heure encore. Et 500 personnes environ se convertirent sur le Champ.

« J'ai connu autrefois un pasteur, écrit Finney, qui a connu un réveil dans son église pendant 14 hivers successifs. Je ne pouvais m'expliquer la cause d'une telle bénédiction, jusqu'au jour où l'un des membres se leva au cours de la réunion de prière et fit cette confession : « Mes frères, j'ai longtemps gardé l'habitude de prier tous les samedis soir jusqu'à minuit passé, afin que le Saint-Esprit descende sur nous tous. Et maintenant, ajouta-t-il avec des larmes dans la voix, je dois confesser que depuis quelques semaines j'ai négligé de le faire ! » Le secret était dévoilé, ce prédicateur possédait une église qui savait prier ! »

« La prière efficace, dit encore Finney, la prière qui triomphe, c'est celle qui obtient de Dieu la bénédiction demandée. C'est cette prière de la foi qui fait mouvoir le bras de Dieu. La PRIERE EFFICACE, c'est celle qui atteint le but qu'elle poursuit, qui obtient de Dieu l'exaucement. »

Dans une certaine ville, il n'y avait pas eu de réveil depuis bien des années ; l'église était à demi-morte. Tous les jeunes étaient inconvertis, ce n'était que ruine et désolation. Dans un quartier retiré de cette ville habitait un certain forgeron, homme âgé et bègue, pouvant si difficilement s'exprimer qu'il était pénible de l'entendre parler. Un certain vendredi, il fut tourmenté quant à l'état spirituel de son église et de ses nombreux inconvertis. Son agonie devint telle qu'il dut fermer sa boutique et se livrer sans réserve à la prière toute l'après midi. Cet homme persévéra et, le lendemain, il alla trouver son pasteur pour le prier de convoquer une réunion extraordinaire. Après quelque hésitation le pasteur y consentit, faisant observer cependant qu'il y aurait probablement fort peu de monde. Quand vint le samedi soir il arriva plus de gens que la pièce n'en pouvait contenir. Tous furent recueillis et silencieux au début de la réunion, puis, un pécheur éclata en pleurs, suppliant l'assistance de prier pour lui. Un autre suivit, puis un autre encore. Et ainsi, des gens de tous les bouts de la ville tombèrent sous la puissante conviction de l'Esprit. Le plus remarquable de tout, c'est que chacun d'entre eux faisait remonter cette conviction de péché au moment précis où le forgeron se trouvait en prière dans sa boutique. Un réveil puissant s'ensuivit. Ainsi ce pauvre vieillard à la langue pesante avait su persévérer dans la prière, et remporter la victoire !

« J'ai plaidé avec Dieu aujourd'hui pendant des heures, dans la forêt, écrivait un des convertis de Th. Collins, le suppliant de me donner des âmes, et je sais qu'Il va le faire. Il m'en a donné le gage à l'avance, et je m'attends à voir des conversions ce soir, entre autre la tienne, cher ami. » Ce soir-là, en effet, la puissance de Dieu fut manifeste comme jamais encore. Des cris de détresse retentissaient de tous côtés de la chapelle et, avant même que le sermon fût terminé, l'auteur de ces lignes se trouvait, avec beaucoup d'autres, jeté à genoux pour implorer le pardon de Dieu.

Th. Collins lui même écrit : « Je me suis retiré dans ma cachette, parmi les rochers, et là, je déversai mon âme en pleurant devant le Seigneur pour le salut des perdus. J'ai passé, en secret, le vendredi dans le jeûne, la méditation et la prière, pour rechercher le secours d'En Haut en vue du culte dominical. Au milieu du sermon, un homme poussa un cri d'angoisse, et mon âme en fut étreinte, de sorte que je ne pus continuer à prêcher, mais je me livrai à la prière, tandis que cris et sanglots continuaient à retentir de toutes parts. Nous restâmes ainsi dans l'intercession, et le salut de Dieu nous fut accordé... »

Th. Collins se consacrait volontiers à la prière, les retraites cachées de la forêt devinrent ses sanctuaires favoris. Le temps s'écoulait ainsi sans qu'il s'en rendit compte. Combien d'heures il passa dans les lieux déserts, parmi les rocailles, criant à son Dieu, inconscient de tout le reste ? Dans la puissance de ces baptêmes de l'Esprit qu'il recevait, il put proclamer avec hardiesse le message de la Croix et obtint la grâce de se charger lui-même de cette Croix, tous les jours de sa vie.

Et, pour terminer ce chapitre, voici encore quelques citations :

« Ce fardeau m'écrasait jusqu'à l'agonie. En rentrant dans ma chambre je trébuchais sous le poids dont mon âme était oppressée ; si intense était ma lutte spirituelle que je ne pouvais formuler aucune parole intelligible pour présenter à Dieu ma requête, je ne pouvais que gémir et pleurer tandis que l'Esprit intercédait en moi par des soupirs inexprimables. Je proposai d'observer une semaine de prière, chacun dans notre chambre, pour obtenir un réveil de l'oeuvre de Dieu, et de prier ainsi au lever du soleil, à midi et au coucher du soleil, pendant une semaine, et ensuite de nous réunir pour voir ce qui restait à faire. Nous ne fîmes rien d'autre que prier, mais l'esprit de prière se répandit sans tarder sur les nouveaux convertis. Avant la fin de la semaine, j'appris que plusieurs d'entre eux, tandis qu'ils priaient, ne pouvaient plus se relever, ni même se mettre à genoux, ils étaient prosternés, priant et gémissant.

Résultat : l'Esprit de Dieu se répandit, les lieux de réunion furent bientôt combles et l'intérêt pour les choses de Dieu devint prédominant. » (Ch. Finney)

« Je l'ai souvent vu descendre de sa chambre le matin, les yeux encore gonflés de larmes, après avoir passé plusieurs heures dans la prière. Il nous disait alors : Je suis un homme au coeur brisé ! Si je me sens si malheureux, certes, ce n'est pas pour moi-même, mais pour les autres. Dieu m'a donné une telle révélation de la valeur infinie des âmes que je ne puis vivre davantage si les âmes ne sont amenées au salut. Oh ! Seigneur, donne-moi des âmes, ou bien c'est la mort pour moi ! » (Vie de John Smith)

« Dieu m'a amené à une telle agonie dans la prière, ce matin, que j'étais tout en sueur, bien que dans un lieu ombragé, exposé au vent. Mon âme s'est envolée bien loin de ce monde, aspirant au salut de multitudes d'âmes perdues ! » (David Brainerd)

« Cette après midi, Dieu m'a accordé la grâce de combattre avec ardeur dans l'intercession pour mes amis. Puis, vers le soir, Il m'a visité puissamment dans la prière, et jamais mon âme n'a connu une telle agonie. Je ne sentais aucune contrainte, car les trésors de Sa grâce m'étaient ouverts, et j'ai pu lutter pour le salut de multitudes d'âmes, ainsi que pour les enfants de Dieu... Quand je me relevai, je me sentais d'une faiblesse extrême et tout mon être était entièrement brisé. » (David Brainerd)

« La prière doit être à la base de notre service, tout autant que la proclamation du message de salut, et nul ne peut prêcher de tout son coeur s'il n'a pas la même ferveur dans la prière d'intercession. Si nous ne savons pas obtenir de Dieu qu'Il donne la repentance et la foi, nous n'obtiendrons pas davantage de résultats par notre prédication. L'apôtre Paul nous en donne fréquemment l'exemple quand il déclare qu'il prie nuit et jour pour ses convertis. » (Richard Baxter)

3 Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, 4 ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie

9 C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle,

10 Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur de nous permettre de vous voir, et de compléter ce qui manque à votre foi.

...

« Dans l'église de Jonathan Edwards, plusieurs membres avaient passé toute une nuit en prière avant le jour de son mémorable sermon intitulé : Les pécheurs dans la main d'un Dieu courroucé. Le Saint-Esprit était si puissamment répandu sur l'assemblée, tandis que Dieu se manifestait dans sa sainteté et sa majesté, au cours de ce sermon, que les anciens, eux-mêmes, se cramponnèrent aux piliers du temple en criant : Seigneur, sauve nous ! Nous allons sombrer dans la perdition ! »

« Presque chaque soir, il y eut un mouvement de l'Esprit parmi l'auditoire, et une vingtaine, environ, furent libérés de leurs chaînes. Je crois qu'il y en aurait eu encore beaucoup d'autres, mais je n'ai pu trouver un seul véritable intercesseur ! Il y a bien des hommes pieux parmi nous, mais combien rares sont ceux qui savent vraiment lutter avec Dieu ! Dans quelques réunions de villages il y eut des cris de détresse, des appels à la miséricorde divine, et plusieurs furent laissés sous une profonde conviction... » (William Bramwell)

« Quand il ne voyait pas de fruit dans son ministère, il passait des jours et des nuits à genoux, s'humiliant de sa propre impuissance et plaidant avec Dieu, dans une intense agonie, pour le salut des âmes, jusqu'à ce qu'il pût voir Christ glorifié par leur conversion. » (Vie de John Smith)

« Si vous passiez, chaque jour, plusieurs heures en prière, dit encore John Nelson, vous ne manqueriez pas de voir de grandes choses. »

« C'était pour lui une règle de se lever vers minuit et de s'entretenir avec Dieu jusqu'à 2 heures du matin ; puis il se rendormait tranquillement jusqu'à 4 heures et commençait alors sa journée... » (Vie de John Nelson)

« Soyez ardents et persévérants dans la prière. L'étude, les livres, l'éloquence, les beaux sermons, tout cela ce n'est rien sans la prière. C'est la prière qui produit l'esprit, la vie, la puissance du ministère. » (Mémoires de David Sioner)

« Je considère comme nécessaire de commencer la journée par la prière, dès 5 heures du matin et, selon les circonstances, de la prolonger le soir jusqu'à 10 ou 11 heures. » (William Bramwell)

Mais devrons-nous toujours nous en référer à ces hommes de Dieu du passé ? N'y a-t-il personne de nos jours qui veuille demander à Dieu de lui confier un semblable fardeau de prière ? Ne pouvons-nous pas oui, même en cette présente génération connaître le réveil en réponse à cette prière instante, importune, persévérante et victorieuse, qui est la PRIERE DE LA FOI ? Oh ! S'il en est ainsi, « Seigneur, je t'en supplie, apprends-nous, non pas à formuler nos prières, mais apprends nous à PRIER ! »

Photo de Oswald J. Smith
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