La guérison divine par la foi en Jésus-Christ (Page 7 / 9)
La confession de notre foi (Chapitre 7)
Beaucoup de gens ne parviennent pas à recevoir ce qu'ils demandent parce qu'ils n'ont pas compris l'importance de la confession
Hébreux 3 : 1 parle de “la foi que nous professons” “Professer” signifie aussi “confesser.” C'est le même mot grec qui est traduit à la fois par “professer” et “confesser.”
Que signifie ce mot ?
En grec, ce mot signifie “dire la même chose que quelqu'un” Cela veut dire : croire, et dire ce que Dieu dit à propos de nos péchés, de nos maladies, et de tout ce qui est compris dans notre rédemption.
La confession est une affirmation d'une vérité biblique que nous avons acceptée. La confession est tout simplement croire dans notre coeur et répéter avec nos lèvres les propres déclarations de Dieu concernant ce que nous sommes en Christ.
Dans 1 Pierre 2 : 24, le Saint-Esprit dit : “Par les meurtrissures desquelles vous avez été guéries.” Nous devons croire et dire la même chose. Lorsque ce que nous affirmons est la Parole de Dieu, le Seigneur veille sur ce que nous disons pour l'accomplir (Jérémie 1 : 12).
La foi s'exprime toujours par la confession de nos lèvres.
“Le Souverain Sacrificateur de la foi que nous professons”
Dans Hébreux 3 : 1, Dieu nous commande de considérer Jésus-Christ, “l'apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons.” En tant que Souverain Sacrificateur, Jésus agit en notre faveur en fonction de ce que nous confessons, si cela est en accord avec la Parole de Dieu.
Paul nous dit qu'il prêche la “Parole de foi”, qui dit ceci : “Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut” (Romains 10 : 8).
La relation entre la confession et la manifestation
Veuillez noter ici que la confession (c'est-à-dire le fait de dire la même chose que Dieu) est faite par la foi. Il faut croire et confesser avant de voir la manifestation.
Notre confession de Jésus comme Seigneur vient d'abord. Puis Jésus, notre Souverain Sacrificateur, répond en nous accordant la Nouvelle Naissance. Ce n'est pas le salut qui précède la confession, mais la confession qui précède le salut.
Il est impossible d'avoir le salut sans confesser d'abord Jésus comme Seigneur !
La foi, c'est agir en nous appuyant sur la Parole de Dieu. Une telle attitude permet toujours à Dieu d'accomplir Sa promesse.
Que devons-nous confesser ?
Peu de chrétiens ont compris aujourd'hui la place de la confession dans le plan de Dieu, lorsqu'il nous faut saisir Ses bénédictions. Quand on emploie le mot “confession”, beaucoup de gens pensent instinctivement au fait de confesser ses péchés, ses faiblesses ou ses échecs. Mais cela n'est que le côté négatif de la confession. Notre confession négative du péché n'était nécessaire que pour ouvrir le chemin à la confession positive qui mène au salut, et à toute une vie où nous pourrons croire dans notre coeur et confesser de notre bouche tout ce que Dieu nous dit dans Ses promesses.
Nous commençons par confesser le salut et la nouvelle naissance, puis nous continuons en confessant toutes les autres bénédictions qui nous sont promises dans la Parole de Dieu. Puis nous devons agir, à chaque étape de notre salut, conformément à ce que nous savons. Nous devons croire dans notre coeur et confesser de nos lèvres toute cette “Parole de foi” que Paul prêchait. Il a prêché “tout le conseil de Dieu.” Il a prêché les “richesses insondables de Christ.” Il a dit aux disciples qu'il ne leur a “rien caché de ce qui leur était utile” (Actes 20 : 20).
Tout ce que Jésus a accompli dans Son oeuvre substitutive est la propriété personnelle de tous ceux pour lesquels Il l'a accomplie. C'est pourquoi, tout au long de notre vie chrétienne, Dieu nous demande de croire dans notre coeur et de confesser de nos lèvres tout ce qu'Il dit que nous sommes en Christ. Nous ne devons ni ignorer ni négliger notre position légale en Christ, car elle constitue la base de tous nos actes de foi, qui permettront à Dieu d'accomplir Sa Parole en notre faveur. Nous devons confesser, et murmurer dans notre coeur :“J'ai tout pleinement en Lui !” (Colossiens 2 : 10). Quand nous apprenons que Dieu dit dans Sa Parole : “Je suis l'Eternel qui te guérit”, nous devons le croire dans notre coeur et le confesser de nos lèvres. Christ agira alors en tant que notre Souverain Sacrificateur, et l'accomplira dans notre vie.
Nous devons confesser que le sacrifice de Jésus au Calvaire nous a complètement libérés de l'esclavage de Satan, et de tout ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Nous devons mettre nos actes en accord avec cette confession. Nous devons confesser que nos maladies ont été placées sur Christ, et que nous avons été rachetés de la malédiction de la maladie.“Que le faible dise : Je suis fort”, car “l'Eternel est ma force !”
Notre confession inclut toutes les vérités de l'Ecriture, tout ce que le sacrifice de Jésus nous a acquis, tout ce qu'Il accomplit en tant que Souverain Sacrificateur, et toute la volonté révélée de Dieu.
Nous devons confesser que notre rédemption a été parfaitement accomplie, que la domination de Satan est terminée, car le Calvaire nous a affranchis. Nous ne devons pas confesser ce que nous disent nos sens ou nos sensations.
La rémission de nos péchés signifie que tout ce qui concerne notre vie passée a été complètement effacé. Nous sommes une “nouvelle création.” Toutes choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles.
Nous devons sans cesse confesser que nous avons été rachetés de l'esclavage de Satan.
Bien entendu, nous ne devons pas dire aux autres que notre guérison est pleinement manifestée sur le plan physique, tant qu'elle ne l'est pas encore. Dieu ne nous demande pas cela. Mais nous pouvons répondre à ceux qui nous le demandent : “Je m'appuie sur la Parole de Dieu.”
Une mauvaise confession
Nous ne pouvons jamais avancer au-delà de notre confession. Une confession négative nous fera reculer au niveau de cette confession. Nous sommes en réalité gouvernés par ce que nous confessons de nos lèvres. Notre confession nous emprisonnera si elle est négative, et nous libérera si elle est selon la Parole de Dieu. Beaucoup de gens parlent tout le temps de leurs échecs et de leur manque de foi. Ils reculent immanquablement au niveau de leur confession. Le fait de confesser le manque de foi augmente l'incrédulité ! Chaque fois que vous confessez vos doutes et vos craintes, vous confessez en réalité votre foi en Satan, et vous niez la puissance et la grâce de Dieu.
Quand vous confessez le doute, vous vous liez par vos propres paroles. Proverbes 6 : 2 dit : “Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, si tu es pris par les paroles de ta bouche...” Lorsque nous mettons la Parole de Dieu en doute, c'est parce que nous croyons à quelque chose d'autre, qui est contraire à cette Parole. Une mauvaise confession ferme la porte à notre Père Céleste et ouvre la porte à Satan.
Nous devons refuser dorénavant de faire la moindre confession négative. Une fois que nous avons compris que nous ne pouvons pas aller au-delà de notre confession, nous pouvons être en mesure d'être utilisés par Dieu.
La maladie peut augmenter son emprise quand nous confessons le témoignage de nos sens. Les sensations et l'apparence extérieure n'ont rien à faire dans le domaine de la foi. Le fait de confesser la maladie revient à signer le reçu prouvant que vous avez accepté un paquet-poste qui vous était adressé. Satan est alors en possession de votre reçu, qui prouve que vous avez accepté son “paquet.” N'acceptez rien de ce que Satan vient vous livrer ! “Ne donnez pas accès au diable !”
“Si quelqu'un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu” (1 Pierre 4 : 11). Dans Ephésiens 4 : 29, le Seigneur nous demande de ne dire que des paroles qui “servent à l'édification.” Nous ne devons pas rendre témoignage à notre adversaire. Nous devons agir dans la foi, parler dans la foi, et penser dans la foi.
Dans Philippiens 4 : 8, le Saint-Esprit dit :“Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.”
Le Saint-Esprit dit, dans le livre des Proverbes : “Il est tel que sont les pensées dans son âme.” Dans 2 Corinthiens 10 : 4-6, le Saint-Esprit dit : “Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles... et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.” Nous devons “renverser les raisonnements” et donner à la Parole de Dieu toute sa place dans nos pensées et sur nos lèvres.
Nous devons avoir la “pensée de Christ.”
Jésus n'a pas oublié qu'Il S'est chargé de nos maladies sur la croix, et le Saint-Esprit nous commande de n'oublier “aucun de ses bienfaits”, car “c'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, et qui guérit toutes tes maladies.”
Les transformations spirituelles et physiques que Dieu veut apporter dans notre vie doivent être opérées par le “renouvellement de notre intelligence.” Romains 12 : 1-2 dit : “Je vous exhorte donc, frères, ... à offrir vos corps (le domaine de nos cinq sens), comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ... Soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.”
Peu connaissent cette loi spirituelle selon laquelle ce sont les choses que nous confessons qui nous gouvernent. Ce sont les choses que nous confessons de nos lèvres qui dominent réellement notre être intérieur. Faites en sorte que vos lèvres accomplissent leur devoir. Refusez de leur permettre de détruire l'efficacité de la Parole de Dieu, dans votre situation.
Certains confessent de leurs lèvres mais ne croient pas dans leur coeur. Ils disent : “Oui, la Parole de Dieu est vraie”, mais leur coeur dit : “Elle n'est pas vraie dans mon cas.” La confession de vos lèvres n'a aucune valeur si votre coeur refuse de croire ce que vous dites !
Demeurons fermes dans notre confession
Hébreux 4 : 14 dit :“Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons (confessons).” Il s'agit de la confession de notre foi dans l'oeuvre rédemptrice que Dieu a accomplie par Jésus-Christ.
Je dois demeurer ferme dans la confession de l'intégrité absolue de la Bible. Je dois demeurer ferme dans la confession de l'oeuvre de Christ dans tous ses aspects. Je dois demeurer ferme dans la confession que “Dieu est la force de ma vie.” Je dois demeurer ferme dans la confession qu'Il “s'est chargé de mes maladies et de mes douleurs”, et que “par ses meurtrissures j'ai été guéri.”
Puisque Dieu le dit, nous devons croire et dire les mêmes choses que Lui. Nous devons connaître nos droits, tels qu'ils nous ont été révélés par la Parole de Dieu, puis demeurer fermes dans la confession de ces droits.
Quand vous lisez que “celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde”, demeurez ferme dans cette confession.
Nous devons demeurer fermes dans notre confession de ce que Christ a fait pour nous, pour que cela puisse être accompli en nous.
Nous devons demeurer fermes dans la confession que nous avons été rachetés de l'esclavage de Satan.
Nous devons demeurer fermes dans notre confession, même devant toutes les évidences contraires.
Si Dieu déclare que “par ses meurtrissures, j'ai été guéri”, je dois confesser ce que Dieu dit à propos de mes maladies, et demeurer ferme dans cette confession. Je dois reconnaître l'absolue vérité de ces paroles, avant tout changement visible. Je dois agir en m'appuyant sur ces paroles, et remercier Dieu parce qu'Il a placé toutes mes maladies sur Christ, comme Il l'a fait pour mes péchés.
La guérison vient toujours en réponse au témoignage de notre foi. Certains échouent, lorsque les choses deviennent difficiles, parce qu'ils arrêtent de confesser la Parole. La maladie, comme le péché, est vaincue par notre confession de la Parole. Que votre bouche fasse son devoir ! Remplissez-la de la Parole! Faites-lui dire ce que Dieu dit à propos de la maladie ! Ne permettez pas à vos lèvres de dire quoi que ce soit de contraire !
Le fait de croire la Parole de Dieu sans douter dans notre coeur implique que nous nous soyons dépouillés du “vieil homme”, qui est habitué à juger d'après les preuves que lui donnent les sens. La foi juge d'après la Parole et non d'après les sens.
Notre seul problème est de rester en harmonie avec la Parole de Dieu, et de ne pas permettre à nos sens d'usurper la place de la Parole. Cessons de faire comme Thomas, qui doutait, et qui a dit : “Si je ne vois pas, je ne croirai pas.” Nous devons accepter les propres paroles de Christ, qui a dit : “Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !”(Jean 20 : 29). La Parole est morte si elle ne rencontre pas de la foi sur nos lèvres. C'est alors qu'elle devient une puissance surnaturelle. Que vos lèvres soient donc en harmonie avec la Parole de Dieu.
Son ministère de Souverain Sacrificateur
Le ministère de Souverain Sacrificateur de Jésus répond à tous nos besoins, depuis notre nouvelle naissance jusqu'à notre entrée dans les cieux. Pourquoi devons-nous demeurer fermes dans notre confession?
Parce qu'Il est “le Souverain Sacrificateur de la foi que nous professons” (Hébreux 4 : 14).
Parce qu'Il est un “grand Souverain Sacrificateur”(Hébreux 4 : 14).
Parce qu'Il est un Souverain Sacrificateur compatissant (Hébreux 4 : 15).
Parce qu'Il peut “compatir à nos faiblesses” (Hébreux 4 : 15).
Parce qu'Il vit éternellement pour intercéder pour nous. Il est toujours prêt à nous faire grâce, pour que nous soyons “secourus dans nos besoins” (Hébreux 4 : 16).
Notre réussite est assurée !
Notre réussite est assurée, parce que Jésus est le Souverain Sacrificateur de la foi que nous professons. Quand vous confessez que par ses meurtrissures nous sommes guéris, et si vous demeurez fermes dans cette confession, aucune maladie ne peut tenir devant vous. La foi consiste alors à remercier Dieu de tout votre coeur pour cette guérison qui n'est pas encore manifestée, mais que vous êtes aussi certain de posséder que si elle était manifestée.
La confession de vos lèvres, qui vient d'un coeur qui est dans la foi, vous permettra de vaincre l'ennemi dans tous vos combats. Les paroles de Christ ont brisé la puissance des démons et apporté la guérison aux malades. Elles font de même aujourd'hui quand nous les confessons avec foi. La Parole vous guérira si vous la confessez continuellement. Dieu veillera à ce que votre corps obéisse à votre confession de Sa Parole, car “rien n'est impossible à Dieu” (Luc 1 : 37).
Le Psaume 34 : 10 dit :“Rien ne manque à ceux qui le craignent.” Si j'ose dire que cela est vrai, et si je demeure ferme dans cette confession, Dieu accomplira ce que j'ai confessé.
Rien ne vous établira davantage dans la foi, rien ne fortifiera davantage votre foi que la confession de la Parole.
- Confessez-La d'abord dans votre coeur.
- Confessez-La à haute voix dans votre chambre.
- Répétez-La sans cesse.
- Répétez-La jusqu'à ce que votre esprit soit en accord avec vos paroles.
- Répétez-La jusqu'à ce que votre être tout entier soit en harmonie avec la Parole de Dieu.
Les paroles de Christ étaient remplies de Sa Vie. Si nous agissons selon ces paroles, elles nous rempliront de Christ. Nous devons obéir à la Parole comme nous aurions obéi à Jésus s'Il S'était présenté à nous de manière visible.
Confessons Christ comme Seigneur
Quand nous venons à Dieu pour être sauvés, le Seigneur nous demande de confesser Jésus-Christ comme notre Seigneur et de Lui consacrer entièrement notre vie. Il en est de même pour tous les aspects ultérieurs de notre salut. Le Saint-Esprit dit, dans Colossiens 2 : 6 : “Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui...” Romains 14 : 9 dit : “Car Christ est mort et il a repris vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants.”
Si nous voulons que notre foi soit vivante et puisse se saisir de toutes les promesses de Dieu, il faut que nous nous soumettions à la Seigneurie de Jésus-Christ. Ce n'est que lorsque nous L'aurons entièrement accepté comme Seigneur de notre vie qu'Il pourra :
- nous guérir,
- nous baptiser de Son Esprit,
- nous donner la Vie de Dieu en abondance,
- être en nous une source d'eau vive qui jaillira jusque dans la vie éternelle,
- nous permettre de vivre ce que nous sommes en Lui,
- manifester Sa personne sous la forme de toutes les bénédictions promises,
- être Lui-même notre force, notre portion, notre tout,
- nous donner l'usage illimité de Son nom,
- nous donner la puissance de chasser les démons en Son nom,
- nous oindre pour prêcher Sa Parole,
- nous donner la puissance d'imposer les mains aux malades pour les guérir, etc.
Votre réussite et votre utilité pour Dieu dans ce monde se mesureront aux paroles que vous confesserez, et à la ténacité avec laquelle vous demeurerez fermes dans cette confession, en toutes circonstances.
Dieu ne peut pas être plus grand, en vous, que votre propre confession de ce qu'Il est.
Face à tout besoin, confessez que l'Eternel est votre Berger, et que vous ne manquerez de rien !