Les dons spirituels (Page 5 / 8)
Le don de foi
LE DON DE FOI
Définition :
Le don de la foi ne doit pas être confondu avec cette confiance naturelle que chacun possède et qui rend les relations humaines possibles. Il n'a rien à voir avec une foi basée sur le raisonnement ou avec la foi d'un simple chrétien de nom.
Il ne s'agit pas de la foi nécessaire au salut.
Ni même de la foi qui s'empare des promesses de l'Ecriture. Ce n'est pas non plus le fruit de fidélité (ou de foi) dont parle Galates 5 : 22. La foi générale se base sur la Parole de Dieu.
Mais le don de foi entre en action lorsqu'un problème ne peut être résolu sans que Dieu intervienne de façon miraculeuse.
On pourrait dire que la foi générale saisit les promesses de Dieu contenues dans l'Ecriture, tandis que le don de la foi saisit des promesses de Dieu révélées directement par l'Esprit dans une circonstance particulière (N d T).
Utilité de ce don :
Les caractéristiques de ce don se révèlent par exemple dans la vie d'Abraham et d'Elie.
Abraham eut la foi que, malgré leur age avancé, Sara lui donnerait un fils.
Elie saisit par la foi qu'en réponse à sa prière, la pluie ne tomberait pas pendant trois ans et demi.
Il saisit par la foi que la pauvre veuve de Sarepta ne manquerait ni de farine ni d'huile pendant longtemps.
Sur le mont Carmel, il fut convaincu que Dieu exaucerait sa prière en envoyant le feu du ciel.
Le même don de foi se manifesta dans la vie de Josué lorsqu'il fit marcher le peuple autour de Jéricho durant 7 jours (Josué 6).
Il est souvent difficile, voire même impossible, de dire si un événement a été causé par le don de la foi ou par le don des miracles. Souvent les deux dons se manifestent simultanément.
George Muller manifesta ce charisme d'une façon très particulière. Sa biographie nous révèle qu'il reçut dans sa vie environ 1 400 000 livres sterling pour son travail parmi les orphelins, sans avoir jamais parlé à personne de ses besoins. Lorsque Muller commença de confier à Dieu ses problèmes financiers, il avait au début autant de peine à avoir la foi pour un seul shilling que plus tard pour 1000 livres.
Le don de la foi est particulièrement désirable en temps de grande nécessité, parce qu'il permet d'accomplir l'impossible.