Victoire sur les démons, la maladie et la mort (Page 14 / 14)
Voici les signes qui accompagneront (Chapitre 14)
La puissance de Dieu contre l'hypnose
Dans notre Eglise de Johannesburg, il y a environ un an, pendant le culte du dimanche, Dieu a guéri instantanément une jeune fille paralysée. Elle venait de Germiston. Elle souffrait depuis trois ans et demi d'une maladie diagnostiquée par les médecins comme un cas extrême de rhumatisme, ou comme le premier stade d'une maladie de la hanche. Elle n'a pas pu monter les marches sans aide, quand elle est montée sur l'estrade pour recevoir la prière. On lui a demandé : « Depuis combien de temps êtes-vous malade » ? Elle répondit : « Depuis trois ans et demi ». - « Avez-vous reçu un traitement médical »? - « Oui, pendant deux ans et demi. Puis j'ai été abandonnée par la médecine ». - « Qui vous soigne depuis un an » ? - « Un hypnotiseur ».
A ce moment-là, un célèbre hypnotiseur se leva dans l'assistance, s'approcha, et s'assit au premier rang. Celui qui présidait la réunion dit : « Ne vous occupez pas de l'hypnotiseur, Jésus va vous guérir maintenant même. Dans deux minutes, vous serez guérie » ! Nous lui avons imposé les mains et nous avons prié. Le Seigneur l'a guérie instantanément. Elle a parcouru plusieurs fois l'estrade pour se prouver, et prouver à l'assistance, qu'elle était guérie.
Je me suis reculé, et je l'ai regardée, louant le Seigneur dans mon coeur pour Sa miséricorde, lorsque soudain l'Esprit descendit sur moi avec puissance. Ce n'était pas une douce onction, mais une grande puissance, un esprit de révulsion contre l'esprit de l'hypnotiseur. Je m'avançai sur l'estrade en m'approchant directement de lui, et je lui dis : « Etes-vous celui qui hypnotisait cette femme » ? Il répondit : « Oui, c'est moi ». Il se leva et me regarda avec un air de défi. Je lui dis : « Au Nom de Jésus-Christ, vous n'hypnotiserez plus jamais personne » ! Avant même de réaliser ce que je faisais, je me penchai en avant, je lui saisis le col de ma main gauche, et je lui donnai une tape sur le dos de ma main droite, en disant : « Au Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, sors de lui » ! Il se mit à rire et me dit : « Voulez-vous dire que je ne peux plus hypnotiser personne » ? Je lui dis : « Oui, monsieur, c'est fini » ! Le démon qui vous faisait hypnotiser les gens est chassé !
Il passa toute la nuit à essayer d'hypnotiser quelques personnes. A six heures du matin, il vint me trouver chez moi et me dit : « C'est très sérieux ce qui se passe, monsieur, c'est mon gagne-pain qui est en jeu » ! Il voulait que je lui rende le pouvoir d'hypnotiser ! Je lui ai expliqué que ce n'était pas moi qui avais chassé le démon, mais Jésus. J'ajoutai : « Frère, il me semble que le Seigneur veut que vous gagniez honnêtement votre vie » !
Il annula les réunions qu'il avait programmées dans un cinéma, où il était payé pour ses exhibitions. La dernière fois que j'ai entendu parler de lui, il gagnait honnêtement sa vie. Cela a démontré qu'il y avait eu une puissante manifestation de l'Esprit de Dieu, qui a autorité sur toute autre puissance. Il est toujours vrai qu'au Nom de Jésus nous pouvons chasser les démons !
Ils saisiront des serpents
Cet après-midi, j'ai entendu un frère poser cette question : « Qu'en est-il de cette promesse de pouvoir saisir des serpents » ? Laissez-moi vous raconter une histoire, qui est arrivée au frère Fisher, de Los Angeles, et qu'il m'a racontée personnellement. Il était Pasteur Baptiste à Glendale, un faubourg de Los Angeles. Il est à présent associé à George B. Studd, dans sa Mission de la Chambre Haute.
Voici ce que m'a dit le frère Fisher : « Un matin, ma femme m'a appelé au téléphone et m'a dit que le tuyau d'eau derrière la maison était cassé. Je suis rentré chez moi vers dix heures du matin. J'ai ouvert la petite porte au sous-sol de la maison et j'y ai introduit ma main pour tâter le tuyau. J'ai été mordu par un serpent. Cela a commencé à enfler aussitôt. Le poison agissait rapidement dans mon corps. Que faire ? J'ai dit à Dieu : Seigneur, Ta Parole dit que nous saisirons des serpents. Je Te fais confiance. Il faut que Tu me guérisses, sinon je mourrai ! L'après-midi et le soir, mes souffrances ont été terribles. Vers minuit, mon sang était tellement coagulé que tout mon corps était presque insensible. Oh, je n'oublierai jamais cette sensation de mort qui montait en moi, doucement, sûrement, jusqu'à trois heures du matin. Je ne pouvais plus prier. J'ai cessé de lutter. Je suis tombé à terre. A cet instant précis, Dieu m'a guéri. La vie de Dieu a jailli dans tout mon corps, et j'ai été guéri. C'est la vérité » ! Ils saisiront des serpents.
S'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal
Vous pourriez aussi me demander ce qu'il en est de cette promesse. Il existe de nombreux témoignages racontant comment des chrétiens de l'Eglise primitive ont été obligés de boire le jus mortel de la ciguë. Mais, par la foi en Jésus, l'un des poisons les plus mortels est devenu aussi inoffensif que de l'eau. Qu'il vous soit fait selon votre foi. Mon propre neveu, Fred Moffat, lorsqu'il était enfant, est entré dans la boutique de son père, et a absorbé du vert-de-gris. Ma soeur et mon beau-frère m'envoyèrent chercher. J'ai cité les paroles de notre Sauveur : « S'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ». Nous nous sommes appuyés sur cette précieuse promesse de Dieu, et Jésus a guéri l'enfant.
Malgré le témoignage clair et convaincant des Ecritures, et une nuée sans cesse grandissante de témoins, qui témoignent de leur guérison par la foi en Jésus, beaucoup de prédicateurs et d'enseignants de la Bible sont encore aveuglés et rejettent la vérité, ce qui aboutira finalement à leur déconfiture et à leur honte.
La guérison divine est le sceau du témoignage de Dieu, la preuve donnée au monde que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Quand Jean-Baptiste a été emprisonné, il fut troublé par le doute, et se demandait si Jésus était le Christ. Il envoya deux de ses disciples pour poser à Jésus cette question : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre » ? Pour toute réponse, Jésus invoqua les signes qui accompagnaient Son ministère. Ces signes étaient, et sont encore, la réponse de Dieu au doute et à l'incrédulité : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute » ! (Matthieu 11 : 4-6).
C'est toujours de cette manière que Dieu marque de Son sceau et confirme la prédication du véritable Evangile. Une prédication qui n'est pas appuyée par les signes promis par Jésus est une prédication que Dieu n'atteste pas. Dieu veut confirmer la prédication de Son véritable Evangile. Nous devrions toujours constater aujourd'hui ce qui était dit des premiers disciples : « Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient » (Marc 16 : 20).