Victoire sur les démons, la maladie et la mort (Page 8 / 14)

Une étude de John G. Lake

Naaman et l'homme de Dieu (Chapitre 8)

(Au commencement de la réunion, le Dr Lake fait monter sur l'estrade une jeune femme s'appelant Celia Prentice. Elle avait été guérie d'une jambe plus courte que l'autre).

Cette jeune fille a maintenant dix-sept ans. Quand elle est née, elle était paralysée de tout le bas du corps, à partir de la taille. A l'âge de neuf ans, un chirurgien lui a fait faire toute une série d'appareils en acier, qu'il lui fallait porter pour pouvoir se tenir debout et marcher avec des béquilles. La jambe gauche était plus courte que l'autre de plus de six centimètres, depuis sa naissance. Elle est venue pour la prière et en l'espace de dix jours sa jambe avait repoussé jusqu'à sa longueur normale. Elle devait aussi porter une chaussure spéciale avec un talon de six centimètres et un dessus spécial.

Dans son cas, il y a eu une action créatrice. Quand Dieu l'a touchée, sa jambe plus courte de six centimètres est devenue normale. Combien cela illustre merveilleusement la puissance de Dieu dans l'âme des hommes ! Les gens disent : Je suis né avec telle infirmité, ou avec telle autre infirmité... Ou bien : C'est telle ou telle disposition mentale, comme s'ils devaient garder cela pour toujours ! Comme si Dieu n'existait pas ! Comme si Sa volonté n'était pas de restaurer leur personnalité, leur corps, leur âme et leur esprit, pour les faire grandir à la ressemblance de JésusChrist, l'Homme Parfait ! 

On peut avoir une guérison instantanée et une guérison graduelle, comme il y a des conversions instantanées et des conversions où l'on est éclairé progressivement. Combien ici savaient tout de la plénitude du salut de Christ lorsque vous vous êtes convertis ? Combien ici n'ont jamais fait aucun progrès depuis que le Seigneur leur a pardonné ? S'il y a quelque chose que je dois reprocher à l'Eglise en général, c'est sa puérilité permanente. Dieu fait passer des gens par une nouvelle naissance, mais ils restent des petits enfants. Ce n'est pas l'idéal de Dieu.

Voilà près de trente-quatre ans que je prêche l'Evangile, dont les neuf premières années sans connaître Christ comme Celui qui guérit. J'ai donc fait dans mon ministère quelques expériences, particulièrement en ce qui concerne la guérison divine et le baptême dans le Saint-Esprit. Je parle donc d'expérience.

La leçon de l'Ecriture

1 Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d'une grande considération; car c'était par lui que l'Eternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux.
Naaman était votre général Pershing, votre général Haig, votre maréchal Foch ou votre maréchal Hindenburg. C'était un conqué- rant. Il avait délivré la Syrie de l'oppression des nations environnantes. C'était un homme puissant et vaillant, mais il était lépreux. C'est une triste histoire ! Mais, grâce au témoignage d'une brave petite servante, son maître apprit que Dieu manifestait Sa puissance de guérison dans la terre d'Israël. Le roi de Syrie envoya Naaman vers le roi d'Israël. Le roi d'Israël n'avait aucun pouvoir de guérir les lépreux. Mais Elisée vint au secours de Naaman, et dit : « Laisse-le venir à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël ». 

Je veux parler d'un aspect de la guérison divine qui me semble négligé. Je crois que l'on représente mal le Seigneur. Je crois que beaucoup d'enseignants de la guérison divine n'ont pas atteint en Christ une stature leur permettant de prendre la position que demande le Seigneur dans Sa Parole. On essaye toujours de rejeter la responsabilité sur le malade. Quand on ne peut pas le faire, on essaye de rendre Dieu responsable. Ne voyez-vous pas que l'Eglise a été conduite à prendre cette position à cause de son incrédulité et de son manque de foi ?

Dans l'Eglise primitive, la méthode normale était d'appeler les anciens de l'Eglise. Ils oignaient d'huile le malade et la prière de la foi le guérissait. Le malade était guéri, et s'il avait commis des péchés, il était pardonné. Quand les premiers chrétiens faisaient une onction d'huile, ils faisaient la prière de la foi. Cela signifiait que les bienfaits et la puissance de la croix de Jésus-Christ étaient mis à la disposition du malade. Quand l'huile le touchait, cela signifiait que l'Esprit de Vie, l'Esprit de Dieu, était présent pour accomplir la guérison.

Après quelque temps, l'Eglise s'est mise à rétrograder. Elle a abandonné les dons de Dieu, s'est débarrassée du don du SaintEsprit, et s'est lancée dans le formalisme. Elle a traversé ainsi mille années d'une période bien sombre, de plus en plus sombre, jusqu'à ce que Martin Luther paraisse, au moment où le monde chrétien avait complètement perdu la vérité du salut par la foi. L'Eglise l'avait remplacé par une création humaine appelée « pénitence ». 

C'est tout ce qui restait du salut. Le message de Martin Luther est tout entier résumé dans cette phrase : « Le juste vivra par la foi ». C'était une révélation de Dieu. Un salut acquis non par la pénitence, mais par la foi en un Fils de Dieu vivant. On ne peut pas imaginer comment l'Eglise a pu s'égarer ainsi et se mettre dans une telle condition ! Cela démontre à quel point l'Eglise s'était éloignée de la pure doctrine du Seigneur Jésus-Christ et des temps apostoliques. Il nous faut faire un long retour en arrière ! Nous ne sommes que de petits enfants. Quand on les compare à ce que les premiers chrétiens possédaient et connaissaient, nos plus grands hommes de Dieu ne sont que des enfants qui babillent sur le rivage d'un immense océan de lumière, de puissance et de vie. 

Eh bien, lorsqu'ils eurent perdu la foi, il fallut la remplacer par quelque chose d'autre. Les anciens et les prêtres ont continué à prier pour les malades, mais ils n'avaient plus de foi dans leur coeœur, et les malades ont commencé à mourir. Ils priaient pour d'autres malades, qui ont continué à mourir. Imaginez l'état où étaient tombés les anciens et l'Eglise, après avoir autrefois été oints de la gloire et de la puissance de Dieu ! La puissance avait disparu, mais les anciens continuaient à se rendre à une cérémonie. Ils oignaient d'huile et priaient, mais plus rien ne se passait. Alors l'Eglise s'est consolée avec la cérémonie. Elle a pris cette belle cérémonie de l'onction d'huile et de la prière de la foi, et l'a transformée en ce qui est appelé le ''sacrement de l'extrême onction''. Ils ont enlevé toute idée de guérison et en ont fait une cérémonie de consolation pour les mourants. 

Bien-aimés, quand l'Eglise Protestante est née, elle n'avait pas davantage de foi ! Sous Martin Luther, l'Eglise Protestante est née avec la foi pour le salut de l'âme des hommes, mais elle n'a pas levé la barre plus haut. La guérison de Philippe Mélanchton est un cas unique, obtenu par le désespoir de Luther plus que par sa foi ! Dans la vie de Wesley, des progrès ont été faits. Wesley a noté dans ses écrits deux cent quarante cas de guérisons de toutes sortes de maladies. Il considérait apparemment ces délivrances comme des triomphes de la foi humaine, et il soulignait que l'extrémité de l'homme constituait l'opportunité de Dieu.

Mais ce n'est pas le véritable fondement de la guérison. Dieu ne guérit pas parce que l'homme en a besoin, mais parce que le but de Dieu en Jésus-Christ est de racheter l'homme de tout péché et de toute conséquence du péché. Puisque la maladie est la consé-quence du péché, et que la mort est aussi la conséquence du péché, le Seigneur les attribue tous deux au diable. La mort n'est pas une servante de Dieu, mais Son ennemie, et Jésus-Christ va détruire la mort. « Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort » (1 Corinthiens 15 : 26). Que Dieu soit béni, c'est là le but final de Dieu ! Alors seront pleinement manifestées dans le monde l'absence de péché, l'absence de maladie, et l'absence de mort ! « Aucun n'enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : Connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux »(Hébreux 8 : 11). 

Quand il n'y aura plus de maladie, on n'aura plus besoin de médicaments ni d'opérations. Plus de bruits de pelletées de terre qu'on lance sur un cercueil, car ''la mort a été engloutie dans la victoire''. C'est pour cela que Jésus-Christ est mort. Dieu n'a jamais eu d'autre objectif pour l'Eglise que la victoire sur la maladie. Mettons cet objectif bien haut, là où Jésus l'a placé. Je voudrais qu'il soit toujours parfaitement clair dans votre esprit que le but de la rédemption acquise par Christ est la disparition du péché, de la maladie, et, finalement, de la mort. Que Dieu soit béni, voilà Son idéal pour l'homme ! Dieu veut que l'homme devienne aussi parfait que Christ est parfait (Matthieu 5 : 48). Peut-être n'atteindronsnous jamais que la moitié ou le quart de cet idéal. N'essayez jamais d'abaisser l'objectif de Dieu à votre niveau ! Mais, par la grâce de Dieu, mettez la barre là où Jésus l'a placée, et efforcez-vous de vous en rapprocher le plus possible. 

Quand l'Eglise a perdu la foi en Dieu, elle a commencé à dire des mensonges sur Dieu. On venait visiter un malade alité, et on lui disait : Votre maladie est la volonté de Dieu. Mais elle est l'œuvre du diable. En fin de compte, toute mort est l'œuvre du diable. Jésus Lui-même a dit, lorsqu'Il a été crucifié : « Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres » (Luc 22 : 53). Christ est mort comme notre substitut. Sa mort était la conséquence de la loi du péché, et non la conséquence de la loi de la vie. Lorsque Christ mettra finalement en œuvre Sa toute-puissance, pour abolir définitivement la mort, on en aura fini pour toujours avec le péché, la maladie et la mort.

Le patriarche Job a commencé à répandre une erreur concernant la volonté de Dieu. Lorsqu'un cyclone est venu du désert prendre la vie de ses enfants, il a dit : « L'Eternel a donné, et l'Eternel a ôté ; que le nom de l'Eternel soit béni »! (Job 1 : 21). Cette affirmation n'est vraie que dans le sens de la volonté permissive de Dieu. Les Ecritures montrent clairement que ce fut Satan qui causa ces malheurs, lorsqu'il se retira de devant la face de l'Eternel. Mais le monde a continué à répandre ce mensonge. Beaucoup de prédicateurs utilisent cette phrase pour des enterrements, et s'efforcent de l'imprimer dans les pensées impressionnables des hommes. Dans ces conditions, ce qui me surprend, ce n'est pas qu'il y ait si peu de malades guéris, mais qu'il y ait tout de même des malades guéris ! Pendant 1400 ans, les hommes se sont trompés quant à la volonté de Dieu, jusqu'au point où le monde en est devenu presque complètement incroyant.

Il y a des occasions où Dieu exige l'action et non la prière

Moïse était arrivé devant la Mer Rouge. Il y avait sur la gauche et sur la droite des montagnes infranchissables. Les armées de Pharaon les poursuivaient par le défilé d'où ils venaient. Il avait en charge deux millions d'hommes, de femmes et d'enfants. Devant lui s'étendait la Mer Rouge. Lorsqu'il fut arrivé devant la Mer Rouge, il s'arrêta et fit ce que vous faites aussi, ce que tout le monde essaye de faire quand on se trouve dans une situation difficile : se mettre à l'écart et commencer à prier. Aussi, au lieu d'avancer dans l'eau et d'étendre sa verge, il se mit à l'écart et commença à prier. Le Seigneur le lui reprocha. C'est l'une des occasions où nous voyons le Seigneur reprocher à quelqu'un de prier. Tant de personnes essayent de prier pour se dégager péniblement de leurs problèmes ! « L'Eternel dit à Moïse : Pourquoi ces cris ? (Certaines versions traduisent : « Pourquoi cries-tu à moi »?) Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent. Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la ; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec » (Exode 14 : 15-16). 

En d'autres termes, Dieu dit : « Moïse, c'est à toi de fendre la mer »! Quelquefois, nous prions : « Seigneur, viens guérir cet homme »! Voyez-vous l'erreur ? Ce n'est pas de cette manière que Pierre a guéri les malades. Pierre a parlé au boiteux et lui a dit :« Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche » ! (Actes 3 : 6). Que Dieu soit béni, Pierre avait quelque chose à donner ! C'était la puissance de Dieu.

La responsabilité du chrétien 

Notre Dieu Tout-Puissant rend responsable celui qui Le connaît, et non pas celui pour lequel nous prions. Un jeune homme vint me voir, malade de la tuberculose. Il me dit : « M. Lake, je suis tuberculeux. Les docteurs m'ont abandonné. J'ai entendu dire que des gens étaient guéris ici, mais je n'ai aucune foi ». Je lui ai répondu : « Cher jeune homme, si vous n'avez pas la foi, moi, je l'ai ! Je connais Dieu. Je suis un enfant de Dieu »! C'est le chrétien qui devrait avoir la foi. C'était l'attitude de l'Eglise primitive. Jésus a dit : « Allez, guérissez les malades...» Ils sont allés et les ont guéris. Ce jeune homme est aujourd'hui l'un de nos prédicateurs. 

Ne rejetez pas entièrement la responsabilité sur le malade. S'il n'a pas de foi, donnez-lui en un peu ! Instruisez-le, donnez-lui la Parole de Dieu. Jésus transmettait la foi de Dieu au cours de Ses réunions, afin que les gens puissent recevoir la guérison. L'Esprit de Dieu transmis par Jésus était puissant pour produire la foi dans l'âme des hommes, et pour les guérir. Les corps, les âmes et les esprits étaient guéris.

La Reine Wilhelmine de Hollande se trouva enceinte par six fois, mais ne put jamais mener ces grossesses à leur terme. Toute la science de l'Europe fut incapable de permettre à ces enfants de naître. Il y avait dans notre assemblée, en Afrique du Sud, une chère Soeœur qui avait été auparavant l'infirmière de la Reine Wilhelmine. Son propre fils avait été merveilleusement guéri alors qu'il se mourait d'une fièvre africaine, après être resté inconscient pendant six semaines. semaines. Etant liée d'amitié avec la Reine, elle lui écrivit l'histoire de la guérison de son fils. Après quelques correspondances, nous reçûmes une lettre nous demandant de prier Dieu pour qu'elle puisse enfin devenir mère. Un dimanche soir, j'apportai la lettre à notre assemblée, et toute l'Eglise se mit à genoux pour prier. Avant même de me relever, je me retournai et dis : « C'est bien, maman, écrivez à la Reine et dites-lui que Dieu a exaucé sa prière. Elle mettra au monde un enfant ». Moins d'un an plus tard, elle eut un enfant, l'actuelle Princesse Juliana de Hollande. Les rois et les reines ne sont que des hommes et des femmes. Ils ont besoin de la rédemption de Jésus, sans laquelle ils sont vraiment pauvres ! Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements, et dit : « Suis-je un dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre »? Sachez donc et comprenez qu'il cherche une occasion de dispute avec moi. Lorsqu'Elisée, homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Laisse le venir à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël » (2 Rois 5 : 7-8).

Savez-vous que je pense de plus en plus que nous autres, prédicateurs, nous nous comportons trop comme si nous avions besoin de nous excuser. C'est comme si nous nous excusions auprès du monde. Nous avons recours à tellement de finesses que nous avons peur d'affirmer que nous sommes des hommes de Dieu. En fait, nous employons toutes sortes de finasseries, en pensant que ce sont des subtilités. Nous ne comprenons pas la dignité et la responsabilité qui devraient se manifester dans la vie d'un homme de Dieu. En fait, nous éludons la question. Un chrétien devrait avoir davantage de hardiesse. Avant que nous puissions nous emparer du monde pour Christ, nous devrions adopter une autre attitude devant le péché, les puissances des ténèbres, et l'enfer !

9 Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Elisée. 10 Elisée lui fit dire par un messager : Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur. Lire la suite
Ce n'étaient pas les eaux du Jourdain qui pouvaient le rendre pur. C'était son obéissance au Seigneur Tout-Puissant. Les gens n'ont pas très bien appris la leçon. Il y a longtemps, un homme est venu me voir. Je priai pour lui et lui dis : « Venez chaque jour pendant les trente prochains jours, et vous serez guéri ». Il vint pendant une semaine puis se lassa et ne revint plus. Deux mois plus tard, il revint me voir, et je lui dis : « Quand vous serez prêt à obéir à Dieu, je prierai à nouveau pour vous. Je vous avais dit de venir pendant trente jours » ! Il me dit : « Je suis venu pendant huit jours » ! Eh bien, Dieu a laissé cet homme venir pendant vingt-neuf jours. Sa guérison fut complète le vingt-neuvième jour. Mais beaucoup d'autres choses se passèrent avant cela. Il reçut une conviction de péché, et découvrit qu'il y avait un Dieu dans le ciel, et qu'il y avait autre chose dans la vie que la guérison de son corps. Dieu a besoin d'un peu de temps pour redresser tout ce qui ne va pas dans notre âme ! 

Les guérisons les moins satisfaisantes sont les guérisons instantanées ! La plupart du temps, vous avez un bébé guéri sur les bras, et vous devez courir avec un biberon pendant un ou deux ans pour le faire tenir droit et pour lui apprendre à marcher fermement avec le Seigneur. La foi n'est pas une impulsion spasmodique. C'est une attitude de l'âme. C'est une disposition de l'esprit. Il y a un poème que j'aime beaucoup, et qui dit :

Ce voilier cingle à l'est, cet autre à l'opposé,

Et tous deux sont poussés par une même brise.

C'est le sens de la voile et non pas la risée,

Qui définit la voie que l'un et l'autre ont prise !

Vous orientez votre âme vers Dieu, sachant que le Sang de Jésus-Christ a pourvu pour votre rédemption du péché et de la maladie, et continuez jusqu'à ce que vous ayez trouvé ce que vous cherchez.

Lorsque nous étions en Afrique, nous connaissions un Africain qui s'appelait Edouard Lion. Lorsque nous l'avons connu, c'était un Zoulou païen et sauvage, qui n'avait pour seul vêtement qu'un petit tablier de peau de bête de vingt-cinq centimètres de côté. Il se convertit, et environ un an et demi après, il fut baptisé dans le Saint-Esprit. En 1912, le soir de Noël, dans le Basutoland, en Afrique du Sud, nous avons servi la Sainte Cène à soixante-dix lépreux guéris par le ministère de cet homme.

13 Mais ses serviteurs s'approchèrent pour lui parler, et ils dirent : Mon père, si le prophète t'eût demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Combien plus dois-tu faire ce qu'il t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur ! 14 Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu; et sa chair redevint comme la chair d'un jeune enfant, et il fut pur.
Alors que je dirigeais une réunion de guérison divine à Wakerstrom, en Afrique du Sud, on nous amena soixante-cinq malades. Nous les fîmes aligner, et nous avons prié pour chacun d'eux successivement. Soixante furent guéris. Cinq ne furent pas guéris. Comme je voulais parler avec ces cinq, nous les avons repris chacun séparément. Je leur ai demandé : « Quel est le problème »? « Connaissez-vous une raison quelconque qui pourrait expliquer que vous n'avez pas été guéri »? L'un d'eux confessa l'adultère. Lorsqu'il s'en repentit devant Dieu, nous avons prié à nouveau, et il fut guéri instantanément. Une femme confessa qu'elle ne cessait de voler. Nous lui avons demandé d'aller confesser son péché et de restituer ce qu'elle avait volé aux personnes concernées, autant qu'il était possible. Elle accepta de le faire, et fut guérie au moment où elle confessa son péché et prit son engagement devant Dieu. 

« Si notre coeœur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu ». Vous n'avez pas besoin de faire entrer de force la foi dans le coeœur d'un homme dont le péché a été ôté et qui vit dans l'obéissance, que Dieu soit béni ! La voie est alors libre. Il nous a fallu quatre heures pour régler les problèmes de ces cinq personnes, mais j'ai eu la joie de pouvoir écrire dans mon journal : « Nous avons prié pour soixante-cinq personnes et toutes ont été guéries »!

Nous ne savons pas encore grand-chose sur les dons de l'Esprit. Ma première femme, qui est morte à présent, avait un don de discernement plus grand que le mien. Quand je priais pour les malades, si certains n'étaient pas guéris, je les envoyais dans une autre pièce. Quand j'avais fini, j'appelais ma femme. Elle imposait les mains à un malade, et disait : « A telle époque, vous avez commis tel péché ». A tel autre, elle disait : « Le Seigneur me montre que votre problème est le suivant... »Et lorsque tous avaient réglé leurs problèmes devant Dieu, nous recommencions à prier, et le Seigneur les guérissait. 

Bien-aimés, la seule présence des dons de guérison et du baptême du Saint-Esprit ne suffit pas pour dire que nous avons pleinement atteint le but de Dieu. Le ministère du Saint-Esprit s'exerce au travers des neuf dons du Saint-Esprit. Nous avons cherché une Eglise qui manifeste tous ces dons. Mais je suis heureux de voir que depuis la manifestation du glorieux baptême du Saint-Esprit, toutes ces choses commencent à devenir réelles pour l'Eglise de Jésus-Christ. Pendant les quinze premières années de mon ministère, on me traitait de fou et de fanatique parce que Dieu m'avait révélé le ministère de guérison divine, et m'utilisait dans ce ministère.

Beaucoup de vous sont comme cette chère sœur qui est venue nous voir ici. Elle est venue l'autre jour, et m'a dit : « M. Lake, on a prié trois fois pour moi, et je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de changé dans mon état ». Je lui ai répondu : « Je ne pense pas qu'il y aura la moindre amélioration à votre état, tant qu'il ne se passera pas quelque chose dans votre vie. Vous êtes venue en pensant recevoir quelque chose de la part de Dieu, mais avec l'idée que si vous n'étiez pas guérie, vous pourriez toujours aller vous faire opérer. Maintenant, si votre consécration à Dieu ne va pas plus loin que cela, vous ne faites que jouer avec Dieu. Dieu veut que vous preniez clairement position ». 

La consécration signifie quelque chose ! Jésus-Christ est descendu au Jourdain, et a pour toujours consacré à Dieu Son Corps, Son Ame et Son Esprit. Jésus nous a donné un modèle unique et parfait de consécration chrétienne, valable pour tous les temps. Il a donné à Dieu Son Corps, Son Ame et Son Esprit, une fois pour toute et pour toujours, et Il l'a montré dans Sa vie.

C'est pour cette raison que lorsque j'ai invité Jésus-Christ à venir dans mon cœur et à devenir mon médecin, je n'ai plus jamais fait confiance à quelqu'un d'autre dans ce domaine. Nous représentons le royaume des cieux et le Dieu vivant. Nous vivons pour les révéler à l'humanité, et nous sommes prêts à mourir pour cela. Que Dieu soit béni !

Photo de John G. Lake
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