La première fois que j'ai volé en avion, j'ai appris bien des choses. Quand on flotte au-dessus des nuages, c'est agréable. On voit le monde tout petit en bas. Là haut, on se réjouit de la beauté du ciel bleu et de sa splendeur.

Mais il faut descendre.

Le pilote vous avertit de vous préparer. Votre coeur bat à un rythme élevé, quand l'avion commence sa descente. L'avion tremble à cause de la turbulence par laquelle l'oiseau métallique passe. Décidément, ce n'est pas facile.
Avec le “donc” du chapitre 3 verset l, Paul annonce : “Que tous les passagers attachent la ceinture de sécurité. Nous commençons notre descente des cieux brillants de la bonne doctrine, pour remettre les roues solidement sur terre. Nous voyons comment cela marche dans la vie de tous les jours.”
C'est une caractéristique des épîtres de Paul. Il commence avec la doctrine, et il termine avec la pratique.
Maintenant, nous verrons comment cela marche, quand nous avons les pieds fermement sur terre. C'est alors que nous nous affectionnerons aux choses d'en haut! Nous les chercherons de tout coeur.
 


Un homme a remarqué : “Autrefois, le monde disait que les Pentecôtistes pensaient tellement au ciel qu'ils ne faisaient rien de bon sur terre. Donc, nous avons commencé de penser comme le monde pour faire le bien sur la terre.
“Maintenant notre pensée est tellement pleine des choses terrestres que nous ne faisons rien de bon sur le plan céleste”.
“Nous n'allons pas retrouver cette pensée céleste en tant que dénomination, mais chacun individuellement doit le faire, une personne à la fois.”
Cherchons Christ! Ayons le désir pour les biens spirituels. Aspirons à une âme qui est beaucoup plus sensible aux choses de Dieu. Mettez la “télévision” de votre âme sur la chaîne “Jésus-Christ.” Nous déterminons ce qui se passe dans notre âme.
“Ce n'est pas pratique, tout ça,” vous dites-vous. Au contraire, cela aura des résultats merveilleux dans votre vie de tous les jours.

PAS ENCORE LA FETE



Beaucoup de gens, mal affermis, lisent la fin du chapitre 2, et ils crient : “Que la fête commence! Nous ne sommes pas sauvés en observant des ordonnances, des lois, etc... Nous pouvons faire n'importe quoi, parce que nous allons de toute façon au ciel. Alors, c'est le vin, les femmes, et les chants! Nous ferons une boum!”
Quoi?! Nous sommes morts au péché.
 
La seule vie que nous ayons est celle qui nous a été donnée par Jésus. Comment pourrions nous nous comporter d'une façon qui Lui fasse de la peine? Pour ceux qui sont charnels, Paul parle d'une manière très détaillée de la facon de vivre cette vie chrétienne.
Et cela n'a rien à voir avec des côtelettes de porc. Elle a beaucoup à faire avec nos relations avec Dieu et notre vis à vis.
Ce “moi” qui aimait le péché est mort. Cette nouvelle créature est cachée avec Dieu en Christ. Le monde nous comprend mal. Il ne réalise pas pourquoi nous nous sommes détournés de notre ancienne vie de péché. Il nous critique, pensant que nous sommes devenus des fanatiques.
Mais, quand le Christ reviendra dans sa gloire, la gloire qui est en nous par Jésus resplendira devant tout le monde.
 
Comme Jésus Christ sera révélé, sa gloire en nous le sera aussi.

TUER QUELQU'UN
 


Quand la Bible vous commande de faire mourir le vieil homme, elle ne parle pas de votre mari, ma soeur! Mais il est question de cette ancienne nature qui aime tellement le péché. Elle lutte contre la Seigneurie de Jésus Christ dans notre vie.
N'avez-vous jamais vu un enfant avec des épis dans tous les sens? Quand j'étais enfant, j'allais avec mes grands-parents dans les réunions de l'église.
J'étais dans la voiture dans toute ma splendeur de garçon de huit ans. Ma peau brillait par un bain que je venais de prendre. Des vêtements propres et les cheveux bien en place faisaient penser que cet enfant descendait de la race des anges, au lieu de ressembler à un petit mal élevé comme c'était le cas durant la semaine.
Mais avant d'arriver il y avait souvent un problème. Mes cheveux, derrière, en haut, ne voulaient pas rester couchés. Ils commençaient à faire le garde-à-vous sur ma tête.
Pour moi, ce n'était pas grande chose, mais pour grand-mère c'était un défi personnel. Les grands-mères n'aiment pas la saleté derrière les oreilles, ni les cheveux qui font le garde-à-vous.
Elle avait une solution pour les deux. Elle léchait le bout de ses doigts, et elle essayait de recoller mes cheveux rebelles en place. Et la salive se montrait aussi efficace derrière les oreilles (je détestais cela).
Nous sommes maintenant nés de nouveau. Jésus nous a donné sa nouvelle nature.
 


Mais, comme les cheveux ne veulent pas rester en place, cette ancienne nature veut toujours revenir.
La solution? Ce n'est pas un peu de salive (merci, Seigneur). Paul nous exhorte à tuer cette ancienne nature.



Soyons durs avec elle! Ne lui donnons pas l'occasion de reprendre la suprématie de notre vie.
Remarquez que le sujet de toutes ces phrases est “nous.” Nous disons d'une petite voix timide :“Je prie que le Seigneur me délivre de ce péché, mais Il ne le fait pas.” Paresseux! N'avez-vous pas vu dans le dernier chapitre que Jésus a déjà remporté la victoire? Il la partage avec vous.
 






Il faut que vous fassiez quelque chose. Il a remporté la victoire. Il nous a sauvés et nous a donné une nouvelle nature. Il nous remplit de son Esprit puissant. Le potentiel pour l'obéissance y est.
Alors, prenez votre courage et votre foi à deux mains, et allez de l'avant. Défaites tous ces désirs qui vous poussent vers la sexualité hors des liens du mariage (v.5). L'acte sexuel dans le mariage est un don de Dieu pour fortifier le couple. Hors du mariage, il vole  la joie et  la pureté de ceux que le Seigneur voulait bénir. Rejetez toute impureté sexuelle. Le Seigneur vous donne la puissance et l'intelligence de le faire.
Soyez durs avec toutes ces manifestations : la pornographie, des désirs secrets pour un collègue ou une collègue de travail, etc... Il est très facile de nous laisser aller dans ce domaine, et nous tomberons avant de le réaliser. Beaucoup ont payé un prix terriblement élevé, parce qu'ils n'étaient pas assez impitoyables avec eux-mêmes. Apprenons quelque chose de ce qui leur est arrivé, et restons éloignés de ce péché.
Et la cupidité, cette passion pour des biens matériels, écrasez-la. C'est un trou sans fond. Vous ne le comblerez jamais. C'est une démangeaison qui vous grattera à jamais. Cherchez le Seigneur.
 


Soyez généreux avec vos biens ici-bas. Donnez, pour que les autres puissent connaître le Seigneur.
Ce désir de posséder encore et encore des choses est une idolâtrie. On a demandé à un homme très riche, combien d'argent il lui fallait pour qu'il soit content. “Seulement un peu plus,” a-t-il répondu. Le bonheur par l'intermédiaire des biens matériels reste toujours au-delà de notre portée.
La colère de Dieu tombe sur les fils de rébellion qui font de telles choses.



Est-ce que nous voulons risquer cela?
Et puis, l'Esprit commence à mettre le doigt sur des choses que nous ne voulons pas appeler “péchés.”

NOS PECHES CHOUCHOUS
 


Selon l'histoire, l'ancien de l'église a bien dit “amen” de son banc au dernier rang, quand le pasteur a parlé du péché d'adultère. Il criait son approbation, quand le serviteur de Dieu avisait ses brebis contre les gros mots et le vol.
Mais, quand le prédicateur a parlé de la bénédiction que Dieu place sur celui qui donne la dîme, l'ancien est tombé étrangement muet.
Pourquoi? Parce que le pasteur marchait sur ses pieds. Paul parle maintenant des péchés qui sont beaucoup trop communs dans l'église. Ce sont des attitudes de l'esprit qui se cachent sous d'autres noms.
La colère devient “l'indignation juste.” L'animosité vis à vis d'un frère est ignorée comme péché. “Tu sais qu'il est tellement difficile!” La calomnie s'appelle “péché” quand on la trouve chez les femmes. Mais chez les hommes c'est “une discussion de la situation.”
(Règle : les femmes “bavardent,” les hommes “discutent.”)
Nous nous excusons de nos paroles méchantes en disant : “Il faut dire la vérité.” Non! Il faut dire la vérité dans l'amour.
 


Il y a un monde de différence. L'un détruit, l'autre guérit. Si nous confondons quelqu'un, prions jusqu'à ce que nous le fassions avec une attitude d'humilité et avec un amour véritable.
Des paroles déshonnêtes qui glissent de notre bouche ne sont pas dignes d'un enfant de Dieu. La version Colombe les appelle “paroles grossières.” Ce monde a une poubelle à la bouche. Que notre conversation soit différente, marquée par la pureté et l'amour de Jésus Christ. Que le mensonge ne trouve jamais sa place en nous non plus.
 


Quand un homme a terminé son service militaire, il ôte l'uniforme du soldat pour redevenir civil. Et nous, quand nous quittons cette ancienne vie, nous nous dépouillons de cet “uniforme” du péché par la puissance du Saint Esprit.
Ce n'est pas par nos oeuvres que nous accomplissons cela. C'est notre obéissance et la fidélité de Dieu en nous. En nous sauvant, Dieu nous donne une nouvelle nature. Il nous donne la puissance de Son Esprit. Il nous commande de mettre derrière nous ces anciennes oeuvres.
Le potentiel pour la victoire est donc présent. C'est à nous de nous élever par la foi en Jésus Christ, et de vaincre nos tendances du passé.

A LA MODE



Maintenant que vous vous êtes dépouillés, vous allez attraper froid. Il faut donc de nouveaux vêtements.
 
Eh! les femmes. Aimeriez-vous entrer dans un magasin de vêtements pour choisir ce que vous voulez, gratuitement? Ce serait le ciel, n'est-ce pas? (“Oh, je ne sais pas. Ça dépend s'ils ont ma couleur, et ma taille, et si cela me plaît, etc... ”).
Pour nous, après avoir ôté les anciens habits, il en faut des nouveaux. Ce ne sera peut-être pas la mode qui plaira à ce monde, mais devant Dieu elle est splendide, cette nouvelle nature dont nous nous sommes revêtus.
Et les soeurs, une bonne nouvelle! Ces vêtements se renouvellent, et ils deviennent plus brillants avec l'âge. Ces habits ne s'usent pas.
 
Chaque jour que nous marchons dans la foi en Jésus Christ par la puissance de son Esprit, il y a un changement en nous. Nous Lui ressemblons davantage.
On dit qu'après des années de mariage les partenaires se ressemblent. Pour certains, c'est une bonne nouvelle, mais pour d'autres... Mais nous, chaque jour nous sommes plus beaux (spirituellement). Plus nous connaissons Jésus, plus nous lui ressemblons. Pendant que ce pauvre corps devient plus faible, l'homme de l'intérieur devient plus fort.



Au lieu de se détruire et de devenir moins beau et plus faible comme notre corps, cette nature de Dieu se fortifie et se renouvelle davantage chaque jour.
Cette mode est disponible pour tout le monde. Normalement, nous faisons du lèche-vitrines. Mais nous regardons plus que nous n'achetons. C'est une question de prix. Ce sont seulement les riches qui se permettent d'acheter n'importe quoi, n'importe quand.
Quels que soient la nationalité, le niveau social ou le niveau d'éducation, tout le monde peut porter ce vêtement (v. 11). Nous sommes tous riches avec les richesses de Christ.

CHIC!



On m'a montré récemment une photo de mon épouse et moi avant notre mariage. J'étais habillé dans toute ma gloire : un pantalon rayé, la chemise d'un violet pâle, avec des chaussures et une ceinture blanches. J'avais besoin de me faire couper les cheveux.
J'avais honte en me voyant ainsi. Oh, là, là! Comme elle change, la mode! Ce n'est plus 1970.
Mais voilà une mode qui ne change jamais.
 
Ces vêtements sont exquis : la miséricorde (“ardente compassion” dans la version Colombe), la bonté, l'humilité, la douceur, et la patience. Habillez-vous de ces vêtements.
Certains croient qu'il suffit de cesser de pécher. C'est bon d'ôter l'ancien vêtement, mais vous ne voulez pas sortir tout nu. Habillez-vous des qualités de l'Esprit.
Quelqu'un vous a fait mal? Pardonnez-lui.



Il est difficile? Supportez-le. “Mais vous ne comprenez pas, vous voyez... ” Jésus vous a-t-il pardonné? “Oui.” Vos péchés ont ils été terribles? “Oui.” Si Jésus a eu la compassion qu'il fallait pour nous pardonner, nous devons supporter et pardonner à nos frères et à nos soeurs.
C'est incroyablement important! Dieu agit dans l'unité et l'amour. Si le diable peut casser cette unité, l'oeuvre de Dieu sera entravée.
Satan glisse dans l'assemblée, en semant la friction entre des frères. Les petites disputes se produisent. Et tout le monde choisit un côté ou l'autre. Il y a des gens qui AIMENT la dispute!
Et l'ennemi frotte ses mains joyeusement. Une autre église est privée de la bénédiction de Dieu. L'onction de Jésus Christ ne descend pas sur les frères qui se livrent la guerre, l'un contre l'autre.
C'est pourquoi Paul révèle que l'amour est le vêtement le plus important. Les gens qui vous connaissent, disent-ils que votre vie se remarque par l'amour?



Sinon, il faut peut-être un temps de repentance avant d'aller plus loin.
Est-ce qu'il y a des relations que vous devez rétablir? Vous serez dénudé de la pleine bénédiction de Jésus, si vous n'essayez pas de rétablir les ponts détruits entre vous et votre vis à vis. Si lui ne veut pas, au moins vous serez correct devant le Seigneur.

LA MITRAILLETTE DE BENEDICTION



Maintenant, Paul prend sa “mitraillette” spirituelle, et il tire des “balles” courtes et puissantes.
Que la paix de Christ règne dans vos coeurs. Ce serviteur de Dieu parle, comme s'il était possible de contrôler nos attitudes, au lieu de laisser nos attitudes nous contrôler.
Que pensez-vous? Que pouvons-nous faire pour changer une attitude qui ne plaît pas au Seigneur?
Quand la paix de Christ règne dans notre coeur, elle règne dans notre relation avec nos frères et nos soeurs. Elle règne dans l'assemblée.
Une version de la Bible anglaise (Amplifiée) traduit cette phrase comme ceci : “Que la paix de Dieu fasse l'arbitre dans vos coeurs.” Quand nous n'avons pas la paix dans une décision ou dans une action que nous avons prise, nous devons nous arrêter et nous poser des questions.
“Ai-je la paix de Christ dans mon coeur en faisant cela?” Ou bien, la petite lumière rouge clignote-t-elle dans votre coeur? La paix de Christ est notre arbitre. Si nous n'avons pas cette paix, il faut chercher la face de Dieu. Sa paix indiquera la direction à prendre.
Une aide à la paix est une attitude de reconnaissance.
 
Paul se répète, n'est-ce pas? Mais la reconnaissance vient tout naturellement, quand nous nous fixons sur Jésus. Si nous pensons toujours aux problèmes, disons “Au revoir” à la reconnaissance. La paix de Christ partira avec elle. Mais dans la louange et en méditant la parole de Dieu, tôt ou tard sa joie viendra à notre secours.
Le verset 16 pose une petite question. Paul nous commande de laisser la parole de Christ habiter parmi nous en abondance (“habite en vous avec sa richesse,” selon la version Colombe). Mais quelle parole de Christ?
Quand Paul écrivait cette lettre, le Nouveau Testament n'était pas encore achevé. De quelle parole de Christ parlait-il?
Ces chrétiens avaient accès à l'Ancien Testament, et Jésus l'avait inspiré. Les Psaumes leur étaient chers.
Mais il paraît qu'il circulait déjà dans les églises des enseignements de Jésus. Il y avait peut-être une collection des enseignements et l'histoire de sa vie qui précèdent les évangiles. Certains supposent qu'au moins un évangile fut basé sur cette collection.
Ou bien les enseignements du Seigneur leur ont été transmis oralement? Qui sait?
Mais ils connaissaient les paroles de Jésus, et cela leur apportait une richesse suprême. Avec elles, ils s'instruisaient. Nous avons la Bible toute entière dans chaque pièce de la maison, si nous le voulons. Est-ce que nous en profitons chaque jour?
Et ils chantaient toutes sortes de chants, pour apprendre sa Parole, et pour louer le Seigneur.
Dans le temps, nous avions un frère qui s'appelait Georges dans notre église. Il aimait beaucoup chanter, et son rêve était de chanter tout seul pour l'assemblée. Seulement... il chantait comme une „casserole”.
Mais il a persisté. Il a même pris des leçons de chant, et je dois avouer qu'après ces leçons, il y avait une amélioration: de terrible à seulement mal.
Heureusement, nous ne sommes pas appelés à chanter comme des anges, mais “sous l'inspiration de la grâce” et selon la version Colombe, “de tout votre coeur.” Ah, c'est merveilleux quand l'église chante comme ça. Et le Seigneur l'aime aussi. Même le frère Georges était capable de chanter jusque là.
Même sous l'inspiration de grâce, je n'aime pas être à côté de lui pendant les chants!
Si vous voulez savoir si une chose est agréable ou non au Seigneur, posez-vous une question de ce genre : “Puis-je le faire ou le dire au nom du Seigneur Jésus?
 
Puis-je dire des gros mots au nom de Jésus? Puis-je aller dans une boîte de nuit dans le nom de Jésus? Puis-je regarder ce film risqué au nom de Jésus? Puis-je lui rendre grâce en faisant ou en disant cela?”

Et encore, rendez des actions de grâce au Père dans le nom de Jésus. Une connaissance de Dieu.



provoque une reconnaissance





Si un homme dans une prison exprime sa reconnaissance à Dieu continuellement, cela doit aussi nous être possible.