La connaissance intime : epignwsis epignosis



Nous savons que l'Église restaurée aura une connaissance intime du Seigneur. Cela signifie une connaissance de Son coeur, Sa personnalité, Ses voies. Cette connaissance va s'intensifier dans ces derniers temps.

« La façon de prier d'une personne dévoile ce qu'elle croit de Dieu. Ce qu'une personne croit de Dieu déterminera comment elle prie » J. Wimber.

Il est sûr que la connaissance de Dieu détermine comment nous vivons notre vie de prière.

Comprendre Son caractère et Ses voies va aider à donner un contenu à nos prières. C'est ainsi que les grands hommes de prière tels Daniel ou Néhémie ont prié en invoquant le Dieu grand et redoutable ou le Dieu de miséricorde et de justice. C'est parce que ces hommes connaissaient le caractère de Dieu que leurs prières ont été audacieuses et efficaces.

La personnalité de Dieu.

Il est personnel et Il répond. Il n'est pas un être impersonnel et injoignable.



Et Il est près de ceux qui L'invoquent.



Savoir que Dieu est proche et relationnel, compatissant et concerné, change notre vie de prière.

Dieu a le pouvoir et les ressources pour nous exaucer.



Les chrétiens du Nouveau Testament croyaient Dieu capable de répondre à leurs prières et c'était la raison de leur ferveur. Ils priaient un Dieu grand, riche, puissant et qui a les moyens de Sa bonté !



C'est ainsi qu'ils confirmaient : « Rien n'est impossible à Dieu. »

Dieu peut être influencé, car Il est une personne.

C'est souvent le dilemme de la souveraineté de Dieu et de notre participation à l'accomplissement de Ses plans. John Wesley disait : « Dieu ne fait rien si ce n'est en réponse à la prière. » Cela montre notre part de responsabilité.
Et, bien souvent, les gens du monde n'ont de pensée pour Dieu qu'au moment où ils devraient assumer leurs responsabilités.
Par exemple, lorsque la princesse Diana a eu son accident de voiture, un journaliste a invité un pasteur à expliquer « comment Dieu permet-Il cela ? » Ou encore, une femme a écrit au docteur Dobson, qui a un ministère spécial auprès des familles, et elle demande : « Il y a quatre ans, je fréquentais un homme et je me suis trouvée enceinte. Comment Dieu permet-Il cela ? »
C'est scandaleux de ne pas accepter notre responsabilité. De même, dans l'Église, nous avons souvent fait reposer sur Dieu des responsabilités qui nous incombaient.
Frère André dit souvent que le péché du fatalisme est l'un des plus graves dans l'Église. La passivité et la non-participation au règne de Dieu, sous prétexte de souveraineté de Dieu sont parfois des excuses pour la paresse et l'incrédulité. La prière peut modifier une orientation de Dieu : Moïse en Nombres 14 et Paul en Actes 27 ont expérimenté que l'intention première de Dieu a été fléchie par la prière de Ses serviteurs.
Le Nouveau Testament confirme que Dieu répond à la prière de Son peuple.

La communion du Seigneur.

La prière est un moyen de développer la relation avec Dieu. C'est la relation qui est le but central de la prière.



Dieu veut toucher le fond de notre être. Plusieurs passages de l'Écriture parlent de l'attachement total qui en est le produit. C'est cela qui peut donner satisfaction à Dieu : une communion de notre être intérieur, de notre esprit.





L'esprit est la place que Dieu Se réserve en nous. Dieu vit en nous dans notre esprit quand nous naissons de nouveau. C'est là qu'Il illumine nos coeurs, ainsi dit :





L'homme sert Dieu dans son esprit, avant de Le servir dans une activité, comme le rappelle Paul :



Il est donc important que notre esprit soit fort, qu'il devienne la force motrice et la priorité du développement de nos vies. Or, nous vivons en Occident, dans une culture matérialiste, qui nous programme sur les choses extérieures, une mentalité superficielle, occupée, bruyante et activiste. L'Église occidentale est parlante et activiste, mais quel est le poids de l'être intérieur des croyants ?



Ce qui restera n'est pas ce que j'aurai fait, mais quels matériaux j'avais en moi pour faire quelque chose. La priorité c'est l'être, non l'oeuvre.



C'est à dire que ce qui compte c'est l'être, non les paroles ; or l'être est intensifié quand il est en présence du Dieu « Je suis ». Ce n'est pas aux apparences que Dieu regarde, le brillant de l'humain ne L'impressionne pas, mais Dieu pèse les coeurs.



Le « Je suis » Exode 3:14 veut nous rencontrer, Il veut communier avec nous et nous transformer dans l'intérieur. Il veut nous donner du poids, de la lumière, de la gloire, de la sainteté, de la vie divine.
C'est pourquoi Moïse a connu la gloire. Il est resté là devant Dieu. (Nous reviendrons sur le sujet dans le chapitre « Reste là. »)