Galates - Le Nouveau Testament - Commenté Spinks (Page 2 / 5)

Une étude de Joël Spinks

Galates 2 - Le Nouveau Testament - Commenté Spinks

1 Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi; (Paul et Barnabas avaient débattu sur la circoncision selon la loi de Moïse avec des hommes venus de la Judée. Ces derniers affirmaient que le salut n'était pas possible pour les non-circoncis. Au verset 2 de Actes 15, nous lisons que « Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question. » Voir aussi Actes 15:1-35)

2 et ce fut d'après une révélation que j'y montai. (Le Seigneur lui avait dit d'aller à Jérusalem. Certains agissent prématurément, avant de recevoir de Dieu Ses directives. La patience est toujours profitable pour tout ministère fructueux.) Je leur exposai l'Évangile (la bonne nouvelle de la grâce) que je prêche parmi les païens, je l'exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés (Certains parmi les douze apôtres.), afin de ne pas courir ou avoir couru en vain. (Si ces hommes refusaient la révélation de Paul, une énorme barrière aurait été dressée devant le ministère de Paul.)
3 Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec (un gentil), ne fut pas même contraint de se faire circoncire. (Tite, étant un fils spirituel de l'Apôtre Paul, avait déjà été exposé à la révélation de la grâce par la croix. La présence de Tite inspirait certainement une discussion sur la grâce de Dieu.)
4 Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement (secrètement) introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus Christ, avec l'intention de nous asservir. (Nous devons être sur nos gardes contre ceux qui semblent être de la famille de Dieu mais qui arrivent sournoisement avec un esprit légaliste. Cet esprit recherche à imposer des lois humaines sur les gens, au lieu de célébrer la liberté de la grâce véritable en Jésus.)
5 Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences (les exigences humaines et non divines), afin que la vérité de l'Évangile fût maintenue parmi vous. (Le message de la grâce [de la victoire par la croix] doit être absolument maintenu à tout prix. Un abandon du message de la croix mène toujours à l'esclavage spirituel et un désir de vouloir agir pour s'acquérir la victoire de Dieu. Notre victoire a été acquise par Jésus à la croix il y a déjà 2000 ans. Aujourd'hui, si nous agissons pour plaire à Dieu [lire notre Bible, prier, être fidèle dans l'assistance aux réunions de notre église locale] ce n'est pas afin de s'acquérir notre victoire ! Nous faisons ces bonnes choses en reconnaissance pour le don de la victoire déjà acquise par Christ à la croix pour nous. Sur la croix, Jésus a non seulement payé pour notre pardon des péchés, mais il a aussi acquis notre victoire quotidienne sur le péché ! Nous savons que nous sommes déjà victorieux à cause de l'oeuvre de Christ et non à cause de la nôtre. L'unique combat de la foi [1 Tim. 6:12] que nous avons aujourd'hui est celle de résister à la tentation d'enlever nos yeux de l'oeuvre victorieuse de la croix. Comprenez, nous ne combattons pas le péché ou les effets de la malédiction car ces derniers ont été défaits par Jésus il y a déjà deux milles ans ! Si notre foi est bien ancrée, la puissance du Saint-Esprit coule en nous et nous savourons cette victoire.)
6 Ceux qui sont les plus considérés-quels qu'ils aient été jadis (en référence à ces faux-frères), cela ne m'importe pas : Dieu ne fait point acception de personnes, -ceux qui sont les plus considérés ne m'imposèrent rien. (Ils n'ont rien rajouté aux révélations de l'Apôtre.)
7 Au contraire, voyant (réalisant) que l'Évangile m'avait été confié pour les incirconcis (les gentils, les non-juifs), comme à Pierre pour les circoncis (les juifs),
8 car celui
(Dieu) qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis (des juifs) a aussi fait de moi l'apôtre des païens (des gentils), - (Dieu est à la fois l'Auteur de l'appel de Pierre et de Paul.)
9 et ayant reconnu la grâce qui m'avait été accordée (concernant l'appel de Paul), Jacques (le frère de Jésus), Céphas (Pierre) et Jean, qui sont regardés (réputés) comme des colonnes (des piliers, des supports), me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association (un engagement d'être en communion fraternelle), afin que nous allassions, nous vers les païens (les gentils, les non-juifs), et eux vers les circoncis (les juifs).
10 Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir
(se souvenir) des pauvres, ce que j'ai bien eu soin de faire. (L'Apôtre Paul faisait probablement référence aux pauvres de Jérusalem qui avaient beaucoup souffert à cause de la persécution de l'église. Voir Actes 8:1)
11 Mais lorsque Céphas (Pierre) vint à Antioche (le premier endroit où les croyants seraient appelés « chrétiens » - Actes 11:26), je lui résistai en face (Paul s'est opposé publiquement à Pierre.), parce qu'il était répréhensible. (Paul a trouvé Pierre en faute, digne d'être blâmé, car sa relation avec les gentils était inconstante et en opposition avec la révélation de la grâce en Jésus.)
12 En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques (de l'église de Jérusalem), il mangeait avec les païens (Ce qui était inadmissible pour les juifs sous la loi.); et, quand elles (ces personnes de Jérusalem) furent venues, il s'esquiva et se tint à l'écart, par crainte des circoncis (Pierre, ayant la crainte de l'homme, ne défendait pas la bonne nouvelle de la grâce, mais il retournait à la loi, craignait la réprimande des chrétiens de sources juives. Ici, nous constatons que l'Apôtre Pierre était en tort lorsqu'il se séparait des croyants de souches non-juives.)
13 Avec lui les autres Juifs (de l'église d'Antioche) usèrent aussi de dissimulation (hypocrisie), en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.
14 Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile
(La vérité de l'Évangile de la grâce révèle que le salut est pour tous les peuples: Galates 3:28 - « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. »), je dis à Céphas (Pierre), en présence de tous (La pratique hypocrite avait eu lieu publiquement, alors la correction devait avoir lieu devant tous. La correction était essentielle afin de protéger le message de la grâce en Jésus.): Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens (des gentils) et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu (contrains-tu) les païens à judaïser? (En essence, Paul interrogeait Pierre: « Pourquoi imposes-tu aux croyants de souche non-juive de vivre comme un juif sous la loi, toi, de souche juive, qui ne le fais même pas ? »)
15 Nous (Paul parlant à Pierre), nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les païens (gentils).
16 Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié
(trouvé juste, donc, non-coupable du péché, Tite 3:5, Rom. 11:6), mais par la foi en Jésus Christ (Éph. 2:8), nous aussi nous avons cru en Jésus Christ (Rom. 10:10), afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi (Rom. 10:4), parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. (La religion insiste que l'homme doit mériter son salut, sa réconciliation avec Dieu, par l'accomplissement de bonnes oeuvres. La Bible révèle le contraire: L'homme est en faillite spirituelle et ne peut absolument rien offrir à Dieu pour mériter le pardon de ses péchés. Seuls ceux qui réalisent leur état de pécheur [état de faillite spirituelle] peuvent ensuite se tourner vers Jésus pour recevoir le pardon des péchés. Ce pardon est rendu possible par Jésus qui a parfaitement payé la dette du péché pour l'humanité sur la croix. Ceux qui placent leur foi dans leur bonté personnelle et qui refusent le pardon du Seigneur Jésus, affirment en fait que la mort de Jésus sur la croix était inutile, ou, en vain ! Ils disent, en effet, qu'ils n'ont pas besoin de Jésus, le Sauveur. Ces gens pensent pouvoir se sauver par leurs bonnes oeuvres. Ils demeurent donc coupables de péché devant Dieu, car seul Jésus [qui a vécu la vie parfaite, sans péché] pouvait prendre la place des coupables sur la croix. Le coupable, non-pardonné par Dieu, n'est pas sauvé, mais perdu, et ce, [à moins d'une véritable repentance avant la mort physique] éternellement.)
17 Mais, tandis que nous cherchons à être justifié par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché? Loin de là! (Paul raisonne ici que le Seigneur Jésus ne pourrait jamais être blâmé pour les chutes de l'homme.)
18 Car, si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur, (Si Paul se détourne de la grâce et retourne aux pratiques de la loi de Moïse, il devient donc coupable du non-respect de cette loi. Il pèche. Paul comprenait qu'un mélange de la loi et de la grâce était impossible pour le salut de l'homme: Romains 8:2- « En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. » La loi, en fait, a été parfaitement accomplie par Jésus et n'était donc plus en vigueur: Romains 10:4 - « Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. » Voir aussi, Mat. 5:17-18, Gal. 3:23-25, Éph. 2:15)
19 car c'est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu. (En fait, le but de la loi n'était pas de justifier l'homme, mais plutôt de révéler à l'homme son impossibilité d'accomplir la loi et de se justifier lui-même. L'homme devait prendre connaissance de son inhabileté pour se sauver par ses propres forces: Romains 3:20 - « (...) nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est PAR la loi que vient la connaissance du péché. » L'enfant de Dieu est donc mort à la loi.)
20 J'ai été crucifié avec Christ (Si je crois que Jésus a été crucifié sur la croix pour moi, je dois m'identifier à cette mort afin de vivre la vie de la résurrection. Selon ma position spirituelle en Jésus, sa mort était aussi la mienne. Cette compréhension est clairement illustrée en référence au baptême du croyant dans le corps de Christ: Romains 6:4- « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » Dans ma condition humaine, je dois aussi comprendre que mon vieil homme pécheur désire refaire surface. C'est pour cette raison que l'Apôtre Paul nous exhorte en ce qui concerne notre vision de nous-même : Romains 6:11- « (...) regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. » Voir aussi Éph. 4:20-24]); et si je vis, ce n'est plus moi qui vis (La vie véritable trouve sa source et sa puissance en Jésus. L'enfant de Dieu a passé de la mort spirituelle à la vie spirituelle: Éphésiens 2:5 - « Nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés. »), c'est Christ qui vit en moi (par le Saint-Esprit, 1 Cor. 6:19); si je vis maintenant dans la chair (« Sarx « , strong n°4561: la substance du corps vivant, qui recouvre les os, et qui est irriguée par le sang.), je vis dans la foi au Fils de Dieu (Christ demeure l'objet de ma foi.), qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi (Rom. 5:8).
21 Je ne rejette
(annule) pas la grâce de Dieu (Éph. 2:8); car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain. (Gal. 5:6)

Photo de Joël Spinks
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