1 Frères (en Christ), si un homme (ou une femme) vient à être surpris (découvert) en quelque faute (un péché, un méfait), vous qui êtes spirituels (remplis et sous la direction de l'Esprit de Dieu), redressez-le (« raccommoder – comme on ferait à un tissus qui a été abîmé ») avec un esprit de douceur (gentillesse, amabilité). Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. (Lorsqu'une personne se rappelle de son passé imparfait, elle n'est pas remplie de jugement et animée d'un esprit hautain et religieux. Non, une personne humble se rappelle de sa situation avant d'avoir rencontré Christ. De plus, elle sait que sa propre sainteté ne vient pas d'elle-même mais du Seigneur. Elle redresse donc avec un coeur rempli de compassion et d'humilité, comprenant que nous avons tous besoin de soins délicats à un moment donné. Il est aussi intéressant de noter: la personne surprise par sa faute l'à été possiblement par le piège du péché, ou encore, par la découverte inattendue d'une pratique secrète de péché.)
2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. (La loi de Christ est celle de l'amour. [Matthieu 22:37-39 - Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38 C'est le premier et le plus grand commandement. 39 Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. / Galates 5:14 - toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. / Romains 13:8 - celui qui aime les autres a accompli la loi.])
3 Si quelqu'un pense être quelque chose (se réfère à une personne qui s'appuie sur sa propre justice), quoiqu'il ne soit rien (en nous-même, sans le pardon et la puissance de Dieu, nous ne sommes rien) il s'abuse (se trompe) lui-même.
4 Que chacun examine (mettre à l'épreuve) ses propres oeuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui; (L'appréciation de nos progrès est une chose, et le jugement de notre prochain en est une autre ! Concentrons plutôt notre examen sur notre propre vie. Ne jugeons pas les motifs du coeur de notre voisin [Matthieu 7:1-4], cependant, nous devons juger/discerner les choses de l'Esprit de Dieu. [1 Cor. 2:14-16].)
5 car chacun portera son propre fardeau. (Le fardeau ici mentionné se réfère à notre charge personnelle, dans le sens de notre responsabilité, et non d'une charge écrasante. Bref, nous devrons tous rendre compte à Dieu pour notre propre vie, et jamais celle du voisin. [Matthieu 25:46, 2 Corinthiens 5:10])
6 Que celui à qui l'on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne.
(Le contexte du passage révèle premièrement une exhortation: l'élève est appelé à l'appréciation. Tout comme l'enseignant communique des biens spirituels, l'élève devrait « faire part » à son enseignant des biens spirituels qu'il a reçu sous son ministère d'enseignant. En d'autres mots, il doit faire un retour, raconter les biens spirituels qu'il a reçus sous le ministère de l'enseignant. De plus, ce texte peut aussi inclure un retour matériel, des dons, pour l'enseignant, mais ce n'est pas le sens premier. [1 Tim. 5:8])
7 Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. (Dieu est partout et Il sait tout ! Nous ne pouvons pas le tromper et s'imaginer faire des choses sans qu'Il le sache. [Psaumes 139:7-8 - Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face? 8 Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà.]) Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. (La loi des semences et des récoltes est premièrement mentionnée dans la Genèse 8:22. Quand nous récoltons constamment la mort, nous devons s'arrêter pour examiner les semences que nous avons semées. Tout comme la loi de la gravité, la loi des semences et des récoltes est une loi inévitable que nous devons comprendre. Même si nous sommes sauvés, si nous semons dans le péché, nous récolterons la mort et la destruction dans notre vie.)
8 Celui qui sème pour sa chair (qui poursuit les désirs de son corps) moissonnera de la chair la corruption (la destruction); mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. (Si nous semons dans les choses spirituelles de Dieu, nous récolterons la vie de Dieu, le ZOE [strong n°2222] : « La plénitude absolue de Vie, à la fois essentielle et morale, qui appartient à Dieu. » Malheureusement, plusieurs sèment dans la mort et récoltent la mort.)
9 Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. (Ce texte révèle qu'en semant « pour le bien », et ce, avec stabilité, nous récolterons le bien en sa saison.)
10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion (pendant cette mesure de temps, avant le Tribunal de Christ), pratiquons le bien (la droiture) envers tous, et surtout (spécialement) envers les frères en la foi. (Nous devons pratiquer le bien [être bon, agréable, plaisant, joyeux, heureux, excellent, droit et honorable] envers tous les hommes mais spécialement envers ceux qui appartiennent à la famille de Dieu. Notre fidélité, assiduité et engagement sérieux envers une maison spirituelle, notre église locale, nous donne l'opportunité de manifester cette bonté envers nos frères et soeurs, et ce, d'une manière régulière. [Hébreux 10:25 - « N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. » Voir aussi, Psaumes 22:25, 35:18, 40:9])
11 Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma propre main. (Ce verset a fait couler beaucoup d'encre ! Certains commentateurs imposent au texte une interprétation que le contexte ne justifie aucunement. Selon ces commentateurs, l'Apôtre souffrait d'une maladie oculaire. C'est pour cette raison qu'il devait, soi-disant, écrire en « caractère gras » ! Cette supposition découle d'une autre mauvaise interprétation biblique, celle de l'écharde dans la chair de 2 Cor. 12:7. Ils interprètent « l'écharde dans la chair » comme étant une maladie au lieu d'un « ange de Satan » qui persécutait Paul. Cette interprétation erronée a inspiré de nombreuses hypothèses en ce qui concerne « la maladie » de Paul. Si nous prenons le texte en question dans son contexte, nous comprenons ici que l'Apôtre désirait simplement défendre le message de la grâce ! En mentionnant les « grandes lettres », il employait une expression qui illustrait L'IMPORTANCE du contenu de la lettre, et non, une insinuation d'une souffrance reliée à une maladie.)
12 Tous ceux qui veulent se rendre agréables selon la chair (veulent plaire aux hommes) vous contraignent (veulent vous forcer, vous obliger) à vous faire circoncire (selon la loi juive), uniquement (sans aucun autre but) afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ. (En fait, la chair désire plaire aux hommes et ne recherche aucunement ce qui plait à Dieu ! La chair recherche le chemin le plus facile, cependant, la personne spirituelle accepte le mépris qui est rattaché à l'évangile de Jésus Christ.)
13 Car les circoncis eux-mêmes (les croyants d'origine juive) n'observent point la loi (ne marchent plus sous la loi juive); mais ils veulent que vous soyez circoncis, pour se glorifier dans votre chair. (Compromettre nos convictions afin d'apaiser ou éviter la critique peut sembler attirant, cependant, le compromis est toujours en dehors du plan parfait du Seigneur.)
14 Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ (Au lieu de fuir la persécution reliée à la croix, l'Apôtre Paul s'affiche ouvertement pour la croix et donc, pour la grâce. Il ne trouve sa gloire que dans l'oeuvre qui a fait de lui un homme libre.), par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! (Le système mondain n'est rien pour l'Apôtre Paul, tout comme l'Apôtre Paul est un rien pour le monde.)
15 Car ce n'est rien que d'être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature. (« Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature... » [2 Corinthiens 5:17]. Ceci dit, ce qui compte n'est pas la circoncision de la chair mais de l'esprit ! [Rom. 2:29] Ce n'est pas l'observation de rituels religieux qui comptent mais le miracle de la vie nouvelle en Jésus.)
16 Paix (l'état béni de l'homme) et miséricorde (« bonté ou bonne volonté envers le misérable ») sur tous ceux qui suivront cette règle (la règle qui régit le salut: la foi dans l'oeuvre de Christ à la croix), et sur l'Israël de Dieu! (Au-delà de beaux souhaits pour conclure sa lettre, nous retrouvons ici une déclaration contenant l'unique vérité: La bénédiction et le salut de l'homme déchu n'est possible que par la grâce, par le moyen de la foi, et jamais par la loi.)
17 Que personne désormais ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus. (L'Apôtre Paul n'était pas un mercenaire. Il n'était pas dans le ministère pour ce que le ministère pouvait lui procurer ! Non, s'il a été persécuté, il a tout souffert afin que le plus grand nombre puisse recevoir le message de l'évangile de la grâce !)
18 Frères (en Christ), que la grâce (la bonté et la faveur) de notre Seigneur Jésus Christ (le Oint) soit avec votre esprit! Amen! (Ainsi soit-il!)