Le Chemin qui mène à Dieu (Page 7 / 9)
Un divin sauveur
Jamais un doute sur sa divinité n'est entré dans mon esprit depuis ma conversion.
Nous nous occuperons, dans ce chapitre, de ceux qui, désireux de suivre la vérité, ne peuvent cependant croire à la divinité du Christ. Il y a beaucoup de passages propres à éclairer sur ce point. Le Nouveau Testament tout entier proclame cette doctrine.
L'apôtre dit :
Et encore :
Voici ce qui m'a conduit, pour ma part, à croire à la divinité du Christ : je ne savais où le placer, ni que faire de Lui, s'il n'était pas Dieu lui-même. Dans ma jeunesse, je considérais Christ comme un grand homme; je le mettais au rang de Moïse, de Joseph et d'Abraham. J'allais même plus loin, et le considérais comme le meilleur de ceux qui ont vécu ici-bas. Mais je découvris qu'il avait des prétentions plus hautes. Il se dit l'Homme-Dieu; il prétend être divin, et être descendu du ciel. Il a dit:
Je ne pouvais comprendre cela, et je fus réduit à cette conclusion, à laquelle je défie tout homme sincère de ne pas arriver comme moi, que Jésus Christ a été un imposteur, ou qu' il est vraiment l'Homme-Dieu, « Dieu manifesté en chair ».
Il n'était pas un imposteur, dit-on, mais un halluciné : il croyait à sa propre divinité. Comme s'il était possible que Jésus-Christ, qui nous a révélé la vérité sur tant de mystères, pût être aveugle à ce point sur son propre compte! Je ne puis imaginer une conception du Christ plus misérable que celle-là.
Peut-on lire la vie de Jésus-Christ et ne pas reconnaître aussitôt l'absurdité de la supposition qu'il fut un imposteur? Un imposteur a généralement de bonnes raisons pour l'être. Quelles étaient celles de Christ? Il savait que ses prétentions le conduiraient à la croix, que son nom serait maudit; que beaucoup de ses disciples devraient mourir pour sa cause. Presque tous les autres furent immolés; ils furent considérés, durant leur vie, comme la balayure du monde. On ne se condamne pas à une longue hypocrisie sans de puissants motifs, et personne n'en saurait trouver pour expliquer l'imposture supposée de Jésus-Christ.
Nous lisons:
Remarquez ceci : par la loi mosaïque, tout blasphémateur était condamné à mort; or, si Christ n'était qu'un homme, les paroles ci-dessus sont absolument blasphématoires. « Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père. » Aucun prophète n'a osé, en parlant de lui-même, tenir un langage semblable. Et c'est pour avoir ainsi parlé de lui-même que les Juifs mirent Jésus à mort.
Or, si Jésus-Christ n'était qu'un homme, les Juifs eurent raison de le tuer, selon la loi que Dieu leur avait donnée. Voici ce qui est écrt :
C'est d'après cette loi que les Juifs le condamnèrent et ils ne sont pas coupables, s'il n'était vraiment pas le Fils de Dieu. Comment Jésus pouvait-il n'être qu'un homme, comment serait-il le meilleur des hommes, en tenant le langage suivant : « Tout ce que le Père a est à moi, c'est pour cela que je dis qu'il prendra ce qui est à moi et vous le donnera. » ?
Jamais un doute sur sa divinité n'est entré dans mon esprit depuis ma conversion.
Un homme, qui avait longtemps vécu dans le péché, et à qui l'on demandait de prouver la divinité du Christ, répondit: «Une preuve! Mais il m'a sauvé; il me semble que celle-là doit suffire. »
Notre Christ est VIVANT. Bien des personnes semblent ignorer qu'Il est sorti du tombeau. Elles adorent un Sauveur mort, comme Marie-Madeleine qui disait :
Voilà l'embarras de ceux qui doutent de la divinité de Jésus.
Lisez encore:
Comment peut-il être là s'il n'est qu'un homme?
Quel langage dans la bouche d'un simple homme !
Comment pourrait-il être avec nous, s'il était mort comme tous les autres, et gisait encore dans le tombeau?
Mais, dira-t-on, Elisée, lui aussi, n'a-t-il pas ressuscité des morts?
Remarquez que, dans les rares occasions où des hommes ont tiré des morts hors du sépulcre, ce fut par la puissance de Dieu. Ils invoquaient son secours. Mais, lorsque Christ était sur la terre, Il n'avait pas besoin d'invoquer le secours du Père pour ramener des morts à la vie. Quand il entra dans la maison de Jaïrus, il dit :
Ce Je est important. Il avait le pouvoir de donner la vie. « Jeune homme, Je te le dis, lève-toi », dit-il au fils de la veuve de Naïn. Il parle, et le mort se lève. De même pour Lazare : « Heureusement, a dit quelqu'un, que Jésus appela Lazare par son nom; autrement, tous les morts qui étaient à portée de sa voix auraient répondu à son appel. »
Dans Jean 5:25, Jésus dit :
Quel blasphème, s'il n'eût pas été véritablement le Fils de Dieu!
Encore une preuve de sa divinité : c'est que jamais un homme juste et bon ne s'est laissé adorer, excepté Jésus. Quand on l'adore, il ne reprend pas celui qui agit ainsi. Nous voyons que l'aveugle guéri rencontre Jésus et lui dit :
Et le Seigneur le laissa faire.
Remarquez que cet ange même ne permet pas à Jean de l'adorer. Un ange du ciel! Si Gabriel lui-même descendait au milieu de nous, ce serait un péché que de l'adorer, ou toute autre créature céleste. (Voyez, au chapitre 14 des Actes, l'histoire de Paul et Barnabas refusant les honneurs divins à Lystre).
ADORE DIEU! Si Jésus-Christ n'est pas Dieu manifesté dans la chair, nous sommes - chacun de nous - coupables d'idolâtrie. « Alors, tous ceux qui étaient dans la barque vinrent et l'adorèrent en disant :
Et Jésus ne les blâma point. Voyez encore:
Il y a beaucoup d'autres passages, mais ceux-ci suffiront, je l'espère, pour prouver que le Nouveau Testament enseigne la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ.