L'appel de Dieu (Page 4 / 7)

Une étude de Walter H. Beuttler

L'appel de Dieu (Chapitre 4 et 5)

Partie 4

Lorsque le Seigneur a appelé ses apôtres, il a aussi appelé Jacques.

Nous ne connaissons que peu de choses de lui, mais nous savons en particulier qu'il était un de ceux qui cherchaient les avantages personnels. Jacques voulait être "quelqu'un". Avez-vous de ces gens dans votre pays? Quelqu'un qui veut être quelqu'un. Puis Jacques est allé parler à sa mère: « Maman, voudrais-tu parler à Jésus afin que nous puissions être assis près de Lui lorsqu'il viendra dans son règne » ? Et cette mère dit à Jésus: « Maître, j'ai une question à te poser, une faveur à te demander: Pourrais-tu m'accorder et permettre que mes fils soient assis près de toi dans ton règne ? Ceci afin que je puisse dire à tout le monde: Voyez cet homme près de Jésus c'est mon fils ». Et bien sûr Jacques désirait cela. Oh! Etre à côté de Jésus.

N'avez-vous jamais observé les prédicateurs? Je me souviens d'un certain banquet qui eut lieu pour eux à l'étranger. La table était très longue, à une extrémité était assis le Président, à l'autre un petit prédicateur. Peu de temps après, quelqu'un se leva de sa place, le prédicateur monta et prit cette chaise. Puis en trouva une autre, et un peu plus haut, une autre encore. A un moment on le trouva assis tout à côté du Président. Si vous l'aviez vu rayonner. Comme il était heureux. Ah! se disait-il, moi je suis à la place d'honneur, et les autres, ils sont tous loin. Jacques était un de ceux-là. Il cherchait les avantages personnels et les honneurs. Il voulait de l'autorité, une fonction dans l'Eglise qui pourrait l'amener à sa propre gloire. Maintenant, n'interprétez pas mal ce que je dis. Nous ne parlons pas contre l'autorité. Dieu l'a placée dans l'Eglise.

28 Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.
Il nous est dit que Dieu a établi des ministères. Et le ministère dont il est parlé là, c'est la pensée de gouverner. A moins de cela, vous ne pouvez rien accomplir. Poursuivons jusqu'à Jean. Jean était comme Jacques. Il voulait être assis à côté de Jésus.

Partie 5

Alors le Seigneur appela André. Il nous est très peu rapporté sur le cas d'André, mais une remarque nous est faire sur lui dans l'Evangile.

9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ?

André est le type de ceux qui suivent la raison humaine. Bien sûr, Dieu nous a donné une intelligence, et il veut que nous nous en servions. Certaines personnes ont l'impression que d'être spirituel c'est quelque chose de stupide. Je me souviens d'avoir prié avec un frère, c'était l'un de ces chrétiens-là. Savez-vous ce qu'il a demandé? Il a dit: « Seigneur, coupe ma tête ». Il pensait que moins il connaîtrait, plus il serait spirituel. Et moi, j'ai prié après lui et j'ai dit: « Seigneur, donne lui une tête », (je pensais qu'un homme qui priait ainsi, n'avait pas de tête.)

Dieu nous a donné une intelligence pour que nous nous en servions. Il n'y a rien de mal à être intelligent, rien de mal dans le fait de rechercher la connaissance, mais il y a quelque chose qui ne va plus lorsque nous substituons notre propre raisonnement à la volonté de Dieu.

Voilà l'erreur qu'André a commise. Alors, le Seigneur dit:

« Faites asseoir cette foule ». Ils étaient très nombreux et il fallait les nourrir. Sur l'ordre du Seigneur, ils se placèrent et s'installèrent par groupes de cinquante. Le Maître voulait qu'il y ait de l'ordre. Alors André parla. « Seigneur, dit-il, nous n'avons pas suffisamment pour nourrir cette assemblée! Il y a parmi nous un petit garçon qui n'a que cinq petits pains et deux poissons ». C'était l'homme qui raisonnait naturellement. Il ne comptait pas sur la possibilité du Seigneur pour pourvoir à cette multitude. C'était un de ceux qui avaient de la peine à croire au surnaturel. Il suivait le raisonnement humain. Mais le Seigneur l'appela quand même. Il a appelé qui Il voulait. Il n'a demandé conseil à personne pour savoir qui Il devait appeler, et je suis heureux de ce que le Seigneur encore de nos jours ne demande pas conseil pour nous appeler. Sinon, où seriez-vous et où serais-je? Je suis heureux qu'il fait cela Lui-même, et peux vous citer mon propre exemple. Vous savez que je voyage beaucoup, et certains prédicateurs ne peuvent pas le comprendre. Ils disent: « Ah! Ce Beuttler, il s'en va de nouveau. Mais où a-t-il cet argent? Comment se fait-il inviter dans ces pays? Qu'est-ce qu'il fait pour aller là-bas? Pourquoi n'est-ce pas quelqu'un d'autre »?

Nous avons des hommes qui ont de très grandes connaissances, très érudits. Certes, je ne pourrai jamais me placer à côté d'eux quant à leur érudition. Ils ont étudié la psychologie, la philosophie, ils connaissent le Grec, le Latin, l'Hébreu, l'Arménien et ils ont encore bien d'autres connaissances, et pourtant, ils sont assis chez eux. Vous comprenez? Il a appelé qui Il voulait.

Un homme ne vous appellerait peut-être pas. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne m'appellerait pas. Mais Lui, ne demande pas l'avis des hommes.

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