Ce qui contamine la foi (Page 2 / 4)
Ce qui contamine la foi : le doute
Alors que sa fille était condamnée à mourir à l'adolescence, le pasteur Anzalone et son épouse Annelise ont choisi de croire pour sa guérison, coûte que coûte. Ils ont décidé de déclarer la parole de Dieu, alors que rien ne laissait présager de la guérison. Après deux ans et demi, leur foi a été honorée.
Aujourd'hui leur fille a 23 ans et poursuit des études d'infirmière.
Bien investir sa foi
Le doute et l'incrédulité nous empêchent souvent de mettre notre foi en mouvement. Dans le cas de Job, nous avions vu que la peur était une limite à sa foi :
Mais pour le pasteur Anzalone, s'il avait cru que sa fille ne pourrait pas être guérie, tout comme le lui certifiaient les médecins, il ne l'aurait certainement jamais vue en pleine santé.
Nous avons tous reçu une mesure de foi, et nous l'investissons différemment. La vraie question est : dans quoi investissons-nous votre foi ?
Pour les athées, la chance est l'initiatrice du miracle. Ils placent leur foi dans la chance ou dans l'astrologie par exemple. Mais pour l'enfant de Dieu, la parole et la conviction en ce que Dieu dit est la source de la bénédiction. Nous n'avons pas forcément besoin d'avoir une grande foi, mais nous devons nous souvenir que nous avons un grand Dieu !
Comment reconnaitre le doute
La peur est une émotion, une angoisse. Le doute par contre est une pensée qui nous amène à raisonner.
La peur vient avant le doute. Comme l'illustre le passage de Mathieu 14, Pierre a d'abord eu peur en voyant Jésus marcher sur l'eau alors qu'il le prit pour un fantôme. Le doute a été un résultat de la peur de Pierre. Au final, les deux contaminants que sont la peur et le doute ont eu raison de sa foi.
Considérons aussi qu'il est possible de croire et malgré cela, de ressentir de la peur. La peur est une émotion d'anticipation. Mais lorsqu'elle se manifeste, il faut savoir la reconnaitre et s'interdire de l'entretenir.
Comment assécher le doute
D'une part, l'homme est comme les pensées de son âme. Il faut être déterminé à combattre le doute, à l'assécher. C'est une décision qu'il faut prendre.
D'autre part, notre intimité avec Dieu, la médiation de la parole, nous permet de mieux discerner sa volonté.
Examinons l'histoire de Sara. Dépassant ses doutes, elle choisit de croire en la promesse.
Parfois, nous pouvons connaître la volonté de Dieu, et pourtant être hésitant. Ce sont alors des paroles d'encouragement et de confirmation reçues de nos frères et sœurs en Christ, de leaders ou de nos pasteurs qui viennent renforcer ce que Dieu nous a dit.
La foi nous connecte à Dieu et à ses œuvres tandis que le doute nous connecte à l'ennemi et à ses œuvres.
L'enfant de Dieu doit donc apprendre à nourrir sa foi par ce que Dieu dit, et affamer ses doutes en confessant la Parole.