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Une étude de Miki Hardy

La Foi 2 : Tout a été accompli

Le but, c'est de Le servir.

Je pense et je crois que Dieu désire construire notre foi, afin que nous puissions servir le Seigneur pleinement et bénéficier de tout ce qu'Il a pour nous. Je crois que c'est le temps pour nous d'expérimenter beaucoup de choses de la part du Seigneur. Je crois que c'est le temps, pour Dieu de nous affermir, de construire nos vies, de construire la foi dans nos coeurs, d'affermir notre foi, afin que nous puissions, non seulement tenir ferme, mais regarder à Lui, pour tout ce dont nous avons besoin, afin de mieux Le servir.

Le but, c'est de Le servir. Nous voulons nous attendre au Seigneur. Nous voulons attendre de Lui des miracles, des prodiges, des guérisons, des interventions, des libérations, dans nos vies, dans la vie de quiconque veut servir le Seigneur. Moi, je pense que Dieu honore la foi de tous ceux qui veulent Le servir.

Il y a des paroles que Jésus a dites, quand il était sur terre, qui sont tellement importantes et que nous connaissons tous. Nous avons entendu, nous avons lu, nous avons écouté des messages, lu des livres, mais je pense que le Seigneur veut nous rappeler certaines choses. Il veut affermir notre foi. Il veut construire nos vies, jusqu'à ce que nous n'ayons plus de doute, plus aucune incrédulité, plus de question, mais que nous croyions que Dieu est puissant et prêt à intervenir. Que nous soyons toujours prêts à prier pour les gens et à nous attendre à des miracles de la part du Seigneur, à aller à la rencontre de ceux qui souffrent et à s'attendre à un miracle de la part du Seigneur, à Le servir et à s'attendre à ce qu'Il pourvoie à nos besoins !

Donc, au niveau de notre foi, je crois qu'il y a tellement de choses qui doivent se déclencher. On doit se réveiller. Qu'il n'y ait pas de lutte pour recevoir de la part de Dieu, qu'il n'y ait pas de lutte au-dedans de nous, qu'il n'y ait pas d'incrédulité quand nous allons prier pour quelqu'un ! Qu'il n'y ait pas de question, de raisonnement, mais au contraire, que les choses deviennent simples dans notre vie ! Qu'il y ait une confiance, une foi, une relation avec le Seigneur ! Et, je crois que chacun de nous, nous avons besoin de retrouver cela pour que nous ayons un élan, un zèle pour aller, non seulement parce qu'il y a des besoins, mais, aller avec une assurance dans nos coeurs, une assurance qui ne vient pas de nous-mêmes, mais une assurance qui vient du Seigneur. Une assurance, une foi, une dépendance du Seigneur pour que nous puissions voir de grandes choses !

Le temps est court. La main de Dieu est prête pour ces temps. Dieu est prêt à se manifester d'une manière glorieuse, puissante, dans la vie des hommes, dans la vie des femmes, dans nos vies, dans les besoins de chacun, dans nos luttes, nos combats, nos épreuves, les persécutions et l'opposition. Il y a toutes sortes de choses qui se passent dans la vie d'un chrétien. La vie chrétienne n'est jamais facile, même si certaines personnes croient le contraire et le prêchent. Mais, nous croyons que, par la foi, tellement de choses peuvent s'accomplir et que Dieu nous donne la victoire en toutes situations, bien que, dans certains cas, ça puisse prendre une semaine, et même deux. Parfois, c'est un peu plus long. Mais, si nous voulons vraiment servir le Seigneur et avoir la foi dans nos coeurs, nous devons croire que nous pouvons avoir la victoire en toutes choses.

En plusieurs occasions, Jésus a rencontré des hommes, des femmes qui avaient la foi et Il leur a dit : « Ta foi t'a guéri... Ta foi t'a sauvé.... Même en Israël, je n'ai pas vu une si grande foi !  » Un centenier était venu le voir pour lui dire que son serviteur était malade. Quelle foi il y avait dans le coeur de cet homme, pour dire à Jésus  : « Ce n'est pas nécessaire que tu viennes chez moi, mais dis seulement une seule parole et mon serviteur sera guéri. » ! Et Jésus, après avoir conversé avec quelques personnes, lui a dit  : «  Va. Va, il est déjà guéri. » Et à l'instant même, cet homme fut guéri. « Ta foi t'a sauvé ! » a-t-Il dit. En maintes fois, Il l'a dit. C'est extraordinaire comment la foi peut emmener Dieu à déclencher quelque chose dans l'Esprit ! C'est extraordinaire !

J'ai à coeur de vous lire beaucoup de versets de ce 53ème chapitre du livre d'Esaïe, qui nous donne une image complète de ce que Jésus a pris pour nous, de ce qu'il a porté sur Lui, de ce qu'Il a enduré pour nous. A quoi pouvons-nous nous attendre de la part du Seigneur, après avoir été éclairés sur ce que Jésus a porté pour nous, sur ce qu'il a pris sur Lui et sur ce qu'Il a enduré  pour nous ? C'est extraordinaire, frères et soeurs  ! Quand on essaye de disséquer, un petit peu, ces quelques versets, on réalise qu'il n'y a rien dans la vie des hommes, que Jésus n'ait pas pris, ou bien porté sur Lui, ou enduré, afin que nous soyons pleinement libérés, délivrés, guéris et restaurés dans notre vie.

Il y a des gens qui marchent dans l'insécurité à cause de leur passé. Mais, si nous analysons bien, et que nous lisons ce chapitre 53, avec un peu d'attention, en ouvrant nos coeurs, pour permettre au Seigneur de nous éclairer, nous arriverons à réaliser que tout ce qui se passe dans notre vie a été pris en compte. Jésus a décidé et a accepté de tout prendre. Chacun peut regarder à sa vie, à ce qu'il est, à ce qu'il a été depuis sa naissance et à ce qu'il a lui-même enduré. Chacun a son histoire ! Chacun a son livre, chacun a son expérience, chacun a ses souffrances, mais quand nous lisons ces quelques versets, nous réalisons que toute notre vie, qui a été sous le pouvoir du péché, le pouvoir du diable, avant notre conversion, a été prise en main par le Seigneur, lorsqu'il est venu. Extraordinaire !

Souvent, on ne le réalise pas, mes frères et soeurs ! On lit la Bible, mais on ne réalise pas que, du premier jour de notre naissance, jusqu'au jour où on Le rencontre, Il a pris tout ce qui est tombé sur nous, toute la malédiction qui était sur nous à cause du péché. Nous sommes nés avec une nature de péché. Tout ce qui est tombé sur nous, comme malédiction, comme catastrophe, tout ce qui a bouleversé notre vie, tout ce qui nous a blessé, tout ce qui a entrainé une séparation entre Dieu et nous, Il l'a pris. Qu'importe ce qui a pu se passer dans notre vie ! Nous avons une histoire chacun d'entre nous. Certains d'entre nous étaient sous l'emprise de la sorcellerie, de l'alcool, de la drogue, l'immoralité, de... toutes sortes de choses, toutes sortes de vices, nous étions tous emprisonnés ! L'apôtre Paul nous dit combien nous étions sous l'esclavage du diable, sous le pouvoir de l'ennemi.

Regardons à notre vie. Ce n'est pas pour fouiller dans la poubelle, mais c'est pour nous faire comprendre et nous faire réaliser que toutes ces choses, qui se sont passées dans notre vie depuis la plus petite jusqu'à la plus grande, Jésus s'en est occupé, sur cette croix. Combien d'entre vous ont été blessés dans votre passé, dans votre enfance, méprisés, abandonnés ? Nous ne réalisons pas ce qui s'est passé dans la vie de Jésus. Nous avons une seule image : Il a pris nos péchés, nos infirmités et nos maladies. Mais si nous regardons, un petit peu, en détail, la vie de Christ, tout ce qu'Il a pris, tout ce qu'Il a enduré, tout ce qu'Il a accepté, nous serions étonnés de voir que le Seigneur est capable de nous toucher et de nous libérer, de tout notre passé, de tout ce qui a été accompli par l'ennemi, ou de la malédiction qui était sur notre vie. Le Seigneur est bien venu pour nous libérer de tout cela et nous donner la victoire, dans tous les domaines de notre vie. Est-ce qu'on pourrait voir tout cela ensemble ?

C'est vrai qu'on peut parler de la foi, c'est vrai qu'on peut dire que la foi vient de ce qu'on entend et ce que l'on entend vient de la Parole de Dieu, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu... On peut s'en aller et parler de toutes sortes de versets sur la foi, que nous connaissons par coeur. Nous avons lu des livres, nous avons écouté toutes sortes de CD, de DVD, de cassettes, etc. Mais, j'aurais voulu – ce matin et sur plusieurs dimanches – vous partager, vous parler de cette foi simple, en nous tournant vers la vie de Jésus, en nous tournant vers Lui afin de réaliser ce qu'Il a accompli.

L'épître aux Hébreux, chapitre 11, verset 1 nous parle de la foi. Vous connaissez ce verset  ? Il nous parle de la foi qui est une pleine assurance, une ferme assurance des choses qu'on espère. Cela nous parle d'être rassuré, d'être confiant dans la réalisation de ce que nous espérons. Ah ! Vous dites  : « Mais frère  ! Attention  ! Il ne faut pas espérer, parce que si vous espérez, vous n'avez pas la foi ! » Quel mensonge ! Combien d'entre vous ont déjà demandé quelque chose à Dieu et vous ne l'avez reçu qu'une semaine après, un mois après six mois après, ou même plus longtemps après ? Cela n'a pas été quelque chose d'instantané. Combien d'entre vous ? Reconnaissons-le. On a demandé quelque chose à Dieu, on avait un besoin et on était dans la foi et, ce n'est pas venu tout de suite, c'est venu dans X jours. X jours ! Le fait que ce ne soit pas venu tout de suite démontre que vous avez été dans l'espérance, parce que, l'espérance ce n'est pas pour maintenant. Et si vous ne l'avez pas reçu maintenant, c'est que vous êtes encore dans l'espérance. L'espérance ne vient jamais avant la foi, parce que si vous construisez votre vie sur l'espérance, vous allez espérer jusqu'à votre mort. Si vous construisez votre vie sur l'espérance, vous allez espérer toute votre vie. Il faut que votre vie soit construite sur la foi. Elle est une démonstration, une assurance, une démonstration de ce qu'on espère. Juste le fait que vous ne l'avez pas reçu instantanément, démontre que vous espérez. Vous espérez sur un fondement qui est la foi. Vous espérez parce que vous croyez.

Il y a des gens qui vous disent : «  Il ne faut pas dire  que tu vas avoir. Il faut dire que tu as déjà eu. » Oui, on est d'accord. J'ai déjà reçu dans mon coeur, mais dans le naturel, je n'ai pas encore reçu ! Mais la foi qu'il y a dans mon coeur, cette foi est le fondement sur lequel je peux déclarer que je l'ai déjà reçu, mais en même temps, je sais que je ne l'ai pas dans ma main. Elle n'est pas là, je ne peux pas toucher cette chose  ! Je l'attends, et je l'attends ! La foi, c'est une démonstration, c'est une assurance. Ça démontre, clairement, qu'il y a, dans mon coeur, une ferme assurance des choses qu'on espère et une démonstration des choses qu'on ne voit pas. Amen !

Donc, cette foi est importante, c'est ça le fondement sur lequel nous avons besoin de bâtir toute notre vie, tout notre ministère, notre appel, notre service et tout ce que nous avons besoin de faire pour le Seigneur. Ma vie a besoin de changer, et la vôtre  ? Et je sais que Dieu a commencé une oeuvre dans ma vie et dans votre vie ! Et je sais que c'est Lui qui va compléter cette oeuvre, par la foi, en ce qui concerne ma vie et votre vie.

Ouvrons notre Bible dans Esaïe 53 :

1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Eternel ?

Vous savez, le prophète Esaïe parlait déjà de la réaction des Juifs, la réaction de ce peuple, qui ne croirait pas en Jésus lorsqu'Il viendrait. Ils ne croiraient pas en Lui comme étant leur sauveur. Ils ne croiraient pas en la raison même pour laquelle Jésus devait venir. Esaïe avait déjà vu que Dieu aveuglerait le peuple, fermerait leurs yeux afin qu'ils ne voient pas, et leurs oreilles afin qu'ils n'entendent point. Ils auraient peut-être entendu la nouvelle que Jésus viendrait, qu'Il serait le Sauveur, qu'Il mourrait sur la croix mais ils ne l'auraient pas cru. Le Seigneur lui-même a aveuglé ce peuple et ils n'ont pas reconnu que c'était la main de l'Eternel, que c'était le bras de Dieu, la main de Dieu, la volonté de Dieu que Christ prenne ce chemin de la croix pour leur salut. Ils n'ont pas cru. « Qui a reconnu ? » Esaïe pose cette question : « Qui a reconnu le bras de l'Eternel ? » Qui a reconnu que c'était le plan de Dieu et la volonté de Dieu que Christ vienne, souffre, meure et donne Sa vie en sacrifice, pour les péchés, les iniquités de tous, qu'Il vienne pour sauver ce peuple ? Qui a cru ? Esaïe pose la question et, en même temps, il y répond. Il y répond parce qu'il a vu, Dieu lui a montré que ce serait un peuple aveugle et un peuple sourd, sourd au plan de Dieu, sourd à la volonté de Dieu. Ils ne croiraient pas que Jésus viendrait pour leur salut.

Ils ont attendu un roi pour les délivrer de l'esclavage romain, mais ils n'attendaient pas un sauveur et ils n'ont pas compris ce qui se passait. C'est pourquoi, nous avons besoin de comprendre, aujourd'hui, en lisant ces versets. Ces versets existaient depuis des années. Le peuple juif avait l'occasion de les lire. Mais ils n'ont pas vu ce que, nous, nous pouvons voir aujourd'hui. Même parmi les chrétiens, il y en a beaucoup qui n'ont pas encore vu tout ce que le Seigneur a porté, tout ce que le Seigneur a pris, tout ce qu'Il a enduré, afin de prendre soin de tous nos problèmes.

« Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée. » C'est extraordinaire cet exemple, cette image d'une terre où une semence a été plantée et donne un rejeton, faible  ! Quand vous mettez une graine en terre et que vous ne l'arrosez pas, il en sort une espèce de petit bourgeon fatigué, abîmé, qui est plié en quatorze et qui n'a aucune vie. C'est comme cela que le peuple d'Israël a vu le Messie. Une faible plante, un rejeton ! Qu'est-ce que vous feriez, vous, avec ce rejeton, qui sort d'une terre desséchée ? Absolument rien ! Qu'est-ce que vous pensez pouvoir recevoir de cela ? Rien ! Quelle est votre vision pour une récolte, quand vous voyez cette faible plante, ce faible rejeton sortir d'une terre desséchée ? Quel est votre avenir  ? Comment est le futur ? Quel avenir y a-t-il dans ce petit rejeton que vous voyez sortir de terre ? Quel avenir là-dedans ? Vous diriez : «  Ah ben, mince alors ! J'ai planté pour rien ! » C'est comme ça que le peuple d'Israël a vu la venue de Christ. Ils n'ont rien vu, rien compris ! Un faible rejeton, un faible commencement ! Quand ils L'ont vu naître dans une étable, dans une ville non reconnue, ils L'ont considéré comme un rien.

« Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et Son aspect n'avait rien pour nous plaire. »

Verset 3 : « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance... » On va, premièrement, essayer de prendre conscience de ce que Christ a porté, non de ce qu'Il a ressenti, mais de ce qu'Il a porté, et ce qu'Il a pris sur Lui. Nous reviendrons sur les versets, et nous allons nous arrêter sur tout ce qui montre ce que Christ a porté, a pris sur Lui, dans Sa mort, sur cette croix.

« ...semblable à Celui dont on détourne le visage, nous L'avons dédaigné, nous n'avons fait de Lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu'Il a portées... » A chaque fois qu'on va voir le mot « porter », le mot « prendre », on va réaliser que c'était sur Lui. A chaque fois qu'on va lire « Il a pris nos péchés » c'est sur Lui, sur Lui ! Il a pris nos infirmités, sur Lui. Il a porté nos iniquités, c'était sur Lui. Ce sont nos souffrances qu'Il a portées, nos douleurs dont Il s'est chargé. De quoi cela nous parle ? Du poids, du fardeau, du fardeau de nos souffrances, du poids de nos douleurs !

«  ...nous L'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, humilié. Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités  ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.  » Il a porté nos souffrances. Il a porté nos douleurs. Si vous lisez le verset 12, il nous dit  : «  Il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, et Il a intercédé pour les coupables. »

Le verset 6 nous dit : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l'Eternel a fait retomber sur Lui l'iniquité de nous tous. » L'iniquité de nous tous, Il l'a portée !

L'apôtre Paul, lui, dit : « Dieu L'a fait devenir péché  ». Vous souvenez-vous de ce verset  ? «  Dieu L'a fait devenir péché, afin que nous devenions la justice de Dieu, en Jésus-Christ. »

Matthieu, chapitre 8, nous dit qu'Il a pris nos infirmités, Il s'est chargé de nos maladies. Il les a portées dans son corps. Il en a pris le poids ...

Je prie que le Seigneur nous éclaire et que nous comprenions pleinement le sacrifice de Christ. Nous devons réaliser ce qu'Il a fait pour nous. Ce n'est pas possible d'avoir la foi, si on ne comprend pas ce qu'Il a fait, si on ne réalise pas ce qu'Il a porté, ce qu'Il a pris sur lui  : nos péchés, nos iniquités, nos infirmités, nos maladies, nos souffrances, nos douleurs. Et ce n'est pas tout ! Il a porté l'iniquité de nous tous, mais Il a aussi, enduré beaucoup, beaucoup de choses.

On retourne au verset 3, c'est marqué  : «  méprisé et abandonné des hommes  ». Méprisé et abandonné des hommes  ! Ca parle de ce qui s'est passé en Lui, de ce qu'Il a ressenti  : abandonné  ! méprisé ! Il a goûté au mépris, il a goûté à la solitude. C'est pourquoi, je disais, précédemment, qu'il n'y a absolument rien que quelqu'un ait dans sa vie jusqu'à aujourd'hui, que le Seigneur n'ait pas pris sur Lui. Il n'y a rien ! «  Homme de douleur, habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage ». C'est comme, quand on est face à quelqu'un qu'on dédaigne, on ne veut même pas avoir à faire à lui !

Je suis en train de vous parler des expériences de tous les hommes et des femmes de cette Terre. Je suis en train de parler de ce que vous, vous avez peut-être subi, pendant un temps. C'est pourquoi, je crois à la guérison, à la guérison des hommes et des femmes, de tout ce qu'ils ont pu goûter, expérimenter dans le passé, de toutes les blessures intérieures. Tout ce qu'une jeune fille, un jeune homme, ou une femme aient pu expérimenter dans leur vie : Le mépris, la solitude ...

« Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de Lui aucun cas  ». Il a subi l'humiliation, oui ! C'est pourquoi, quand nous sommes persécutés et écrasés, cela aussi, a été pris en considération, à la croix, afin que cela ne nous touche pas.

Je prie encore que nos yeux s'ouvrent sur le sacrifice parfait de Christ. «  Nous L'avons considéré comme puni ». Le verset 4 : «  frappé de Dieu, humilié. » La Bible parle du châtiment, qui nous donne la paix, qui est tombé sur Lui. L'apôtre Paul déclare que le salaire du péché, c'est la mort. Esaïe parle du châtiment, qui nous donne la paix et qui est tombé sur Lui. « Humilié par les hommes, frappé par les hommes, blessé, meurtri  ... c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris. »

Le verset 8 nous dit qu'Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment. Est-ce que vous croyez que Jésus était possédé par les démons ? Tout ce dont je suis en train de vous parler, montre des conditions, des états d'âme. Cela parle de notre esprit, de notre âme, de notre corps. Esprit, âme et corps ! Dans le jardin, Jésus était angoissé. C'est un état d'âme. Ce n'est pas une question d'être possédé par un démon d'angoisses. C'est un état de souffrance, où l'âme est abattue, angoissée. Notre âme est dans la souffrance. «  Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment. » Et parmi ceux de sa génération, qui a cru ?

Beaucoup d'entre nous ont vécu et expérimenté beaucoup de choses dans leur vie, et même dans leur vie chrétienne. Beaucoup ont goûté à la solitude. Beaucoup d'entre nous ont vécu, et certains vivent encore, avec toutes sortes de blessures, mais je veux vous dire qu'Il a tout pris, qu'Il s'est chargé de tout, et qu'Il est là pour guérir ceux qui ont la foi, qui croient, qui mettent leur confiance dans le Seigneur.

La Bible nous dit : « Frappé de Dieu, et, en même temps frappé des hommes  ». Cette scène abominable, dans laquelle Jésus a été maltraité, flagellé ! On a posé sur sa tête cette couronne d'épines. On lui a craché dessus. Il a été humilié devant les hommes. Quelle humiliation ! Il a été faussement accusé, pas de choses banales mais de choses sérieuses.

Abandonné par ses proches, Pierre L'a trahi trois fois. Dans la cour, aucun de ceux qui Le connaissait n'était là. Il n'y avait plus personne pour s'identifier à Lui. Tous regardaient et L'épiaient de loin. Il n'a obtenu le soutien de personne, sinon de son Père, isolé, au milieu d'une bande d'accusateurs et de meurtriers. Qu'a-t-Il ressenti ? Il a pardonné à Pierre, avant même qu'il commette l'acte de trahison. Avant même qu'il le trahisse, Il lui avait déjà pardonné, mais il a fallu qu'Il souffre de l'abandon des hommes, pour que, quand nous sommes abandonnés, Il nous restaure, nous relève et, qu'en Lui, on trouve la foi pour tenir ferme.

Vous n'avez aucune idée, je n'ai aucune idée, de ce qu'Il a ressenti, de ce qu'Il a enduré. Nous n'en avons aucune idée. On lit la Bible, souvent, on lit et on voit comment Jésus était seul, dans la cour, avec tous ces accusateurs, les sacrificateurs, les soldats. On ne réalise pas tout ce qu'Il a enduré, pendant ses trois ans de ministère. Beaucoup de disciples Le suivaient. Ils L'ont tous abandonné. Tout, il a décidé de prendre tout, tout ce que tout le monde, ici, peut transporter et souffrir et endurer. C'est pourquoi, si nous avons la foi, ce n'est pas en vain qu'Il a tout fait. Ce n'est pas pour faire un grand spectacle. Ce n'est pas pour qu'on parle de Lui. Ce n'est pas pour qu'on écrive un livre et qu'il en devienne le héros, non, c'est pour vous et c'est pour moi, pour vos souffrances, dans tous les domaines.

Si vous regardez Christ comme un héros, vous n'avez pas encore vu exactement pourquoi Il a fait ces choses ! C'est afin que, vous et moi, nous soyons complètement libres de tout, de tout. Et, Il peut nous toucher, par la foi ! Oui  ! Par la foi ! C'est juste par la foi. C'est seulement parce que cette femme, qui avait une perte de sang depuis dix-huit ans, a cru que Jésus était capable de la guérir, qu'elle a fait son chemin, qu'elle a touché le bord de Son vêtement et qu'elle a été guérie.

C'est extraordinaire comment la foi dans le sacrifice de Christ, dans ce sacrifice complet, peut nous amener à découvrir tout ce que Dieu, à travers Jésus-Christ, a accompli pour les hommes ! Il n'a été compris de personne. Personne n'a compris pourquoi Il était venu, personne n'a compris pourquoi Il agissait de cette manière ou d'une autre. Pourquoi a-t-il subi toutes ces choses ? Lui, en qui il n'y avait aucune fraude, aucune corruption, rien de tout cela  ! L'homme parfait, Il a tout pris ! Rien n'a été laissé derrière. C'est pourquoi, nous pouvons avoir la foi. Cette foi a besoin de grandir dans notre coeur. Nos yeux ont besoin de s'ouvrir. La foi a besoin de prendre place dans notre coeur pour que nous puissions, librement, goûter à tout ce que Christ a accompli pour nous.

Souvent, nous les hommes, nous pouvons compliquer les choses, essayer de trouver la solution par toutes sortes de moyens, de techniques, de méthodes, pour essayer de goûter à la grâce de Dieu, à la puissance de Dieu, à la guérison de Dieu, à la libération du Seigneur dans notre vie. Mais, ici, la parole de Dieu nous dit que nous avons besoin d'une seule chose : la foi avec un coeur pur !

Quand Paul était en train de prêcher, il a vu cet homme paralysé. Il a vu la foi dans le coeur de cet homme, il a vu la foi briller dans ses yeux et il lui a dit : « Sois guéri. » Il a prié pour cet homme, il a reçu sa guérison. Voilà la foi !

On a besoin de voir, on a besoin de tout voir. On a besoin de voir cette oeuvre complète, par la foi, parce qu'on ne peut pas ressentir tout ce que Christ a ressenti. On ne peut pas vivre ce qu'Il a vécu pour y croire. On a besoin de voir dans l'Esprit et accepter qu'un acte de foi, une parole de foi est suffisante. Un acte de foi est suffisant, pour nous libérer, pour nous guérir, pour nous changer. Notre esprit, notre âme, notre corps, tout a été pris en compte. C'est une oeuvre parfaite, une oeuvre complète. Quand nous lisons ce chapitre 53 du livre d'Esaïe, nous réalisons que notre esprit, notre âme, notre corps, tout ce que nous sommes, tout notre être entier a été considéré.

L'apôtre Paul nous dit dans 1 Thessaloniciens, chapitre 5 ; il dit que votre corps tout entier, esprit, âme et corps, doit être préservé pour la venue de Christ, irréprochable. Quand l'apôtre Paul parle de notre corps qui est préservé, irréprochable, il veut certainement dire que nous devons préserver notre corps contre le péché, et ne pas utiliser notre corps comme bon nous semble, mais que notre corps est le temple du Saint-Esprit, qu'il soit préservé, irréprochable, pour l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Néanmoins, nous réalisons que le Seigneur a aussi pris, non seulement nos péchés et nos iniquités, mais, Il s'est chargé de nos maladies. Il a pris nos infirmités. Et c'est seulement la foi qui peut déclencher un miracle. C'est cette foi seulement, qui peut nous aider à continuer, à espérer encore. C'est la foi qui peut maintenir cette espérance en vie. Si aujourd'hui se passe et que je n'ai pas encore reçu, mais la foi garde cette espérance vivante pour demain. Pourquoi ? Parce que nos yeux ont vu, nos coeurs ont été éclairés et que le Seigneur s'est occupé de notre esprit, de notre âme, de notre corps sur cette croix et avant la croix, par tout ce qu'Il a enduré, tout ce qu'Il a souffert, tout ce qu'Il a pu subir dans sa chair.

N'oubliez pas qu'Il a pris la forme d'un homme – esprit, âme et corps – et n'oubliez pas ce qu'Il a enduré, dans son âme, ce qu'Il a vécu et toutes les blessures qu'Il a reçues. Le Seigneur, par l'Esprit, a toujours su relâcher et pardonner. Il ne gardait rien dans Son coeur. Le Seigneur veut nous enseigner la foi, mais nos yeux ont besoin de s'ouvrir.

Le temps arrive, mes frères et soeurs, où nous allons voir la manifestation du Seigneur, par la foi, afin que rien ne nous arrête. Combien d'entre nous, mes frères et soeurs, sont arrêtés par l'incrédulité et le doute ? Nous tous, d'une manière ou d'une autre, nous tous  ! Nous avons perdu l'habitude d'être spontané. Pourquoi ? Par manque de foi ! Qu'est-ce qui nous arrête ? C'est le manque de foi. Nous avons, quelque part, perdu la foi, non pas que nous ayons abandonné Christ, mais la foi a été remplacée par l'incrédulité, le doute, les raisonnements et beaucoup d'autres choses. Finalement, nous réagissons en fonction de nos raisonnements. Nous nous laissons tellement plus facilement, guider par notre incrédulité et par nos doutes que par la foi.

Mais, le Seigneur veut nous renouveler, veut nous ramener dans un état d'esprit où nous réagissons par la foi et non par le doute, par l'incrédulité. C'est peut-être trop grand, ce qu'il y a devant nous. «  Ca  ? ce n'est pas possible !  » « Ca ? c'est impossible ! ». Mais si nous réagissons par la foi, c'est notre foi qui nous pousse, c'est notre foi qui nous donne ce zèle, c'est notre foi qui nous emporte, c'est notre foi qui nous conduit. Souvent, ce n'est pas la paresse qui nous arrête, c'est le manque de foi. Nos doutes, notre incrédulité, nos questions, nos raisonnements nous arrêtent plus qu'autre chose !

C'est comme un enfant qui apprend à marcher. Il ne sait pas du tout comment faire. Il n'a jamais marché de sa vie. Mais naturellement, Dieu lui a donné un sens pour oser faire son premier pas, tout seul. Il ose, il s'engage dans quelque chose qu'il n'a jamais expérimenté auparavant. Quand vous voyez un enfant vouloir marcher, rien ne l'arrête, il veut marcher  ! Il est prêt à marcher près d'un précipice, s'il le faut, car il a goûté, il a goûté à ce premier pas et il veut marcher. Rien ne l'arrête. Il n'essaye même pas de raisonner, au contraire, il a perdu le raisonnement. Il est comme un petit fou et il est prêt à faire n'importe quoi. Il ose. C'est ça qui l'anime. Et c'est la foi qui a besoin de nous animer. C'est la foi qui a besoin de nous faire vivre, tous les jours. C'est la foi qui a besoin de nous faire bouger. C'est la foi qui a besoin de nous conduire. C'est la foi qui a besoin de nous amener à mettre notre confiance dans le Seigneur. C'est la foi qui a besoin de nous dire  : «  Qu'est-ce qu'il y a là-bas ? Il y a un problème ? Allez, je vais y aller !  » C'est la foi.

C'est la foi qui a besoin de nous animer, quand on entend ce que quelqu'un est en train de vivre. Cela fait des années, qu'il est en train de combattre avec son passé, avec sa condamnation, avec son insécurité. Et on a plusieurs choix ! On a le choix d'analyser ce qui s'est passé, comment ?, combien de temps ?, à quelle heure ?, son papa, sa maman, ... On veut prendre son temps, mais la foi ne prend pas de temps ! La foi nous pousse tout simplement, à faire confiance au Seigneur, pour qu'Il touche cette personne et qu'instantanément, tout disparaisse !

C'est la foi qui a besoin de nous animer, et rien d'autre ! Moi, je pense qu'il y a trop de livres, il y a trop d'enseignements, trop de techniques, trop d'arguments et trop de méthodes. On n'est pas animé par la foi, on ne bouge pas par la foi.

Mes frères et soeurs, le Seigneur nous prépare pour un temps de grâce. Le Seigneur nous prépare pour un temps de manifestation de Son Esprit. Il a besoin d'hommes et de femmes, comme vous et moi, simples, mais qui bougent et qui sont animés par la foi ! Ce n'est pas qu'on oublie les choses naturelles de la vie, mais, c'est un peu ça  ! Et il faut l'avouer, mes frères et soeurs, quelque part, il faudra un peu oublier les circonstances et les aides naturelles, si on veut être poussés et animés par la foi. Il faut que notre foi nous emmène à aller au-delà, à mettre notre confiance dans quelque chose de tellement plus fort et plus puissant qu'une aide naturelle. Il nous faut parvenir à être animés par la foi, sinon, à chaque circonstance, on va s'arrêter et analyser. Et là, on dit  : «  Allons prier  !  » Mais notre analyse et tout le reste nous place dans une situation où notre foi est bloquée et on ne prie pas par la foi. Ce n'est pas la foi qui nous pousse à prier. La prière est faite parce que «  C'est comme ça !  », parce que «  C'est bon de prier !  ».

Je crois qu'il y a des choses à éliminer. Il y a des choses que nous avons besoin d'enlever, qui sont trop compliquées, trop organisées, trop théoriques, pour nous emmener à vivre poussés par l'Esprit. Quand la foi demeure dans le coeur de l'homme, l'Esprit le pousse, l'Esprit le conduit, l'Esprit le guide. Mais quand nous sommes dans l'incrédulité et le doute, c'est la raison qui nous conduit. Alors, nous dépendons d'elle et de l'aide naturelle ! On met notre foi dans l'aide naturelle !

Ce n'est pas le premier prix, ça ! Non ! Ce n'est pas la médaille d'or, ça  ! La médaille d'or, c'est quand on met notre foi dans le Seigneur. Quand on est animé par la foi, ça, c'est la médaille d'or, c'est notre confiance dans le Seigneur  ! Esaïe 53 devient quelque chose de clair, de vivant, de réel en nous. Cela devient notre première réaction. On n'a le temps de penser d'où cela vient, pourquoi c'est comme cela, comment c'est arrivé. On n'a pas le temps de penser, la foi nous anime. L'Esprit de Dieu nous conduit à réagir.

Le zèle vient de l'Esprit de Dieu ! Quand on est animés par la foi, quand la foi est réelle dans notre coeur, on est prêts à tout. C'est pourquoi, il y a une différence quand on prie dans la foi et quand on prie parce que c'est bon de prier. On prie pour prier, mais il n'y a pas de foi. Il y a le doute, il y a de l'incrédulité. C'est la réaction vis-à-vis de la circonstance.

Voyez, quand Marthe et Marie ont envoyé les serviteurs vers le Seigneur pour lui dire que Lazare est mort, ... Pas de panique ! «  Allez et dites à Marie et à Marthe que je viendrai.  » a dit Jésus. Extraordinaire ! Quatre jours après, Il se rend à Béthanie. Quatre jours après  ! Marie lui dit  : «  Si tu étais venu avant, il ne serait pas mort.  » Jésus lui dit  : «  Mais Marie, je suis la résurrection !  » La foi nous permet d'être conduits par l'Esprit, mais pour cela, il faut que nous soyons conscients que le Seigneur s'est occupé de tout ce qui concerne notre esprit, notre âme et notre corps. C'est comme cela qu'il devient facile de faire face à une situation, avec assurance, avec la paix en nous, quand la foi nous anime. Cela nous permet de croire à toutes sortes de démonstrations et de manifestations, de la part du Seigneur, dans notre vie, en chaque circonstance.

Il y a des choses qu'on ne peut décider. Il y a des choses qui ne sont décidées que par Dieu. Quand la foi nous anime, on sait d'avance ce que Dieu a décidé. L'Esprit de Dieu nous en donne le témoignage. C'est l'Esprit de Dieu qui a conduit Jésus en toutes circonstances. Il n'est rentré dans la maison de personne, sans qu'il ne soit conduit par l'Esprit de Dieu. Quand la foi nous anime, mes frères et soeurs, nous sommes conduits par l'Esprit pour faire certaines choses et pas d'autres. Nous sommes animés par la foi, quand nous avons compris que le Seigneur a tout accompli, pour tout le monde, mais, il n'empêche qu'il y a des décisions et des temps qui n'appartiennent qu'au Seigneur.

Je crois que Dieu honore la foi. Il honore tous ceux qui marchent par la foi. La foi nous aveugle, dans le sens où, on ne réalise pas la grandeur du miracle qui peut se passer, mais nous croyons quand même. Nous croyons quand même que toutes choses sont possibles à Dieu, pour nos vies, dans tout ce qui nous touche. La foi nous permet de faire des choses qui ne sont pas envisageables dans le naturel.

Tournez avec moi dans 1 Thessaloniciens. Combien d'entre vous sont d'accord avec moi que nous pouvons nous attendre à une restauration totale de notre vie et qu'il n'est pas nécessaire que nous traînions jusqu'à notre mort, des problèmes qui peuvent être solutionnés par la foi, si seulement nous demeurons dans la foi ? 1 Thessaloniciens, chapitre 5, verset 23 : «  Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irréprochable, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est Lui qui le fera. » Donc, nous voyons qu'il y a une restauration totale de notre vie dans le sacrifice de Jésus-Christ.

Au niveau spirituel de notre vie, le salut a été pourvu. Notre maturité a été pourvue. Tout a été pourvu. Nous ne sommes pas appelés à rester les mêmes, depuis notre nouvelle naissance jusqu'à notre mort. Nous sommes appelés à grandir. Concernant notre esprit, nous sommes appelés, par la foi, à la perfection, par la foi, à grandir et à devenir comme Christ, de plus en plus. La foi pour notre vie spirituelle se trouve dans le sacrifice de Christ, comme notre salut, notre maturité, notre progrès spirituel et cette ressemblance à Christ. C'est une marche de progrès, c'est une marche de foi. C'est cette foi qui a besoin d'être manifestée dans notre vie. Que nous puissions le croire et le croire fermement ! Que nous fassions ce que nous avons besoin de faire dans notre vie, si nous avons la foi pour arriver à cette maturité spirituelle. En d'autres mots, ne restons pas sans rien faire !

Je suis persuadé que le Seigneur veut nous affermir. Le Seigneur veut nous éclairer. Je veux vous encourager, mes frères et soeurs, à lire et relire, et lire encore - Que le Seigneur nous éclaire ! - ce 53ème chapitre du livre d'Esaïe et vous allez comprendre. De plus en plus, nous allons tous comprendre que rien n'a été laissé derrière, et qu'on n'a pas besoin de toutes sortes de théories, de techniques, mais que la prière de la foi nous libère, nous délivre, nous guérit et nous sauve.

Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. Il n'y a aucune possibilité même de grandir, sans la foi. On ne peut pas avoir une foi morte et croire que nous allons parvenir à la maturité, et que Dieu sera à l'oeuvre dans notre vie. La foi, sans les oeuvres, est morte. Ma foi a besoin d'être accompagnée par les oeuvres. Les oeuvres de la foi, ce n'est pas n'importe quoi ! Ce sont les oeuvres qui sont attachées au plan de Dieu pour ma vie, c'est-à-dire que, si je suis appelé, comme nous tous, à grandir dans une maturité dans le Seigneur, il y a des oeuvres qui sont attachées à cette foi, à cette marche avec Lui. Elles me permettront de grandir dans la maturité et je ne peux pas fuir cela.

Il y a des choses que je suis appelé à faire. Je ne peux pas croire que, demain matin, je deviendrai un homme spirituel, si je ne suis pas prêt à faire les oeuvres attachées à ma foi pour devenir un homme spirituel. Il y a des choses que Dieu me demandera dans ma vie. Il y a des choses qu'Il me demandera de faire pour grandir. Si ma foi est morte et si je crois qu'il y a un plan de Dieu sans que les oeuvres attachées à la foi se manifestent, je demeurerai la même personne, toute ma vie  ! Je n'arriverai pas à être un homme ou une femme spirituel. Je croirai que c'est possible, ou je croirai même que je le suis déjà, sans l'être, sans le devenir. C'est pourquoi, la foi est importante. Notre esprit, notre salut, tout a été pris en compte, à la croix. C'est pourquoi, Il a porté nos péchés, Il a porté nos iniquités, Il les a portés, afin que, par la foi, nous croyions que nous sommes pardonnés, et que par la foi, tous les jours, le sang de Jésus nous lave, nous purifie de tout péché.

Que notre foi soit de plus en plus affermie pour demain ! Et nous verrons dans les semaines à venir, comment cette foi est attachée à toute notre vie, à tout ce que nous sommes, à tout ce que nous sommes appelés à devenir, à tout ce que nous sommes appelés à recevoir, à tout ce dont nous pouvons être bénis, de la part du Seigneur. Tout ce qui touche notre vie, c'est par la foi.

Je vous donne un devoir, comme à l'école. Passez un peu de temps, pas seulement à lire. Passez un peu de temps en prière, puis un peu de temps dans ce chapitre 53, et ailleurs où le Seigneur veut vous conduire. Laissez le Seigneur vous parler, affermir votre foi et nous verrons, de plus en plus, qu'il y a des choses que nous acceptons dans notre vie que nous n'avons pas besoin d'accepter. Oui ! Il y a des choses que nous acceptons que nous n'avons pas besoin d'accepter. Il y a des épreuves, des tests, des manquements, toutes sortes de situations qui doivent se passer dans notre vie, mais nous avons besoin de les vivre, par la foi.

Je trouve cela excitant, tout ce que Dieu nous appelle à vivre, à être, à recevoir, en toutes choses. Amen mes frères et soeurs !

Photo de Miki Hardy
Pasteur
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