Après avoir compris que tout ce qui nous arrive, quand bien même ce serait l'oeuvre du diable, provient de la divine volonté de notre Dieu dont tous les desseins sont bienveillants, une question nous vient très certainement à l'esprit : qu'est-ce que Dieu attend de nous dans une pareille circonstance ? Lorsque le malheur et la douleur s'abattent sur nous, comment Dieu veut que nous réagissions ? Quelle est l'attitude qu'il agrée ?

La réponse à ces interrogations est toute simple : L'Eternel désire qu'en toute situation difficile que nous vivions, notre réaction première et majeure soit de le louer et de lui rendre grâces pour toutes choses. Mieux : Dieu veut faire de nous ses « louangeurs perpétuels», pour les bons moments comme pour les mauvais. Rendre grâces à Dieu pour la mauvaise situation, c'est cela « l'action de grâces pour les choses négatives ».

Faire une action de grâces c'est en fait remercier Dieu en reconnaissant ses bienfaits dans notre vie. Naturellement, lorsqu'on parle de « bienfait », il s'agit là d'une bonne chose que Dieu nous a faite. Il paraît alors très paradoxal d'avoir à remercier Dieu pour une chose négative c'est à dire un désagrément, une frustration ou tout autre problème, dans la mesure où ces choses ne sont pas logiquement considérées comme bonnes.

Le terme « bon » ou « bien » est en fait assez relatif. Ce que nous appelons « bon » pour nous n'est pas forcément « bon » aux yeux de Dieu. De même que ce que nous qualifions de « mauvais » ne l'est pas forcément au regard du Seigneur.

En réalité, la Parole de Dieu dit :

« ceux qui aiment Dieu... ceux qui sont appelés selon son dessein », ce sont les enfants de Dieu. Ainsi, selon la Bible, tout ce qui arrive à un enfant de Dieu concoure à son bien et est en d'autres termes une « bonne chose ». La Parole de Dieu qualifie de « bon » tout ce qui survient y compris ce que nous appelons « les mauvaises choses ».

Si en vérité les « mauvaises choses » sont bonnes du point de vue biblique, quoi de plus normal que de louer et remercier le Seigneur pour elles aussi.

J'admets que ce n'est pas toujours simple de rendre grâces, là où notre intelligence et notre foi s'affrontent. Dans la pratique, cela s'avère parfois difficile face à certains malheurs qui s'abattent sur nous. Certains peuvent être sceptiques quant à remercier Dieu pour une maladie, pour un échec, pour la perte d'un emploi ou d'un être cher, pour une période de grandes difficultés financières ou toute autre circonstance négative. Quelqu'un pourrait s'écrier : « Comment remercier Dieu pour une chose aussi horrible ? », d'autres s'exclameront certainement : « Je ne peux croire qu'un Dieu si bon puisse être à l'origine d'un tel malheur !» ou encore : « Est-ce un heureux événement pour que j'en remercie le Seigneur ? » ou même « C'est le diable qui en est l'auteur et je remercierais Dieu pour ça ?».

Si toutes ces réactions sont humaines, elles ne sont, cependant pas, ce que recommandent les Saintes Ecritures qui précisent clairement en 1 Thessaloniciens 5 :18 :

et en Ephésiens 5 :20 :

La Bible déclare formellement que la volonté de Dieu dans notre relation avec lui par Jésus-Christ, et le but qu'il veut nous assigner à travers son Fils Bien-aimé, c'est que nous soyons capables de lui rendre grâces en toutes choses qui nous arrivent.
Si Dieu désire que nous lui rendions grâces « en toutes choses », c'est évidemment pour les choses positives mais aussi et surtout pour les choses négatives. Paul pouvait dire encore :

Est-ce difficile de se réjouir quand tout va bien ? Certainement pas. Même les païens arrivent à le faire. Par contre, il n'est pas du tout facile d'y parvenir lorsqu'un événement négatif survient et cette emphase de Paul est là justement pour mettre l'accent sur la réjouissance durant même ces moments où tout va très mal.
C'est précisément ce que fit Job, car la Bible dit qu'au plus fort de sa souffrance physique et émotionnelle, Job a béni Dieu en proclamant:

et

La plupart des chrétiens n'obéissent qu'à moitié à cette ordonnance du Seigneur mentionnée en 1 Thessaloniciens 5 :18 et Ephésiens 5:20, c'est-à-dire qu'ils rendent grâces à Dieu seulement pour les « bonnes choses » et ne le font pas pour les mauvaises. Sans le savoir, ils se privent ainsi d'une bonne partie de la manifestation de la grâce de Dieu pour leur vie !

L'ennemi qui vous oppresse s'attend à ce que vous pleuriez et que vous vous lamentiez au milieu de votre problème mais il est absolument désemparé lorsqu'au lieu de le faire ce sont des louanges et des actions de grâces à Dieu qui émanent de vous.

Nous ne rendons pas grâces à Dieu parce que l'épreuve est bonne en elle-même mais parce que, par la grâce de Dieu, cette épreuve glorifiera le Seigneur et débouchera sur une action d'éclat de Dieu au milieu des hommes. Voilà pourquoi nous louons le Seigneur.

Si vous commencez dès à présent à rendre grâces à Dieu pour les événements négatifs, vous réaliserez enfin que Dieu les a placés sur votre chemin pour votre édification et pour votre bien et non pour votre destruction.