Le prix à payer pour un ministère de puissance (Page 3 / 11)

Un e-book de A. A. Allen

Le prix de la puissance miraculeuse de Dieu - partie 1

Mon appel au ministère est venu avec une telle force et une telle précision que jamais rien ne pourra m'en faire douter ; cependant, rien dans mon passé ne m'y avait préparé.

Après ma conversion, je compris que si je voulais répondre à l'appel de Dieu, il fallait me mettre sérieusement à l'étude. C'est ainsi que je passai bien des heures à lire la Bible, en cherchant à comprendre son message.

Dans ma simplicité, il me semblait que Dieu me parlait et s'adressait directement à moi à travers Sa Parole.

7 Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche.


Tout ceci me paraissait être inclus dans un appel au ministère, pourtant, je ne le voyais pas réalisé. J'étais moi-même impuissant à accomplir ces ordres de Christ. Cependant, je savais que cela devait être possible, car Christ n'aurait pas donné un ordre impossible à exécuter. Avant ma conversion, je savais si peu de choses au sujet de Dieu et Sa Parole, que je n'aurais pas pu citer

16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
,

ni nommer les quatre Evangiles. Dans l'Eglise méthodiste où je me convertis et dont je devins membre, on ne m'enseigna pas à rechercher le Baptême du Saint-Esprit, comme les disciples au jour de la Pentecôte, ni à m'attendre aux signes mentionnés par

17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 18 ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.

On m'apprit à croire au Seigneur Jésus-Christ pour le salut, et je fus glorieusement sauvé, libéré de la condamnation du péché. C'est alors, tandis que je sondais les Ecritures demandant à Dieu de me conduire à lire ce dont je retirerais le plus de profit, que le Seigneur commença à me révéler les vérités concernant le baptême du Saint-Esprit, les « signes qui suivront », les dons de l'Esprit, et les choses surnaturelles de Dieu.

Bien vite, Dieu me dirigea vers une église pentecôtiste, où je constatai les bénédictions de Dieu et quelques-unes des manifestations de l'Esprit. C'est dans ces réunions que je fus convaincu de la nécessité de recevoir le baptême du Saint- Esprit, et c'est là que je commençai à rechercher sérieusement cette bénédiction.

Trente jours après ma conversion, je fus glorieusement rempli du Saint-Esprit, dans un camp de l'Assemblée de Dieu de Miami -Oklahoma- et je parlai en langues selon que l'Esprit me le donnait.

J'avais lu dans la Parole de Dieu :

8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.

Je m'attendais fermement à recevoir, immédiatement après l'effusion du Saint-Esprit, la puissance de guérir les malades et de faire des miracles. Or, je ne tardai pas à rapidement constater que pour obtenir ces résultats, il fallait davantage que le baptême du Saint-Esprit. Le baptême donne accès à cette puissance, mais les dons du Saint-Esprit sont des canaux au moyen desquels cette puissance opère. Tout de suite, je me mis à prier et rechercher les dons du Saint-Esprit. Je sentais que je devais avoir le pouvoir de guérir les malades, car je savais que Dieu n'avait jamais appelé quelqu'un à prêcher l'Evangile sans le charger de guérir aussi les malades.

La puissance du Saint-Esprit peut, avec raison, être comparée à celle de l'électricité. Quant une personne est remplie de l'Esprit, elle est comme une maison reliée à « la centrale ». Pendant des années, bien des personnes emploient l'électricité dans le seul but de se procurer la lumière ; elles n'utilisent pas toutes les applications. A chaque nouveau don, correspond une nouvelle possibilité de travailler à l'oeuvre de Dieu. La puissance n'a pas changé, mais elle est devenue plus efficace. Dieu n'a jamais eu l'intention de s'arrêter après avoir rempli Ses enfants de l'Esprit ; ce n'est là que le début, et c'est pourquoi il est écrit :

31 Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence.

J'ai constaté que c'est dans cette voie que l'on peut le mieux travailler pour Dieu.

Deux ans après ma conversion, je fis un heureux mariage et débutai dans le ministère. Pendant plus d'une année, nous continuâmes à prêcher ce glorieux Evangile du salut, le baptême du Saint-Esprit, le retour de Christ et la GUERISON DIVINE. Dans chaque campagne de réveil, je consacrai au moins deux soirs par semaine à la prédication de la guérison divine et à la prière pour les malades. Durant cette période, nous avons vu un grand nombre de guérisons miraculeuses, car Dieu honorait la prédication de Sa Parole. Mais je savais que dans le plan de Dieu, il y avait, pour moi, de plus grandes choses, et avais la conviction que, plus tard, elles deviendraient une réalité dans ma vie.

Souvent, ma femme et moi, alors que nous sondions ensemble les Ecritures, nous étions de plus en plus persuadés que les promesses de Dieu concernant les miracles qui accompagnent la prédication, les guérisons et les prodiges, étaient pour l'heure actuelle. Nous savions qu'il y avait une cause scripturaire à notre manque de puissance. Puisque Dieu ne peut mentir, la faute devait se trouver en nous.

Alors que j'étais le pasteur de ma toute première église, une « Assemblée de Dieu » au Colorado, je VOULUS entendre la voix de Dieu pour savoir pourquoi mon ministère n'était pas concerné par des signes et des prodiges.

J'étais convaincu que si je jeûnais et priais, Dieu me parlerait et me révèlerait l'obstacle à la manifestation de Sa puissance miraculeuse dans mon ministère. Je désirais si ardemment la puissance de Dieu dans ma vie qu'il me semblait ne plus jamais pouvoir prêcher, tant que Dieu ne m'aurait pas parlé. Je pris ma décision et la communiquai à ma femme.

Ce fut la plus grande bataille de ma vie. Satan était décidé à ne PAS me laisser jeûner et prier jusqu'à la réponse de Dieu. Souvent, il parvînt à me faire quitter la chambre où je priais. Il savait qu'à l'instant où je prendrais réellement contact avec Dieu, il y aurait de grands ravages dans son royaume ; aussi faisait-il tout pour m'en empêcher.

Jour après jour, je me retirais dans ma chambre, déterminé à y rester jusqu'à ce que Dieu me parlât, et chaque fois, j'en sortais sans avoir obtenu la réponse. Invariablement, ma femme me disait : « j'ai cru que tu avais dit que, cette fois, tu resterais jusqu'à ce que tu eusses reçu une réponse » et elle souriait d'un doux sourire, se rappelant que « si l'esprit est prompt, la chair est faible ».

Toujours et encore, je répondais : « Chérie, j'avais vraiment l'intention de prier jusqu'à l'exaucement cette fois, mais... ! » Il semblait toujours y avoir une raison pour ne pas rester dans ma chambre jusqu'au bout. Je me justifiais en affirmant que je le ferais le lendemain ; les conditions seraient plus favorables...

Le Seigneur m'encourageait en me rappelant Daniel qui avait continué à jeûner, à prier, et à lutter pendant trois semaines.

1 La troisième année de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar. Cette parole, qui est véritable, annonce une grande calamité. Il fut attentif à cette parole, et il eut l'intelligence de la vision. 2 En ce temps-là, moi, Daniel, je fus trois semaines dans le deuil. Lire la suite

Un jour, je me trouvais de nouveau dans ma chambre et à genoux ; je venais encore de redire à ma femme que je n'en ressortirais pas avant d'avoir entendu Dieu, mais quelques heures plus tard, je commençais à sentir les parfums du repas que ma femme préparait pour elle-même et notre petit garçon, je quittai vite la pièce et me rendis à la cuisine m'informant : « qu'est-ce donc qui sent si bon, ma chère ? ».

L'instant d'après, tandis que j'étais à table, Dieu me parla. Après une bouchée, je m'arrêtai... Dieu me disait que si je ne désirais pas par dessus tout qu'Il me parle, plus que toute nourriture, plus que toute satisfaction de la chair, Il ne donnerait jamais réponse à la question de mon coeur. Immédiatement, je me levai et dis à ma femme : « Chérie, cette fois-ci je retourne dans ma chambre et je veux que tu m'y enfermes. J'y resterai jusqu'à ce que j'entende la voix de Dieu. » « Oh, répondit-elle, tu me rappelleras dans une heure, environ. » J'avais dit cela si souvent !... Elle se demandait si je pourrais réprimer la chair assez longtemps pour vaincre le diable. Cependant, elle m'enferma. Mais, avant de s'éloigner, me dit : « Je te laisserai sortir dès que tu frapperas ». Je répondis que je ne frapperais pas avant d'avoir obtenu la réponse que je cherchais depuis si longtemps. Cette fois, enfin, j'étais décidé à rester là jusqu'à ce que j'entende la voix de Dieu, quoi qu'il m'en coûtât.

Pendant des heures, je combattis le diable et la chair. A maintes reprises, je fus sur le point d'abandonner la partie. Il me semblait que des jours s'écoulaient, mes progrès paraissaient si lents. Ne pouvais-je donc être satisfait ainsi et continuer comme avant ? Mais, tout au fond de mon être, de mon coeur et de mon âme, je savais que cela ne me suffirait plus.

Non, j'allais rester à genoux jusqu'à ce que Dieu répondît, ou bien je mourrais dans cette tentative.

Alors la gloire de Dieu commença à remplir la pièce. Je crus un instant que ma femme avait ouvert la porte parce que la chambre devenait claire. Mais, ma femme n'était pas venue ; JESUS AVAIT OUVERT LA PORTE DU CIEL, et la pièce était inondée de lumière ; la lumière de la gloire de Dieu.

Je ne sais combien de temps j'avais attendu ainsi, mais, peu importe, je ne tiens pas à le savoir. Je sais seulement que je priai JUSQU'A CE QUE...

La présence de Dieu était si réelle, si merveilleuse, et si puissante que je pensai devoir mourir là, à genoux. Si Dieu approchait davantage, je ne pourrais pas le supporter. C'était pourtant bien Sa présence que je voulais.

Etait-ce là une réponse ? Dieu allait-il me parler ? Après toutes ces années, Dieu comblerait-il le vide de mon coeur languissant ? Je perdis la conscience de tout, sauf de la puissante présence de Dieu. J'essayai de le voir mais me mis à trembler, réalisant soudain que « si je Le voyais, je mourrais »

20 L'Eternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre.

Sa glorieuse présence était suffisante.

Si seulement Il me parlait... S'Il pouvait répondre à cette seule question : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas guérir les malades ? Pourquoi ne puis-je pas accomplir des miracles en Ton nom ? Pourquoi les signes n'accompagnent-ils pas mon ministère comme ils accompagnèrent les ministères de Pierre, Jean et Paul ? »

Puis, comme dans un tourbillon, j'entendis Sa voix. C'était Dieu. Il me parlait. C'était la réponse que j'attendais depuis si longtemps. Je me sentais en Sa présence comme un tout petit caillou au pied des Montagnes Rocheuses, indigne même d'entendre Sa voix. Mais Il ne me parlait que parce que j'étais indigent, et il y a bien des siècles que, déjà, Il avait promis de suppléer à cette indigence. Et ceci était l'accomplissement de la promesse ; encore aujourd'hui.

Il semblait que Dieu me parlait plus rapidement qu'aucun homme ne pourrait le faire ; trop vite pour que je pusse suivre ; aussi mon coeur s'écria : « Parle plus lentement, je veux me souvenir de tout ». Dieu me parlait si vite et de tant de choses que je craignais ne jamais pouvoir me les rappeler. Et pourtant, je savais que je ne pourrais rien oublier. Dieu me donnait une liste de ce qui me séparait de Sa puissance... Après la mention de chaque nouvelle exigence, suivait une courte exhortation, détaillant la condition à remplir et son importance. Certaines de Ses paroles me parurent être des textes bibliques. Si j'avais su qu'il y aurait tant de choses à me rappeler, j'aurais pris un crayon et du papier. Je n'avais pas supposé que Dieu me parlerait avec autant de précision, et me fournirait une aussi longue liste ! Je ne croyais pas être si éloigné de la gloire de Dieu. Je n'avais pas réalisé qu'il y avait tant de choses dans ma vie qui engendraient le doute et qui, parallèlement, paralysaient ma foi.

Tandis que Dieu continuait à me parler, je cherchai un crayon dans mes poches. Enfin j'en découvris un dont la pointe se révéla cassée ; je le taillai rapidement avec mes dents et cherchait du papier sans en trouver. Soudain, je me souvins d'un carton rempli d'habits d'hiver que, d'ordinaire, j'utilisai comme table, et sur lequel je décidai d'écrire.

Maintenant, j'étais prêt.

Je demandai au Seigneur s'Il voulait bien recommencer tout, dès le début, en me laissant le temps de prendre notes des éléments, les uns après les autres, et de parler assez lentement pour me permettre de les écrire. Une fois encore, Dieu énuméra toute la liste et je pus ainsi la transcrire.

Dieu me révéla en même temps ce qui était un obstacle dans mon ministère et ce qui L'empêchait de confirmer Sa Parole par des miracles ; et Il me montra que ces obstacles étaient les mêmes pour des milliers d'autres chrétiens. Quand la dernière condition fut écrite sur la liste, Dieu me dit une fois de plus : « Telle est la réponse. Quand tu auras placé le dernier obstacle sur l'autel de la consécration et de l'obéissance, non seulement tu guériras les malades, mais, en Mon Nom, tu chasseras les démons et tu verras de grands miracles s'accomplir à la prédication de Ma Parole, car, voici : « JE te donne pouvoir sur toute la puissance de l'ennemi ».

Maintenant, la chambre s'assombrissait et je sentais Sa présence diminuer peu à peu, puis disparaître pour me laisser seul. Seul et pourtant... pas si seul ! Car si je tremblais encore de sous cette présence et cette puissance de Dieu, en tâtonnant dans l'obscurité, je parvins à arracher le morceau de carton sur lequel se trouvait la liste. Enfin, je tenais en main le prix de la puissance de Dieu dans ma vie et dans mon ministère, le prix de la puissance qui opère des miracles.

Je frappai longtemps et de plus en plus frénétiquement à la porte fermée, jusqu'à ce que ma femme vînt m'ouvrir. Dès l'instant où elle me vit, elle sut que j'avais été en la présence de Dieu. Ses premiers mots furent affirmatifs : « Tu as reçu une réponse ! » « Oui chérie, Dieu est venu du ciel me rendre visite, et voici Sa réponse » dis-je, tenant entre mes mains le morceau de vieux carton énumérant cette réponse qui m'avait coûté tant d'heures de jeûne, de prières, d'attente et -oui- de foi !

Nous nous assîmes, ma femme et moi, et, tandis que je lui racontais tout, nous pleurions tous deux en parcourant la liste. Il y avait treize points quand je sortis de la chambre, mais avant de les montrer à ma femme, j'en effaçai deux. Deux qui m'étaient si personnels que, même elle, ne les connaîtra jamais. Elle ne les a d'ailleurs jamais réclamés, réalisant intuitivement que ces deux points devaient rester entre Dieu et moi.

Ce sont les ONZE autres points qui forment le contenu de ce livre. Chaque chapitre est consacré à l'une de ces conditions. Si, toi aussi, tu as langui après la manifestation de la puissance de Dieu dans ta vie et ton ministère, j'espère que ces pensées t'encourageront, que Dieu te parlera comme à moi ; et, qu'à cause de ce livre, Il te conduira sur le chemin de nouvelles victoires et d'un service plus fécond. ( Amen ! )

Depuis que Dieu m'a parlé dans cette chambre, bien des feuillets ont été arrachés du calendrier. Plusieurs calendriers ont été remplacés par de nouveaux, et, avec le temps, j'ai pu effacer les divers points de ma liste les uns après les autres, et, chaque fois, je proclamais la défaite de Satan.

Enfin, il n'y en eut plus que deux. Alors Satan me dit : « Tu as effacé onze points, mais ces deux derniers, tu n'y parviendras pas ; tu es vaincu ! ». Mais, par la grâce de Dieu, je lui répondis qu'il était un menteur. Puisque Dieu me disait que je pouvais les effacer, Il m'aiderait à le faire. Et pourtant, il me semblait bien que ces deux points étaient impossibles à éliminer. Je n'oublierai jamais le jour où, regardant ma liste, je découvris -Loué soit Dieu !- qu'il ne me restait plus qu'UNE chose à effacer pour pouvoir revendiquer la promesse que Dieu m'avait faite.

Il fallait que je m'emparasse de cette promesse ! Des millions d'êtres humains étaient souffrants, malades, affligés et abandonnés par la science médicale. Quelqu'un DEVAIT leur apporter la délivrance. Dieu a appelé tout serviteur de l'Evangile à faire de même.

1 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots : 2 Fils de l'homme, prophétise contre les pasteurs d'Israël ! Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs : Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Malheur aux pasteurs d'Israël, qui se paissaient eux-mêmes ! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau ? Lire la suite

Bien souvent déjà, Dieu avait répandu une certaine mesure de Son Esprit sur mes réunions, au cours de mes voyages à travers les Etats-Unis. Cependant je savais que lorsque j'aurai satisfait à la dernière exigence de ma liste, je verrai des miracles comme je n'en avais encore jamais vus ! En attendant, je luttais patiemment, certain que Dieu m'aiderait jusqu'à la victoire et qu'alors Il serait glorifié, et que d'autres croyants seraient tout autant encouragés à Le rechercher afin d'obtenir Sa puissance.

En ce moment, je préside une campagne de réveil intitulée : « un réveil avec la guérison divine », dans le temple du Calvaire à Oakland en Californie. Bien des gens disent que c'est le plus grand réveil qu'ait connu cette église. On n'y avait jamais vu une action aussi frappante de la puissance de Dieu. Nous en sommes à la cinquième semaine, et, à en juger par l'intérêt croissant et les auditoires qui grandissent, les réunions pourraient continuer indéfiniment.

Soir après soir, les vagues de la gloire divine passent sur les auditeurs de telle façon que beaucoup sont guéris à leur place même. Tandis que nous sentons la puissance de Dieu agir, les gens se lèvent souvent pour témoigner de guérisons instantanées, dont certaines se révèlent visiblement miraculeuses. Par exemple : des tumeurs externes qui disparaissent, ou des impotents qui retrouvent l'usage de leurs membres. J'ai senti des goitres disparaître sous ma main lorsque je les touchais au Nom de Jésus.

Les cris de victoire éclatent quand les aveugles voient ! Ainsi, lorsqu'une femme a donné ce témoignage : « c'était comme si je sortais des ténèbres pour entrer dans la lumière du soleil ». Des excroissances, sans doute cancéreuses, des hernies de la grosseur du poing ont disparu dans la nuit. Le cancer, la surdité, des tumeurs, des goitres, le diabète, toutes sortes de maladies connues et inconnues disparaissent tandis que nous imposons les mains au Nom de Jésus. Et dans de nombreux cas, ces guérisons sont confirmées par les médecins et les radiographies.

Nous sommes plein d'admiration et de saisissement à la vue des miracles de la puissance de Dieu quand celle-ci se manifeste soir après soir. Des centaines ont été délivrés du pouvoir de l'ennemi, sauvés, guéris ou baptisés du Saint-Esprit.

Il est impossible dans cette série de réunions d'avoir ce qu'on appelle « une file de malades ». Au moins 90% de ceux sur qui nous avons imposé les mains sont immédiatement tombés sous la puissance de l'Esprit de Dieu ; quelques-uns chancellent comme des gens ivres avant de tomber

9 Sur les prophètes. Mon coeur est brisé au dedans de moi, Tous mes os tremblent; Je suis comme un homme ivre, Comme un homme Pris de vin, A cause de l'Eternel et à cause de ses paroles saintes.
)

il n'est donc pas possible dans de telles circonstances de demander aux gens de s'avancer pour la prière. C'est ici l'action de la grande puissance de Dieu. C'est la même puissance qui a fait tomber Jean « comme mort à Ses pieds »

(

17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier,
)

La réunion de ce soir avait pour titre : « Soir du Saint-Esprit ». Le temple était bondé ; seule l'éternité révèlera le nombre de ceux qui furent remplis ou remplis à nouveau de l'Esprit Saint. Nous avions annoncé que nous imposerions les mains à ceux qui cherchaient à être remplis du Saint-Esprit, selon

17 Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.

Après le sermon, ceux qui n'avaient pas encore reçu la plénitude s'avancèrent et, à quelques exceptions près, tous ceux que nous touchâmes tombèrent prosternés. Quel tableau de voir de l'estrade tous ces gens « vaincus par le Seigneur » étendus partout où il y avait la moindre place. Combien plus douce, cependant, la divine musique de ces voix qui s'élevaient ensemble à Dieu dans la louange, quand l'Esprit remplissait les coeurs et que les croyants commençaient à parler en langues et à glorifier Dieu.

Je ne prétends pas posséder le don de guérison et cependant des centaines sont  miraculeusement guéris. Je ne prétends pas non plus posséder aucun don de l'Esprit, ni avoir le pouvoir de communiquer aucun don à autrui ; pourtant, dans cette série comme dans d'autres campagnes récentes, tous les dons de l'Esprit ont été manifestés, soir après soir. Nombreux sont ceux en qui se manifestent les dons de l'Esprit sans que personne leur ait imposé les mains. Dieu confirme Sa Parole avec des miracles qui l'accompagnent. Pourquoi ai-je vu un tel changement dans les résultats de mon ministère ? Vous demandez pourquoi ? Vous n'avez pas deviné ?.. La dernière condition de la liste donnée par Dieu a été remplie ! Alléluïa ! Certes, bien souvent j'ai presque perdu espoir de jamais parvenir à la remplir, mais enfin c'est fait. Par la grâce de Dieu, ce point est effacé pour toujours, et ainsi a pu s'accomplir la promesse divine : Quand Sa Parole est annoncée, les malades sont guéris, les démons sont chassés au Nom de Jésus, et il y a de grands miracles.

Les chapitres qui suivent contiennent les conditions que Dieu m'a demandé de remplir ; ces chapitres sont dédiés à tous ceux qui languissent après la manifestation de la puissance miraculeuse de Dieu.

Photo de A. A. Allen
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