Les miracles dans ta vie

Un texte de Reinhard Bonnke

35 Il leur dit encore : Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose ? Ils répondirent : De rien.

Dieu a préparé pour nous dans Son amour et Sa bonté, tout ce dont nous aurons besoin dans notre vie sur cette terre. Comme les cinq pains et les deux poissons que le petit garçon de Galilée remit avec confiance dans les mains de Jésus permirent à 5 000 personnes d'être nourries miraculeusement, ce que nous avons déjà maintenant, ce que nous avons déjà entre nos mains, permet aux miracles de se produire dans notre vie.

Si vous n'avez que très peu à donner – comme ce petit garçon – alors ne vous mettez pas en souci. Ce que vous avez suffit. Le Seigneur peut faire de grandes choses avec peu de choses, bien plus que ce que nous ne pourrions jamais accomplir.

16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce;

Dieu s'est rendu dépendant de nous pour accomplir Ses plans divins. Nous faisons avec fidélité ce que nous pouvons accomplir dans le naturel – et Lui ajoute le côté surnaturel à nos actions, ce que Lui seul peut accomplir. J'ai expérimenté cela si souvent dans ma vie ! Je sais que c'est la vérité ! Nous sommes les partenaires, les collaborateurs de Dieu. Néanmoins, lorsque nous ne donnons rien, lorsque nous n'allons pas, lorsque nous n'accomplissons rien et ne sommes pas actifs, alors rien ne se passera. Si nous ne sommes pas fidèles dans notre part à jouer dans le domaine naturel, alors Il n'accordera pas Sa part surnaturelle. Voilà pourquoi il nous faut prendre ce que nous avons maintenant, ici et aujourd'hui et l'investir dans la construction du Royaume de notre Dieu, pour Sa gloire et Sa louange.

J'aimerais vous raconter un incident de ma vie qui a très largement influencé ma manière de penser et ma foi – et qui vous inspirera certainement aussi. C'est une histoire qui date de ma jeunesse, lorsque jeune homme, j'étais au collège biblique au Pays de Galle, au Royaume-Uni. C'est un extrait du chapitre 13 de mon autobiographie qui a été publiée à ce jour en anglais et en allemand.

Vivre par la foi

Le point fort du collège biblique de Swansea c'est que nous étions contraints à vivre par la foi. Nous devions prier pour tout. Par exemple, prier pour les quantités de bois nécessaires à chauffer nos bâtiments pendant l'hiver, prier pour le ticket de bus qui nous amenait dans les lieux de prédication dans les rues pendant le weekend. L'école ne nous donnait que la nourriture et le logement. On nous apprenait à prier pour tout le reste, avec pour exigence de prier en secret sans exposer nos besoins publiquement. Cela venait de l'héritage de Georges Müller et de Rees Howells. Le fils de Rees, Samuel suivait cette même voie, le chemin de la foi. J'ai appris à marcher sur ce sentier.

Chaque fois qu'un étudiant ou un membre de l'équipe voyait le Seigneur répondre à un besoin, il était invité à en rendre témoignage afin d'encourager les autres étudiants à vivre dans la dépendance complète de Dieu. La phrase consacrée quand Dieu répondait à un besoin était : « J'ai été délivré ».

Un matin, peu après mon arrivée au collège, Samuel Howells se joignit à nous lors d'une réunion de prière des étudiants. L'hiver était proche. La température descendait la nuit en dessous de zéro. Il nous demanda de prier pour plusieurs centaines de kilos de charbon pour chauffer les salles de classes et les dortoirs. Il nous fallait ces choses avant la fin de la semaine. La somme me paraissait énorme. Je n'avais jamais prié pour des quantités de ce genre ou pour des délais aussi courts. Je me joignis aux autres et attendis ce que Dieu allait faire.


A la fin de la semaine, Samuel revint dans notre réunion de prière. Ses yeux brillaient et son visage resplendissait.

« Gloire à Dieu ! Nous avons été délivrés », dit-il.

C'est à ce moment-là que je fis cette prière dans mon coeur : « Seigneur, moi aussi je veux être un homme de foi. Je veux Te connaître comme Celui qui pourvoit à mes besoins ».

Quelques temps plus tard, un missionnaire visitait le collège. Pendant qu'il parlait, j'entendis le Seigneur me dire de lui donner tout l'argent que je venais de recevoir de mes parents. Mes parents et l'église de Krempe et de Glückstadt, en Allemagne, m'envoyaient des paquets contenant des cadeaux et de l'argent pour m'aider dans les dépenses au delà de l'écolage et du logement. C'était toutes mes ressources. Je pris la décision de faire le don mais je décidai de prélever une livre sterling en cas d'urgence. Je raisonnais, juste une Livre. Au moment de faire le don, je me souvins que le Seigneur m'avait demandé tout mon argent de poche. Comment savoir ce qu'Il voulait faire si je gardais quelque chose dans ma poche ? Je pris le risque de tout donner.

Du temps s'écoula et j'oubliai presque l'incident. Un samedi, une invitation m'arriva pour aller prêcher sur la plage Sunshine Corner, près de Swansea. Cet endroit était très fréquenté par les familles. Une église locale faisait des actions d'évangélisation spéciales pour les enfants dans cet endroit. J'invitai Teun de Ruiter, un ami de Hollande, étudiant avec moi, à m'accompagner. En fouillant nos poches nous avons trouvé la somme exacte nous permettant de nous rendre les deux au rendez-vous mais pas suffisamment pour revenir. Nous avons donc prié et décidé de tester notre foi. Nous étions prêts à partir et à faire confiance à Dieu pour le trajet du retour.

Nous sommes arrivés et le ministère fut bon. Après la prédication nous sommes retournés à l'arrêt du bus et le pasteur de l'église nous croisa sur la rue. Il nous reconnut et savait que nous étions allés prêcher sur la plage. Immédiatement, je ressentis que j'allais être le témoin de la délivrance que Dieu avait préparée pour nous.

« Hey les garçons, voulez vous venir avec moi boire un thé ? »

Je répondis : « Bien volontiers ».

Il nous amena dans un café près de la plage et nous avons bu plusieurs tasses de thé tout en conversant agréablement. A la fin, il demanda la note et ouvrit sa bourse pour payer. Je jetai un coup d'oeil et vit beaucoup plus d'argent que j'imaginais s'y trouver. Je commençai à discuter avec Dieu à ce sujet. J'étais convaincu qu'Il nous avait amené cet homme pour pourvoir à notre billet de retour. Certainement le Seigneur allait le convaincre de partager pareille abondance pour payer nos billets. Mais nous ne voulions rien dire.

Je dis : « Merci pour le thé mais nous devons partir maintenant car nous devons prendre le bus pour rentrer à l'école ».

Cette tentative ne fut pas relevée. Il paya la note, referma son porte-monnaie et n'offrit rien de plus. Lorsqu'il tourna les talons, nous nous fîmes un clin d'oeil entendu en arrivant à l'arrêt de bus.

Le bus allait bientôt arriver et nous n'avions toujours pas de quoi payer. Que faire ? Dans mon coeur, je priais : « Seigneur, où est l'argent ? Comment vas-tu faire ? »

A ce moment-là, une femme qui rentrait de la plage nous vit à l'arrêt de bus. Le bus arrivait et elle vint vers nous en courant.

« Hey les jeunes, j'ai quelque chose pour vous. Merci pour votre prédication sur la plage. J'ai vraiment apprécié ».

Elle me prit par la main et y glissa de l'argent puis, elle partit nous laissant interloqués. Lorsque j'ouvris ma main, la somme exacte du ticket de bus pour deux retours au collège s'y trouvait.

« Gloire à Dieu, Teun ! Nous avons été délivrés ! »

Ce jour-là, je me sentis marcher dans les traces de George Müller et de Rees Howells. Plus encore, j'appris quelque chose d'important dans ma relation avec mon Père céleste. Ce n'était pas mon travail que d'imaginer comment Il pourvoirait aux besoins de Ses enfants. Il peut utiliser un prédicateur, une femme, un laïc, un criminel, un saint, un raté ou un mendiant – ou Il peut même me demander d'aller pêcher pour trouver un sou dans la bouche d'un poisson pour payer mon ticket de bus. Il est sans limite et c'est Son plaisir de nous surprendre.

Photo de Reinhard Bonnke
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