Les extraits du journal de Jésus (Page 1 / 1)
Les extraits du journal de Jésus - partie 1
Un homme n'est pas un bon mari en faisant seulement jouer ses muscles. Nous ne pouvions pas être sauvés de force. En fait, personne ne savait vraiment ce qui pouvait nous sauver. Dieu s'est attaqué à la tâche, en s'investissant personnellement et en se sacrifiant jusqu'à verser son sang.
Dieu s'y était préparé dès la création. C'était Son plan de rédemption. La création n'était pas bon marché. La parole créa le monde mais plus tard cela Lui coûta du sang, de la sueur et des larmes. Les six jours de la création culminèrent dans les six heures à la croix.
Le Salut est l'artère dans toute la Bible par laquelle coule le sang qui donne la vie. Lorsque Dieu créa les arbres, Il en destina un pour Sa croix.
Après la création, la Bible parle du déluge. Nous lisons que " les hommes s'étaient corrompus et avaient rempli la terre d'actes de violence " (Genèse 6 : 11) ; la terre avait été souillée par le sang versé par tant d'actes de violence et de colère. Lorsque Caïn tua Abel, Dieu dit qu'Il entendit le sang crier vengeance depuis la terre vers Lui (Genèse 4 : 10). Pareillement, dans Osée 6 : 8, Dieu déclara que Galaad était " une cité de malfaiteurs maculée de traces de sang " et le Psaume 106 : 38 nous rappelle que " le pays fut souillé par ces meurtres ".
La violence était une telle provocation aux yeux de Dieu qu'Il fit venir le déluge pour y mettre fin. Par la suite, Il dit à Noé :
Au meurtre doit répondre le jugement, le sang doit couvrir le sang. Dieu donna cette loi car les eaux du déluge n'avaient pas purifié la terre souillée par le sang. Dans les sacrifices que Moise introduisit, il n'y en avait aucun pour effacer le meurtre – aucun pardon. Aucun sang d'animal n'était suffisant pour couvrir la guerre et le sang répandu pendant des siècles. Jésus dit :
Il fallait bien plus que du sang humain pour remettre les choses en ordre. Seul le sang de l'Agneau de Dieu pouvait complètement couvrir le sang de la violence. Dieu avait depuis longtemps fixé un jour d'expiation qui impliquerait que du sang soit répandu, " son propre sang " (Actes 20 : 28).
La compassion descend
La compassion de Dieu qui se manifesta sur la terre par Jésus nous est tellement familière que nous ne l'apprécions plus à sa juste valeur. Nous avons un exemple clair de la compassion de Dieu dans la conversion de Saul de Tarse. Celui qui devint l'apôtre Paul en était tellement conscient qu'il dit : " Dans la surabondance de sa grâce, notre Seigneur a fait naître en moi la foi et l'amour que l'on trouve dans l'union avec Jésus-Christ ". Il parlait de son expérience personnelle mais il ajouta :
En d'autres termes, il aurait pu rester comme les autres. Environ 600 ans avant Jésus Christ, le prophète Ezéchiel fut envoyé pour annoncer : " J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine ! " et Esaïe, un des plus grands prophètes déclare également :
Dieu envoya Jérémie avec un message tout aussi déprimant :
Avant la venue de Christ, le seul fait, d'ailleurs rarement mentionné mais très parlant, que nous relate la Bible d'une chose perdue qui a été retrouvée, fut les ânes du roi Saül (1 Samuel 9 : 20). Par la vie de Jésus, Dieu démontra Son autorité et Sa puissance pour sauver. Jésus déclara qu'Il était le vrai berger et que tous ceux qui L'avaient précédé étaient des voleurs et des bandits ; Il est venu " chercher et sauver ce qui était perdu " (Luc 19 : 10)
Les premiers exemples de rédemption apparaissent dans les Evangiles. Remplie de grâce et de vérité, l'attitude de Jésus vis-à-vis de certains individus était empreinte de la puissance et de la volonté de sauver de Dieu, réclamant des hommes et des femmes qui étaient perdus, des épaves humaines.
Matthieu 11 : 12 est un verset bien mystérieux.
Ce passage serait-il une anticipation des multitudes qui prendront d'assaut le Royaume ? Christ donna à l'apôtre Pierre les clés de l'Evangile pour ouvrir les portes. Des milliers entrèrent en une fois dans le Royaume de Dieu, délivrés de l'emprise de Satan. Ce jour-là, le premier jour de la Pentecôte, un flot incessant d'âmes se mit à affluer dans le Royaume. Le Royaume fut pris d'assaut par la " force " de la foi.
Des pécheurs connus sauvés
Les premières personnes qui sont entrées dans le Royaume étaient celles que Jésus appela personnellement. Ces premiers individus qui reçurent le salut directement de la part de Jésus-Christ sont des exemples pour nous en tant que témoins et évangélistes ; nous porterons nos regards sur deux ou trois d'entre eux.
En réalité, le premier était André, puis Jean qui ensuite en parla à Pierre. Le jour suivant, Jésus appela Philippe et Philippe amena Nathanaël. Jésus dit que Dieu Lui a donné ces personnes (Jean 10 : 29, 17 : 9, 24). Les théologiens se cassent la tête et sont perplexes car nous ne lisons pas qu'ils furent convaincus de péché ou qu'ils se repentirent. Cependant, ils démontrèrent de la foi, mirent tout simplement leur confiance en Jésus et Le suivirent alors qu'ils ne Le connaissaient pas. Il était encore un inconnu à ce moment-là. Jésus semble les avoir sauvés, mû par un penchant souverain mais Il n'avait pas besoin qu'on Le renseigne sur les hommes car Il connaissait le fond de leur coeur (Jean 2 : 25).
Ceci est encore vrai aujourd'hui. Souvent, l'évangélisation insiste pour que les nouveaux convertis suivent une ligne de conduite bien définie. Mais il se peut qu'il n'y ait aucun signe visible de conversion. Jésus savait, et Dieu seul sait ce qui se passe au plus profond de l'âme et de la personnalité humaine. Il ne se laisse pas tromper par quelques prétentions, ou par des personnes qui feignent la conversion. Tous les coeurs sont à découvert devant Lui. S'il y a eu une conviction profonde de péchés ou une contrition profonde à Samarie après la proclamation de l'Evangile par Philippe, nous n'en savons rien. Cependant, il régnait " une grande joie dans cette ville " sur l'oeuvre du Saint-Esprit et très vite, il y eut la preuve d'une véritable libération car les gens reçurent le Saint-Esprit et parlèrent en langues (Actes 8).
A suivre...