David "se parfuma". La traduction hébraïque utilise un mot qui signifie "oindre", un mot clé aujourd'hui. L'onction implique non seulement l'efficacité et l'autorité, mais également la beauté. Dans l'entourage de David, aucun homme n'était le bienvenu, avant d'avoir reçu de l'huile sur sa tête et des onguents sur sa peau pour faire briller son visage. Les produits de beauté n'étaient pas seulement destinés aux femmes, mais faisaient partie de la vie de tous les jours. Jésus rappela à son hôte qu'il avait oublié de Lui verser de l'huile sur la tête (Luc 7 : 46). L'onction initiale de David était la royauté. Sans huile, il n'avait rien d'un roi, mais pardonné et restauré, il oignit son visage de lotion, et brilla d'une nouvelle majesté.

Pour ma part, je proclame que le salut complet doit inclure l'onction. Ce n'est pas une option, un plus, un luxe, mais la marque d'une réalité qui s'oppose à toute théorie religieuse. Jean a dit aux croyants qu'ils portaient l'onction royale:

Chaque type d'huile est obtenu à base d'ingrédients différents. Les huiles utilisées dans le temple contenaient des éléments sacrés, et n'étaient pas destinées à un usage commun, afin que les rois, les prêtres ou les sacrificateurs puissent être reconnus par leur parfum.

Notre but suprême est la présence manifeste du Saint-Esprit. Aucune laideur ou lourdeur ne peuvent être attribuées à Dieu. Dieu est caractérisé par la couleur, non par le chaos – Sa gloire n'est pas de la boue, bien qu'Il ait créé l'être humain de la poussière. Les cieux sont une immense toile, sur laquelle Dieu peint toutes sortes d'aurores et de couchers de soleil avec, pour palette, la poussière amenée par les vents dans les nuages.

Il remplit le vide, et donne une forme à l'informe. Il est Lui-même la source de toute couleur, gloire et beauté.

La pureté sainte, c'est-à-dire la grâce de l'onction du Saint-Esprit, est un « parfum » spirituel qui rend beaux les justes et attractifs les saints. Concernant Jésus, les gens étaient « étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4 : 22).

La mode

"David changea de vêtement". Depuis toujours, la mode a marqué la pauvreté du pauvre, et le pénalise s'il s'habille comme le riche. En Israël, les habits du Souverain Sacrificateur étaient bien plus que distingués; ils étaient destinés à être vus par Dieu seulement. Le fils de Jacob, Joseph, reçut un manteau de plusieurs couleurs qui montrait la faveur de son père envers lui. Dieu avait choisi David, et l'avait destiné à être roi avec les privilèges des atours royaux. Lorsqu'il tomba dans le piège d'un péché facile et commun, il fut humilié jusqu'à terre, et ne lava pas son vêtement, tel un mendiant. Pour reconquérir son statut et son onction royale, il changea d'habits, et se para de ses atours majestueux.

Ceci nous amène directement aux Colossiens. Les enfants de Dieu devraient être reconnaissables, et renoncer à "la colère, à l'animosité, à la méchanceté, à la calomnie et aux paroles déshonnêtes". Au lieu de cela, nous avons été enseignés à:

Comme les Colossiens, les Ephésiens reçurent également la directive de "revêtir l'homme nouveau" (Ephésiens 4 : 24).

Un homme ou une femme né de nouveau "se revêt de Christ" (Galates 3 : 27) et fait une grande faveur au monde. Même le monde désire en secret le retour de Jésus-Christ. Il est la personne que la plupart des gens aimeraient rencontrer ; mais ils ne le pourront jamais, à moins de Le rencontrer à travers Son peuple. Nous suivons une seule et unique mode – Jésus-Christ. Nous n'inventons pas nos propres préceptes de morale et de bienséance. Il est la perfection ; « en nous revêtant de Christ », nous sommes invités à nous vêtir de Ses habitudes, Son amour, Son intégrité et Sa bonté.

Il y a des changements que nous pouvons produire. Nous parlons de gens qui 'se donnent de grands airs', lorsqu'ils parlent d'une manière fausse et soi-disant élégante. Cela ne nous concerne pas : Christ est notre modèle. Nous ne pouvons pas nous revêtir de Christ avec tromperie. Le monde se trompe lui-même, en se revêtant d'un manteau de sainteté à l'extérieur, et en restant orgueilleux et égoïste à l'intérieur.

Jésus n'était pas un homme de spectacle ; Il n'exerça jamais Son autorité et Sa puissance en étalant d'une manière arrogante l'amour de soi. Tous Ses miracles étaient marqués par Son calme et Son humilité. Il était stupéfiant. Il pouvait vraiment dire :

Sans se vanter, car Il était vraiment ainsi. Il ne choisit pas de feindre l'autorité pour chasser les démons ou guérir les malades.

Pour accomplir Ses oeuvres, nous avons besoin d'avoir Son attitude ; nous avons besoin de "revêtir" la douceur et l'humilité de notre Sauveur et Seigneur. Il ne s'agit pas seulement d'une mode. Le genre d'habits que les gens trouvent attractifs peut varier d'une génération à l'autre. Le Seigneur a bien plus à nous offrir:

Direction

David "alla à la maison du Seigneur et adora". Il savait où aller. Sans Dieu, nos vies tournent en rond dans un désert infini. Nous pouvons essayer de marcher sur nos propres chemins, mais sans but. Les effets d'une vie sans Dieu sont montrés dans la poésie du:

Sans la grâce rédemptrice de Dieu, la vie s'écroule par manque d'objectif. La vie ne mène nulle part, car les impies ne savent où aller.

Le plus petit des adorateurs a un poids éternel. Qui d'autre a pareille importance ? L'adoration est le plus grand des actes de l'esprit humain, l'unique passion qu'aucune autre forme de vie ne possède. En adorant, nous nous élevons au plus haut niveau humain, et devenons bien plus que des humains, des enfants de Dieu.

David se relevant de sa chute est l'image même de notre objectif dans l'évangélisation. Nous ne recrutons pas des membres d'églises, et ne rassemblons pas de nouveaux adhérents. Nous sauvons des âmes, relevons de la poussière des multitudes accablées par leur passé et vivant dans la peur et la condamnation. Nous les ramenons dans l'onction et la présence de Dieu, et les invitons à s'asseoir aux pieds de Jésus, « habillés et restaurés ». Toutes les richesses sur cette terre ne représentent rien comparées à la valeur d'une âme. Nous sortons aux côtés du grand « Berger », cherchant ceux qui sont perdus.