La vie d'Abraham (Page 2 / 3)
L'appel d'Abraham
Pendant que nous préparions ce mois de prière, Le Seigneur m'a mis vraiment à coeur de revoir encore la vie d'Abraham, et c'est pour cette raison que, dimanche dernier, nous avons parlé de l'importance de concevoir Manassé. Combien sont déjà enceintes de Manassé ?
Manassé veut dire : Dieu me fait oublier le passé, mes souffrances, mes humiliations. Alors, pendant ce mois de prière, nous voulons concevoir Manassé et l'accoucher. Il est important que nous soyons aussi enceintes d'Ephraïm, ce qui veut dire : Dieu m'a rendu fécond, fructificateur dans le pays de mon affliction. Là même où j'ai souffert, sur le territoire où j'ai eu de la peine, Dieu me rend fructueux. Dieu ne va pas attendre que tu voyages, que tu portes du fruit pour glorifier Son Nom quand tu vas rentrer en Afrique, ou que tu voyages aux Etats-Unis, au Canada. Non, nous voulons porter du fruit ici même, en Belgique; pendant ce mois extraordinaire, nous sommes enthousiastes à porter ces fruits.
Comme je disais, nous allons juste introduire ce texte, et nous y reviendrons plus en profondeur pour continuer durant notre mois de prière.
La première chose à noter, c'est que ce n'est pas Abraham qui a pensé à être béni, c'est Dieu qui a décidé Lui-même de le bénir.
Il est dit : " L'Eternel dit à Abraham ".
Donc, Abraham n'a pas prié, mais nous comprendrons que nous, nous devons prier, parce que nous héritons de la bénédiction d'Abraham, et que Satan voudrait nous bloquer de cette bénédiction d'Abraham.
Vous verrez que les juifs, les descendants d'Abraham par le sang, ont entraîné avec eux, partout où ils sont partis, la bénédiction de leur père.
Nous sommes aussi la descendance d'Abraham par la foi en Jésus-Christ; il importe que nous comprenions qu'où que nous soyons, nous entraînons avec nous la bénédiction.
C'est Dieu qui a décidé de bénir Abraham :
La première chose que nous devons noter, c'est que ce n'est pas Abraham qui a décidé d'être béni, c'est Dieu qui lui adressé cet appel, un appel spécial, l'appel pour la bénédiction.
Nous sommes appelés pour la bénédiction, je suis appelé pour la bénédiction. La caractéristique de cette bénédiction, comme nous l'avons dit dimanche, c'est qu' elle devait avoir lieu dans un autre pays, pas chez lui à Charan, mais ailleurs, à Canaan, et c'est pour cette raison que Joseph a dit, lorqu'il a été béni : Ce n'est pas possible, je suis béni dans le pays de mon affliction, en Egypte.
Mais en tout cas, originellement, l'appel était pour quitter son pays, aller en pays étranger.
Dieu m'a beaucoup parlé là dessus, parce que nous pensons qu'à l'étranger, loin de nos racines, de nos origines, loin de toute autre facilité, nous ne pouvons vivre que des miettes, non, non!
Dieu prépare ta bénédiction, pas dans ton pays, mais ailleurs, pas dans n'importe quel pays, mais ici, où tu es.
Va-t'en de ton pays, de ta patrie.Tu quittes même la maison de ton père, tu vas aller dans le pays que je te montrerai, et voici les promesses de la bénédiction :
- Je ferai de toi une grande nation ;
- Je te bénirai ;
- Je rendrai ton nom grand ;
- Tu seras une source de bénédiction ;
- Je bénirai ceux qui te béniront ;
- Je maudirai ceux qui te maudiront ;
- Et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Nous sommes de ces familles de la terre, qui doivent entrer aujourd'hui dans cette grande bénédiction que Dieu a promise à Abraham.
Abraham partit comme L'Eternel le lui avait dit.
Si Abraham était resté à Charan, il n'aurait pas vécu la bénédiction de Dieu. Il allait prier, jeûner, mais il n'allait pas vivre la bénédiction.
Mais là, il a obéi à Dieu, et il est parti, il est parti avec Lot. Il était âgé de soixante-quinze ans lorsqu'il sortit de Charan.
Abraham prit Saraï, sa femme et Lot, avec tous les biens qu'ils possédaient et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Charan.
Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.
Ce que nous devons découvrir d'Abraham, c'est qu'il avait un problème : il n'avait pas d'enfants.
Saraï était stérile. Alors, il a pris Lot, fils de son frère, qui probablement vivait déjà chez lui.
Certains pensent que le père de Lot, le frère d'Abraham, était décédé. Abraham a hérité de son neveu Lot, et il est parti avec lui.
Notons ceci : Abraham possédait déjà des biens, il est dit : " Tous les biens qu'ils possédaient" , donc, il n'avait pas les mains vides, il avait déjà beaucoup de biens.
Deuxième chose : Abraham possédait déjà des serviteurs qu'il avait acquis à Charan, nous pouvons dire que c'était un homme d'affaires prospère.
S'il pouvait avoir des serviteurs avec lui, s'il pouvait acquérir des serviteurs, il était déjà dans la prospérité, et curieusement, ses serviteurs ont décidé de marcher dans les pas de leur patron. C'est ainsi qu'il est sorti de Charan, avec sa femme, son neveu, tous ses biens et tous les serviteurs, et ils partirent pour aller à Canaan.
Qu'est-ce que cela veut nous dire ?
Voici ce que cela veut nous dire : tu as peut-être juste une voiture et tu dis déjà : Je suis béni, mais tu n'es pas béni !
Peut-être que tu as acheté là une petite maison.Tu dis : oui, je vis chez moi. C''est vrai, tu vis chez toi, mais tu n'es pas béni.
Peut-être que tu as déjà trouvé un travail. Tu as un salaire, et chaque jour tu dis : Merci Seigneur, j'ai été béni !
Je voudrais que tu comprennes que ce que tu vis là, c'est normal, parce que même les païens (ceux qui ne croient pas en Dieu) vivent ainsi.
Peut-être que tu t'es déjà marié, que tu as des enfants ou que tu es fiancé.Ouf ! J'ai prié, et le prince charmant s'est présenté; ça encore, ce n'est pas la bénédiction.
Le Seigneur m'a parlé très fort pendant ces derniers temps. Il m'a demandé de dire à l'église de « La Nouvelle Jérusalem » que notre bénédiction n'était pas encore là, parce que, s'il y avait quelqu'un qui devait se dire béni, c'était Abraham. Il avait déjà des serviteurs et des biens.
Quand Dieu lui parle, c'est comme s'il n'avait rien, n'est-ce pas ?
Les Etapes de la Bénédiction :
1) Dieu veut faire de nous, si nous sommes une église, une grande église; si nous sommes une famille, une grande famille, et cette famille va être connue dans la nation.
2) Dieu dit : " Je te bénirai ", ce qui signifie : le peu des biens qui te réjouit maintenant, ce n'est rien par rapport à ce que tu vas avoir quand je vais te bénir.
3) Dieu dit : " Je rendrai ton nom grand" parce que là, on ne nous dit pas qu'Abraham était connu à Charan. Ton nom sera grand, et tu seras une source de bénédiction. Réfléchissons un peu à ça :
Une source de bénédiction, c'est à dire que si quelqu'un te côtoie, il ne peut pas rester comme il était avant de te rencontrer. Vous voyez, nous essayons de nous protéger, parce que nous ne sommes pas bénis.
Ecoutez, vous, mes Frères et Soeurs, qui avez des magasins : tu ouvres ton magasin, tu essaies de le protéger par tous les moyens. C'est normal, mais, si tu deviens une source de bénédiction, tu vas propulser dans les affaires toutes les personnes qui vont te côtoyer. Tu peux envoyer dix, quinze, vingt, trente, cinquante, mille personnes. Par toi, elles vont entreprendre aussi des affaires.
En fait, c'est ce qui se passe dans l'église de Corée, où les hommes et les femmes d'affaires, qui ont été bénis, font la promotion aux autres qui viennent d'arriver. Nous devons comprendre que, dans l'appel à la bénédiction, nous sommes disposés à ouvrir aussi aux autres les portes de bénédiction .
Vous savez, jeudi dernier, j'étais à Mons, là où « La Nouvelle Jérusalem » de Mons consacrait pour la première fois ses Diacres.
J'étais ému, quand j'ai vu cette salle remplie. J'ai trouvé une équipe de louange, comme celle de Bruxelles, une grande équipe. C'était la première fois que j'allais dans cette église. Les pianistes, les musiciens, je les vois à la convention, je connais leurs noms, mais là, dans leur élément, ils opéraient, et puis j'ai dit :
" Seigneur, ce n'est pas possible; à Mons ici, il n'y avait rien, en tout cas de nous, et voilà, l'église est là ". Plus de cent personnes qui ont rempli cette salle, c'était un jeudi soir, oh ! j'ai eu des larmes aux yeux !
Alors, Le Seigneur m'a donné une vision pour eux, pour qu'ils puissent saisir toute cette région-là pour Le Seigneur. Nous ne pouvons pas être là, sans influencer autour de nous la bénédiction !
Avant-hier, j'étais à Leuven.
Dans la petite salle de Leuven, où on consacrait aussi douze premiers Diacres de « La Nouvelle Jérusalem » à Leuven. Je ne suis jamais allé dans cette salle, je n'ai jamais prêché à Leuven, et tout à coup, la salle était remplie, et elle a continué à se remplir jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de places. On alors ouvert la porte de dehors, et j'ai dit au Pasteur :
" Nous, à Bruxelles, nous sommes déjà habitués à cela, tout cet espace qui est devant l'estrade, nous mettons des chaises pour que les gens s'assoient, nous sommes déjà habitués. "
Et là également, j'ai dit :
" Seigneur, ce n'est pas possible, comment peux-Tu, à partir d'une église, qui a commencé comme ça à Bruxelles, créer des églises partout dans le pays, et à Leuven aussi ".
Il y avait une équipe de louange, et ils chantaient en anglais, mais super ! C'est cela être une source de bénédiction.
Lorsque Dieu va nous bénir, nous savons que nous avons une mission. Quelle est cette mission ?
Nous transmettons notre bénédiction aux autres, et nous n'avons pas à avoir peur de faire que ceux qui nous côtoient soient bénis.
D'ailleurs, ce sera évident, si tu es un vrai homme de prière. Il suffit que quelqu'un te côtoie, et il commence à prier comme toi. Tu as béni cette personne, et tu en béniras d'autre.
Donc, la source de bénédiction, c'est qu'à partir de toi plusieurs personnes seront bénies.
Au verset 3, Dieu dit : " Je bénirai ceux qui te béniront ", c'est à dire si quelqu'un vient ajouter; certains pensent que je vais dire du bien seulement à ceux qui vont dire du bien de toi, c'est plus que cela.
Si quelqu'un ajoute une bénédiction à ta bénédiction, alors je lui ouvre aussi une porte de bénédiction.
Parfois on dit : Oui, telle personne, elle a déjà trop. Non, la Bible dit que si quelqu'un bénit celui qui est béni, en retour Dieu aussi le bénit.
Vous savez, il y a une mentalité diabolique : nous, nous ne pouvons pas le bénir, nous ne pouvons pas lui donner ça, parce qu'il en a déjà trop !
J'ai entendu des gens parler ainsi, mais c'est satanique, parce que, si tu sèmes sur une terre fertile, tu moissonnes.
Une personne qui est déjà bénie et qui a l'abondance, c'est une terre fertile; sème sur cette terre-là, parce que tu vas récolter quoi ?
La bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront. Maintenant, ceux qui ne vont pas te bénir, mais qui vont te maudire, chercher à te détruire et à te faire du mal , eh bien ! qu'est-ce que Je vais faire avec eux ?
Je vais les maudire, parce que Dieu veille à ce que tu gardes ta bénédiction.
Conclusion :
Il n'y a personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, qui soit capable d'arrêter, de détruire, d'anéantir la bénédiction que Dieu te donne.
Dieu dit : Je suis derrière toi pour maudire ceux qui te maudissent, mais Je suis aussi là pour bénir ceux qui te bénissent.
Voilà en bref l'appel d'Abraham. Nous allons continuer cet enseignement, pour que nous comprenions où Dieu veut nous amener.