La vision céleste pour la pression terrestre

Un texte de Joël Spinks

Je venais tout juste de commencer à travailler à l'antenne de télévision (une autre qu'emci tv)... quand un vice-président de la chaîne est entré dans mon bureau. Il m'a remis un dossier de travail en main, m'informant que nous devions faire connaître la chaîne aux États-Unis.

« Joël, tu organiseras pour nous notre première exposition en Amérique. Nous te confions donc un budget de 100'000'00$ pour le faire. Bonne journée ! » Il est sorti de mon bureau aussi rapidement qu'il est entré.

J'ai aussitôt compris que je devais relever le défi sans aucune aide ni explication. J'avais un dossier en main ainsi que...le Saint-Esprit.

Me voilà devant mon premier mandat qui me semblait assez considérable. J'y ai donc travaillé pendant un an, préparant notre première exposition qui aurait lieu à Los Angeles, et que je répèterais à Orlando, Dallas et Nashville. J'étais béni de servir comme directeur du marketing mais à la fois, j'avais toujours mes autres responsabilités ministérielles. Je servais comme pasteur-associé dans l'église, faisant le suivi avec les nouveaux chrétiens, en donnant des cours de préparation au mariage, en animant un groupe biblique et je servais dans la relation d'aide. Pour la télé, j'enseignais aussi le ministère à tous les bénévoles, je chantais et j'animais des émissions. Sur le plan familial, j'étais un époux et un papa !! Je ressentais vraiment beaucoup de pression.

Je souffrais aussi d'une pression supplémentaire, une irritation lorsque je me comparais à mes collègues qui semblaient avoir une vie plus simple ! Ils quittaient le travail plus tôt, en blaguant et en discutant des matchs de foot qu'ils verraient ensemble. Ceci dit, quand l'antenne de la télé a eu sa percée aux États-Unis, et ensuite en Australie, j'ai pu me réjouir sachant que j'avais fait ma part, relevant la portion du défi que Dieu m'avait confié.

Un jour j'ai compris que je ne devais plus mépriser la charge que le Seigneur m'avait donnée. S'il me confiait des projets exigeants, je devais comprendre qu'il me faisait confiance ! J'ai appris à le remercier pour les privilèges qu'il utilisait pour me former. Je devais aussi renoncer aux comparaisons car mes collègues n'avaient pas ma destinée ! Dieu me préparait pour MA destinée, et non la leur !

12 Nous n'osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence.

Aujourd'hui, je me réjouis pour cette école qui a forgé mon caractère et qui a contribué à me former pour le ministère. Certes, j'ai eu des moments où je voulais tout abandonner ! Au-delà de la pression naturelle, il y avait aussi un combat spirituel et dans mes pensées. Je rêvais souvent d'être ailleurs. Je me voyais en train de faire mes cartons. Je quitterais ce poste qui, je le croyais, m'apportait si peu. Grâce à ma merveilleuse épouse Mathilde, remplie de la sagesse du Saint-Esprit, je ne l'ai pas fait car elle m'encouragea toujours à persévérer.

Si vous ressentez beaucoup de pression dans votre vie, si vous êtes tentés, voulant tout abandonner, sachez ceci :

13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.

Un jour j'ai compris que je devais apprendre à gérer la pression. Je devais être tellement en relation avec le Saint-Esprit qu'il me dirait comment travailler AVEC lui au lieu de travailler pour les hommes. La pression dans ce monde existera toujours, mais si nous avons la perspective céleste et la présence directrice du Saint-Esprit, nous travaillerons avec sa paix et sa joie. De plus, si nous sommes dans notre appel véritable, la réussite est garantie car il est LA source de toutes victoires !

Photo de Joël Spinks
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