Version Le Semeur : Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Offrez-vs plutôt vous-même à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes au service du bien.

Notre propre volonté doit être crucifiée, soumise à celle de Dieu.

• Paul dira: « ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi ».
• Cela implique une obéissance soutenue. 
• Constamment, nous devrions dire : « Qu'est-ce que Jésus ferait à ma place », « Quelle est ta volonté », et régulièrement : « suis-je en train de faire ce que Dieu me demande ? ».

• Jésus avait une attitude, un style de vie, certains diraient une philosophie de vie, un état d'esprit : tout ce qu'il faisait était animé par le désir d'obéir à Dieu le Père. Les 2 motivations de Jésus quand il s'est livré pour nous, étaient l'obéissance et l'amour.

• Je n'ai pas dit que notre propre volonté devait être écartée. Par exemple, Paul nous parle de ces jeunes veuves qui prennent l'engagement de ne pas se marier pour se consacrer à Dieu, et ainsi écartent leur propre volonté, et qui, au bout d'un moment, reviennent sur leurs décisions et annulent ainsi leur premier engagement. Il s'agit ici d'une volonté écartée, mise de côté. Ce n'est pas suffisant.

• Je n'ai pas dit que notre volonté devait être forte pour le bien. On parle parfois de caractère ou de volonté forte. Par exemple, certains prennent des engagements devant Dieu et il survient dans leurs vies des problèmes et les soucis brisent la force de leur propre volonté. Avoir une forte volonté n'est pas suffisant.

• Je dis que nous devons faire SA volonté. Il ne s'agit pas de la nature de la volonté (il faut être de bonne volonté pour le bien, mais on parle alors de motivation), mais d'accomplir la volonté de Dieu.

Ne voulez-vous pas avoir les mêmes sentiments que Jésus avait ? Faire la volonté de Dieu est un acte surnaturel.

Des enfants de colère...

Nous savons que nous étions autrefois par nature des enfants de colère:

Ce verset nous montre ce qu'était nos sentiments et notre nature :

• nous nous conduisions : - selon nos convoitises charnelles (elles nous animaient, c'était le moteur de nos vies.)
• nous exécutions : - les volontés de notre chair ET de nos pensées. (c'était l'essence de nos vies)
• nous étions par nature des enfants de colère.

Nous savons que cette nature est notre ancienne nature. Elle a été crucifiée avec Christ, et nous avons revêtu la nature de la justice. Qu'est-ce que la justice ? Une définition est d'accomplir tout ce qui est juste, c'est à dire faire la volonté de Dieu. Puisque cette nature d'enfants de colère a été crucifiée, nous avons revêtu une nouvelle nature, celle d'enfant de Dieu.

Notre ancienne nature était enchaînée et animée de toutes espèces de convoitises, qui nous faisaient accomplir des actes désirés par notre chair irégénérée. Cette nature a été crucifiée, mais la convoitise (et le péché) qui agit maintenant dans les fils de la rébellion au travers du siècle présent tente de s'accrocher à nous et de nous enchainer.

Lorsqu'une tempête de neige vient entourer une maison de toute part, et adhérer au toit de la maison, si la maison n'est pas bien isolée, la température va rapidement chuter à l'intérieur de la maison. Il y aura une réaction systématique.
Lorsqu'un homme se retrouve dans une tempête de neige, ce n'est pas seulement la fatigue qui va faire de lui une victime, mais la neige, quoique glacé, a une capacité d'endormissement. Elle endormira sa victime.

De la même façon, les convoitises et le péché qui habitent dans ce monde endormiront la conscience de celui qui s'y adonne et il ne pourra parfois plus s'en sortir.

Si ta propre volonté n'est pas crucifiée et que tu acceptes de la laisser te dominer et diriger ta vie, elle t'amènera tôt ou tard dans le chaos et la défaite.

Comprenez bien : avant que notre ancienne nature n'ait été crucifiée, le péché venait de l'intérieur de nous, de notre esprit mort et vendu au péché. Aujourd'hui, le péché qui règne dans ce monde veut venir de l'extérieur, pour nous envelopper et régner dans nos membres. Rappelez-vous que ce corps est une enveloppe, et on peut toujours envelopper une enveloppe par une enveloppe plus grande !

Si nous n'avons pas le pouvoir de crucifier notre volonté, nous avons le pouvoir de soumettre notre volonté à celle de Dieu.

• Retrouvez cette pensée dans le livre : "365 Jours aux Pieds du Maître".
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