1) Des hommes de la Bible ont connu la peur.

Adam après avoir mangé du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Il se cache et dit à Dieu: "J'ai eu peur, car je suis nu et je me suis caché".

Abraham quand il part en Egypte. Il craint que le pharaon prenne sa femme et il ment, il se cache derrière sa femme ! Courageux...

Saul a peur de David 1000/10000, il a peur de ne plus faire le poids, et il commence à réagir très fort, montrant son vrai caractère d'un homme qui n'a pas de relation avec Dieu mais qui marche par sa propre force.

David, c'est le contraire, il peut avoir peur d'être pourchassé par Saul, mais son identité est en Dieu, ce qui lui permet de ne pas tuer Saul comme il en aurait l'occasion.
Quand le sentiment de peur est là, on érige un mur de protection autour de soi. C'est normal, on veut se protéger. Ce sont toutes les réactions que nous pouvons avoir quand nous n'arrivons pas à reconnaître ce sentiment de peur et peut-être d'autres sentiments au fond de nous.

D'autres ont eu peur et ne se sont pas cachés, pourquoi ? Parce que, dans les circonstances particulières où ils sont : ils ont décidé de placer leur confiance en Dieu, ou de rechercher la volonté de Dieu. Le sentiment de peur ou d'inquiétude était bien là, mais la décision de vivre sa peur avec Dieu ou sans Dieu a fait la différence.

Peur d'être une mère, un père qui conduit ses enfants, qui pose des limites. Peur d'être un frère, une soeur dans l'église.

Pourquoi la peur ? Car nous sommes face à nos responsabilités.
Dans votre travail, ce sont vos qualifications et vos compétences qui vous permettent d'être professionnellement ce que vous êtes. En fait, ce sont vos supérieurs qui vous ont donné le job . Ils estiment que vous êtes capables de faire ce travail. Ils vous donnent l'assurance en cela, et vous êtes reconnus.
Il n'existe pas d'école de père, d'école de mère, ou d'école de frère ou de soeur. Il n'existe pas de diplôme de père, de mère, de frère ou de soeur, qui est donné, et qui va nous qualifier.

Devant un sentiment d'incompétence face à nos responsabilités, vous avez le choix
entre trois possibilités :

- Soit vous dites : Je ne peux pas, et vous êtes démissionnaire, et vous quittez le bateau.

- Soit : Je vais y arriver mais tout seul (de plus en plus de femmes et d'hommes croient
qu'ils peuvent y arriver tout seuls, en dehors de l'église ...)

- Soit vous dites : "Seigneur, je veux prendre les responsabilités que tu m'a données, rends-moi intelligent pour faire ta volonté et selon ton coeur."

Nous avons un modèle dans la Parole :

David a eu peur dans plusieurs occasions, mais la connaissance intime de Dieu faisait
qu'il avait acquis une espèce de réflexe : une crainte, une incertitude, une insécurité, il se tourne vers Dieu.

Notre image tordue de Dieu vient souvent de l'image paternelle que nous avons eue !Et nos enfants connaîtront de Dieu ce que nous avons montré dans notre vie de père. D'ou l'importance de connaître Dieu comme un père, et ce défi pour les hommes de donner la bonne image du père à nos enfants.

2) La peur de l'échec :

Nous hésitons tous à marcher dans des territoires que nous n'avons pas explorés. Cela veut dire que nous sommes en position de faiblesse...

Des maris hésitent à partager avec leurs épouses; des soeurs ou des frères célibataires hésitent à partager avec leurs pairs, principalement parce qu'ils ne se sentent pas à l'aise, ou bien pas équipés dans ce type de communication. Les hommes, en particulier, sont motivés à agir quand ils se sentent capables ! Ainsi, ils ont tendance à éviter tout ce qui pourrait faire ressortir leur incapacité ou leur incompétence, et montrer qu'ils sont nuls (les hommes disent c'est un sujet de femmes).

3) La peur du rejet : dire les choses du passé

C'est très risqué de laisser apparaître à notre conjoint ou à une autre personne (qui peut être la seule ancre à laquelle notre intimité peut s'accrocher), le doute, la souffrance ou les pulsions inacceptables qui nous gagnent. C'est une des raisons pour laquelle, lorsque nous faisons de la préparation au mariage, nous encourageons les futurs couples à être transparents et honnêtes à propos de toutes les ombres de leur passé.
Parfois, cela peut être dévastateur pour le conjoint de l'apprendre une fois marié. Les uns peuvent se sentir piégés, et d'autres rejetés. De toutes les façons, il est capital que cela ait lieu, et une aide extérieure d'un conseiller ou d'un ami peut être très précieuse. 

4) La peur du conflit :

Le conflit fait partie de la communication, mais beaucoup de couples ou de personnes ont peur des conflits, et ainsi évitent un niveau de partage profond dans la communication.
Parfois, la peur a été créée chez des personnes à cause des conflits habituels des parents ou des frères et soeurs de la famille. Par exemple, les conflits doivent être évités à tout prix, car on ne parle pas de ce qui fâche.
Chaque mari et femme sont différents l'un de l'autre dans leur personnalité, et peuvent facilement être en conflit. Mais ils peuvent apprendre à les gérer.

5) La peur de ne pas contrôler la situation :

C'est normal de vouloir contrôler votre vie, mais l'intimité de la vie conjugale jette un défi à vivre à deux. En se rendant accessible, on augmente la vulnérabilité, et on peut craindre que son conjoint utilise une information confidentielle contre lui, ou exploiter une certaine intimité comme une manière de le manipuler...
C'est peut-être la peur subtile à laquelle peu d'entre nous prennent conscience. Mais il y a un petit voyant rouge qui s'allume au fond d'eux-mêmes, et qui leur dit: "de ne pas être trop vulnérable, c'est dangereux !!!" 

6) La peur d'être intime :

C'est un défi de maintenir l'équilibre entre l'individualisme et développer un rapprochement avec son conjoint: "Nous voulons devenir un, bien entendu, mais on n'arrive pas à se décider lequel... "
Il y a toujours la peur que la personnalité du conjoint domine l'autre, cela couvre bien sûr le côté délicat de la sexualité.