Délivrance des dettes (Page 3 / 4)
Démarches en vue de la délivrance des dettes
Il est arrivé à pas mal de chrétiens de passer par une période ou "leur bateau" a coulé, pour une raison ou une autre, et des dettes importantes en ont résulté, ce qui les a placé dans une situation bien fragile.
Pour sortir de n'importe quel problème il est important de comprendre qu'il faut s'attendre à un miracle bien sûr et ne pas être résigné ou incrédule. S'attendre à un miracle chaque jour, voilà un bon état d'esprit.
Néanmoins, il faut savoir qu'un miracle n'arrive pas tout seul ! Des tas de gens ont attendu un miracle, toute leur vie, qui n'est jamais arrivé. L'attendre ne suffit pas pour qu'arrive un miracle, il faut... le faire venir ! Il faut apprendre à faire la bonne démarche qui va engendrer le miracle !
Il y a UN PLAN que Dieu veut nous montrer et qui, si on le suit, va porter du fruit.
Dans 2 Rois 4 : 1 à 7, la Bible relate l'histoire cette histoire :
Quelle situation terrible ! Vous parlez d'un drame ! Elle avait perdu son mari, elle était ruinée et on allait lui enlever ses deux enfants pour en faire des esclaves. Ce n'était pas juste !
Vous avez des problèmes ? Etes-vous surs que vous en avez autant que cette veuve ? Pour la plupart d'entre vous je ne pense pas. Première chose à faire à la lecture de ce message : RELATIVISER.
Pour d'autres, votre situation est peut être plus ou moins semblable, même à notre époque, à celle de cette veuve : votre mari est mort ou vous a quitté, vos enfants sont esclaves de la drogue ou autre.
Pour les uns et les autres l'exemple de cette veuve peut nous montrer la voix à suivre pour sortir de notre situation.
Et pourtant... cette femme est la veuve d'un homme qui a servi Dieu.
Question : Est-ce ainsi que Dieu récompense Ses serviteurs. En abandonnant leur veuve et leurs enfants ? Voilà une femme qui ne méritait pas ça !
Faites attention quand vous jugez, le fait que certaines personnes aient des dettes ne veut pas obligatoirement dire qu'elles ont été infidèles à Dieu.
Pour une raison ou une autre le diable a réussi à les « coincer », mais elles ont besoin, avant tout, de compassion et non de jugement.
Cette veuve était femme d'un serviteur de Dieu, formé par les prophètes. Il était mort et maintenant sa veuve, loin d'être rémunérée pour sa consécration et celle de son mari, se retrouvait couverte de dettes ; et ses fils risquaient de devenir esclaves.
Drôle de récompense pour avoir servi Dieu !
La bénédiction ne vient pas naturellement sur une personne et sur les justes, même quand on sème. Il va falloir aller la chercher ! Il nous est dit que la femme cria à Elisée !
[Parenthèse : on peut voir les choses sous deux angles :
- On peut penser que cette veuve avait manqué de sagesse, qu'elle n'avait pas réussi à assurer son futur, que son mari aurait dû prendre une assurance vie, etc. Beaucoup de personnes tiennent ce genre de raisonnement face aux épreuves des autres.
- On peut aussi voir les choses différemment. Peut-être que ceux qui entouraient cette veuve ne s'étaient pas souciés de faire ce que Dieu demande dans Sa parole : prendre soin de la veuve et de l'orphelin.
N'avaient-ils pas oublié que prendre soin d'un serviteur de Dieu et de sa famille était sacré ? Au lieu de cela, certains étaient prêts à lui prendre jusqu'à ses propres enfants.]
Les pauvres gens, les nouveaux convertis, les femmes seules avec enfants, ou les gens encore trop influençables attirent vite les vautours dans – et de - l'Eglise même.
On voit toujours des gens, parfois de ces « supra spirituels » essayer de profiter d'eux.
Cette veuve se retrouvait-elle dans cet état parce qu'elle « l'avait bien cherché», comme le diraient certains, ou parce que d'autres avaient oublié leurs devoirs élémentaires ? Je vote pour la seconde option !
Rien ne va se passer pour notre veuve tant qu'elle ne trouve pas sur son chemin quelqu'un de différent : Elisée. Quelqu'un qui ne pense pas qu'à son petit nombril, quelqu'un pour qui servir Dieu est indissociable d'aider les faibles et d'aider à pourvoir à leurs besoins matériels.
Vous êtes peut-être dans des dettes et c'est injuste, Dieu ne le veut pas, Il veut vous aider, mais Sa solution n'arrivera pas toute seule.
Le prophète Elisée donna à cette veuve des directives qui lui ont permis de passer du manque à l'abondance. Elle reçut un miracle qui lui permit de payer toutes ses dettes et d'avoir encore plus que ce qu'il lui fallait pour continuer à vivre. Comment ?
« Elisée lui dit : Que puis-je faire pour toi ? »
Voilà une question que nous devons nous poser régulièrement : Que pouvons-nous faire pour ceux qui sont en difficulté ? Tant de gens sont toujours obsédés par ce qu'on peut faire pour eux. Néanmoins nous ne pourrons pas aider quelqu'un concrètement sans l'amener à faire sa part. Elisée, en effet, ne lui dit pas : « Ok, qu'il soit pourvu à tes besoins, amen ! » et un miracle est survenu.
Qu'on se débarrasse de cette forme de pensée que les miracles arrivent sans qu'on ait rien à faire.
Elisée continue et lui demande : « Dis-moi, qu'as-tu à la maison ?
Elle répondit : Ta servante n'a rien du tout à la maison qu'un vase d'huile. » La femme commence par répondre : « rien du tout ». Parce qu'elle imagine, comme beaucoup, que Dieu nous demande ce que l'on a de grande valeur, ou même ce que l'on n'a pas. Elle ajoute : « ...qu'un vase d'huile. » Si elle a un vase d'huile ce n'est pas « rien du tout ». C'est comme si elle répondait : « Je n'ai rien du tout, mais j'ai quelque chose ». Or, si elle a quelque chose ce n'est pas rien du tout.
Qu'avez-vous que vous pouvez semer ? A partir de quoi votre miracle, celui de votre famille, de votre église pourra se déclencher ?
On vous a dit qu'un miracle venait à partir de rien ? Et bien c'est totalement faux. Un miracle se fait toujours à partir de quelque chose qu'on donne.
Jésus a multiplié les pains et les poissons à partir du goûter d'un petit garçon.
La femme, c'est un merveilleux miracle, mais bon l'homme a du donner une côte pour sa création (c'est plus complexe, je simplifie).
Le nombre de gens qui ne font rien parce qu'ils ont peu, alors que donner du peu de son peu donne, aux yeux de Dieu, à ce peu plus de valeur que le beaucoup de ceux qui ont beaucoup plus.
Combien de fois vous avez raté d'être béni parce que vous vouliez attendre d'avoir plus pour donner, vous aviez honte peut-être de donner du peu. Mais, résultat nous n'avez rien donné et... rien n'est revenu ! Donc la prochaine fois que Dieu te demande : « Qu'as-tu ? » Ne réponds jamais « rien » !
Trop de gens veulent des miracles, mais ne veulent pas participer au miracle. Il faut que ça se fasse pour eux MAIS SANS EUX ! Ca ne marche pas comme cela !
Quand Dieu Te demande : « Qu'est-ce que tu as », ce n'est pas obligé d'être des lingots d'or.
Nous ne sommes pas supposés aller avec la force que nous n'avons pas, ni chercher à donner ce que nous n'avons pas.
Elisée donne alors des directives à la femme :
« Et il dit : Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n'en demande pas un petit nombre. »
Elisée lui dit d'impliquer d'autres personnes et de ne pas demander un petit nombre de vases seulement. Il la pousse à aller au delà de sa timidité, de sa peur de passer pour ceci ou cela aux yeux de ses voisins et lui demande d'insister.
J'ouvre une parenthèse : Voyez-vous c'est la démarche contraire qu'on nous conseille souvent de faire. C'est celle que j'ai adoptée pendant longtemps. C'est celle que notre égo nous conduit à faire : « Je ne dis rien à personne, le seigneur sait et il pourvoira ». Wouaw, ça sonne spirituel !
Et c'est ce que Dieu peut nous dire parfois en effet, mais en faire une règle ne tiens pas la route. Car si ça tenait la route c'est ce que Elisée aurait dit de faire à la veuve : « On va régler ça en cercle fermé ». A la rigueur, Dieu aurait pu multiplier les pots ? Non ?! Il n'avait pas besoin d'aller chercher des gens. Mais le Seigneur ne veut pas, en général, agir de la sorte. Il veut faire fonctionner un Corps avec Ses membres.
Pour pouvoir bénir aussi en retour tous ceux qui ont donné ou mis à disposition un vase. Nous devons apprendre à évoluer à plusieurs et dans l'unité pour prospérer. Et à mettre notre orgueil de côté pour cela.
Le problème est que dans beaucoup d'endroits, vous n'osez rien dire, car le premier réflexe sera de vous juger au lieu de chercher à se tenir avec vous pour aider à libérer le miracle. Triste ! Donc, prudence !
Même dans l'Ecriture, souvent ce n'est pas juste Jésus qui fait un miracle, mais c'est Jésus qui réunit des personnes et les associe au miracle : « Allez ON va faire un miracle ensemble ». Quand il multiplie les pains et les poissons, il fait pleinement participer les disciples. Il leur demande, comme Elisée à la veuve,
Et c'est là qu'ils dirent qu'il y avait un jeune garçon qui avait cinq pains et deux poissons. Ils amènent les 5 pains et les deux poissons. Puis Jésus les met à contribution jusqu'au bout :
Cherchez des gens, ou même juste une personne de confiance avec qui partager votre fardeau (ne courrez pas en parler à tout le monde) ET QUI VA LIBERER LE MIRACLE AVEC VOUS ! DANS LA DIRECTION DE DIEU évidemment. Si vous allez vers la mauvaise personne ça produira plus de problème qu'autre chose.
Jésus a dit : "Si DEUX s'assemblent..." ils peuvent demander tout ce qu'ils veulent. Ils faut néanmoins qu'il s'assemblent dans L'ACTION. Ce point est délicat, mais réfléchissez-y.
Très peu ont le réflexe, quand ils sont éprouvés de dire : « Qu'est-ce que peux faire pour toi ? » La plupart on le réflexe : « Qu'est-ce que vous pouvez faire pour moi ? ».
Au moment même où tu es en mauvaise posture, endetté, ne perd pas cette mentalité : « Que puis-je faire pour quelqu'un qui est en plus mauvaise posture que moi ». « N'ai je pas un « pot » que je peux mettre à disposition pour aider à libérer le miracle pour quelqu'un qui en a plus besoin que moi ».
Il y a de l'honneur dans cette forme de pensée. En le faisant je prépare la libération de mon propre miracle. Un miracle commence toujours par une forme de pensée qui va l'engendrer. Dieu aime ça et Il va l'honorer !