Je suis moi-même souvent étonné de voir combien de personnes vivent captives de leurs difficultés, combien ont capitulé face aux épreuves. Celles qui traversent des problèmes d'argent finissent par penser qu'elles vivront toute leur vie dans la pauvreté, celles qui rencontrent des tensions dans leur couple pensent que ce sera toujours ainsi et perdent l'espoir de retrouver la paix dans leur relation. Ces personnes finissent par accepter leur situation et ne s'attendent plus à vivre le meilleur.

Beaucoup de personnes vivent des difficultés et s'y habituent. Au fond d'elles-mêmes, elles se disent que les choses ne changeront jamais : leur vie est ainsi et elles doivent l'accepter. Cela révèle avant tout une captivité qui est loin de ce que Dieu désire pour ces personnes.

Lorsque je parle avec ces personnes, elles me disent : « C'est ainsi, que veux-tu ? Je dois m'habituer à ma vie telle qu'elle est, avec ses souffrances et ses difficultés ». Elles sont convaincues que leur situation ne changera jamais et elles baissent les bras.

Sachez que la bataille se passe avant tout dans notre pensée et la défaite trouve son origine dans notre résignation, dans notre pessimisme. La façon dont nous abordons nos problèmes est décisive. Si nous nous résignons, alors la bataille est perdue d'avance. Mais si nous nous relevons les manches, alors nous allons pouvoir lutter pour obtenir la victoire.

Comment abordez-vous vos difficultés ? Pensez-vous qu'elles sont définitives, que rien ne changera et que vous devez vous y habituer ? Ou pensez-vous au contraire qu'elles ne sont que passagères et que vous devez lutter contre ? Si vous pensez que vous ne serez jamais heureux, alors oui, vous ne le serez jamais. Vous devez alors changer de façon de penser. Commencez par analyser tout ce qui vous empêche d'évoluer : votre sentiment d'impuissance, votre pessimisme, vos conceptions erronées.

Des personnes se sentent captives et pensent que rien ne changera. Le danger est de s'habituer à de telles situations et de finir par s'y sentir à l'aise : elles souffrent, mais elles s'en accommodent. D'une part, ces personnes ressentent de la résignation car elles désiraient autre chose pour leur vie, mais d'autre part, elles n'ont pas la volonté de lutter et préfèrent rester dans ce confort précaire. Elles ne veulent pas prendre de risque, elles ont peur de combattre, elles ne veulent pas relever le défi ; elles préfèrent alors rester dans leurs difficultés.

Cette attitude passive fait qu'au bout d'un moment ces personnes acceptent leurs difficultés comme une norme, comme leur vie normale : « J'ai des difficultés dans mon couple, mais j'accepte. Je suis malade, mais je m'adapte ». Ces personnes deviennent résignées. Mais ce mot de résignation n'a rien à faire dans la bouche d'un chrétien qui connait la puissance de Dieu.

Cette résignation est une épine dans notre pensée : elle nous empêche d'évoluer et de vivre le plan de Dieu. Si vous voulez sortir de cette impasse, vous devez vous dire que les choses vont s'améliorer. Aucune difficulté n'est définitive ! Aucune épreuve n'est destinée à perdurer dans le temps ! Vous ne devez pas vous résigner mais toujours rechercher le meilleur.

Peut-être que vous êtes malades depuis plusieurs années et que les médecins ne vous prédisent aucune amélioration. Mais le diagnostic de Dieu est totalement différent ! Il vous dit que cette maladie n'a rien à faire en vous car vous êtes le temple du Saint-Esprit. Vous avez l'impression d'être bloqués professionnellement, mais Dieu peut à tout moment vous ouvrir les portes d'une promotion ou d'un nouvel emploi ! Et même si vous n'avez pas fait de grandes études, Dieu vous ouvre l'intelligence et vous donne des capacités nouvelles pour évoluer ! Voilà ce que vous dit le diagnostic de Dieu pour votre vie.

Nous sommes les premiers à nous limiter : « C'est ainsi et je dois apprendre à vivre avec ». Cela nous amène à nous résigner. Mais mon message aujourd'hui est : ne nous installons pas d'une façon définitive dans ces situations qui ne nous conviennent pas ! Proclamons la parole de foi ! Rien n'est définitif car il y a toujours un espoir avec Dieu.

L'année de la libération

Je reconnais que la vie est dure et que nous devons tous faire face à des difficultés. Mais quelle que soit la taille de votre problème, toute situation peut évoluer, tout problème peut se résoudre ! Il tient uniquement à vous d'y croire. La victoire prend naissance en vous, dans votre pensée. Alors ne baissez pas les bras, ne renoncez pas ! Votre vie n'est pas figée mais vos plus belles victoires sont devant vous. Dieu peut vous ouvrir des portes que personne ne pourra fermer, même pas l'ennemi.

La Bible est une Parole d'espoir ! Elle nous montre que nous ne sommes pas esclaves ni captifs des situations mais que Dieu nous conduit à briser toutes nos chaînes qui nous empêchent d'avancer. Les prisons sont avant tout dans notre tête et nous devons briser les pensées d'esclavage pour devenir des hommes et des femmes libres en Jésus-Christ.

A cette époque, lorsqu'une personne empruntait de l'argent et qu'elle ne pouvait plus rembourser, son créancier avait le droit de faire d'elle son esclave jusqu'au paiement total de la dette. Mais cette loi divine contraint le peuple hébreu à libérer le débiteur de sa dette au cours de cette période de relâche (également appelée période de remise de dette) qui a lieu tous les sept ans. Ainsi, une personne qui n'avait pas remboursé la totalité de son emprunt se retrouvait à ne plus rien devoir ; c'était la loi de l'Eternel.Ainsi, un juif qui était devenu esclave n'était pas destiné à le rester toute sa vie car Dieu proclamait tous les sept ans, une année de libération. De la même manière, Dieu nous libère encore aujourd'hui de nos captivités.

C'est un commandement de l'Eternel ! Et ce commandement nous amène à regarder la vie avec des yeux différents : quelle que soit la situation que nous traversons, Dieu nous libère ! Il nous affranchit. Malgré les souffrances, malgré les difficultés, viendra aussi votre septième année, votre année de libération. Rappelez-vous que Jésus a payé votre dette à la croix du calvaire ; il vous a libérés de tous les poids que vous portiez sur les épaules. Que ce soient la maladie, la dépression ou les problèmes financiers, Jésus vous libère. Que ce soit une dépendance à l'alcool ou à la cigarette, Dieu est un Dieu de grâces et il vous libère sans vous condamner.

Aucune de vos souffrances, aucune de vos addictions n'est définitive ! Elles sont temporaires, jusqu'au jour de la libération. Vous devez bien comprendre ce principe. Ne tombez pas dans le piège de croire que toutes vos épreuves sont définitives et que vous devez vous y habituer ! Rien n'est définitif car Dieu change et transforme les situations en votre faveur.

Il y a ce que j'appelle la zone de confort. Par exemple, même si la maladie nous incommode, il nous est plus difficile de lutter contre car cela nous demande des efforts ; alors, nous préférons apprendre à vivre avec et nous nous installons dans un certain confort. Certes ce confort n'est pas idéal, mais au moins, nous n'avons pas à lutter. Mais Dieu change et transforme ! Alors que nous sommes attachés à notre zone de confort, Dieu nous dit : « Tu n'as rien à craindre ! Sors de ta zone de confort et tu verras ma main puissante agir dans ta vie ! ».

Dieu nous permet de sortir de nos limites et de nous libérer de tout ce qui nous emprisonne. Nous aussi nous pouvons vivre cette septième année de délivrance. C'est une grâce, une faveur imméritée que Dieu nous accorde en nous libérant de tout ce qui nous maintenait esclave, de tout ce qui nous empêchait d'entrer dans notre destinée. Les chaînes tombent aujourd'hui car Dieu désire que nous vivions cette septième année de délivrance afin que nous puissions aller de l'avant.

Ne vous résignez pas ! Ne baissez pas les bras ! Regardez au Seigneur et entrer dans cette septième année. Vous êtes libres !

Un jour, une dame me racontait son témoignage. Elle avait eu un cancer du sein et s'était, pour cela, faite soigner à l'institut Paoli-Calmettes qui est un centre de prise en charge du cancer à Marseille. Malgré sa chimiothérapie, il n'y avait pas d'amélioration notable quant à son état de santé et les médecins se questionnaient sur l'avenir de son traitement.

Cette dame venait à l'église durant cette période et un dimanche, j'ai pu prier pour elle. La semaine suivante, elle est retournée à l'institut pour passer des examens et le médecin est restait perplexe. Il analysait les résultats et sans pouvoir expliquer comment, il a constaté que la tumeur commençait à rétrécir. Le médecin l'interrogea pour savoir ce qu'elle avait fait et elle répondit : « L'unique chose que j'ai faite est de demander à mon pasteur de prier pour moi ». Alors, le médecin lui a dit : « Demandez à votre pasteur de continuer à prier pour vous car à ce rythme-là, vous n'aurez bientôt plus de tumeur et vous serez guérie ». Alléluia.

Dieu a libéré cette dame de la maladie et elle a pu vivre sa septième année de délivrance. Alors qu'elle s'était quasiment résignée à son cancer, Dieu a accompli ce miracle dans sa vie et l'a délivrée. Sa vie a pu alors reprendre son cours normal.

Que ce soient des problèmes professionnels, de santé ou de finances, si vous vous sentez captifs dans un quelconque domaine, proclamez la délivrance de Dieu et préparez-vous à entrer dans votre septième année. En un jour Dieu peut vous délivrer de toutes vos difficultés.

Commencez à rêver et à penser que les choses vont changer. Votre vie est devant vous ! Dieu a une destinée pour vous, une destinée de bonheur et non pas de difficulté. Vous devez avoir envie d'entrer dans cette destinée ! Vous ne devez pas rester assis sur votre chaise, comme des téléspectateurs impuissants de votre vie, attachés à vos difficultés. Vous ne devez pas regarder les années passer en vous résignant aux difficultés, pensant que votre vie ne changera pas ; Dieu vous dit : « Rien n'est permanent sinon ma puissance ! ». Vous devez vous secouer ! Vous devez vous battre pour sortir de cet état de captivité et Dieu vous donnera la victoire.

Cela fait peut-être un certain temps que, comme Bartimée, vous êtes sur le bord du chemin. Mais Dieu va se saisir de votre vie et vous remettre sur la route pour que vous entriez dans cette destinée qu'il a prévue pour vous et que vous soyez heureux.

Attendez-vous au changement

J'aimerais maintenant vous raconter l'histoire d'une dame de notre église : Solange DEDEKER qui était la sœur de M. SAMYN, le pasteur fondateur de notre église La Mission Chrétienne Française. Malgré la petite retraite qu'elle percevait, elle arrivait à s'en sortir ; mais elle demandait toujours au Seigneur de lui donner davantage pour pouvoir faire encore plus pour l'église. Elle priait Dieu d'amener la prospérité dans sa vie.

Un jour, le syndic de la copropriété dans laquelle elle louait son appartement est venu la voir pour lui annoncer que plusieurs appartements allaient être mis en vente et que si elle le désirait elle pouvait racheter celui dans lequel elle vivait. Etant déjà locataire, la copropriété lui fit un prix très avantageux, et pour un montant dérisoire, elle put devenir propriétaire de son logement.

Cette sœur qui était à la retraite avait peu de perspective d'une amélioration financière et pourtant, elle continuait à demander à Dieu une bénédiction supplémentaire car elle avait foi en son pouvoir illimité. Dieu a répondu favorablement à son attente et dans un domaine où elle ne s'y attendait pas du tout, Dieu a agi. La prière est agissante ! Lorsque vous demandez la délivrance, l'Eternel vous délivre ! Lorsque vous proclamez la prospérité, Dieu vous bénit !

Combien de chrétiens vivent avec un esprit de pauvreté ou de maladie auquel ils se sont habitués à tel point qu'ils ne demandent même plus la délivrance ? Combien de personnes vivent dans la pauvreté parce qu'elles n'espèrent plus recevoir la bénédiction ? Combien de personnes vivent dans la maladie parce qu'elles se sont résignées à être malades toute leur vie ? Mais les projets de Dieu sont totalement différents ! Son désir est de nous placer à la tête et non pas à la queue ! Il veut que nous vivions dans la prospérité et non dans la disette.

Ne nous inquiétons pas du lendemain car Dieu pourvoit ! Plus nous donnons, et plus Dieu nous donne. C'est un principe biblique : plus nous donnons aux autres et plus nous recevons de la part de Dieu. Mais attendons-nous à Dieu ! Ne nous résignons pas à vivre dans la difficulté mais espérons en l'action de Dieu.

C'est ce que fit cette femme atteinte d'un cancer : elle n'a pas considéré sa maladie comme définitive mais elle a levé les mains vers Dieu pour lui demander son secours. Nous avons prié pour elle et le Seigneur a agi. C'est ce que fit également notre sœur Solange DEDEKER qui n'a pas considéré qu'à son âge, sa situation n'évoluerait plus mais qui s'attendait toujours à voir Dieu transformer sa vie dans le bon sens. Nous devons nous préparer à recevoir la bénédiction de Dieu. Nous devons nous préparer à vivre cette septième année de délivrance, à nous libérer de ces situations qui nous emprisonnent.

Le Dieu que nous adorons est bon ! Il nous aime et ne veut pas que nous ayons des soucis. Au contraire ! Il nous sort de nos problèmes pour nous bénir ! Ses bénédictions se renouvellent chaque jour. Mais pour vivre cette dimension, nous devons nous préparer. Stoppons nos pensées de défaite, ne nous résignons pas à la difficulté, arrêtons de penser que notre vie est une prison, cessons de mettre des limites à ce que Dieu peut réaliser ! Arrêtons tout cela et proclamons la Parole de Dieu. Proclamons la puissance de Dieu dans notre vie et nous la verrons se manifester. Commençons à parler de nos rêves et préparons-nous à les vivre.

Vous désirez créer votre propre entreprise mais vous ne voyez aucune opportunité se présenter à vous ? Ne vous fiez pas à cela mais commencez à parler de votre projet comme s'il allait se réaliser demain. Parlez de vos rêves et exaltez ce que Dieu peut faire dans votre vie. Dieu est avec vous et il peut vous faire faire beaucoup de choses. Dieu ne vous place pas dans la captivité mais au contraire, il exauce vos prières.

Ni vos difficultés financières ni votre maladie ne sont votre propriété. Elles sont des difficultés passagères ! Alors arrêtez de les considérer comme vôtres définitivement et considérez-les comme étant ce qu'elles sont réellement, c'est-à-dire passagères.

Soyez vigilants car il est très facile de s'installer dans la captivité. La captivité, c'est accepter la maladie plutôt que la rejeter. Mais je vous rappelle que la maladie ne vous appartient pas, elle n'est pas collée à votre vie et vous devez tout faire pour vous en débarrasser. Arrêtez de dire : « Mon diabète, mes problèmes d'argent, mon manque de promotion professionnelle » comme s'ils ont pris possession de votre vie. C'est un mauvais réflexe que de dire : « Je suis pauvre et je le serai toujours ». C'est justement en réagissant ainsi que vous ne sortirez jamais de la pauvreté.

Vos paroles sont très importantes car elles conditionnent votre état ! C'est pour cela que l'apôtre Paul parlait de ses épreuves comme de « légères afflictions du moment présent ».

Pourtant, Paul est passé par de très graves difficultés ; mais il ne s'est jamais installé dans ces afflictions ; il les a toujours considérées comme légères et passagères et les a toujours combattues.

Dans Exode 2 v.22, nous lisons que Moïse eut un fils pendant les années où il demeura dans le pays de Madian qu'il appela Guerschom, ce qui signifie « étranger dans un pays étranger ».

Il l'appela ainsi car il savait que sa fuite à Madian n'était qu'une étape dans sa vie et qu'un jour ou l'autre, Dieu le bénira. En se considérant comme étranger, il refusait de penser que le désert était sa destination mais il se préparait à entrer dans la bénédiction de Dieu, il attendait la terre de Canaan.

De la même manière, je vous invite à chercher votre terre de Canaan, à chercher votre bénédiction. Refusez le désert ! Rejetez la captivité ! Ne baissez pas les bras mais recherchez votre destinée et accrochez-vous y.

Nous ne sommes pas les captifs de la maladie, nous ne sommes pas les prisonniers de la pauvreté, mais nous sommes les enfants de Dieu ! La bénédiction est notre destinée ! Nous sommes voués à la réussite par la grâce de Dieu. Si vous comprenez cela, alors vous comprenez que la maladie qui vous touche est sur une terre étrangère et qu'elle n'a rien à faire en vous ; elle n'a aucun pouvoir sur votre corps. Elle est là pour un temps, mais sachez ceci : elle est appelée à disparaître car vous êtes la propriété de Dieu.

« Je suis fort ! Je suis béni ! Je suis victorieux ! Je vais réussir ! », voilà les paroles que nous devons avoir constamment dans notre bouche. C'est là le langage d'un enfant de Dieu. L'abattement ne doit pas faire partie de nos paroles ! Qui est comparable à notre Dieu ? N'est-il pas tout-puissant ? Ne veut-il pas notre bonheur ? Alors déclarons nous aussi que nos difficultés ne sont que légères et passagères.