La puissance des mots (Page 3 / 3)

Une étude de Bernard Emkeyes

La puissance des mots - partie 3

Les mots ont une puissance.

Les paroles que nous prononçons peuvent nous poser beaucoup de problèmes dans la vie car ce que nous disons aujourd'hui, nous le vivrons demain. Nous devons donc être responsables de ce que nous disons.

Les mots sont comme des graines que nous semons : lorsque nous disons quelque chose, nous semons une graine qui va ensuite prendre vie. Tout ce que nous proclamons de notre bouche peut, à un moment donné, devenir réalité. Vous n'en avez peut-être pas encore conscience, mais vous prophétisez sans cesse sur votre avenir. Que ce soit sur votre lendemain ou sur l'année suivante, vos mots influent votre futur.

Vos paroles peuvent empêcher le plan de Dieu de se réaliser

Dieu désire tellement bénir son Eglise ! Mais souvent, nous repoussons cette bénédiction par nos paroles qui proclament l'inverse de la pensée de Dieu. Nous devons donc apprendre à nous taire et à devenir responsables de ce que nous prononçons. Cela fait partie de la croissance spirituelle.

4 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots : 5 Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi Prophète des nations. Lire la suite
La fin du verset nous montre la puissance que Dieu met dans les paroles de Jérémie. Ses paroles peuvent détruire comme bâtir ; elles ont une action dans le monde réel. Dieu met ses paroles dans notre bouche ! Cela signifie que ne devons pas proclamer n'importe quoi puisque ses paroles sont dans notre bouche. Ce sont des paroles qui fortifient, qui font grandir, qui donnent la victoire, qui bénissent !

La réaction de Jérémie est intéressante. Dieu avait déjà formé des projets pour lui avant même qu'il soit dans le ventre de sa mère. Et pourtant, lorsqu'il les lui révèle, Jérémie hésite : « Voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant ». Il a douté. Mais Dieu balaye cette hésitation d'un seul coup en lui répondant : « Ne dis pas : Je suis un enfant. ». Cette parole nous est également adressée ; arrêtons de toujours nous considérer comme des enfants qui ne peuvent rien faire.

Plus vous vous considérez comme un enfant, moins vous grandissez spirituellement. Cela impacte également votre vie car vous demeurez incapables de prendre des responsabilités, de vous affirmer et cela vous empêche de réaliser vos rêves. Cela peut même étouffer la vision de Dieu pour votre vie. Face à ce doute, Dieu vous répond : « Ne dis pas : Je suis un enfant... je suis avec toi pour te délivrer ». C'est Dieu qui vous affermit ! C'est l'Eternel qui vous permet d'assumer les situations difficiles ! Si vous vous appuyez sur Dieu, vous pourrez faire de grandes choses. Le peuple de Dieu est un peuple responsable.

Vous devez vivre les projets que Dieu a mis dans votre cœur ; peut-être qu'ils vous paraissent trop grands pour vous, mais vous n'êtes pas seuls ! Dieu est votre soutien ! David gardait les brebis dans un champ lorsque le prophète Samuel l'a oint d'huile en lui disant : « Tu seras le roi d'Israël ! ». Tous ses frères étaient bien plus forts que lui, et pourtant l'Eternel a choisi David.

Cette destinée ne s'est pas accomplie immédiatement ! Il fallait attendre le temps de Dieu. David aurait pu se décourager car il n'était qu'un berger. Il aurait pu s'impatienter ; après la victoire contre le géant Goliath, il aurait pu penser que son heure était arrivée. Au contraire, il dut alors affronter la jalousie du roi Saül et s'exiler pour ne pas mourir. Mais chaque fois, David est resté confiant en l'Eternel. A plusieurs reprises, il eut l'occasion de tuer le roi Saül, mais il préféra laisser Dieu agir. Puis, au moment voulu, il est devenu roi et le plan de Dieu s'est exaucé.

Nos paroles et nos actes peuvent empêcher les plans de Dieu de se réaliser ! C'est pour cette raison que nous devons veiller à nos paroles.

Lorsque j'étais un jeune étudiant, mon désir était d'aller loin dans les études et de faire l'école des Hautes Etudes Commerciales de Marseille. Mais la sélection pour y entrer était très difficile ; il fallait passer un examen, et sur plusieurs milliers de candidats, seuls quelques dizaines entraient. Même si j'avais de bonnes notes, je savais que ceux qui étaient sélectionnés en avaient des meilleures. C'était un problème pour moi : d'un côté, j'avais le désir profond de faire cette école, et d'un autre, je n'avais pas le niveau pour y entrer.

Je ne me suis pas apitoyé sur mon sort et j'ai décidé de faire un BTS. Et puis, comme j'étais bon en cours, à la fin de ma seconde année, un professeur est venu me voir pour me dire : « Pourquoi tu n'irais pas à l'école des Hautes Etudes Commerciales ? Maintenant, il existe des admissions en parallèle pour entrer directement en 3ème année ». J'ai alors passé les examens d'admission en parallèle et j'ai pu intégrer cette école. Ainsi, malgré l'impossibilité au départ, j'ai quand même pu réaliser mon projet et faire cette école.

Ne vous découragez pas ! Arrêtez de proclamer l'impossibilité ! Lorsque vous voulez faire quelque chose, ne dites pas : « De toute façon, cela ne sert à rien que je le fasse car il y a toujours quelqu'un de meilleur que moi ! ». En agissant ainsi, vous empêchez Dieu d'agir et de faire de vous le meilleur ! Rien ne parait simple au départ ; mais Dieu vous accompagne et vous donne la victoire. Votre force vient de Dieu et vous devez lui faire confiance ! Voilà la différence ! Face aux difficultés, face aux impossibilités, vous n'êtes pas seuls !

Sachez que ce sont vos paroles et votre attitude qui déterminent votre victoire ou votre défaite. Lorsque j'ai passé mon BTS, je ne me suis pas plaint de ne pas avoir pu faire l'école de commerce. J'étais un peu déçu, mais je ne me suis pas découragé. Je me suis dit : « Je fais mon BTS, et ensuite, je verrai bien les opportunités que j'aurai ».

Ne vous enfermez pas dans l'échec par vos propres paroles. J'entends souvent des personnes dire : « Je n'y arriverai jamais ». En effet, elles n'y arrivent pas car avant même de commencer, elles se mettent en position d'échec. Difficile de réussir dans ces conditions ! Au contraire, si vous restez confiants et ouverts aux miracles de Dieu, alors Dieu peut agir et vous donner la victoire.

Dans le premier chapitre de Luc, nous avons un autre exemple significatif, celui de Zacharie. Alors qu'il priait dans le temple, un ange de l'Eternel lui apparait et lui dit que sa femme Elisabeth allait avoir un enfant qui aura pour nom Jean. Zacharie fut très surpris car sa femme et lui étaient très vieux.

18 Zacharie dit à l'ange : A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge. 19 L'ange lui répondit : Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu; j'ai été envoyé pour te parler, et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. Lire la suite
L'ordre de l'ange montre combien les paroles sont importantes. Dieu est l'alpha et l'oméga, et lorsque l'ange annonce une parole de la part de l'Eternel, la réaction normale est de se réjouir. Mais dans ce passage, Zacharie fait fonctionner avant tout sa raison : « Mais nous sommes vieux ! Comment cela serait-il possible ? ». Sa raison était tellement forte qu'une fois dehors, Zacharie aurait surement dit : « L'ange de l'Eternel m'a annoncé que ma femme allait avoir une enfant, mais je pense qu'il s'est trompé car nous sommes trop âgés ! ». C'est pour éviter cela que l'ange lui a dit : « tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront »

Quelles auraient été les conséquences si Zacharie était resté libre de parler de ses doutes ? Cela aurait empêché la parole de Dieu de s'accomplir ! C'est pour cela que l'ange a anticipé et a rendu Zacharie muet ! Sinon, il aurait proclamé ses doutes, son manque de foi et cela aurait annulé l'action de Dieu.

Nous devons apprendre à tenir notre langue ! Parfois, il vaut mieux se taire plutôt que de prononcer des paroles négatives ! Vous n'imaginez pas combien de fois vous avez empêché la bénédiction de Dieu de venir dans votre vie en ayant des paroles contraires aux promesses de Dieu. Soyez vigilants car selon ce que vous dites, vous donnez directement des armes à l'adversaire pour vous accuser ! Vous pouvez même tromper vos proches et les envoyer tout droit à la défaite car vous les aurez mal conseillés. Je vous le répète : faites attention à vos paroles car elles ont des conséquences.

Même lorsque vous ne voyez pas votre situation évoluer, restez positifs ! Ne prophétisez pas l'échec mais apprenez à mettre un garde à votre bouche. Si vous passez par la maladie et que votre santé ne s'améliore pas, ne désespérez pas mais prophétisez sur votre guérison : « Je sais que je suis malade, mais Dieu va me guérir ! L'Eternel est mon soutien et il me fait sortir des déserts ! ». Dans la difficulté, appuyez-vous sur Dieu ! Ne laissez pas votre désespoir ni votre colère parler, mais ayez confiance ! Vos plaintes ne vous mèneront nulle part ! Au contraire, elles vous maintiennent captifs et vous empêchent de vous saisir de la victoire. Vos paroles de défaite sont une barrière entre vous et votre victoire.

Face à la difficulté, invoquez l'Eternel ! Demandez-lui son aide ! Réclamez la puissance de Dieu pour obtenir la victoire ! Et surtout, soyez reconnaissants et réjouissez-vous de tous ses bienfaits ! Même dans l'épreuve, Dieu est bon ; si vous ne chutez pas, c'est parce que l'Eternel vous tient dans le creux de sa main. Sa faveur est si grande que même si vous ne faites pas tout ce que vous devriez faire, sa bienveillance demeure sur vous.

Vos paroles doivent donc inviter la bénédiction de Dieu et non pas la défaite. Laissez de côté les paroles négatives qui vous tirent vers le bas ; Dieu veut le meilleur pour vous, et c'est cela que vous devez proclamer. Si vous pensez que Dieu désire la médiocrité pour votre vie, alors c'est vous qui êtes dans l'erreur et qui devez changer de façon de penser car Dieu désire l'inverse.

Au début de mon ministère, je manquais d'assurance car cela n'était pas facile de prendre la suite d'un pasteur avec une si grande expérience. Les pensées négatives m'assaillaient et je me disais : « Bernard, tu ne vas pas savoir quoi dire… les gens ne vont pas trouver cela intéressant… pourquoi tu fais cela ? ». Puis à un moment donné, j'ai lâché prise et j'ai laissé Dieu agir : « Seigneur, c'est toi qui m'as oint ! Tu me remplis de ton Esprit et tu mets tes paroles dans ma bouche ! C'est toi qui m'as donné ce ministère, alors je ne dois pas me comparer aux autres ni regarder à ce qu'ils pensent, mais seulement accomplir ta volonté ».

Des frères et des sœurs qui étaient dans l'Eglise m'encourageaient : « Nous sommes avec toi Bernard ! Nous savons que Dieu t'a choisi pour être son serviteur et diriger cette Eglise ». Ce soutien m'a beaucoup réconforté.

Dans le livre de Josué, nous avons un autre exemple du pouvoir de la parole.

1 Jéricho était fermée et barricadée devant les enfants d'Israël. Personne ne sortait, et personne n'entrait. 2 L'Eternel dit à Josué : Vois, je livre entre tes mains Jéricho et son roi, ses vaillants soldats. Lire la suite
Jéricho était une ville fortifiée, entourée d'impressionnantes murailles, et le peuple hébreux ne savait pas comment faire pour s'emparer de cette ville. Alors Dieu lui dit de faire le tour de la ville une fois par jour durant six jours et d'en faire sept fois le tour le septième jour. Cela pouvait paraître étrange car comment abattre des murailles en tournant autour ?

En plus de cela, Josué dit au peuple :

10 Josué avait donné cet ordre au peuple : Vous ne crierez point, vous ne ferez point entendre votre voix, et il ne sortira pas un mot de votre bouche jusqu'au jour où je vous dirai : Poussez des cris ! Alors vous pousserez des cris.
Josué a interdit au peuple de parler tout au long de la marche, pendant les sept jours ; mais pourquoi cela ? Pour éviter au peuple de murmurer et de douter ! Josué savait très bien que s'il ne faisait pas cela, au bout d'un jour ou deux, plusieurs auraient dit : « Tourner autour des murailles pour conquérir la ville ? Mais cela ne sert à rien ! Ce n'est pas comme cela que nous vaincrons ! ». D'autres se seraient plaints de fatigue.

Nous sommes surpris lorsque nous recevons de l'Eternel un ordre étonnant, mais Josué parlait selon ce que Dieu lui avait dit. Nous voudrions que les ordres de Dieu soient logiques ; mais Dieu n'est pas logique car il est surnaturel ! Il fait des choses qui sont impossibles à l'homme ! Dieu a une pensée différente de la nôtre, mais il a toujours raison. C'est pourquoi nous devons suivre sa pensée même si elle nous parait étrange ou irréaliste.

Croire que Dieu pense comme nous est une grave erreur qui nous conduit à limiter Dieu et à empêcher ses miracles de se produire. Dieu savait que le peuple n'aurait pas compris pourquoi il devait tourner autour de la ville, c'est pourquoi il a demandé à Josué de ne rien dire pendant ces sept jours. Il voulait empêcher au peuple d'exprimer son manque de foi car cela aurait fait échouer ses projets.

Cet exemple doit nous interpeller ! Cela ne vous est-il jamais arrivé de penser qu'un projet de Dieu est tellement fou que vous ne faites rien ? Que vous doutez même de ce que Dieu a pu vous dire ? Que vous vous heurtez contre la volonté de Dieu plutôt que de simplement obéir ?

Notre pensée humaine est rationnelle, elle est donc opposée à la pensée de Dieu. Dès lors, nous savons que nos pensées nous trompent face aux projets de Dieu ; alors faisons cet effort : taisons nos doutes et notre manque de foi et obéissons à la volonté de Dieu. Non seulement cela nous permettra d'accomplir sa volonté, mais cela nous évitera également de décourager nos proches.

Pour résumer, nous pouvons dire : si nous doutons ou que nous manquons de foi, il vaut mieux garder le silence plutôt que de dire de mauvaises paroles qui nous conduiront tout droit à l'échec.

Ne laissez pas vos paroles négatives vous empêcher d'entrer dans la destinée que Dieu a pour vous. Je reconnais que ce n'est pas toujours facile, mais c'est le chemin de la maturité. Etre chrétien demande de la discipline, et vous devez apprendre à travailler votre vie, vos pensées, vos paroles. Le but de votre vie est de servir Dieu en entrant dans votre destinée. Ne laissez pas vos paroles vous en priver car un jour ou l'autre, vous le regretterez.

Dans la destinée de Dieu se trouve votre bénédiction : plus vous avancez, plus vous obéissez et plus vous verrez de grandes choses s'accomplir. Veillez à ne pas perdre de temps ! Il fallait onze jours au peuple hébreu pour traverser le Jourdain et aller en Terre Promise, et il mit quarante ans. Si le peuple n'avait pas gémi, s'il ne s'était pas plaint, il n'aurait pas perdu tout ce temps.

Quoiqu'il puisse se passer dans votre vie, gardez-vous du murmure et de la plainte, mais soyez toujours reconnaissants envers Dieu. Les difficultés font partie de la vie, alors ne vous en prenez pas à Dieu. Les difficultés sont temporaires car Dieu vous promet de vous en libérer, alors remerciez-le pour son soutien car c'est Dieu qui vous permet de rester debout dans l'épreuve. David a traversé beaucoup de difficultés, mais il savait que même dans la pire des situations, Dieu était à ses côtés ; il savait aussi que sans son bras puissant, il aurait chuté.

4 Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.
La reconnaissance et la gratitude sont des clés de la victoire. Réjouissez-vous devant l'obstacle car Dieu l'utilise pour votre croissance spirituelle. Alors, combien de temps tournerez-vous dans votre désert ? Combien de temps stagnerez-vous dans votre immobilisme ? Combien de temps resterez-vous captifs de la maladie, de la pauvreté, de l'échec ? Combien de temps continuerez-vous à murmurer, à vous plaindre ? Dieu veut pour vous une vie victorieuse.

Développez une attitude spirituelle

Il y a aussi l'exemple de cette femme de Sunem chez qui Elisée était allé manger une fois et qui décida de réserver une pièce de sa maison pour que le prophète ait un endroit où se reposer chaque fois qu'il passerait par son village. (2 Rois chap.4) Un jour, Elisée voulut remercier cette femme pour son dévouement. Il demande alors à son serviteur Guéhazi ce qu'il pourrait faire pour elle et il lui répond qu'elle n'a pas d'enfant et que son mari est vieux. Alors, Elisée va voir cette femme et lui annonce :

16 Elisée lui dit : A cette même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. Et elle dit : Non ! mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante !
Cette femme avait vécu toute sa vie sans avoir d'enfant et certainement, cela dut être très difficile pour elle et son mari. Mais le prophète leur a redonné espoir, il a redonné vie à leur rêve d'avoir un enfant. Cela est magnifique ! Dieu redonne vie aux rêves que nous avons abandonnés par manque de courage, de témérité ou par peur.

La femme de Sunem tomba enceinte et un an plus tard, elle enfanta un fils. Cet enfant grandit, mais voici qu'un jour, alors qu'il est avec son père, quelque chose se passe dans le corps de ce jeune garçon et il meurt. Nous pouvons imaginer la déchirure, la détresse de sa mère : alors même qu'elle avait abandonné tout espoir, Dieu lui donne un fils ; et voici, cet enfant meurt prématurément dans les bras de sa mère. Cela devait être terrible pour cette mère. Elle prit son fils et alla le coucher sur le lit qui était réservé à Elisée.

Pour la plupart des personnes, cela serait la fin de l'histoire ; mais cette femme décida au contraire d'aller voir le prophète sans plus attendre. Lorsqu'Elisée vit la poussière monter au loin et qu'il reconnut que c'était la femme de Sunem qui venait le voir, il dit à son serviteur d'aller au-devant d'elle pour savoir si tout allait bien pour elle et pour son fils. A cela, la femme répondit : « Bien ».

Quel étonnement ! Son fils vient de mourir et plutôt que de crier sa douleur, son incompréhension ou sa colère, elle fait comme s'il se portait bien. Quel courage ! La plupart du temps, nous avons tendance à nous plaindre du moindre désagrément que nous vivons, mais cette femme n'en fit rien alors qu'elle venait de perdre son fils.

A aucun moment cette femme ne parle de la mort de son fils, c'est Dieu qui doit le révéler à Élisée. Cette attitude peut paraître insensée ! Son fils vient de mourir, pourtant, elle se comporte comme s'il allait bien. Mais en réalité, elle a une attitude de foi ! Sa maturité spirituelle est telle qu'elle ne parle plus selon ce que voient ses yeux mais selon sa foi ! Elle a choisi la pensée de Dieu plutôt que la sienne.

Élisée ne s'est pas apitoyé sur le sort de cette Sunamite ; il ne l'a pas plainte. Dans ce moment tragique, il s'est appuyé sur Dieu.

31 Guéhazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l'enfant; mais il n'y eut ni voix ni signe d'attention. Il s'en retourna à la rencontre d'Elisée, et lui rapporta la chose, en disant : L'enfant ne s'est pas réveillé. 32 Lorsque Elisée arriva dans la maison, voici, l'enfant était mort, couché sur son lit. Lire la suite
Cette histoire est extraordinaire car elle nous rappelle combien Dieu est grand. Elle nous rappelle également la puissance de la parole de foi qui peut ressusciter les morts.

L'attitude de cette femme est un exemple pour nous. À aucun moment elle n'a douté de la puissance de Dieu. À aucun moment ses mots n'ont traduit une quelconque inquiétude. Pourtant, en son for intérieur, elle devait être en proie à une vive douleur, mais elle ne prononça aucune parole de doute, seulement des paroles de foi : « Mon fils va bien ».

Dès qu'il nous arrive une difficulté, nous avons pour habitude de nous plaindre et de raconter nos malheurs aux autres. Mais cette Sunamite a agi exactement à l'inverse, et quel fut le résultat ? Sa parole de foi a conduit le miracle de Dieu à se réaliser. Arrêtons de parler de la taille de nos problèmes, mais parlons de la taille de notre Dieu. Cessons de raconter nos difficultés et nos épreuves, mais entretenons-nous plutôt de la grandeur de Dieu. Chacun de nos problèmes est insignifiant pour Dieu. Il a créé la terre et tout ce qui s'y trouve, et lorsque l'Éternel prononce une parole, elle s'accomplit. Il peut tout.

Dieu peut transformer toutes les situations ! Il peut ouvrir devant vous de nouveaux chemins, il peut attirer à vous des personnes pour vous aider à accomplir votre mission. Dieu vous soutient, il vous rend justice, il vous donne la victoire. Il n'existe aucun mur ni aucun obstacle que Dieu ne puisse abattre. La muraille de Jéricho paraissait inébranlable ; mais au son des trompettes de la louange à Dieu, elle s'effondra.

Dieu veut vous donner une pleine victoire dans votre vie ! Alors ne vous plaignez pas sans cesse ; ne soyez pas découragés ; ne regardez pas toujours aux côtés négatifs, mais gardez les yeux fixés sur la grandeur de Dieu et sur sa puissance. Qu'il ne sorte de votre bouche que des paroles positives, à la hauteur de ce que Dieu veut réaliser dans votre vie, ainsi que des paroles de gratitude envers l'Éternel car nous savons qu'il veut le meilleur pour nous.

Les paroles que vous prononcez aujourd'hui sont les fruits que vous récolterez demain. Alors, prophétisez dès aujourd'hui votre victoire de demain.

Que Dieu vous bénisse, Amen.

Photo de Bernard Emkeyes
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