La puissance des mots (Page 2 / 3)

Une étude de Bernard Emkeyes

La puissance des mots - partie 2

Les mots ont une puissance.

Les paroles que nous prononçons peuvent nous poser beaucoup de problèmes dans la vie car ce que nous disons aujourd'hui, nous le vivrons demain. Nous devons donc être responsables de ce que nous disons.

13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Bien souvent, les chrétiens se posent cette question : « Pourquoi je ne reçois pas ce que je demande ? ». C'est simplement parce qu'une fois en dehors de l'Eglise, ils prononcent exactement l'inverse de ce qu'ils ont demandé dans leur prière. Plutôt que de remercier Dieu pour l'exaucement à venir, ils doutent et disent que cela n'aura pas lieu. Dans ces conditions, la prière ne peut pas être exaucée.
10 De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi.
Sachant cela, nous devons donc veiller à ce qui sort de notre bouche.

Nous devons également transformer nos pensées pour les mettre en harmonie avec la pensée de Dieu. Nous devons rejeter toutes les pensées qui ne sont pas agréées par la Parole et rechercher à vivre la pensée de Dieu. Je sais que ce n'est pas facile, mais c'est le cheminement de notre vie. Parfois, nous n'y arrivons pas, mais notre désir est de continuer cette démarche de transformation, de laisser le Saint-Esprit faire son œuvre jusqu'au jour où nous serons en harmonie avec Dieu.

Le langage de Dieu est la louange et l'adoration ; le langage de notre raison, de notre chair est bien souvent le langage du malin. Ainsi, ce sont nos pensées rationnelles qui nous empêchent d'être en communion avec Dieu. D'ailleurs, la Bible nous enseigne combien les pensées de l'homme sont éloignées de celles de Dieu. Notre désir doit être de tendre vers cette pensée divine en commençant par veiller à ce qui sort de notre bouche.

Nos paroles ont une puissance et peuvent retarder le processus de la bénédiction de Dieu ; elles peuvent repousser le plan de Dieu pour notre vie. Pensez au peuple hébreu : il lui fallait seulement 11 jours pour traverser le désert et il mit finalement 40 ans pour atteindre la Terre Promise. Leurs plaintes et leurs murmures ont retardé la promesse de Dieu.

Bannissez l'ingratitude

Une épreuve n'est jamais anodine ! Il y a toujours une leçon derrière ! Alors plutôt que de nous plaindre, nous devons chercher à triompher de cette épreuve afin de grandir et d'avancer sur le chemin de Dieu. Il est facile de chanter lorsque tout va bien, mais c'est plus difficile lorsque tout va mal. Pourtant, même dans l'épreuve, Dieu est présent à nos côtés et il nous soutient. Dans le désert, l'Éternel prenait soin de son peuple : il le nourrissait de la manne et le guidait le jour par une colonne de nuée et la nuit par une colonne de feu.

Certaines personnes passent leur temps à se plaindre, tout est sujet à remarque. Mais savez-vous qu'un chrétien qui se plaint est avant tout un chrétien qui manque de gratitude ? Je parle d'ingratitude car à force de regarder à ce qui ne va pas, il en oublie la bénédiction de Dieu. Je vous rappelle que même dans l'épreuve, Dieu pourvoit à nos besoins et il nous protège.

4 Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.

Malgré les difficultés, Dieu est avec nous et nous n'avons rien à craindre. C'est pour cela que je vous dis que les plaintes sont une marque d'ingratitude. Nous qui sommes les enfants de Dieu, nous devrions sans cesse le louer et le remercier, même lorsque nous traversons des temps difficiles puisque nous savons qu'il nous donnera la victoire. Plutôt que de nous apitoyer, nous devrions nous réjouir des merveilles de Dieu. Le peuple de Dieu devrait être le plus heureux de la terre.

Lorsque les hébreux ont quitté l'Egypte, ils ont vu les miracles de Dieu. Ces miracles étaient si extraordinaires que nous nous demandons comment ont-ils pu se plaindre ? Il était évident que si Dieu les avait libérés, c'était pour les conduire jusqu'à la Terre Promise ; il avait fait cette promesse à son peuple et il lui demandait de lui faire confiance. Mais le peuple est tombé dans la plainte et la rébellion. Qu'en est-il de nous ? Faisons-nous confiance à Dieu ?

24 Le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ?
Voilà le problème : le peuple s'est mis à murmurer contre Moïse. Plutôt que d'être dans la louange, dans la reconnaissance, dans la gratitude car Dieu venait de le libérer de l'esclavage, le peuple a fait le choix de murmurer. La nature charnelle est ainsi faite : elle ne reconnait pas la bénédiction de Dieu et préfère se plaindre. Ce n'est pas le langage de Dieu, mais du malin. Quand Dieu nous libère de nos chaînes, nous devons être reconnaissants : « Merci Seigneur car j'étais captif, et tu m'as délivré ! J'étais agité par des esprits de peur et tu as ramené la paix en moi ! ».
3 Les enfants d'Israël leur dirent : Que ne sommes-nous morts par la main de l'Eternel dans le pays d'Egypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude.
Combien la chair est ingrate ! Les hébreux venaient de vivre le miracle de Dieu, et juste après, ils se plaignent d'avoir faim. Mais pouvons-nous raisonnablement penser que Dieu aurait laissé mourir de faim son peuple juste après l'avoir fait sortir du pays d'Egypte ? Non, c'était un test ; Dieu voulait voir comment allait réagir son peuple.

Mais le peuple a mal réagi. Et combien de chrétiens réagissent de la même manière ? « Avant, lorsque j'étais dans le monde, je pouvais faire ce que je voulais et je vivais mieux ! Même si je faisais des erreurs ou que j'agissais mal, au moins j'étais libre de me comporter comme je voulais ! ». Mais c'est oublier que dans le monde, nous sommes captifs de l'ennemi ! C'est oublier que malgré cette impression de vie que nous avons, notre âme est morte ! Le monde nous apporte une apparence de liberté pour mieux nous maintenir captifs, alors que Dieu nous apporte la véritable vie, la vie de l'Esprit.

Le peuple avait soif, et Dieu lui a donné à boire. Le peuple avait faim, et Dieu lui a donné chaque jour la manne qui descendait du ciel. Malgré cela, le peuple continuait à murmurer. Leur chair a posé comme un voile sur leurs yeux qui les empêchait de reconnaitre les bienfaits de Dieu. Cet exemple est important et nous enseigne ceci : nous devons faire ce qu'il faut en dépit de ce que nous ressentons.

Parfois nous sommes énervés et nous savons que ce n'est pas bien ; nous savons que ce n'est pas ce que Dieu attend de nous. Parfois, nous aurions envie de crier toute notre insatisfaction. Mais nous devons faire très attention à ce que nous faisons car nous savons que ce que nous ressentons est bien souvent à l'opposé de la pensée de Dieu. Laisser libre court à ces pensées serait céder à notre chair et aller à l'encontre de la volonté de Dieu.

Lorsque nous nous laissons diriger par nos émotions, nous sommes conduits par l'esprit du malin. C'est à ce moment-là que nous devons lutter : en dépit de ce que nous ressentons, nous devons faire ce que Dieu nous appelle à faire. Cela nous demande de mener un véritable combat contre notre chair, mais sachez qu'il n'y aura jamais de victoire divine sans combat. Les batailles font partie de la vie. Nous sommes des enfants de Dieu ! L'Eternel nous a sortis de l'esclavage pour nous conduire dans une Terre Promise, et nous devons veiller à respecter ce que nous dit Dieu. Plutôt que de crier notre colère ou notre frustration, plutôt que de rentrer dans l'aveuglement, faisons ce que nous avons à faire.

Un jour, une personne me faisait cette remarque : « Lorsque je suis découragée, je dois en parler. Cela m'aide de me confier ». Je sais que ce n'est pas facile de garder pour soi ses découragements, mais avons-nous confiance en Dieu ? Plus nous parlons de nos découragements et plus nous leur donnons de l'importance car n'oublions pas que c'est par nos paroles que nous donnons naissance à nos pensées, que nous les rendons réelles.

La bonne attitude face aux mauvaises pensées telles que le découragement est de ne surtout pas en parler et de les chasser de votre esprit. Pour vous aider dans ce combat, appuyez-vous sur cette promesse de Dieu :

9 Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
En agissant ainsi, vous demeurez en communion avec Dieu et vous recevez sa pensée. La Parole de Dieu est là pour vous sortir de vos découragements.

Nous passons tous par des périodes difficiles et des déserts. Mais si vous vous appuyez sur la Parole de Dieu, alors vous en sortirez victorieux. Si vous n'agissez pas selon ce que vous ressentez (c'est-à-dire vos découragements), mais que vous faites ce que vous devez faire (c'est-à-dire vous appuyer sur la Parole), alors vous obtiendrez la victoire !

Nous réclamons souvent les miracles de Dieu, mais nous avons surtout besoin de maturité spirituelle. Dieu est prêt à faire de nombreux miracles, mais notre attitude trop souvent charnelle l'en empêche. Le murmure, la plainte, l'ingratitude n'apportent rien de bon.

4 Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d'Edom. Le peuple s'impatienta en route, 5 et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Egypte, pour que nous mourions dans le désert ? car il n'y a point de pain, et il n'y a point d'eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture.
Cette « misérable nourriture », c'était la manne que Dieu lui envoyait tous les jours. Le peuple s'était dégouté des prodiges de Dieu. L'Eternel accompagnait le peuple, il envoyait une nuée le jour pour les protéger et une colonne de feu la nuit pour les réchauffer, malgré cela, le peuple se plaignait.
6 Alors l'Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.
Voilà la réaction de Dieu ! Dieu bénissait son peuple quotidiennement, mais il continuait à murmurer. Devant cette ingratitude, devant cette raideur, il envoya des serpents pour le punir.

Nous vivons dans un monde où les personnes aiment de plus en plus se plaindre et critiquer. Combien de fois, nous-mêmes, nous plaignons-nous des petits détails de la vie ? Nous voyons la main de Dieu dans notre travail, dans notre famille, dans nos études, et pourtant nous ne sommes pas contents. Cette attitude ne résoud rien et nous empêche d'évoluer.

Maîtriser votre langue

Retournons dans le livre de Jacques car il nous explique bien le pouvoir des mots.

26 Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine.
Tenir sa langue en bride signifie ne pas dire n'importe quoi ! Ainsi, nous devons veiller à nos paroles ; cela est important car si nous ne veillons pas à cela, tôt ou tard, il sortira de notre bouche des paroles qui ne sont pas à la gloire de Dieu. Mais avant cela, nous devons travailler premièrement notre cœur car c'est de notre cœur que notre bouche s'exprime. Notre cœur est le siège de nos émotions : nous devons l'alimenter de bonnes choses et en rejeter les mauvaises. Alors, nos paroles deviendront naturellement bonnes.

La bride représente ce fer que l'on met dans la bouche des chevaux pour pouvoir les diriger. Ainsi, si le cheval voulait aller à gauche mais que son conducteur voulait qu'il aille à droite, ce fer lui rentrait dans la bouche pour l'obliger à aller dans la direction souhaitée.

La langue est un organe puissant qui dirige notre vie ! Jacques la compare à un gouvernail qui, à lui seul, conduit un navire, quelle que soit la taille de celui-ci. Si Jacques compare notre langue à un gouvernail, vous comprenez bien que c'est parce qu'elle dirige notre vie. Par notre langue, nous choisissons le chemin de la vie ou le chemin de la mort. Sachant cela, nous devons veiller à nos paroles.

Pour suivre le chemin de Dieu et entrer dans notre destinée, nous devons apprendre à discipliner notre langue. Certaines personnes aiment parler à tort et à travers, d'autres disent tout ce qui leur passe par la tête ; cette attitude ne produit rien de bon et bien souvent, ces personnes n'avancent pas.

Face à une situation compliquée, que voulons-nous ? Qu'elle s'améliore ou qu'elle s'empire ? Si nous voulons qu'elle s'améliore, alors nous devons faire attention à avoir des paroles constructives, positives.

De même que nous devons veiller à nos paroles, nous devons aussi faire attention à ce que nous entendons. Nos oreilles ne sont pas des poubelles ! Dès lors, éloignons-nous des conversations négatives ou plaintives qui ne font que nous décourager. Apprenons à nous préserver ! Bien sûr, il est de notre devoir d'aider les personnes à se sortir de leurs problèmes ; mais si elles cultivent leurs difficultés et qu'elles ne font rien pour s'en sortir, nous ne pouvons pas les aider. Dans ce cas, refusons d'entrer dans leur jeu car cela peut nous décourager à notre tour. Nous devons nous nourrir de la Parole de Dieu et non pas des paroles négatives.

La Bible nous dit que la maîtrise de soi est un don de l'Esprit-Saint, alors recherchons-le. Apprenons à discipliner notre langue. Si vous avez des difficultés à maîtriser vos paroles, demandez à Dieu de vous aider ! Ensuite, alimentez-vous davantage de sa Parole ! Et vous verrez que les choses vont changer.

Quelqu'un dit du mal de vous ? Ne rentrez pas dans le combat ! Ne commencez pas à critiquer cette personne ni même à lui vouloir du mal mais laissez Dieu agir ! Ce ne sont pas vos paroles qui vont régler les situations, mais Dieu. Au contraire, si vous agissez par vous-mêmes, vous ne ferez qu'empirer les choses. Je comprends que cela est difficile de se taire lorsqu'une personne vous dénigre, mais n'oubliez pas que la maîtrise de soi est un don de l'Esprit et que Dieu est votre bouclier ! Dieu est votre défenseur et il vous fait justice !

35 A moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, Et ce qui les attend ne tardera pas.
C'est à Dieu de rendre justice, pas à vous ! Alors, laissez agir l'Eternel et n'entrez pas dans le jeu de la colère ni de la médisance. Ecoutez la Parole de Dieu, mettez-la en application dans votre vie et vous verrez que Dieu s'occupera de vos adversaires !

Votre bouclier, votre justicier, c'est Dieu ! Plus vous grandissez spirituellement, plus vous comprenez que vous devez le laisser agir à votre place. Alors je vous invite à dépasser le stade charnel où vous entrez vous-mêmes dans la bataille pour atteindre le stade de la maturité où vous laissez Dieu agir pour vous. Disciplinez votre bouche, refusez les paroles médiocres et vous grandirez. Oui, veiller à ses paroles est aussi une preuve de maturité spirituelle.

Beaucoup de personnes vivent malgré elles dans la médiocrité car elles se plaignent ou elles murmurent sans cesse. Plutôt que de mettre en application les principes de Dieu et de veiller à ce qui sort de leur bouche, elles parlent à tort et à travers ; mais cette attitude ne résoud rien. Au contraire, elle révèle de l'ingratitude vis-à-vis de Dieu ainsi qu'un manque de foi. Et cela les empêche d'évoluer.

27 La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.
La pensée de Dieu est altruiste et nous invite à penser aux autres. Lorsque nous nous préoccupons de notre prochain, nous accomplissons la volonté de Dieu et nous récoltons sa bénédiction en retour. En réalité, lorsque vous faites du bien à quelqu'un, vous vous faites du bien à vous-mêmes : tout ce que vous faites pour la veuve et l'orphelin, vous le faites pour Dieu ; et Dieu vous le rend.

Nous voyons bien que la Parole de Dieu est une mise en pratique. Il ne suffit pas de répéter des versets bibliques, il faut aussi les vivre. L'amour de Dieu nous pousse à tendre la main à notre prochain et à l'aider à sortir de ses difficultés. Cette mise en pratique est essentielle pour notre croissance spirituelle.

Plus vous vous focalisez sur votre propre vie, et plus vous êtes amenés à vous apitoyer et à vous plaindre. Mais lorsque vous décidez de vous tourner vers votre prochain, vous accomplissez ce que Dieu vous demande, vous entrez dans votre destinée et cela vous fait du bien. Ce n'est pas en accomplissant vos désirs que vous vous épanouirez, mais c'est en accomplissant la volonté de Dieu pour votre vie. Dieu a une destinée pour chacun de vous. Elle est unique et différente de celle de votre voisin. Et lorsque vous réalisez votre destinée, alors vous accomplissez ce pourquoi vous avez été créés ; c'est alors que vous vous épanouissez. Et nous savons que le premier des commandements est l'amour.

2 Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu'un ne bronche point en paroles, c'est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. 3 Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.
Nous devons tous tendre à la maîtrise de nos paroles. Lorsqu'une pensée de colère vient à notre esprit, ne l'exprimons pas sans réfléchir. Les impulsifs font souvent des erreurs car ils agissent sans réfléchir. Alors faisons cet effort de maîtrise de soi. Maitrisons cette mauvaise pensée, gardons-la en nous et laissons Dieu agir et nous apporter la paix. Une fois l'émotion passée, nous nous rendrons compte que nous faisons beaucoup d'histoires pour peu de chose.

Ainsi, je le répète, notre vie est dirigée par notre langue, et nous devons veiller à ce qu'elle nous dirige sur le bon chemin. La critique, la calomnie, la plainte… Rien de tout cela n'est de Dieu. Alors de telles paroles n'ont rien à faire dans la bouche d'un enfant de Dieu. Un chrétien doit parler des promesses de Dieu plutôt que des défauts de son voisin. En plus, qu'est-ce que cela nous apporte de savoir que telle personne a tel ou tel défaut ? Rien. Nous avons tous des défauts et seul Dieu peut les juger.

Ne pensez pas que cela soit impossible de maîtriser sa langue. C'est juste une question d'apprentissage et de discipline. Ce travail est essentiel pour un chrétien car nos paroles peuvent empêcher le plan de Dieu de s'accomplir dans notre vie.

Photo de Bernard Emkeyes
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