La liberté des enfants de Dieu

Un texte de William F. Kumuyi

Le terme « liberté » est très populaire, pourtant un grand nombre de ceux qui en rêvent et en parlent beaucoup sont dans de sérieux liens de péché et de mauvaises habitudes. Dieu a créé l'homme avec la liberté de choix, mais l'homme a perdu cette liberté à cause de son mauvais choix. Depuis lors, l'homme a une mauvaise conception de ce qu'est la liberté. Beaucoup pensent que la liberté est une indépendance vis-à-vis de Dieu ou de la loi de Dieu. Selon eux, la liberté est synonyme d'anarchie. Ils estiment qu'être libre c'est avoir la latitude de faire ce que l'on veut, même si l'on nuit pour cela aux autres. L'homme déchu pervertit la compréhension de la vraie liberté. Seul Dieu peut nous conduire à la vraie liberté à travers Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur. La Parole de Dieu nous explique très clairement ce qu'il faut entendre par la liberté.

1. Le Prix de la liberté

S'il y a la liberté quelque part, c'est que quelqu'un en a payé le prix. Toute l'humanité a été, d'une manière ou d'une autre, dans la servitude, sous un joug donné. Ce peut être un joug spirituel, politique ou physique. Pour qu'il y ait la liberté, il faudrait d'abord en payer le prix. Il fut un temps où les enfants d'Israël étaient dans la servitude sous la domination des Madianites, des Amonites et des Philistins, qui les oppressaient. Dans les livres des Juges, des Rois et des Chroniques, il est écrit que les enfants de Dieu avaient été dans une terrible servitude et dans de grandes afflictions. Quelqu'un avait, alors, dû se lever pour payer le prix de leur délivrance ou de leur libération. Dans l'histoire moderne, des nations ont été sous la domination d'autres nations plus développées. Et nous connaissons tous la manière dont les États d'Afrique et, en général, les pays du Tiers-Monde, ont pu être libérés du joug, de la servitude, de l'oppression politique et de l'exploitation économique des pays développés. Avant leur libération, quelqu'un ou certaines personnes ont dû en payer le prix. Les libérations physique, politique et économique ne sont rien, comparées à la libération que nous avons à l'égard du péché à travers la foi en Christ. La servitude dans laquelle se trouvait l'homme était la servitude au péché, à Satan, au mal et aux oeuvres des ténèbres. Si quelqu'un meurt dans cet état, il périra en enfer et passera l'éternité en enfer loin de Dieu. Mais Jésus est venu et a payé le plus grand prix pour la plus grande libération ou liberté dont on peut jouir ici-bas sous le soleil. La plus grande servitude est celle du péché. Le plus grand des prix a été payé pour nous garantir la plus grande des libertés.

1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.

Christ nous a affranchis de la servitude du péché. Ce n'est pas un homme quelconque qui a payé le prix de notre libération. Ce n'est non plus une oeuvre quelconque que nous aurions accomplie et que Dieu aurait acceptée et agréée comme étant le prix de notre libération. C'était Christ Lui-même, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, Celui qui, bien qu'étant égal à Dieu, a choisi de naître dans une mangeoire ; Celui qui a mené une vie sans péché, une vie sans tâche, sans reproche. Il a mené une vie parfaite dont ni Satan, ni aucun de Ses détracteurs n'ont trouvé rien à redire. Il a mené une vie totalement libre des conséquences de la chute d'Adam. Et pourtant, Il a été trahi et crucifié. Il a connu une mort atroce. C'était là le prix de notre libération. C'est pour cela que Jésus a souffert, saigné et crié sur la Croix. Quel grand prix ! Il n'y a pas de prix qui puisse se comparer au prix que Jésus a payé sur la croix au Calvaire. C'est l'effusion du sang innocent, le sang sans tâche, sans péché, la mort du Fils de Dieu, parfait et sans péché !

Avant l'arrivée de Jésus, nous étions dans la servitude du péché.

15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.

Voilà, en bref, l'histoire de l'humanité toute entière. Les hommes peuvent lutter et lutter sous le joug du péché, sous le pouvoir du péché. Cependant, il n'y a rien que l'homme puisse faire. Plus ils sont déterminés ou prennent des résolutions pour tourner la page, plus ils sombrent encore plus profondément dans le péché. Il y a des gens qui, en les entendre parler, on se rend compte qu'ils détestent le mal – les mauvaises pensées, l'adultère, la fornication, le meurtre. Il y a des poètes qui écrivent des poèmes contre le mal, et il y a des livres de la Bible qui contiennent de beaux écrits contre l'adultère, la fornication et tous les maux que les enfants d'Israël ont connu sous la domination des Amalécites, des Moabites, des Philistins, des Assyriens, des Babyloniens, des Mèdes et des Perses et des Romains. A l'époque de Jésus, les enfants d'Israël étaient asservis aux Romains, mais l'orgueil ne leur permettait pas de réaliser leur véritable condition. Ils pensaient à la servitude à l'égard de l'homme. Jésus Lui pensait à l'asservissement au péché. De la même manière, les gens voient aujourd'hui la servitude en termes de la condition d'un apprenti par rapport à son patron ou en termes de la situation d'un employé sous le joug de son patron dont il doit obéir aux désirs et aux caprices. De ce point de vue, la liberté serait pour les employés le fait de s'affranchir du contrôle de leurs patrons et créer leurs propres entreprises, ou pour les apprentis, le fait de s'affranchir du joug de l'apprentissage. D'autres disent qu'ils ont été sous le joug des esprits familiers. L'on peut être libéré des choses qui circulent dans son corps, mais sans être affranchi de la colère, de la jalousie, de la bagarre, de l'envie ou encore de l'hypocrisie. Si vous n'êtes pas libéré de la servitude du péché, celui-ci peut vous conduire en enfer.

Certains peuvent se dire : mais, je croyais que notre pays a obtenu son indépendance vis-à-vis des puissances coloniales, vis-à-vis des Européens qui nous ont colonisés. Ils ne comprennent pas. Il s'agit là de l'asservissement à l'homme et de la libération des mains de l'homme. Nous parlons plutôt de la servitude du péché et de l'affranchissement du péché. D'autres encore peuvent se réjouir en disant que, contrairement au passé où leur État était rattaché ou soumis à un autre, ils ont maintenant un État qui leur appartient en propre, qu'ils ont maintenant la liberté de développer leur État, indépendamment de l'État auquel ils étaient rattachés auparavant. Mais, il s'agit là de quelque chose d'ordre politique ; nous parlons de quelque chose d'ordre spirituel.

34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.

Vous pouvez être affranchi extérieurement et intérieurement. Vous pouvez être libre durant toute la semaine et être libre durant tout le mois. Vous pouvez être libre tout au long de l'année et être libre tout au long de votre vie. Quand Jésus est présent, proéminent et prééminent dans votre vie, vous verrez que vous êtes affranchi et que vous êtes réellement libre.

2. La véritable liberté venant de Christ.

Il y avait certaines fausses conceptions au sujet de la liberté. Certains considéraient la liberté comme une licence pour vivre dans le désordre. Ils estiment qu'ils sont libres de dire tout ce qu'ils veulent ou d'aller là où bon leur semble, manger ce qui leur plaît, boire tout ce qu'ils veulent, porter tout ce qu'ils désirent et faire tout ce qui leur plaît. Ça, ce n'est pas la liberté. C'est la servitude. Des gens ont mal interprété, mal représenté et mal appliqué la liberté que nous avons en Christ. Celle-ci ne nous autorise pas à dire tout ce que nous voulons. Elle ne nous permet pas de cracher des plaisanteries malsaines qui peuvent corrompre ou détruire la moralité des autres. Dieu a naturellement créé la femme de façon à ce qu'elle attire l'homme. La vraie liberté en Christ ne permet pas aux soi-disant femmes chrétiennes nées de nouveau de s'habiller de manière à exposer les parties sensibles de leur corps, de porter tout qu'elles désirent.

9 Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles.

Une femme chrétienne responsable, mariée ou non, ne peut s'habiller de manière à faire naître des pensées impures dans le coeur des hommes ou à les affaiblir moralement. Lorsque vous vous habillez d'une façon modeste, comme de vraies chrétiennes, quand vous couvrez convenablement votre nudité, les hommes mondains ne vous courront pas après. La vraie liberté en Christ nous donne de paraître avec dignité en public. La liberté ce n'est pas la licence de vous habiller comme bon vous semble, de boire tout ce que vous désirez, de manger ce qui vous plaît, d'aller où bon vous semble, mais plutôt le droit de vivre conformément à la Parole de Dieu. La vraie liberté ne nous autorise pas à devenir une pierre d'achoppement pour les autres.

7 car celui qui est mort est libre du péché. 8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, Lire la suite

Il y a des gens qui croient que personne ne peut être affranchi du péché. Ils minimisent la puissance de Dieu. Ils méprisent le sang de Jésus. Ils ne croient pas qu'avec l'expiation, la rédemption et la justice qui sont en Christ, nous pouvons être purs, saints et libres du péché. L'affranchissement du péché ne s'opère pas de façon automatique. Ce n'est pas quelque chose que Dieu fait pour vous quand bon Lui semble. Vous devez prier pour cela. Vous devez croire au sacrifice expiatoire de Jésus à la croix du Calvaire. Vous devez accepter le pardon offert par Christ. Vous devez croire que le sang de Jésus-Christ purifie de toute injustice.

3. La liberté n'est pas synonyme de désordre

1 Jean 3:1-3, 8, 9; 2 Corinthiens 6:14, 17, 18; 7:1

Tous les livres de la Bible expriment et encouragent la vie de justice et de sainteté. Dans le Nouveau Testament, surtout dans les Évangiles et le livre des Actes des apôtres, les apôtres du Seigneur s'étaient unis pour prêcher et combattre le péché et pour encourager les croyants à mener une vie de justice. La vie licencieuse et désordonnée, aujourd'hui répandue dans les soi-disant assemblées évangéliques et que l'on remarque dans la vie de beaucoup de soi-disant chrétiens nés de nouveau, est contraire aux doctrines des Écritures. Ce mode de vie ne vient de nulle part ailleurs que du diable. La doctrine de la sainteté n'est pas la particularité ou l'exclusivité d'une église ou d'une dénomination religieuse donnée. C'est une doctrine de la Bible.

3 Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur.

« Quiconque (de quelque dénomination que ce soit, évangélique, orthodoxe, quelle que soit l'église) a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur. » Dieu ne fait pas acception de personne. Si un évêque vit dans le péché, cela veut dire qu'il est, du fait de sa confession, du diable. Si quelqu'un se dit né de nouveau, mais continue de vivre dans le péché, cet individu est, de par sa propre confession, du diable. Dieu ne tolère pas les oeuvres du diable dans nos vies, mais veut les détruire. C'est pour cette raison que Christ est venu dans le monde et est mort pour nous sur la croix du Calvaire. Si nous devrions continuer à vivre dans le péché, pourquoi devrait-Il alors mourir ? Il y a des soi-disant chrétiens nés de nouveau qui épousent n'importe qui ils rencontrent. Ils estiment qu'ils ont la liberté d'épouser qui ils veulent. La liberté n'est pas synonyme de désordre. Ce n'est pas la licence de faire tout ce qui nous passe par la tête. Dieu veut que nous devenions de véritables enfants de Dieu, que nous soyons libres au-dehors et libres au-dedans, que nous soyons libérés des péchés extérieures et libérés des péchés intérieurs ou de la dépravation interne. Vous avez besoin de cette liberté. Vous avez besoin d'être totalement affranchi du péché. Si vous n'êtes pas affranchi avant le retour du Seigneur, vous serez laissé derrière pour souffrir dans la Grande Tribulation avec l'Antichrist. Et si vous n'êtes pas affranchi du péché avant de mourir, vous irez en enfer et vous passerez l'éternité à souffrir dans l'étang de feu.

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