Avez-vous déjà réalisé à quel point la pluie était un miracle ?
Dites à quelqu'un :
"Mon Dieu fait des choses grandes et insondables ; il fait des merveilles sans nombre"
S'il vous répond : "Vraiment ? Comme quoi ?"
Lui direz-vous : "La pluie" ?
Non, vous n'y penserez probablement pas.
Et pourtant...
Dans l'esprit de Job, la pluie est vraiment une des merveilles insondables que Dieu fait.
Ainsi, quand j'ai lu ceci il y a quelques semaines, j'ai résolu de ne pas le traiter comme les paroles vides de sens d'une chanson de variété. J'ai décidé d'avoir une conversation avec moi-même.
La pluie est-elle vraiment une chose grande, insondable et une merveille provoquée par Dieu ?
Imaginez que vous êtes un fermier dans le Proche-Orient, loin de tout lac ou cours d'eau.
Quelques puits subviennent aux besoins de la famille et des animaux.
Mais si les plantations doivent grandir, la famille être alimentée, les champs être arrosés mois après mois, alors l'eau devra venir d'une autre source.
Mais d'où ?
- Eh bien, du ciel.
- Du ciel ? L'eau sortira du ciel bleu clair ?
- En fait, pas exactement. L'eau devra être transportée dans le ciel, de la mer Méditerranée, sur plusieurs centaines de kilomètres et être ensuite déversée du ciel sur les champs.
- Transportée ? Combien pèse-t-elle ?
- Eh bien, si environ trois centimètres de pluie tombent sur un hectare de terres cultivées pendant la nuit, cela ferait 50 m3 cubes d'eau, soit 50 000 litres d'eau, soit 50 000 kg, soit 50 tonnes...
- C'est lourd. Alors comment cela peut-il monter dans le ciel et rester là-haut si c'est si lourd ?
- L'eau monte là-haut par évaporation.
- Vraiment ? Qu'est-ce que cela veut dire ?
- Cela signifie que l'eau cesse d'être de l'eau pendant un temps, pour qu'elle puisse rester en l'air et ne pas tomber.
- Je vois. Alors comment redescend-t-elle ?
- Eh bien la condensation arrive.
- Qu'est-ce que cela ?
- L'eau commence à redevenir de l'eau en s'unissant à de petites particules de poussière qui mesurent entre 0.00001 et 0 .0001 centimètres de largeur. C'est petit.
- Et en ce qui concerne le sel ?
- Le sel ?
- Oui, l'eau de la Méditerranée est salée. Cela tuerait la récolte. Que se passe-t-il avec le sel ?
- Le sel doit en être extrait.
- Oh...Donc le ciel prend l'eau de la mer, en enlève le sel, la transporte ensuite sur des centaines de kms, puis la déverse sur la ferme ?
- Il ne le déverse pas. S'il déversait 50 m3 d'eau sur la ferme, le blé serait écrasé. Ainsi le ciel délivre goutte à goutte les 50 m3 d'eau. Et elles doivent être assez grosses pour tomber durant presque 2 km sans s'évaporer, et assez petites pour ne pas détruire les tiges de blé.
- Comment est-ce que toutes ces particules microscopiques d'eau, qui pèsent ensemble 50 kg, deviennent assez lourdes pour tomber (si l'on peut poser la question de cette façon) ?
- Cela s'appelle la coalescence.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Cela signifie que les particules d'eau commencent à se cogner les unes aux autres, finissent par s'unir puis deviennent plus grosses.
- Et quand elles sont assez grosses, elles tombent. Juste comme ça ?
- Non, pas exactement, parce qu'elles rebondiraient les unes contre les autres au lieu de s'unir, s'il n'y avait pas de champ électrique.
- Euh... ?
- OK ne fais pas attention et crois-moi, c'est tout.
- Je ne vois pas pourquoi les gouttes arrivent sur le sol, parce que si elles commencent à tomber aussitôt qu'elles sont plus lourdes que l'air, elles seraient trop petites pour ne pas s'évaporer en route lors de leur descente, mais si elles attendent pour descendre, qu'est-ce qui les maintient en l'air jusqu'à ce qu'elles soient assez grosses pour ne pas s'évaporer ?
- Bon, je crois que je vais croire ce que me dit Dieu, au travers de Job !
Je sais maintenant que, quel que soit le nom, c'est une chose grande et insondable que Dieu a faite. Je pense que je devrais être reconnaissant – bien plus reconnaissant que je ne le suis.
Et je sais aussi grâce à cela que je peux lui exposer ma cause !
Exposons ensemble la cause de l'Afrique de l'Est
à notre GRAND Dieu !
D'après un texte de John P.