Le mystère de la croix et de la souffrance (Page 2 / 2)

Une étude de Sadhou sundar Singh

Le mystère de la croix et de la souffrance - Partie 2

1. Lorsque le froid a fait tomber leurs feuilles, les arbres semblent avoir perdu toute vigueur et toute vie.

Mais, dès le retour du printemps, de nouvelles feuilles apparaissent, bientôt suivies de fleurs charmantes qui font ensuite place à des fruits délicieux. Ainsi en est-il de ma mort sur la croix suivie de ma résurrection, et de ce qui se passe dès lors pour tous ceux qui, fidèlement, portent la croix.

8 Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; 9 persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; Lire la suite
4 Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, 5 sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes; Lire la suite

2. Ployés sous la croix, ils semblent morts et pourtant ils produisent une magnifique floraison au pénétrant parfum puis, pour la vie éternelle, un fruit glorieux qui durera à jamais.

En élaguant et greffant un arbre sauvage, on fait souffrir à la fois le bon arbre et le sauvageon, pour que celui-ci arrive à donner un fruit agréable et nourrissant. Ainsi, pour qu'une vie inutile et malfaisante puisse être greffée de telle sorte qu'elle devienne une vie purifiée par l'Esprit de Dieu, il est nécessaire que mes disciples commencent par endurer, à mon exemple, la souffrance de la croix, afin de devenir ensuite capables de produire un fruit béni, démonstration de l'amour et de la gloire de Dieu.

3. Si le monde vous raille et vous persécute, n'en soyez ni surpris ni troublés ; ce n'est pas ici, pour vous, un lieu de repos mais bien un champ de bataille.

Je dirai plutôt : « Malheur à vous lorsque le monde dira du bien de vous » ; ce sera la preuve que vous avez adopté ses habitudes mauvaises et perverties. Il est, en effet, parfaitement contraire à sa nature de louer et d'aider mes enfants ; il ne peut y avoir d'union entre la lumière et les ténèbres. Et si même parfois les gens du monde vous jouent, contrairement à leurs sentiments véritables, dans l'unique but d'en imposer, il y aura là un grave danger pour vous. Votre croissance pourra être arrêtée et votre service amoindri.

S'appuyer sur le monde et sur les gens du monde, c'est bâtir son fondement sur le sable car, si aujourd'hui ils vous élèvent et vous portent en triomphe, demain ils vous écraseront sur le sol, tellement qu'il ne reste aucune trace de vous. Ce qui est du monde est toujours incertain et fugitif... Lors de mon entrée à Jérusalem pendant la fête, tous criaient d'un seul accord : «i Hosanna, Hosanna,

9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts !

et, trois jours plus tard, lorsqu'ils se furent aperçus que toutes mes paroles protestaient contre leur vie égoïste et coupable, ils se tournèrent contre moi et commencèrent à crier :

21 Et ils crièrent : Crucifie, crucifie-le !

4. Si même des frères en la foi se mettent contre vous, faute de vous comprendre, et vous causent ainsi de la peine, vous devez en être reconnaissants.

Rappelez-vous que Dieu lui-même, que tous les Esprits célestes, les anges et les Saints sont avec vous, vous aidant à accomplir votre tâche dans la justice et la fidélité, en suivant l'inspiration du Saint-Esprit.

Ne perdez pas courage ! Le temps est proche où toutes vos bonnes résolutions et vos desseins d'amour pur et désintéressé seront rendus manifestes aux yeux de la création tout entière, comme aussi la gloire éternelle que vous aurez méritée par votre labeur et votre service d'amour. Moi aussi, pour sauver l'humanité, j'ai dû renoncer à tout, être abandonné de tous, avant de remporter une complète victoire finale. Pourquoi vous étonner si le monde vous abandonne ? N'a-t-il pas abandonné Dieu lui-même ? C'est par de telles tribulations que vous deviendrez les enfants de votre Père qui est dans les cieux.

5. N'allez pas vous imaginer que les gens qui vivent dans le luxe et réussissent, en apparence, dans toutes les choses de cette vie soient de adorateurs de Dieu.

En réalité, il en est souvent tout le contraire. Il est très possible que ces brebis qui, pendant de longues années trouvent de gras pâturages dans les lieux écartés, loin du bercail et du berger, soient continuellement en danger d'être déchirées par des bêtes sauvages, qui finiront un jour par les dévorer. Celles qui se tiennent près du bercail et tout près du berger, même si elles sont d'apparence frêle et chacelante, sont à l'abri du danger, tranquilles sous la garde du berger. Il en est souvent ainsi dans ce monde, quant aux incroyants et aux fidèles.

6. Au premier abord, il peut paraître n'y avoir aucune différence sensible entre la vie du croyant et celle de l'incrédule et cependant, il arrive un moment où une profonde différence, un grand changement se font voir comme, par exemple, pour le serpent et le ver à soie.

Le serpent a beau changer de peau à mainte reprise, il reste jours un serpent et sa nature ne se modifie pas. Le ver à soie, au contraire, dès qu'il se dépouille de son informe cocon, devient un élégant papillion qui s'élance dans les airs. Ainsi le croyant, dès qu'il se dépouille de son corps mortel, s'envole vers le ciel pour y demeurer à toujours un avec corps glorieux, tandis que le pécheur, après sa mort, reste et demeure un pécheur.

11 Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.

Voyez encore le ver à soie : enfermé dans son cocon, il doit lutter, faire de grands efforts et, en quelque sorte, l'expérience de la croix ; mais ces luttes et ces souffrances ont pour but de rendre ses ailes plus fortes et de le préparer à sa vie future, en augmentant sa vigueur. Ainsi, mes enfants, dans leur lutte contre les convoitises de leur corps mortel, dans leurs combats spirituels, soupirent après la rédemption

23 Et ce n'est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.

mais c'est par cette discipline de la croix que je les rends forts et leur donne une complète préparation à leur vie future.

7. Bien souvent, au milieu de ces expériences qui les crucifient et de ces luttes spirituelles, j'accorde à ceux qui m'aiment une paix réelle et merveilleuse, afin qu'il ne se lassent pas, l'âme découragée.

Par exemple, un fidèle martyr après m'avoir rendu témoignage tant par sa vie que par ses paroles, fut un jour saisi par ses ennemis et suspendu par les pieds à un arbre élevé. Eh bien, son coeur était tellement rempli de joie et de paix, qu'au lieu d'avoir conscience de ce qu'il souffrait ou de se sentir humilié d'être dans une pareille position, il dit à ceux qui l'entouraient : « Je ne suis absolument pas ébranlé ni surpris que vous me traitiez ainsi. Qu'y a-t-il à espérer de mieux du monde et de ceux qui lui appartiennent ? Ce monde est à l'envers et toutes ses oeuvres le sont aussi. Il ne peut pas supporter la vue des choses normales ; c'est pourquoi, me voyant debout, vous m'avez, pour être d'accord avec vous-mêmes, placé la tête en bas. Rappelez-vous bien, cependant, qu'en réalité je ne suis pas renversé, tel que vous vous imaginez m'avoir placé. Aux yeux de Dieu, je suis debout. Lorsque, dans une lanterne magique, le cliché est placé à l'envers, il se reflète sur l'écran redressé et du bon côté. Ainsi moi qui, aux yeux du monde suis suspendu la tête en bas, je suis debout pour toujours devant Dieu et devant les habitants du ciel. Grâce soit à Dieu pour cette croix bénie »

8. Pour certains croyants, il est tout simple d'être persécuté, de passer par le martyr et de mourir pour l'amour de mon nom.

Mais j'ai besoin aussi de témoins qui sachent vivre en mourant chaque jour et en sauvant leurs frères, grâce à leur esprit de sacrifice et de renoncement à eux-mêmes.

31 Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus-Christ notre Seigneur.

Dans un sens, il est facile de mourir pour moi. Vivre pour moi est plus difficile, car il s'agit alors non pas de mourir une fois pour toutes, mais de mourir chaque jour de nouveau. Ceux qui sont prêts à mourir pour moi maintenant, vivront dans ma gloire à jamais et leur joie sera parfaite.

9. Lorsque la douleur, la souffrance et la peine s'élèvent comme un brouillard dont les nuages cachent à vos yeux, pour un temps, les rayons du Soleil de justice, n'en soyez pas épouvantés. Ces nuées de souffrance finiront par répandre sur vous une abondante pluie de joie infinie et de bénédiction. Alors le Soleil de justice brillera sur vous à jamais.

20 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. 21 La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. Lire la suite
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