Le monde titube de crise en crise et de catastrophe en catastrophe. Pourquoi ? Car malgré toutes ses connaissances et son savoir, il n'a pas de fondation. Tout ce qui n'est pas fondé sur la vérité ne subsistera pas. Christ pleure sur notre monde impie comme Il pleura un jour sur Jérusalem.

Le temps du jugement

Le Seigneur, Son nom et Sa Loi, sont la base de la vie, la fondation du monde et le centre même de toutes préoccupations humaines. Les jugements de la maison du Seigneur sont notre sagesse véritable. Notre message de l'Evangile signifie cela pour notre génération présente :

Le temple était la clé

Un élément spécial de l'Ecriture est ses 676 références au Temple, au Sanctuaire, ou au Tabernacle. Le Temple était la clé, le centre et le coeur même d'Israël. Seuls les prêtres avaient la permission d'y entrer – ce n'était pas une chapelle d'adoration. Ce temple n'avait pas d'égal dans les constructions existant sur terre. Le coeur même de ce sanctuaire était représenté par les tables de la Loi de Dieu. Cet édifice lui-même existait pour le Nom du Seigneur. Cet endroit merveilleux, une bâtisse permanente à Jérusalem, brillait dans toutes les directions et remplaça la tente, le Tabernacle, qui avait accompagné le peuple nomade d'Israël lorsque celui-ci quitta l'Egypte. Pourtant, cette « Tente » était encore le pivot central d'une nation et de ses tribus qui campaient autour d'elle dans un ordre bien défini.

La plus grande des constructions sur terre

Lorsque enfin ils entrèrent dans le pays de Canaan, ils se dispersèrent dans tout le pays et furent conduits par les juges. Le Tabernacle était à Siloh, non dans un endroit central, alors «chacun faisait ce qui lui semblait bon ». La liberté devint la mesure de toute chose et le désordre régnait (Juges 21 : 25). Le prophète Samuel, un grand homme, commença à rassembler les tribus. Puis le Roi David suivit et souda le peuple en le faisant devenir une nation. David savait que le Temple était une priorité pour unifier la nation. Il eut la pensée de le construire et Dieu lui fit la promesse de bâtir une maison à David. Le Temple devait être dans un lieu où il ne pourrait plus être ignoré, à l'endroit le plus impressionnant dans le pays. A cette époque, mille ans avant la venue de Christ, Salomon acheva cette oeuvre et en fit la plus belle et la plus grande des constructions sur terre.

Pas seulement une religion

Le but du Temple n'était pas seulement d'ordre religieux. Il représentait la destinée d'Israël, ses valeurs, ses principes, sa morale et la raison d'être de la nation. Il était le grand régulateur. Une expression commune de l'Ancien Testament était : « Selon le sicle du sanctuaire ». Tout devait être réglé selon le sanctuaire. Ce temple portait en lui le standard de vie pour l'être humain. La mesure standardisée anglaise est le pied ; il est conservé dans une pierre qui se trouve à Londres et c'est également dans le Temple que se cachait la norme du standard de vie.

L'histoire tragique d'Israël

L'histoire d'Israël prit une tournure tragique en raison de l'attitude du peuple vis-à-vis du Temple. Ils le considérèrent d'abord avec superstition, comme un porte-bonheur qui protègerait la nation. Jérémie dit à ce sujet :

Le temple n'avait pas le pouvoir de les sauver. Puis sous des rois idolâtres, le Temple fut profané et rempli d'impuretés (2 Chroniques 29 : 16) et bien qu'il soit le point de référence même de leurs vies, il fut négligé pendant des années. La nation perdit son orientation et sa direction. Israël cessa presque d'exister.

Actes 21 : 30 révèle des portes fermées Babylone captura et emmena en exil une majeure partie de la population juive, puis après 70 ans, un reste juif revint. Les livres bibliques de Néhémie, Esdras, Aggée et Sophonie montrent la restauration vitale du Temple (Esdras 5 : 1). Aggée, le prophète les défia :

La Bible met une emphase formidable sur le sujet. Lorsque Paul fut arrêté lors d'une émeute, les portes du Temple furent aussitôt fermées (Actes 21 : 30). Ce passage est la dernière référence au Temple dans l'Ecriture, et 20 ans plus tard, cette bâtisse glorieuse fut rasée.