Un nouveau commencement

Le temps est une création de Dieu – c'est une chose réelle. Pourtant, je n'ai jamais entendu que le temps soit utilisé comme source d'énergie. Ne nous trompons pas, l'aurore du Nouvel An sera comme l'aurore de chaque jour depuis la création du calendrier.

C'est irrationnel de penser qu'une nouvelle date aura automatiquement des répercussions sur notre monde. Le temps n'a pas de puissance ou de pouvoir magique pour créer un âge d'or. Il faudrait pour cela changer la nature humaine. Le 1er janvier ne transformera personne en un saint, même pour un jour seulement. Les résolutions du Nouvel An se dissipent toujours. Seule une chose sur cette terre a le pouvoir d'amener des changements fondamentaux en nous : l'Evangile. Le Royaume de Dieu ne vient pas sur la terre parce que Dieu regarde un calendrier.

L'année 2005 après JC est seulement une date sur le calendrier fixée par les êtres humains. Aucun calendrier et aucun agenda n'est imprimé dans les cieux ; ce sont des choses qui ne sont même pas mentionnées dans la Bible. L'année commence lorsque nous la commençons. Comme on me l'a raconté, le Nouvel An aurait même déjà été le 23 avril. Dans la culture Juive et Islamique, le Nouvel An se situe à une autre date et varie chaque année. Dans ces cultures, on utilise une méthode différente pour compter les années écoulées. Par conséquent, le nouvel an à venir ne sera pas l'année 2005 après JC pour tout le monde – et définitivement pas le 1er janvier.

La Bible ne mentionne pas avec sentimentalité les anniversaires, les jubilés ou les nouvelles années. Israël fixa son Nouvel An à partir de son départ d'Egypte. Le Seigneur dit : (Nisan, au printemps)

Mais en réalité l'exode eut lieu le dixième jour du mois Nisan. Pour l'ancienne Israël, le Nouvel An variait car il se basait sur l'équinoxe et la nouvelle lune la plus proche ; de la même manière, la date de Pâques est fixée. On soufflait le chofar pour l'annoncer.

La signification du temps dans les Écritures

Dans les Écritures, l'écoulement des années n'a pas beaucoup d'importance. Ce qui importe sont les étapes, les temps fixés par Dieu. L'événement suprême était la venue du Christ, et l'apogée des temps sera son retour sur la terre.

Derrière cela se cache une grande vérité. Dieu dit :

Nous pouvons lire à toute vitesse ce texte sans vraiment y penser, mais il contient une révélation complexe et insondable. Il nous certifie directement que rien ne peut commencer sans Dieu. Le Psalmiste dit de Sion:

Il ne voulait pas dire que la cité de Sion était en elle-même une source, mais qu'en Sion résidait la présence de Dieu qui coulait tel un flot infaillible. Aujourd'hui Il peut être présent dans n'importe quelle ville comme Il l'était pour le Psalmiste à Sion. Il est proche de nous aussi bien à Chicago, à Liverpool qu'à Jérusalem.

Tout ce que la Bible dit a des répercussions dans nos vies. Dieu ne nous parle pas pour répondre simplement à notre curiosité ou pour nous fournir des informations techniques. Ce qu'il révèle sur Lui-même doit nous servir dans notre vie pratique. Il nous dit qu'il est l'Alpha, le commencement, afin que nous bénéficiions de ce fait et que nous en tirions le maximum dans nos vies.

Dieu est au milieu de tout commencement véritable ! Notre vie ne commence vraiment que lorsque nous allons vers Lui - sinon nous avançons sans but et nous ne parvenons à rien, comme si nous faisions du sur place. Les Grecs pensaient que le temps était cyclique, que toutes choses passaient et repassaient. Mais ce livre étonnant, la Bible, vient détruire les croyances païennes sur bien des sujets. Les chemins de Dieu sont éternels, non répétitifs. Lorsque nos vies sont étroitement liées à Lui, nous sommes portés dans Ses desseins éternels et passons du passé éternel au futur éternel.

Une résurrection sans fin

Les commencements de Dieu sont différents. Ils ne cessent de commencer.

Cela ne signifiait pas une livraison unique, stockée pour toujours. Comme dans cet hymne merveilleux : « d'instant en instant, je reçois cette vie d'en haut », c'est une résurrection qui ne s'arrête jamais. Nous sommes sauvés chaque jour à nouveau.

Je parle des nouveaux commencements mais il y a aussi les anciens commencements lorsque la même vieille routine toujours à nouveau recommence et recommence. Lorsque Paul était à Ephèse, son évangile dérangea les artisans qui gagnaient leur vie en fabriquant et en vendant des dieux.

Ils produisaient le même petit dieu chaque jour, à la chaîne. Cela était un symbole de leur religion faite de rites et de pratiques monotones – comme beaucoup de religions aujourd'hui. Certaines personnes sont assises et récitent des heures durant un mantra d'un seul mot, ou des prières dénuées de sens. Qu'y a-t-il de plus ennuyeux ?

Dieu n'a que des nouveaux commencements. Tous ses commencements sont nouveaux, créatifs, débordants de vie. Il est le Dieu de la nouvelle vie, du vin nouveau, de chants nouveaux, de l'alliance nouvelle, du nouveau commandement, de nouveaux trésors, du nouvel homme, de la nouvelle doctrine, d'un chemin nouveau et vivant, du nouveau Royaume et d'une nouvelle vérité. Nous sommes de nouvelles créatures en Christ. Jésus nous offre bien plus que des hymnes et des sermons. Il n'y a ni cliché ni monotonie en Jésus Christ.

Si nous portons nos regards vers l'avenir, la promesse d'un nouveau nom et d'une nouvelle cité nous attend. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. La Bible commence avec une fin – Dieu acheva son oeuvre.

Mais se termine avec un nouveau commencement, dans Apocalypse, des nouveaux cieux et une nouvelle terre.

Pour créer un chemin vers Dieu, Jésus ne créa pas une religion.

A part le baptême et la Sainte Cène, Il n'imposa aucun devoir religieux, aucun rite, rien de ce qui en général constitue une religion. Essayer de comparer la foi Chrétienne à une autre religion serait très inapproprié ; ce serait passer du coq à l'âne. Jésus, au contraire, laisse simplement son énergie couler toujours à nouveau dans le monde et dans les coeurs. On ne peut appeler une rivière, « religion ». Christ ne transmet pas une « expérience religieuse » au sens traditionnel du terme, comme celle que peuvent avoir certains visiteurs qui s'émerveillent devant une cathédrale et se tiennent pleins de crainte devant un monument aux morts ou sont profondément touchés par une liturgie. Si quelqu'un pense que la présence de Jésus a le même effet que les vitraux tintés et l'atmosphère « religieuse » de la pénombre des églises, alors son ignorance est grande.

Jésus parla à une femme qui était venue puiser de l'eau à un puits en Samarie ; il lui promit:

Les eaux d'un puit sont stagnantes. Aucun poisson ne peut y survivre. Les eaux d'une source qui descendent en cascade sur les rochers en y laissant une mousse blanche, sont pleines d'oxygène. Il me semble qu'un grand nombre des plaisirs qui sont offerts aujourd'hui sont de deuxième classe, rassis, en bouteille, en boîte tels de vieux films ou des programmes télévisés qui se répètent. L'être humain ne peut se nourrir uniquement de films. Jésus ne nous ennuie pas avec les mêmes vieilles choses, avec une routine chrétienne d'église. Il y a de la créativité dans toutes choses – l'Esprit de Dieu se meut, n'est pas statique. Nous n'allons pas à l'église pour l'atmosphère religieuse qui y règne, mais pour sentir le vent du ciel souffler sur nous. Ce genre de culte décoiffe certaines personnes – mais le souffle du vent et l'air frais sont également bons pour la santé.

Paul dit :

Dieu fait toutes choses nouvelles. Il ne retouche pas. Tout artiste peint plutôt un tout nouveau tableau au lieu d'essayer de corriger l'oeuvre de quelqu'un d'autre. Cela n'intéresse pas Dieu de tirer le maximum d'une ouvre médiocre. Il recommence au début. Il ne camoufle pas les fissures d'un vase en céramique ; il créé un vase nouveau sur le tour du potier.

Jésus ne regarde pas si un homme ou une femme a du potentiel. Il n'a aucunement besoin du désordre de nos émotions pour y déverser sa grâce et nous restaurer. Il est le Créateur – pour l'éternité.

Son Esprit créateur nous transmet une vie et un renouveau continuel ; son don créateur est à l'oeuvre à chaque instant de la journée.