Le Saint-Esprit (Page 2 / 2)
Le Saint-Esprit (2)
La parole de connaissance
La sagesse et la connaissance sont complémentaires. Si une parole de connaissance éclaire une situation particulière, une parole de sagesse sera peut-être également nécessaire pour accomplir ce qui doit être accompli. Il existe quatre aspects particuliers qui rendent ce don possible.
La connaissance fondamentale de Dieu. Cette dernière n'est possible que par une révélation de Son Fils, notre Seigneur Jésus Christ. La Bible l'appelle « connaissance », et cela implique une relation intime et vivante avec Dieu.
Une compréhension profonde de la Parole de Dieu, saisie par le coeur.
Un sens divinement inspiré de ce qui est juste ou faux, sage ou insensé dans la vie.
Le Père connaît toutes choses et Il partage un peu ce qu'Il voit à ceux qui Le connaissent et qui ont Sa confiance.
Ce genre de connaissance ne peut pas s'acquérir par l'étude. C'est le Saint-Esprit qui la donne à notre esprit humain et elle ne peut être saisie que par un esprit renouvelé. Il ne s'agit pas d'une possession permanente mais c'est essentiel à un instant donné. Etudier la Bible prépare nos coeurs et nos pensées à recevoir une parole de connaissance inspirée par le Saint-Esprit (2 Timothée 2 : 15).
Le don de la foi
Il y a quatre sortes de foi :
- La foi commune – que tout le monde a.
- La foi salvatrice – un don qui apparaît dans Ephésiens 2 : 8 :
- Une foi venant du fruit de l'Esprit ; une foi qui ne cesse de croître.
- Une foi qui donne la puissance ; le don du Saint-Esprit
Cette dernière, tout comme les autres dons de l'Esprit, est temporaire et est libérée pour répondre aux besoins du moment. Comme pour les autres dons, une marche spirituelle quotidienne est essentielle pour cela. Il s'agit d'une manifestation de l'Esprit qui démontre la puissance surnaturelle de Dieu. Il est inutile d'exhorter les églises à exercer la foi à ce niveau-là. Elles ne peuvent pas avoir une foi qui fait bouger les montagnes uniquement en essayant. Elle n'est pas un résultat d'efforts et de concentration.
Le don de guérison
La guérison fait partie du plan de rédemption de Dieu. Jésus est mort pour le pardon du péché. Par Ses souffrances, nous sommes guéris aussi bien spirituellement que physiquement. L'efficacité de ce don dépend de notre attitude et de notre foi par rapport à la guérison ainsi que de l'attitude de la personne pour laquelle nous prions. La guérison est une réponse à la foi, à un besoin éminent et à la volonté de Dieu. Le don de guérison n'est pas le mandat de guérir tous et chacun arbitrairement, mais seulement ceux que le Saint-Esprit nous révèle. La Bible ne montre aucun exemple de don de guérison spécialisé à un type de maladie. Soyez sur vos gardes avec tous ceux qui disent avoir un tel don.
Le don d'opérer des miracles
L'expression « opérer des miracles » (du Grec : energemata dunameon) utilisée dans 1 Corinthiens 12 : 10 signifie littéralement « des opérations de puissance » et comprend une diversité de signes et de miracles mais pas un miracle spécifique. Les chrétiens ont tendance de mettre la guérison et la délivrance dans un même sac sous le terme de « miracles », comme cela est décrit dans Actes 8 : 6-7 :
Néanmoins, les Ecritures indiquent qu'il existe une puissance qui dépasse de loin celle de guérir des maladies. Jésus dit dans Jean 14 : 12 :
Jésus a guéri et Il a délivré. Pourtant, Il dit que les croyants feraient de bien plus grandes choses que Lui. Le don d'opérer des miracles est à notre disposition aujourd'hui !
La prophétie
Le don de prophétie est une proclamation à un moment donné, inspirée par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit donne l'inspiration de déclarer la vérité dans une situation ou une conversation bien précise. La prophétie est utilisée pour encourager d'autres personnes sans connaître nécessairement leurs besoins spécifiques. Elle sert également à édifier, à exhorter et à réconforter, et se matérialise souvent plutôt dans une déclaration que dans une prédication.
Toute prophétie devrait toucher l'espérance et la foi des gens, les amener vers une rédemption éternelle et vers le Royaume de Dieu. La prophétie n'est pas de prononcer tout ce qui vous passe par la tête en commençant par « Moi, le Seigneur, je te dis ... ». Cependant, il est aussi vrai que le Seigneur encourage le prophète à être hardi, à faire confiance à Dieu et à prendre l'initiative. Le principe est que le prophète est un serviteur du Saint-Esprit – et pas l'inverse.
A ce point, il est nécessaire de dire un mot concernant les faux prophètes et les fausses prophéties. On a souvent abusé de la prophétie et ce n'est pas parce que quelqu'un prétend avoir une parole de Dieu que ce qu'il dit est nécessairement vrai. Nous devons toujours confronter la prophétie à la Parole de Dieu pour se prémunir contre l'erreur.
Le don de discernement
Le don de discernement ou plus exactement « le discernement des esprits » n'est pas un don qui nous rend capable de voir l'invisible mais il nous permet de juger ou de discerner ce qui est visible, que ce soit bien ou mal. Ce don peut nous protéger de l'égarement et nous rendre puissant afin d'apporter la délivrance aux autres. Le don de discernement des esprits nous permettra de pouvoir traverser un champ de mines ennemies sans être blessé. Le Saint-Esprit nous conduit dans toute la vérité comme Jésus l'a promis.
Les langues et leur interprétation
Parler en langues signifie s'exprimer dans une langue inconnue de celui qui la parle et qui a été donnée directement par le Saint-Esprit (Actes 2 : 4 ; 10 : 44-46 ; 19 : 1-6). Cela peut être une langue terrestre ou céleste, parlée seulement par un croyant selon que le Saint-Esprit lui donne de s'exprimer. Lorsque cette langue est utilisée dans la prière, celui qui la parle s'adresse uniquement à Dieu, pas aux hommes.
Le parler en langues s'adresse aux non-croyants seulement s'il y a une interprétation du message. L'interprétation du parler en langues est uniquement « une interprétation », non une traduction littérale. Elle suit l'écoute d'une langue qui est inconnue de la personne qui interprète. Ce don d'interprétation est donc le seul qui dépend d'un autre don, à savoir le don de parler en langues.