La Romance d'un Amour rédempteur

PREFACE

Quelles sont les deux choses les plus remarquables que Dieu ait faites ? La Bible nous dit qu'il a créé le ciel et la terre. Y a-t-il autre chose qui puisse égaler la création de notre monde merveilleux; la terre avec ses océans, ses montagnes et ses rivières, et le ciel rempli d'étoiles ?

En fait, Dieu a fait une autre chose, qui était bien plus difficile. Nous l'appelons l'oeuvre de la rédemption. La création n'a rien coûté à Dieu, mais cette autre oeuvre lui a tout coûté.

Lors de la création, Dieu nous a accordé la bénédiction de l'énergie vitale. Puis il nous a bénis par le don de la rédemption, qui donne une vie nouvelle en plus de la vie ordinaire. Des millions de gens dans le monde en jouissent. Ils jubilent, ils s'exclament en chantant: "Je suis racheté !" Ils ne peuvent garder le silence sur ce don merveilleux que Dieu leur a accordé.
Malheureusement, tous ne vivent pas de cette façon, parce que tous n'ont pas été rachetés. Certaines personnes n'ont même jamais entendu parler de la rédemption; c'est pour cette raison que ce livret a été rédigé. Il raconte l'histoire de la rédemption pour tous ceux qui ont besoin de l'entendre.

La rédemption, comme la création était l'idée de Dieu seul. Une telle idée n'a jamais traversé la pensée de qui que ce soit, pas même de la personne la plus sage qui ait vécu. Il y a de nombreuses religions dans le monde, mais aucune n'offre la rédemption. Les gens croient en de nombreux dieux différents, mais aucun d'entre eux n'est rédempteur. Il y a beaucoup de livres saints, mais un seul apporte la bonne nouvelle de la rédemption : la Bible.

Notre prière est qu'en lisant ce livret - et en lisant la Bible pour vous-mêmes - vous veniez à connaître la rédemption de Dieu pour vous-mêmes. Que Dieu vous bénisse de toutes les bonnes choses qu'il veut vous donner !

LA PLUS BELLE HISTOIRE D'AMOUR

La Bible nous donne des images émouvantes de l'amour de Dieu pour un monde perdu. Elle nous révèlent son coeur brisé, son entier dévouement envers nous et sa solution pratique, mieux que les meilleurs romans. Et ce qu'il y a de mieux, c'est que c'est vrai - ce n'est pas de la fiction.

L'HISTOIRE D'OSÉE

Prenez par exemple l'histoire de l'amour rédempteur du prophète Osée. C'était un homme honnête et juste, profondément engagé pour Dieu. Malgré cela, Dieu lui dit d'épouser une femme qui était infidèle. Dans son obéissance envers Dieu, il le fit. La femme d'Osée donna naissance à des enfants - mais il n'en était pas le père. Il en appela un « étranger ».

Malgré tout ce qu'Osée fit pour elle, sa femme immorale descendit de plus en plus bas, jusqu'à devenir une esclave prostituée.
Alors Dieu dit à Osée de la reprendre, et plus encore, de l'aimer. Osée racheta donc sa propre femme avec une poignée d'argent - quinze sicles. Il l'accepta et l'aima à nouveau. C'est une image de la rédemption de Dieu - une histoire émouvante d'amour profond et d'abnégation.

L'amour de Dieu est profondément offensé par notre péché et notre infidélité, mais la promesse que Dieu fit à Osée s'applique au monde entier :

Nous pouvons remercier Dieu pour cela. Nous voyons l'enfer que certains font de leurs vies et de celles d'autrui. Seul Dieu peut remettre les choses en ordre.

Osée a payé quinze sicles pour racheter sa femme. Mais quelle était notre valeur pour Dieu ?

L'HISTOIRE DE RUTH

Une autre histoire de la Bible nous fait percevoir un deuxième aspect de la rédemption - le rôle du parent rédempteur.

Dans le livre de Ruth, dans l'Ancien Testament, un homme et sa femme, Noémi, étaient allés avec leurs deux fils vivre dans le pays de Moab. Ils avaient été contraints à faire ce voyage parce qu'il y avait une famine en Israël. Les fils s'y sont mariés. Quelques années plus tard, les deux fils et leur père sont morts, laissant trois veuves.

Quand Noémi entendit que la famine en Israël avait pris fin, elle décida de retourner dans son pays. La veuve de l'un des fils resta en Moab et retourna chez ses parents. L'autre, Ruth, s'accrocha à sa belle-mère et refusa fidèlement de la quitter. Les deux femmes retournèrent en Israël, à Bethléem.

Noémi y avait une propriété, tout comme Ruth, en tant que veuve d'un Israélite. La terre en Israël était un héritage qui ne pouvait jamais passer de façon permanente aux mains d'une autre famille. Elle pouvait être louée, mais pas vendue. Si la terre était perdue à cause de dettes ou autres circonstances, le premier propriétaire pouvait toujours la récupérer - en d'autres termes, il pouvait la racheter.

Tout cela était très bien, mais Noémi et Ruth n'avaient pas d'argent pour racheter la propriété. Cela devait donc être fait par une personne qui avait des responsabilités familiales spécifiques, un parent ayant droit de rachat. Dans l'histoire de Ruth, un parent se présenta ; il s'appelait Booz. Mais pour racheter la terre, Booz devait épouser Ruth. Or Booz avait déjà remarqué le caractère d'abnégation de la jeune veuve et était prêt à remplir toutes ses responsabilités.

Alors, avec la bénédiction des responsables de la ville, ils se sont mariés.

C'est ainsi qu'une Moabite - une non-Juive - est devenue l'arrière-grand-mère du roi David, ancêtre de Jésus-Christ.

NOTRE RÉDEMPTEUR

L'histoire de Ruth nous donne une image du grand rédempteur, Jésus-Christ. La famille humaine avait besoin d'un rédempteur, d'un représentant, pour racheter la propriété perdue. Quelqu'un qui n'avait aucune relation avec nous ne pouvait le faire.

C'est pourquoi la Bible insiste sur l'humanité de Jésus autant que sur sa divinité

Nous le voyons aussi dans le Nouveau Testament.

Jésus, en tant que membre de la famille humaine, a été celui à qui Dieu a donné la responsabilité de racheter les droits au plan éternel de Dieu, que l'humanité avait perdus.

En fait, les Israélites n'ont certainement jamais considéré Dieu comme rédempteur. Il était pour eux un être qui inspirait une crainte respectueuse, celui qui était complètement différent, saint et à l'écart. Il les rachetait simplement par la force, les arrachant à Pharaon « en recourant à des exploits irrésistibles et terrifiants »

Sous ses pieds, le mont Sinaï frissonnait et tremblait. « Celui qui est la force d'Israël ... n'est pas un être humain»

Mais celui qui n'était « pas un être humain » est devenu un homme, notre rédempteur. Le créateur de l'humanité s'est revêtu de la même chair. Nous ne savons pas comment - pas plus que nous ne savons comment Dieu a créé le ciel et la terre. C'est un glorieux mystère, mais « celui qui est la Parole est devenu un homme et il a vécu parmi nous »

Celui que les cieux ne peuvent contenir est devenu comme nous sur cette planète.

Et il a fait plus :

La valeur de la rédemption doit être estimée à son prix. « Le Christ ... nous a délivrés ... Dieu a envoyé son Fils... afin de délivrer ceux qui étaient soumis à la loi »

Ces versets de Paul utilisent un mot spécial pour « racheter » qui signifie « acheté hors de ». Christ est celui qui a droit de rachat sur nous lorsque, comme Ruth et Noémi, nous sommes démunis - spirituellement. Il a assuré notre vie et notre héritage éternels avec Dieu. Personne ne peut reprendre ce pour quoi Jésus a payé sur la croix.

LA DOT

En Orient, lorsqu'un jeune homme voyait une jeune fille qu'il voulait épouser, il devait d'abord obtenir la permission de son propre père pour demander la main de la jeune fille. Une fois que son père avait accepté, le jeune homme allait chez la jeune fille pour demander l'accord du père de celle-ci pour le mariage.

Ensuite venait la question de la dot. C'était une somme d'argent, probablement payée en argent ou en or. La somme était négociée entre les deux familles et établissait publiquement un contrat de mariage légal.

C'est ainsi que les jeunes gens se fiançaient. Il pouvait se passer un an avant le mariage, mais ils s'y préparaient tous les deux. Puis un soir, dans une procession éclairée par des torches, le jeune homme et ses amis venaient chez l'épouse et la « kidnappaient » officiellement - mais elle n'offrait aucune résistance ! Ils étaient alors mariés, avaient leur lune de miel, et tout le monde faisait la fête. Elle devenait alors la « propriété » du jeune homme.

Ces coutumes forment l'arrière-plan d'un passage dans l'une des épîtres les mieux connues, du Nouveau Testament :