Tunisie : Tour d'horizon Portes Ouvertes
Publié il y a 11 ans
En Tunisie, la communauté chrétienne grandit lentement mais sûrement dans un contexte de persécution.
Les premiers chrétiens tunisiens étaient jetés aux fauves puis achevés par l'épée. Ils étaient enterrés à Carthage, à côté de la ville actuelle de Tunis qui est la capitale de la Tunisie.
Au 21eme Siècle, si les chrétiens ne sont plus jetés aux fauves, ils sont toujours persécutés. On estime que 24 000 chrétiens habitent en Tunisie, soit 0,22% de la population. Dans ce pays, les églises fréquentées par les étrangers ne rencontrent quasiment jamais de difficultés, presque tous les chrétiens tunisiens ont déjà expérimenté la persécution.
Pour le moment la constitution tunisienne garantit la liberté de religion, le fait de quitter l'islam n'est pas interdit. Mais, les fonctionnaires, à tous niveaux de l'administration ne respectent pas ces principes. L'importation de la littérature chrétienne en arabe est découragée. Depuis l'indépendance du pays en 1956, aucune nouvelle église n'a réussi à se faire enregistrer pour obtenir un statut officiel. Les chrétiens locaux sont interrogés et battus quand leur conversion est découverte.
Depuis plusieurs mois, des fondamentalistes musulmans qui s'étaient pour la plupart réfugiés en France, lors du Printemps Arabe sont retournés en Tunisie où ils répandent leur idéologie radicale. Actuellement, le paysage politique tunisien est très polarisé entre une élite libérale et laïque et des islamistes très bien organisés. Les chrétiens espèrent que cela ne débouchera pas sur une radicalisation du régime.
Malgré ce contexte difficile, l'Eglise composée de chrétiens d'origine musulmane semble grandir lentement mais sûrement. Ce qui est un miracle étant donné le contexte de persécution.
Les premiers chrétiens tunisiens étaient jetés aux fauves puis achevés par l'épée. Ils étaient enterrés à Carthage, à côté de la ville actuelle de Tunis qui est la capitale de la Tunisie.
Au 21eme Siècle, si les chrétiens ne sont plus jetés aux fauves, ils sont toujours persécutés. On estime que 24 000 chrétiens habitent en Tunisie, soit 0,22% de la population. Dans ce pays, les églises fréquentées par les étrangers ne rencontrent quasiment jamais de difficultés, presque tous les chrétiens tunisiens ont déjà expérimenté la persécution.
Pour le moment la constitution tunisienne garantit la liberté de religion, le fait de quitter l'islam n'est pas interdit. Mais, les fonctionnaires, à tous niveaux de l'administration ne respectent pas ces principes. L'importation de la littérature chrétienne en arabe est découragée. Depuis l'indépendance du pays en 1956, aucune nouvelle église n'a réussi à se faire enregistrer pour obtenir un statut officiel. Les chrétiens locaux sont interrogés et battus quand leur conversion est découverte.
Depuis plusieurs mois, des fondamentalistes musulmans qui s'étaient pour la plupart réfugiés en France, lors du Printemps Arabe sont retournés en Tunisie où ils répandent leur idéologie radicale. Actuellement, le paysage politique tunisien est très polarisé entre une élite libérale et laïque et des islamistes très bien organisés. Les chrétiens espèrent que cela ne débouchera pas sur une radicalisation du régime.
Malgré ce contexte difficile, l'Eglise composée de chrétiens d'origine musulmane semble grandir lentement mais sûrement. Ce qui est un miracle étant donné le contexte de persécution.
Avec Portes Ouvertes