Demande seulement pardon

Un texte de Philippe Ndjoghe

« Je ne suis pas d'accord »

C'est la réponse que reçut une soeur, alors qu'elle essayait de persuader son patron, qu'il suffisait simplement de demander pardon à Dieu. Le patron lui avait parlé d'un des siens qui avait abattu froidement quelqu'un, et lui demandait ce qu'il en serait de lui. Le patron surpris insista sur le fait que ce monsieur avait quand même tué ; et la soeur sûre d'elle-même lui avait à nouveau répondu qu'il suffisait de demander pardon. Le patron refusa catégoriquement que la chose soit soldée de cette manière; il estima d'ailleurs que dans ce cas, le Dieu des chrétiens devait être injuste...

Lorsque j'entendis ce témoignage, la première chose que je reçus c'est que ce patron avait raison ; Il n'y a en effet aucun passage de l'Ecriture qui prescrit au pécheur de demander simplement pardon pour être absous du mal qu'on a commis. Ceci pourrait paraître surprenant, surtout pour les adeptes de l'Evangile facile qui ont enlevé à l'Evangile la croix du Christ ; pourtant lorsqu'on examine les motivations du patron, on comprend que pour lui, parler de « demander simplement pardon » là où il y a eu mort d'homme, c'est trop facile, et cela peut être assimilé à de la plaisanterie.

Le patron en homme intelligent réclamait qu'un vrai prix soit payé, et il trouvait que n'exiger qu'une simple demande de pardon pour un si grand mal n'était ni plus ni moins que de l'injustice. Ce jour-là en écoutant cette histoire j'ai vu le patron tenant dans sa main comme les dieux égyptiens une balance pour rendre les jugements.

  • À sa main droite le patron avait posé le crime de l'assassin, et ce mal avait été jugé comme étant très grave.
  • Le problème c'est que lorsqu'il avait fait valoir la demande de pardon de l'assassin de l'autre côté, celle-ci a été jugée comme ridicule et trop légère.

Le patron dans sa logique réclamait qu'une punition exemplaire et proportionnelle soit infligée, avant qu'on ne puisse parler de demande de pardon, et en cela il avait totalement raison. La fameuse balance préfigurait le jugement, et dans ce cas-ci elle penchait dangereusement du côté du péché de l'assassin ; pour monsieur le patron ce monsieur était toujours coupable tant que l'on ne faisait valoir pour l'absoudre, qu'une simple demande de pardon.

Ce que la soeur malgré sa bonne volonté avait oublié de mentionner c'était le prix payé au calvaire par le Seigneur Jésus. Pour absoudre le crime qui avait été commis, elle avait proposé une simple demande de pardon ; elle avait oublié de parler des terribles souffrances du Christ à la croix, et c'est pour cela que le patron avant tout pardon exigeait que quelqu'un paye le prix.

Le crime qui avait été commis pesait bien lourd, et pour équilibrer la balance, il fallait bien plus qu'une demande de pardon ; la soeur avait oublié de parler du prix payé au calvaire. Ni nos prières, ni nos jeûnes répétés, ni même nos bonnes oeuvres ou nos demandes répétées de pardon ne peuvent  nous laver de nos péchés ou nous obtenir quelque faveur devant Dieu.La soeur me rappela qu'à l'église on leur avait appris à demander pardon pour les péchés ; mais en examinant le passage, nous découvrîmes que Dieu prescrivait non de demander pardon, mais de confesser qu'on a péché... de reconnaître qu'on a fait ce qui est mal.

9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

Dieu en réalité nous a d'avance pardonnés ce jour-là à cause du prix payé au calvaire. Il le fit non à cause de nos demandes de pardon, mais à cause du sacrifice consenti par son Fils à la croix. Dieu nous pardonne non à cause de ce que nous faisons, mais à cause de ce qu'un AUTRE a fait. Ce qu'il exige ensuite de nous c'est que nous reconnaissions que nous nous sommes effectivement rendus  coupables.

Dieu n'accorde que peu d'importance à ce que nous faisons ; et la Bible dit que toute notre justice est comme un vêtement souillé (Esaïe 64 :5) ; le patron de notre soeur exigeait que quelqu'un paye le prix pour le crime qui avait été commis, et la soeur avait oublié de lui parler du sacrifice de Jésus. L'une des ruses de l'ennemi en ces temps derniers consiste à vider l'Evangile de la croix de Christ.

22 Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon.
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