La dîme

11 Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels.


6 Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. 7 Que chacun donne comme il l'a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Lire la suite


16 car vous m'envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. 17 Ce n'est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. Lire la suite


35 Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.


30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Eternel; c'est une chose consacrée à l'Eternel. 31 Si quelqu'un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. Lire la suite


L'usage de donner la dixième partie de ses revenus à Dieu est appelé la dîme. Le Seigneur a béni cette sainte coutume de Ses fidèles au cours des siècles; elle est beaucoup plus importante que nous ne pensons. La dîme est :

Un principe scripturaire

Ce n'est pas un moyen humain pour répondre aux besoins financiers de l'Eglise. « La dîme sera consacrée à l'Eternel ». Jésus approuvait ce principe, quand Il disait aux Pharisiens : « Vous payez la dîme de la menthe, de l'anis et du cumin... ces choses que vous deviez faire ». L'apôtre Paul approuve le principe de la dîme pour les croyants.

Un minimum biblique

Elle ne limite pas nos dons, car elle prescrit une base, et non un maximum. Elle ne met pas un plafond sur les sacrifices à offrir au Maître, mais elle nous ouvre la porte vers une intendance sincère.

Un témoignage chrétien

De même qu'une présence fidèle dans la maison de Dieu est un témoignage de foi devant la communauté ou l'église, ainsi le don fidèle de la dîme est un témoignage de foi constante et réelle en Jésus-Christ. Donner est le fruit de la foi.

Une reconnaissance de possession

Par là, je reconnais que je ne suis pas le possesseur, mais l'intendant. Dieu est le Possesseur souverain de tout, et je ne suis que l'intendant de mes biens matériels. Offrir ma dîme est une constatation que Dieu est Maître de tout, de même que celui qui paye un loyer reconnaît le droit du propriétaire.

Un emblème de consécration

C'est l'indication que nous avons tout abandonné, et que nous Lui avons donné la suprématie sur notre vie. Toutes les ressources de notre vie ont été déposées à Ses pieds. La dîme a mis en évidence le fait que nous avons cessé d'être clients pour devenir associés.

Un symbole de dévouement

Nous donnons la dîme, non pas sous le coup d'une obligation légale, mais sous la pression intérieure de notre amour pour le Seigneur. L'amour se donne, et il donne. Donner est aussi naturel pour la personne qui aime Jésus avant tout, qu'il est naturel au soleil de briller.

Un point de départ pour donner

C'est le lieu des petits commencements, ouvrant la porte à des dons plus considérables, les offrandes, qui s'ajoutaient à la dîme. La dîme prépare la voie aux dons tels que celui de Marie, un parfum de nard pur de grand prix, et aussi pour la pite des veuves.

Une expression de reconnaissance

Nous ne pouvons vivre une vie chrétienne véritable sans gratitude. La dîme et la générosité offrent l'occasion d'exprimer cette qualité fondamentale de la vie chrétienne. La dîme est l'une des nombreuses façons d'exprimer à Dieu nos remerciements pour Sa bonté envers nous.

Une aventure sur la voie de la bénédiction

C'est le prophète Malachie qui lança cette mémorable provocation : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison;  mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Eternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » (3/10)

Une collaboration à l'évangélisation du monde

La dîme donne une consistance à votre intérêt à l'égard des progrès du Christianisme. C'est la fidélité dans votre gérance et la régularité dans les dons, proportionnés à vos moyens, qui seront le plus ferme soutien du programme des missions en pays païens, et de l'évangélisation par tous les moyens qui nous sont donnés. La dîme est vitale pour le progrès du Christianisme.

En conséquence, tous les chrétiens devraient sentir l'urgence de donner au Seigneur la part de biens qui doit lui revenir. A la lumière du sacrifice du Calvaire, oserions-nous nous y refuser ?

13 Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres,


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